The Honorable Barack Obama
President of the United States
The White House
1600 Pennsylvania Avenue, NW
Washington, DC  20500
president@whitehouse.gov

Hon. Sally Jewell, Secretary
U.S. Department of the Interior
John_Blair@ios.doi.gov; Fax: 202-208-1821
Department of the Interior
1849 C Street, N.W.
Washington DC 20240

 

EMPECHEZ LE PIPELINE D’ACCES DAKOTA D’EMPOISONNER L’EAU POTABLE DE NOS ENFANTS

 

Chers Président Obama et Ministre Jewell:

 

Vous vous êtes engagés à travailler avec nos nations et tribus Indiennes, sur une base de nation à nation, pour traiter les problèmes qui ont de l’importance pour nous quotidiennement. Vous êtes venu dans la Réserve Sioux de Standing Rock, dans le Dakota du Nord, et avez cité notre grand Chef Sitting Bull: « Réfléchissons ensemble et voyons ce que nous pouvons faire pour nos enfants. » Avec tout le respect que nous vous devons, nous vous demandons de réfléchir avec nous et de voir ce que nous pouvons faire pour protéger les vies et la santé de nos enfants du poison dans l’eau.

Voici une citation de ce qu’un jeune a mis sur les réseaux sociaux en commentaire à une photo de votre visite à la Réserve de Standing Rock: « C’était le jour où vous aviez promis de protéger notre peuple! C’était le jour où vous aviez dit à nos jeunes que vous feriez tout ce qui est nécessaire pour protéger leur avenir! Réalisez vos promesses et aidez-nous à protéger notre eau! »

Le Pipeline d’Accès Dakota (DAPL) est un tuyau de 1900 km de long et 76 cm de diamètre qui doit traverser les Grandes Plaines pour transporter de 470 000 à 570 000 barils de pétrole brut par jour. Le DAPL doit traverser le Fleuve Missouri en amont de la confluence avec la Rivière Cannonball, à quelques pas de la Réserve Sioux de Standing Rock dans le Dakota du Nord. Le DAPL menace la fiabilité et la qualité de notre eau potable, et menace de détruire l’environnement de nos Réserves Sioux le long du Missouri.

D’après le Traité avec la Nation Sioux de 1868, l’Oceti Sakowin des Lakota, Nakota, Dakota Oyate ou Grande Nation Sioux est réservée comme notre domicile ‘permanent’ : Tout le territoire de la Rivière Cannonball au nord, le long de la ligne de basses eaux sur la rive est du Fleuve Missouri, jusqu’à la frontière du Nebraska et la frontière du Wyoming à l’est. Le Fleuve Missouri est entièrement à l’intérieur de notre territoire selon le traité, et au fil des années, les Etats-Unis nous ont demandé de céder des centaines de milliers d’hectares le long du Fleuve Missouri à l’intérieur de notre territoire, pour assurer le contrôle des inondations par le Corps des Ingénieurs de l’Armée.

Les tribus de notre Nation Sioux utilisent l’eau du Fleuve Missouri pour l’eau potable, nous avons, par traité, des droits de chasse et de pêche, des droits réservés de faire paître notre bétail le long de ses rives, et c’est notre source d’eau pour irriguer les récoltes. D’après notre Traité, nous sommes propriétaires d’eaux réservées dans le Fleuve Missouri. Cependant, l’Armée à tourné le dos aux tribus de notre Nation Sioux et a l’intention d’approuver le projet du DAPL de faire passer du pétrole sous le Fleuve Missouri sans consulter nos gouvernements tribaux. En fait, l’Armée n’a même pas consulté le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de l’Agriculture qui sont nos partenaires dans nos projets tribaux d’eau potable tirée du Fleuve Missouri. L’Armée viole nos droits selon le traité, nos droits statutaires et notre politique de nations Indiennes durables, M. le Président Obama. Nous avons vu les dégâts causés par les marées noires dans le Golfe du Mexique, où BP avait construit des systèmes ‘pas si sûrs’ pour gérer sa plateforme pétrolière. Les systèmes de BP ont échoué de façon catastrophique – malgré leurs plans excellents. Nous avons vu des chefs de projets gouvernementaux fournir de l’eau empoisonnée au plomb aux résidents de Flint, dans le Michigan. Nous avons vu l’Agence de Protection de l’Environnement déverser des eaux toxiques d’une mine dans les eaux de l’état du Colorado, sous prétexte de ‘nettoyer’, et juste arriver à empoisonner les eaux de la Nation Navajo en aval.

Comme disent les Lakota, Mni Wiconi – ‘l’eau c’est la vie’. L’Armée ne doit pas risquer la vie de nos enfants avec le dangereux projet DAPL, sans même effectuer une Déclaration d’Impact Environnemental!

Dans les tribus de la Nation Sioux, nous nous sommes sacrifiés pour protéger des villes américaines en aval sur le Fleuve Missouri des inondations – sacrifié nos chênes sacrés, notre vie sauvage, nos meilleurs terres du fond du fleuve, même nos maisons, pour permettre le contrôle des inondations. Ne permettez pas au Corps des Ingénieurs de l’Armée de sacrifier à nouveau notre peuple.

M. le Président Obama, Mme le Ministre Jewell, nous vous lançons un appel pour honorer notre traité et votre responsabilité de tutelle, et pour nous aider à protéger notre Fleuve Missouri, notre eau potable, et notre source de vie contre le DAPL et le danger pour la vie que représente la menace des fuites de pétrole.

Empêchez le Corps d’Armée de réaliser son intention d’approuver le DAPL.

Veuillez agréer, M. le Président, Mme le Ministre, nos respectueuses salutations,
Harold Frazier, Président
Tribu Sioux de Cheyenne River

 

CC:  Hon. Larry Roberts, Assistant Secretary—Indian Affairs (Acting)
U.S. Department of the Interior
1849 C Street, N.W.
Washington, D.C.   20240

 

Censored News
www.bsnorrell.blogspot.com

 

GuyDullKnifeOweAku15-8-2016Par Natalie Hand, Owe Aku
15 août 2016
Egalement publié sur Censored News
Traduction Christine Prat

 

CANNON BALL, Dakota du Nord – Le 24 août 2016, un juge fédéral de Washington rendra sa décision sur l’injonction déposée par la Tribu Sioux de Standing Rock dans l’affaire du Pipeline d’Accès Dakota (DAPL). Beaucoup de protecteurs de l’eau et de défenseurs de la terre se sont rassemblés ici pour montrer leur amour et leur respect pour notre médecine première, l’Eau Sacrée.

Ce matin, cinq personnes ont été arrêtées sur le site où la compagnie du DAPL construit une route pour transporter l’équipement au chantier. Guy Dull Knife [photo], un Ancien Lakota Oglala de la Réserve Indienne de Pine Ridge, était parmi les personnes arrêtées, alors qu’il bloquait la grille d’entrée sur le chantier du DAPL. Beaucoup d’autres sont prêts à se faire arrêter pendant que le 24 août se rapproche. Nous avons établi notre camp Red Warrior et organisons des entrainements à l’Action Directe Non-Violente dans le camp et sur le chantier. Nous sommes retranchés et nous protégerons le Fleuve Mni Sosi (Missouri) auquel nous appartenons tous. Des Nations Rouges de tout le long du Fleuve sont ici. Beaucoup de citoyens de l’Amérique sont ici pour protéger l’eau sacrée. C’est notre Territoire selon le Traité, nos Terres Ancestrales.

Nos ancêtres nous ont fait confiance pour protéger notre médecine première. Nous le faisons de la bonne manière, par amour. Nous n’apportons pas la haine ici. Nous sommes un peuple spirituel et nous défendrons notre parente, l’eau sacrée. Notre Pte San Win (la Femme Bison Blanc) nous apporté la pipe sacrée, et Elle nous a aussi donné l’arc et la flèche. Nous suivons ainsi Ses enseignements.

Owe Aku a entrainé des milliers de gens par l’intermédiaire de du camp d’entrainement à l’Action Directe Non-Violente, Moccasins on the Ground, qui a existé pendant quatre ans lorsque nous luttions contre TransCanada, et le pipeline Keystone XL. Des communautés et des familles étaient prêtes, elles sont ici. Ce pipeline a le potentiel de polluer l’eau pour toujours. Ce problème est une question de Droits de l’Homme. Ça nous affecte tous. Pour soutenir notre travail, visitez notre site www.oweakuinternational.org .

 

DES DAKOTAS ET LAKOTAS CONTRENT LES ACCUSATION DU SHERIFF

 

Mise à jour du matin du 18 août 2016
« La construction du DAPL continue. La police a bloqué l’autoroute afin que le travail puisse continuer près de Fort Rice. Des informateurs ont rapporté que la compagnie essaie de déménager de l’équipement sur des péniches et d’en faire flotter sur le fleuve. Nous avons besoin de bateaux. »

 

Par Brenda Norrell
Censored News
18 août 2016
Traduction Christine Prat

 

Les défenseurs de l’eau Autochtones ont rejeté aujourd’hui les accusations du Sheriff du Comté de Morton, Kyle Kirchmeier prétendant que les gens au Camp de Sacred Stones avaient des armes. Les défenseurs de l’eau ont dit qu’ils menaient une action pacifique de prière et de cérémonie.

Les représentants du camp Red Warrior ont dit que « le Projet de Pipeline d’Accès Dakota était suspendu depuis le 17 août 2016. Les défenseurs de l’eau ont répondu à l’appel aux guerriers de venir à la frontière nord de la Confédération Oceti Sakowin pour bloquer le pipeline. C’est notre but ici. Le camp de Red Warrior a établi un logement pour tous ceux qui veulent soutenir une Action Directe Non-Violente dans la paix et la prière dans le seul but de mettre un terme à la construction du Pipeline d’Accès Dakota. C’est une continuation des actions initiées début avril 2016 par le Camp de Sacred Stone. « Le Camp de Red Warrior condamne les mensonges et les actions visant à susciter la peur exhibés par les Sheriff du Comté de Morton. Il n’y a pas de fusils, ni de bombes, ni aucune sorte d’armes dans tout le camp. Le Sheriff du Comté de Morton ment afin que des bases puissent être établies, frauduleusement, pour que les forces de l’ordre fassent escalader les tensions et provoquent des violences contre les citoyens exerçant leurs droits humains et constitutionnels de base pour protéger la sécurité de l’eau potable dans tout le bassin hydrologique du Missouri. »

« Le Sheriff du Comté de Morton diffame délibérément ou par négligence le caractère pacifique du camp afin de justifier un appel à la Garde Nationale. »

« Jusqu’à maintenant les activités des protestataires du Camp de Sacred Stone ont inclus des tentatives d’empêcher l’accès au chantier, ce qui a conduit à des arrestations. Il y a eu jusqu’à maintenant un moment où la construction a été arrêtée, celui où des femmes ont spontanément entrepris une action directe non-violente. C’est normal, étant donné que les femmes de toutes les Nations ont une connexion sacrée avec l’eau. Il y a beaucoup de Nations Tribales et d’alliés non-Autochtones représentés dans tout le camp. La seule raison pour laquelle 500 personnes ont répondu à l’appel à des guerriers était de venir pacifiquement et de prier pour l’arrêt du pipeline. Le Camp de Red Warrior est solidaire du Camp de Sacred Stone et restera dans le Territoire du Traité de 1851 jusqu’à ce que le pipeline soit arrêté.

 

La conférence de presse du Sheriff

Le Sheriff Kirchmeier a tenu une conférence de presse mercredi et annoncé que la construction du Pipeline d’Accès Dakota était interrompue sur le site où 28 personnes ont été arrêtées. Le projet de Pipeline d’Accès implique de faire passer un pipeline de pétrole brut sous le Fleuve Missouri, ce qui mettrait en danger les sources d’eau des habitants.

Le Sheriff Kirchmeier a dit que l’action de ‘protestation’ était ‘illégale’ et que l’autoroute 1806 près de Mandan, dans le camp de Sacred Stone, était fermée et le trafic dévié. Il a dit que les forces de l’ordre avaient retiré leurs hommes du chantier. Il prétend qu’il y a eu des menaces de violence contre les agents et que la construction avait été interrompue pour des raisons de sécurité.

 

Les affirmations du Sheriff réfutées

Cependant, les défenseurs de l’eau pacifiques ont dit qu’il n’y avait ni violence ni armes. Ils se posent des questions sur la stratégie mise en place et sur la conférence de presse de désinformation du Sheriff.

Les défenseurs de l’eau disent que la construction n’a pas été interrompue – seulement déplacée de l’autre côté de la rivière.

Des lignes de front du camp, des défenseurs de l’eau ont répondu aux affirmations du Sheriff. « Notre arme principale est la spiritualité! Nous sommes venus avec notre Chanupa et nos prières! Pas avec de fusils. Pas avec des bombes. L’eau c’est la vie » dit Phyllis Young.

Les défenseurs de l’eau disent que les équipements que  la compagnie du Pipeline d’Accès Dakota a déménagés sont sur un autre site près de Fort Rice.

« La compagnie du Pipeline d’Accès Dakota et la Tribu Sioux de Standing Rock négocient. La compagnie veut récupérer son équipement lourd qui a été déserté par la sécurité de l’entreprise il y a quelques jours. Elle propose de fermer le chantier jusqu’au 24 août, date du passage au tribunal, en échange de ses équipements. »

« Hier pendant la Prière de l’Eau près du fleuve, des gens – y compris des enfants – avaient des fusils pointés sur eux de la rive est, par des équipes du Pipeline d’Accès Dakota. Il y a quelques jours, des femmes qui ont été arrêtées avaient des bleus et ont été durement traitées par la police et la sécurité de la compagnie! » (Voir vidéo dans l’article précédent)

« Mais le juge a publié une ordonnance restrictive et dit que c’était pour assurer la sécurité des travailleurs du Pipeline d’Accès. C’est d’argent qu’il s’agit! »

« A nouveau, les gens de notre peuple sont réduits à un statut inférieur à l’humain par les tribunaux des Etats-Unis. »

 

« L’eau c’est la vie! »

Restez au camp!

Andrew Ironshell, Lakota dit : « Il vaut mieux rester au camp, ne pas bouger. Finalement, la saison de construction sera passée, la construction du DAPL n’aura pas progressé et nous commençons à toucher le serpent à son point le plus faible – son portefeuille. »

« Les tribunaux sont une diversion, restez au camp et appréciez d’être libres et unis. Le Territoire Lakota est un endroit excellent où se trouver. »

« Nous ne célèbrerons rien jusqu’à ce que le serpent soit mort » dit Ironshell.

Le Chef Arvol Looking Horse a conduit les marcheurs jusqu’au site ce jour, tandis que les défenseurs de l’eau et de la terre arrivaient au camp par centaines.

 

L’occupation continue (17 août 2016)

Des vidéastes présents sur la ligne de blocage, Unicorn Riot, ont rapporté aujourd’hui que la police de l’état avait commencé à mettre en place des check points, des blocages routiers et des opérations psychologiques, tandis que les protestataires unis défendent l’eau.

Les occupations et manifestations se sont poursuivies aujourd’hui, 17 août 2016.

« Sans que la police ou les constructeurs ne semblent être présents sur le site, les manifestations contre le Pipeline ont continué. Des milliers de manifestants, avec parmi eux des enfants et des personnes âgées, se sont rassemblés à l’entrée. Des membres des tribus portant des vestes jaunes ont dirigé la circulation en toute sécurité. »

« Après des heures d’attente inquiète de voir arriver les équipes de construction ou les autorités, on a appris que la police érigeait des blocages routiers en béton à Mandan, au sud de Bismarck. Plus tard dans l’après-midi, le Sheriff du Comté de Morton, Kyle Kirchmeier, a donné une conférence de presse dans laquelle il annonçait que le trafic vers la Réserve de Standing Rock était restreint et que seuls les résidents seraient autorisés à passer » dit Unicorn Riot.

« Finalement, des protestataires sont entrés sur le chantier sans incidents, en une action massive de désobéissance civile non-violente. Un groupe de chevaux, de véhicule, et de manifestants à pied ont escaladé la colline proche. »

 

Copyright Brenda Norrell
Censored News

 

 

Les gens de la Réserve de Standing Rock, et d’autres Dakota du Dakota du Nord continuent de protester contre la construction d’un pipeline d’accès – au pipeline principal – qui constitue une menace pour l’eau de la région.

Le 6 août dernier, des jeunes coureurs de la Réserve de Standing Rock, dans le Dakota du Nord, ont protesté devant la Maison Blanche, puis sur Union Square, à New York, dans le cadre de leur combat contre le Pipeline d’Accès Dakota (un embranchement qui doit rattacher le Dakota du Nord au pipeline qui va du Canada au Golf du Mexique).

Les jeunes de la Nation Indienne de Standing Rock avaient couru 2400 km du Dakota du Nord à Washington afin de protester contre un pipeline qui menace leur eau.

Dès mars 2016, les Dakota protestaient contre le pipeline et le transport par convois exceptionnels de matériel et de pétrole brut dangereux (bien avant, Joye Braun, Lakota, handicapée,  avait bloqué un convoi exceptionnel avec son fauteuil roulant. Voir article).

De retour à Cannonball, dans le Dakota du Nord, les Dakota, Lakota et autres Autochtones se sont rendus au camp de Sacred Stone, préparés à résister.

Dans un article publié sur Censored News le 8 août 2016, Joye Braun déclarait : « Le Camp de Sacred Stone est un camp pacifique qui prie pour empêcher le pipeline de détruire l’eau sacrée, les sites où les aigles font leurs nids, les pâturages des bisons, les plantes médicinales et pour protéger l’eau qui ravitaille Standing Rock et les gens qui vivent le long du fleuve Missouri. Nous ne croyons absolument pas en la violence. »

Un nouveau pipeline reprend là où le Keystone XL a échoué. Ce nouveau truc des grandes entreprises est de transporter des grandes quantités de pétrole brut très polluant du Dakota du Nord à la côte du Golfe du Mexique.

La Nation Sioux de Standing Rock a entrepris des actions en justice pour arrêter la construction du pipeline.

Christine Prat

 

LE PRESIDENT DE STANDING ROCK ARRETE ALORS QUE DES DAKOTA ET LAKOTA DEFENDENT UNE TERRE SACREE ET L’EAU SACREE DANS LE DAKOTA DU NORD

 


Vidéo publiée sur Facebook, diverses sources

 

Par Brenda Norrell
Copyright Brenda Norrell, Narco News

 

CANNON BALL, Dakota du Nord – Le Président Sioux de Standing rock, Dave Archambault II et la membre du Conseil Dana Yellow Fat, ont été arrêtés aujourd’hui, 12 août 2016, au barrage de pipeline d’accès du Dakota, sur la terre Indienne de Standing Rock, dans le Dakota du Nord, à Cannon Ball.

Les arrestations continuent actuellement, à la suite de 12 arrestations le 11 août (voir vidéo), aux cours desquelles des femmes Dakota et Lakota ont été jetées à terre par la police et arrêtées, alors qu’elles défendaient leur terre sacrée et l’eau sacrée du Fleuve Missouri.

Vendredi après-midi, l’équipe du pipeline a arrêté de labourer un site culturel susceptible de contenir des restes humains.

Le projet de Pipeline d’Accès Dakota implique de creuser sous le Fleuve Missouri pour faire passer ce pipeline qui doit transporter du pétrole brut et mettre en danger les sources appartenant à des Amérindiens des bassins des fleuves Missouri et Cannonball.

LaDonna Bravebull Allard, Lakota Dakota, propriétaire de terres dit « L’endroit où le pipeline traversera la rivière Cannonball est celui où les Mandan sont venus au monde après le déluge, c’est aussi un endroit où les Mandan célébraient leur Okipa ou Danse du Soleil. Plus tard, ce sont Wisespirit et Tatanka Ohitika qui y célébraient leurs Danses du Soleil. Il y a de nombreux anciens villages Mandan, Cheyenne et Arikara et des sites de cimetières dans cette zone. C’est aussi où se trouve le rocher médecine sacré qui prédit l’avenir. »

Avis Little Eagle de Standing Rock a souligné que les médias n’étaient pas informés des faits prouvant la propriété Indigène de cette terre, selon le Traité de 1868. Little Eagle dit aussi que les médias refusaient d’informer les gens du fait que le pipeline fuit. Little Eagle est une Lakota Hunkpapa, ex-Vice Présidente de la tribu Sioux de Standing Rock et actuellement éditrice du journal The Teton Times.

« J’ai lu un des reportages dans le Sioux Fall Argus et le journaliste répétait que les protecteurs de l’eau étaient en dehors des limites de la réserve – autrement dit ‘Indiens, retournez dans la réserve’. C’est l’une des raisons pour lesquelles les Amérindiens doivent écrire leurs propres histoires. »

« Les protecteurs de l’eau se maintiennent sur leur sol du Traité sur le Territoire de 1868, qui, si les journalistes connaissaient leur Constitution des Etats-Unis, est la loi suprême, au-dessus et avant le Congrès et les Tribunaux des Etats-Unis. Quant à l’Armée, elle ignore aussi le traité et la Doctrine Winters des Droits Lakota/Dakota Oyate qui protègent le Fleuve Missouri d’un pipeline à 3 milliards de dollars qui transportera environs 1 800 000 litres de brut de Bakken par jour à travers le Mni Sose » dit Little Eagle.

« Il ne s’agit pas de savoir si il fuira mais quand, et il y a 12 millions de gens en aval qui dépendent du fleuve pour leur eau potable, sans parler de la vie sauvage qui dépend du fleuve. Donc je suis fière et je prie pour les gens de notre peuple, trop humbles et trop faibles pour s’attaquer à la Grande Industrie du pétrole, quand toutes les cartes en jeu sont contre eux. L’histoire montrera qu’ils ont fait le bon choix. Mais malheureusement ce sera après que le fleuve ait été contaminé, l’eau potable gâchée et la vie sauvage, les poissons et la nation ailée auront commencé à mourir de pollution. Alors la compagnie pétrolière prendra ses cliques et ses claques et déménagera et l’Agence de Protection de l’Environnement des Etats-Unis pleurnichera qu’elle n’a pas assez d’argent pour nettoyer la rivière. Alors oui, Soyons fermes, Oyate. »

Tipiziwin Tolman, de Standing Rock, dit « Standing Rock c’est chez moi. J’ai grandi là où le Missouri rejoint la Procupine Creek. Nous sommes Lakota Hunkpapa et Dakota Wiciyena. Nous sommes le peuple de Sitting Bull parmi tant d’autres. Nous sommes les gens qui ont toujours vécu le long du Fleuve Missouri, sur les deux rives. Notre histoire est liée à cette eau, notre identité est attachée à cette eau. Nous venons de cette eau. Nous n’avons jamais été déplacés, c’est là où le Créateur nous a mis.

« Cette eau et cette terre reconnaissent notre langue et nos prières. Cette eau, comme toute eau, nous donne la vie et nous avons besoin de vivre. Ce pipeline et toute cette fracturation pour du pétrole sont du pur poison. S’il vous plait, venez à la frontière nord de Standing Rock et soyez là pour protéger la zone contre la construction de ce pipeline sous notre eau, directement au-dessus de l’endroit où est pompée l’eau qui nous fournit l’eau potable. Quand vous tournerez votre robinet aujourd’hui, pensez à notre peuple et à ce que nous défendons. Nous appelons tous les Oceti Sakowin, toutes les nation, à venir et résister ensemble, à venir à la frontière nord de Standing Rock et à tenir pour le futur, à être témoin pour l’eau, et pour le monde. »

John Eagle, Sr. dit « La Tribu Sioux de Standing Rock réclame par résolution tous les rochers, cairns de pierre et effigies en pierre dans les territoires Indigènes des Oceti Sakowin. Partout où le bison a erré, nos ancêtres ont laissé des preuves de leur existence et de leur connexion avec tout ce qui existe dans l’univers. Il y a une prophétie dans notre peuple qui nous a dit un jour que l’homme allait trop loin et qu’un temps viendrait où les nations animales montreraient leur couleur sacrée. La naissance d’un bison blanc à Jamestown, dans le Dakota du Nord, était un signe que nous étions arrivés à ce temps de la prophétie. Le Pipeline d’Accès Dakota traverse les terres Autochtones des Oceti Sakowin et détruit les sites religieux et culturels des tribus. Le DAPL [pipeline] aura un effet défavorable sur le sol, l’air et l’eau. Maintenant il est temps de retourner sur nos lieus sacrés et de prier. »

Aujourd’hui, le Président Tribal Sioux de Rosebud a envoyé une lettre officielle de solidarité et de soutien au Président de Standing Rock Dave Archambault, demandant aux gens de lutter contre ce pipeline qui menace des lieus religieux et culturels des Grandes Nations Sioux.

La Nation Sioux de Crow Creek a passé une résolution le 11 août pour soutenir inconditionnellement le blocage du pipeline de Standing Rock, soulignant que le pipeline et les ruptures qui ne manqueront pas de se produire finalement, mettront en danger les sources d’eau des Nations Dakota et Lakota.

Hier, le Président de Crow Creek a entamé son voyage de soutien.

« Au nom du Conseil Tribal Sioux de Crow Creek et de la Tribu, moi, Brandon J. Sazue Sr., Président de la Tribu Sioux de Crow Creek, suis en route pour la Tribu Sioux de Standing Rock pour offrir notre soutien à l’opposition au Pipeline d’Accès Dakota! Nous serons avec vous, mes parents. Que nous soyons Autochtones, Blancs, Américains Africains, etc., notre eau est notre ressource la plus précieuse avec nos enfants. Nous devons nous rassembler dans ces temps d’extrême urgence. Il ne s’agit pas de race, mais de l’espèce humaine! S’il y a jamais eu un temps pour être unis, c’est maintenant! »

Des jeunes Dakota et Lakota ont couru de Standing Rock, dans le Dakota du Nord, jusqu’à la Maison Blanche, pour protester samedi et enjoindre le Président Obama de bloquer ce pipeline. Les jeunes ont protesté à nouveau à New York avant de rentrer rejoindre le blocage dans leurs terres d’origine.

 

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Censored News

 

PeltierCombination

LETTRE DU 26 JUIN DE LEONARD PELTIER

Lettre de Leonard Peltier du 26 juin 2016
Publiée (entre autres) sur Censored News
Traduction Christine Prat

26 juin 2016

Sœurs, frères, amis et soutiens :

Ce 26 juin, a marqué 41 ans depuis ce long jour d’été au cours duquel trois jeunes hommes ont été tués au domicile de la famille Jumping Bull, près d’Oglala, lors d’une fusillade à laquelle moi-même et des dizaines d’autres ont participé. Bien que je n’aie pas tiré sur les agents du FBI Ronald Williams et Jack Coler (et donc ne les aie pas tués), j’ai beaucoup de remords, à cause de la perte de leurs jeunes vies, de la perte de mon ami Joe Stuntz, et pour le chagrin de leurs proches. Je suppose que, comme moi, beaucoup de mes frères et sœurs présents ce jour-là, souhaiteraient avoir pu faire quelque chose pour changer ce qui s’est passé et éviter les tragiques conséquences de la fusillade.

Ce n’est pas un évènement auquel j’ai pensé à l’occasion, puis suis passé à autre chose. C’est quelque chose à quoi je pense tous les jours. Quand j’y repense, je me souviens des expressions de peur et de courage sur les visages de mes frères et sœurs lorsque nous avons été attaqués. Nous pensions que nous allions être tués! Nous défendions les Anciens et les enfants qui couraient en tous sens pour se protéger et s’échapper. Les Autochtones ont connu des assauts de ce genre depuis des siècles, et le traumatisme historique de nombreuses générations est tombé sur les épaules de ceux qui étaient présents ce jour-là – et dans les communautés à nouveau traumatisées au cours des jours qui ont suivi la fusillade, pendant lesquels les autorités recherchaient ceux d’entre nous qui s’étaient échappés de la propriété des Jumping Bull.

En tant que Peuples Premiers de l’Ile de la Tortue, nous vivons quotidiennement avec des faits qui nous rappellent des siècles d’efforts pour éliminer nos nations, nos cultures, et pour détruire nos parents et nos familles. Jusqu’à ce jour, partout où nous allons des choses nous les rappellent – des souvenirs et des monuments de la quasi extermination de la glorieuse population des Peuples Autochtones. Des Indiens comme mascottes, le taux d’incarcération disproportionné de nos parents, l’appropriation de notre culture, les actions incessantes pour prendre encore plus de terre aux Autochtones et l’empoisonnement ce cette terre, tout contribue à nous rappeler notre histoire de survivants d’un génocide massif. Nous vivons quotidiennement avec ce traumatisme. Nous respirons, nous mangeons et buvons avec. Nous le transmettons à nos enfants. Et nous luttons pour le dominer.

Comme tant d’enfants Autochtones, j’ai été arraché à ma famille à l’âge de 9 ans et emmené, pour éliminer l’ ‘Indien’ en moi, dans un pensionnat. A l’époque, les Autochtones ne pouvaient pas parler nos langues d’origine de peur d’être battus ou pire. Les cheveux longs des hommes, qui sont une part importante de notre vie spirituelle, étaient coupés de force afin de nous humilier. Nos noms traditionnels étaient remplacés par des noms Euro-américains. Ces efforts pour nous assimiler de force continuent aujourd’hui. Il n’y a pas longtemps, je me rappelle, une jeune Menominee a été punie et expulsée de l’équipe de basket de l’école parce qu’elle avait appris à une camarade de classe comment dire ‘bonjour’ et ‘je t’aime’ dans sa langue maternelle. On entend tout le temps des histoires d’athlètes et d’étudiants qui ont des problèmes parce qu’ils ont les cheveux longs ou une plume sur leur casquette.

Avec ce peu de mon histoire personnelle en tête, je pense qu’il est compréhensible que j’aie été actif, en tant que jeune dans les années 1960-1970, dans la lutte Autochtone pour affirmer nos droits humains, civiques et ceux indiqués dans les traités. Notre mouvement était un mouvement spirituel pour retrouver nos cérémonies et nos traditions et pour exercer notre souveraineté en tant que nations Autochtones ou tribales. Pendant plus de 100 ans, certaines de nos plus importantes cérémonies ne pouvaient être organisées. Nous ne pouvions pas chanter ni danser au son de nos tambours. Quand mes contemporains et moi-même étions activistes, il n’y avait pas de danse du soleil connue. Toute cérémonie qui avait lieu devait être cachée de peur de représailles. Un de nos rôles en tant qu’activistes, pour le bien-être de nos Peuples, était de créer de l’espace et de la protection pour les Autochtones qui essayaient de se reconnecter à nos anciennes cultures et notre vie spirituelle. C’était mortellement dangereux. Ça signifiait exposer nos vies parce que les gens qui participaient à ces cérémonies, et les gens qui s’engageaient pour nos Anciens et notre mode de vie traditionnel étaient violemment battus, tués ou disparaissaient. Des groupes paramilitaires et des escadrons de la mort dirigeaient certaines réserves et chaque jour était une bataille. Si un véhicule non invité, inconnu ou non reconnu s’approchait de votre maison, la première réaction était que le visiteur était quelqu’un qui vous voulait du mal, d’une manière ou d’une autre. C’était la conduite apprise dans les réserves. C’était abominablement vrai dans les années 1970.

Mais je ne veux pas être seulement sombre et pessimiste. J’ai vu au cours des décennies que la vie de nos Peuples s’était améliorée sur des points importants. Les efforts extraordinaires du Président Obama pour forger une relation forte avec nos Nations Tribales constituent une raison importante d’être optimiste quant à la garantie de notre souveraineté. Par l’exercice de notre souveraineté, la vie de notre peuple pourrait s’améliorer. Nous pourrions peut-être commencer à guérir et entamer la longue route pour surmonter le traumatisme des 500 dernières années. Mais que ferons-nous si le prochain gouvernement revient sur tous les acquis de ces 8 dernières années ?

Je reçois souvent des lettres de supporters qui s’enquièrent de ma santé. Mes problèmes de santé n’ont pas été complètement pris en compte, et je n’ai toujours pas les résultats de l’IRM réalisée il y a plus d’un mois pour mon anévrisme abdominal.

Plus les derniers mois du mandat d’Obama s’écoulent, plus mon anxiété augmente. Je crois que ce Président est mon dernier espoir de liberté, et je vais sans aucun doute mourir ici si je ne suis pas libéré avant le 20 janvier 2017.

Alors je vous le demande à nouveau, ceci étant la période la plus cruciale de la campagne pour ma libération, continuez d’organiser le soutien publique pour ma libération et suivez toujours la direction du Comité International de Défense de Leonard Peltier.

Merci pour tout ce que vous avez fait et continuez à faire pour moi.

Dans l’Esprit de Crazy Horse

Doksha,

Leonard Peltier

 

Envoyez des emails, téléphonez à la Présidence:

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(00 1) 202-456-1111

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Washington, DC 20500

 


Casey Camp et ses deux fils au cours de la manifestation ‘Rejeter et Protéger’, à Washington, D.C. (Photo Garth Lenz pour Bold Nebraska et ILCP)

 

Maïs de Résistance
Par Bold Nebraska
Publié sur Censored News
Mercredi 8 juin 2016
Traduction Christine Prat

 

Casey Camp – une dirigeante Ponca très engagée, actrice et écologiste – attire l’attention de tous quand elle entre dans la salle. Sa force est ressentie immédiatement et ses paroles vous restent longtemps après qu’elle les ait prononcées. C’est Casey qui a eu l’idée d’amener du maïs Ponca à d’autres familles dans le monde pour partager notre cran et notre détermination à bloquer les pipelines pour sables bitumineux et autres pétroles dangereux.

« Le Maïs Ponca a continué à être partagé à travers les Amériques du Nord et du Sud, » a expliqué Casey Camp. « J’ai offert du maïs à d’autres Peuples Autochtones au cours de tous mes voyages, et j’ai reçu des paroles d’encouragement, de gratitude et des prières pour bénir le maïs. Ceux à qui j’en ai offert en Amérique du Sud s’y réfèrent comme ‘Graine de Résistance’, expression tangible, dans sa croissance et sa récolte, du combat contre le Génocide Environnemental. »

 

LE ‘MAIS DE RESISTANCE’ PONCA SACRE A NOUVEAU PLANTE SUR LE TRAJET DU KEYSTONE XL

 


Amos Hinton et Mekasi Horinek de la Tribu Ponca d’Oklahoma, et le fermier Art Tanderup en 2014, plantant le maïs sacré Ponca corn dans la ferme des Tanderup (Photo: Mary Anne Andrei)

 

Par Jane Kleeb
Bold Nebraska

Une graine de maïs signifie beaucoup de choses – de la nourriture, du carburant bio, une pellicule pour des médicaments, du plastic bio, du fourrage pour le bétail. La graine de maïs est aussi devenue un symbole adoré pour notre résistance collective aux sables bitumineux et à la production irresponsable de pétrole dangereux pour notre terre, nos droits de propriété, le climat et l’eau.

Au cours des trois dernières années, des membres de la famille Camp, de la Nation Ponca d’Oklahoma, sont retournés sur leur terre ancestrale au Nebraska, pour planter des lignes de ‘maïs de résistance’ Ponca Sacré dans la ferme d’Art et Helen Tanderup à Neligh – cette terre se trouve aussi directement sur le trajet prévu pour le pipeline Keystone XL et c’est une terre sacrée pour les Ponca.

« Une fois de plus, nous avons fait le voyage jusqu’à la ferme des Tanderup, de l’Oklahoma au Nebraska, sur la Piste des Larmes des Ponca, pour planter les graines de résistance Ponca sacrées » dit Mekasi Camp Horinek, fils de la militante Autochtone Casey Camp. « Non seulement dans la terre du pays de nos ancêtres, mais aussi dans le cœur et l’esprit des gens qui honorent, respectent et protègent notre Mère la Terre, tandis que les racines de ces graines de résistance s’étendent à travers tous les continents, tout comme la prise de conscience du combat contre le Keystone XL et pour protéger Notre Mère la Terre pour les générations futures ».

Mekasi avait conduit toute la nuit pour arriver à la ferme d’Art et Helen au lever du soleil. Il est entré dans le champ d’un cœur solide, a offert du tabac et chanté le chant de la plantation du maïs pour une bonne récolte. Cette cérémonie du lever du soleil est particulière à Mekasi et la Nation Ponca. Un don transmis depuis des générations avant lui est toujours vivant jusqu’à aujourd’hui.

Il n’y a ni foule ni caméras de télévision. Juste deux familles liées pour toujours par leur amour partagé de la terre et de l’eau, le respect des vies Ponca détruites par notre gouvernement, et la détermination de bloquer le Keystone XL.

« Nous nous sentons honorés de planter notre deuxième récolte de maïs sacré Ponca. Le partenariat avec nos parents du sud rend honneur à ceux qui ont été forcés de quitter leur pays, » dit le fermier Art Tanderup. « Tandis que nous nous préparions à planter, Mekasi nous a parlé de son grand-père, jeune alors, qui a marché à travers la terre de cette ferme dans des conditions terribles. L’esprit de la Femme Bison Blanc vit dans cette communauté. »

La ferme d’Art et Helen Tanderup se trouve des deux côtés de la « Piste des Larmes Ponca » historique, le voyage tragique des membres de la tribu déportés de force du Nebraska il y a 138 ans, et sur le trajet projeté du Keystone XL. Helen Tanderup est le pilier de la ferme familiale. Elle a grandi sur cette terre et connaît chaque arbre et chaque feuille qu’elle a aidé à planter, et elle sera là, comme l’an passé, pour s’occuper du maïs. Les femmes sont parfois négligées dans certains combats écologistes, mais dans nos efforts pour bloquer le pipeline, les femmes y sont au cœur et sont les travailleuses qui seront toujours prêtes à prendre la direction.

 


Helen Tanderup dans son champ, avec le maïs rouge Ponca sacré de la première récolte

 

En plus du maïs Ponca planté à Neligh, la Nation Ponca a planté le maïs sacré récolté l’an dernier en Oklahoma. A l’image des ‘quatre vents’, la Nation Ponca a planté quatre parcelles de huit hectares, utilisant le maïs de la récolte de l’an dernier, une action puissante de la part des Ponca, étant donné que le maïs qu’ils ont planté n’avait pas touché leurs racines du sol du Nebraska depuis plus de 130 ans.

Art Tanderup a fait certifier le maïs au Ministère de l’Agriculture US pour s’assurer qu’il y a un fichier officiel*. Nos actions ont une profonde signification personnelle pour nos familles, et maintenant, l’action du maïs est aussi enregistrée dans les fichiers officiels* du gouvernement.

 

Publié par Brenda Norrell brendanorrell@gmail.com

 

* Quand il n’y a pas de patente officielle sur une variété de maïs (ou toute autre céréale), on court le risque que Monsanto dépose une patente et fasse payer des droits aux agriculteurs traditionnels auxquels ils ont volé des échantillons…

 

 

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CONFISCATION DE BETAIL A BIG MOUNTAIN, APPEL DE JOHN BENALLY

Publié sur la page Facebook Emergency on HPL – BIA war against Navajo Grandmothers
Le 10 juin 2016
Traduction Christine Prat

JOHN BENALLY, DE BIG MOUNTAIN, APPELLE A L’AIDE!

John a appelé de la fourrière Hopi et envoyé des photos (publiées sur Facebook). John dit que son bétail avait été conduit à la salle d’enchères de Sun Valley et venu la veille, mais qu’il y avait encore quelques bêtes à la fourrière – 2 vaches qui venaient d’être mères. L’une était avec son veau, mais l’autre ne l’avait plus. Il y avait aussi 2 taureaux et 5 bœufs dans la cour de la fourrière. John dit : « S’il vous plait, aidez-moi à récupérer mon bétail de la fourrière. Ce qu’ils font est de la cruauté envers les animaux ! APPELEZ, S.V.P. : Sally Jewell, Ministre de l’Intérieur (00 1 202) 208-6416 ou www.doi.gov/contact-us , et APPELEZ, S.V.P.: Priscilla Pavatea, Directrice, Bureau de la Gestion des Pâturages de la Tribu Hopi (00 1 928) 734-3701.

Mes vaches appartiennent à toute la famille. J’ai des sœurs et des frères, des enfants, des petits-enfants et une grande famille étendue. Nos animaux sont notre revenu, nous les aimons et en dépendons pour notre survie. La Ministre Jewell doit nous protéger. En tant que Ministre de l’Intérieur, elle est obligée par la loi de nous protéger en tant que ‘non-signataires attendant le relogement’ [ou ‘déportation’]. Elle doit nous protéger contre les agressions de la Tribu Hopi. Priscilla ne veut pas s’occuper de nous ni des nos animaux. »

John dit aussi : « il y 33 degrés et la température monte encore, vu la canicule. Comme on peut le voir sur les photos, l’abreuvoir est sale. Il semblet qu’il n’y a pas eu d’eau dedans depuis longtemps. Rien n’indiquait non plus que les animaux ont eu de la nourriture. C’est de la cruauté envers les animaux. 5 de mes vaches sont mortes suite à la confiscation précédente. Cette fois-là, la Tribu Hopi avait confisqué mes animaux un 6 juillet et il semble qu’ils les aient emmenés à la salle d’enchères de Sun Valley le 8 août, sans leur avoir donné d’eau ni de nourriture. »

« Les animaux ont soif. Je regarde la vache qui a encore son veau. L’autre, son veau lui manque. Je ne sais pas ce qui nous est arrivé. Ils me disent que je dois payer 516 dollars pour récupérer mes animaux de la fourrière. »

« Leonard Chee, Président de la Nation Navajo, était la personne qui devait travailler avec moi, John Benally, la famille Benally, Jonathan Nez, le Service de l’Agriculture de la Nation Navajo et la Tribu Hopi pour m’aider à transférer me animaux dans un ranch tribal le 10 juin, mais le 7 ils ont confisqué mes animaux et les ont vendus aux enchères le 8, sans me le dire. Et même après que Leonard Chee ait dit à Karen Pennington, Conseillère Juridique Générale de la Tribu Hopi, qu’il avait ‘fait un impair’ et oublié de leur dire de prolonger le temps nécessaire pour conduire mes animaux au ranch tribal, la Tribu Hopi a continué à vendre mon bétail aux enchères sans me le dire. »

« J’aime mon bétail. Comment peuvent-ils me haïr au point de vouloir faire souffrir mes animaux ? C’est de la cruauté envers les animaux. C’est une insulte. Les Rangers Hopi veulent juste se débarrasser de mes animaux. Ils s’en moquent. S’il vous plait, aidez-moi à faire sortir mes bêtes de la fourrière. Mes animaux ont eu à souffrir très souvent. Maintenant, ils n’ont plus d’eau et ont soif. Il y a 33 degrés et ça monte encore. S’il vous plait, faites savoir à la Ministre de l’Intérieur et à Priscilla que c’est de la cruauté. »

« S’il vous plait, aidez-moi ! Merci !

Appeler :

. Sally Jewell, Ministre de l’Intérieur (00 1 202) 208 6416 email www.doi.gov/contact-us

. Priscilla Pavatea, Directrice du Bureau de la Tribu Hopi pour la gestion des pâturages (00 1 928) 734 3701 (email du Président H. Honanie: hhonanie@hopi.nsn.us, et du Conseil Tribal: hopicouncil@hopi.nsn.us )

. Service de l’Agriculture de la Nation Navajo (00 1 928) 871 6605 , par email: https://webmail.navajo-nsn.gov/

. Leonard Chee, Bureau de la Présidence et la Vice Présidence Navajo (00 1 928) 871 6352 leonardchee@navajo-nsn.gov

Et le Bureau des Affaires Indiennes : feedback@bia.gov

 

ARTICLE DU 8 JUIN (également publié sur la page Facebook Emergency on HPL – BIA war against Navajo Grandmothers )

Lorsque les vaches de John Benally ont été confisquées, le 5 avril 2016, il a déposé une plainte auprès du Conseil des Recours Indiens du Ministère de l’Intérieur U.S. (IBIA) pour demander un Moratoire sur toutes les confiscations de bétail. Alors que cette poursuite était encore en cours, la Tribu Hopi [i.e. les Autorités Hopi], utilisant les fonds du Bureau des Affaires Indiennes, c’est-à-dire l’argent des contribuables Américains, a fait envahir la propriété de John Benally, à Big Mountain, dans la zone connue comme Terre Hopi issue de la Partition.

Aujourd’hui, 7 juin 2016, la police et les Rangers Hopi ont envahi le domicile de John. Ils sont venus dans des voitures de police, des camions, des camionnettes et des remorques. Ils se sont emparés des vaches et des chevaux de John et placé John Benally, sa compagne, sa nièce et son neveu en détention dans la maison, afin qu’ils n’interviennent pas dans la confiscation. Ils ont aussi remis à la compagne de John un Ordre de Non Effraction, exigeant qu’elle quitte le territoire Hopi immédiatement, en dépit du fait qu’elle vivait avec John à Big Mountain depuis 25 ans.

John vous appelle à téléphoner au Ministre de l’Intérieur et à la [Direction de] la Tribu Hopi pour protéger ses droits sur sa propriété. John a une plainte en cours et est supposé être protégé par le Bureau des Affaires Indiennes si la Tribu Hopi viole ses droits. Le Bureau des Affaires Indiennes est habilité à attribuer à John un permis de pâturage mais a refusé de le faire.

La Tribu Hopi [i.e. le Conseil Tribal] doit respecter la demande de moratoire déposée par John, qui demande que la législation mette un terme à toute saisie de bétail exercée automatiquement. La Tribu Hopi [i.e. le Conseil Tribal] doit respecter les grands efforts de John, dans sa collaboration avec la Nation Navajo [i.e. le Gouvernement Tribal] – c’est-à-dire avec Leonard Chee, du Bureau du Président et du Vice-président de la Nation Navajo et avec le Service de l’Agriculture de la Nation Navajo. Ces administrations ont aidé John à mettre des étiquettes aux oreilles des vaches. Un vétérinaire est venu plusieurs fois pour vacciner les vaches. Selon leurs conseils, John a acheté une rampe de déchargement pour les vaches, afin de pouvoir les charger plus facilement.

Le Service de la Justice de la Nation Navajo était supposé travailler avec John. Ils l’ont aidé à conduire des vaches au marché la semaine dernière. Ils devaient l’aider à en conduire d’autres au marché demain. Puis, vendredi 10 juin, ils devaient aider John à transporter la plupart des vaches à un ranch tribal avec lequel la Nation Navajo [i.e. Gouvernement] et John étaient en pourparlers.

Au lieu d’aider John, le Service de l’Agriculture de la Nation Navajo et Leonard Chee n’ont pas répondu aux appels téléphoniques et les gens du Ministère de l’Agriculture, contacté, ont répondu qu’ils ne faisaient que suivre des ordres et n’avaient pas reçu l’instruction de se mêler de la confiscation de bétail.

John appelle ces gens des terroristes économiques et est très inquiet à l’idée que la Nation Navajo travaille en collusion avec la Tribu Hopi pour vendre les vaches aux enchères et gardent 100% du prix obtenu, vu que les vaches étiquetées et vaccinées valent beaucoup d’argent.

Le Bureau des Affaires Indiennes doit intervenir et mettre un terme aux persécutions de la Tribu Hopi [i.e. Conseil Tribal] contre John Benally, annuler l’avis d’effraction contre la compagne de John, rendre ses vaches et ses chevaux et Arrêter le Génocide de Big Mountain !

Appeler :

. Sally Jewell, Ministre de l’Intérieur (00 1 202) 208 6416 email www.doi.gov/contact-us

. Priscilla Pavatea, Directrice du Bureau de la Tribu Hopi pour la gestion des pâturages (00 1 928) 734 3701 – (Conseil Tribal: hopicouncil@hopi.nsn.us

. Service de l’Agriculture de la Nation Navajo (00 1 928) 871 6605

. Leonard Chee, Bureau de la Présidence et la Vice Présidence Navajo (00 1 928) 871 6352

 

 

 

Des Résidents de Big Mountain ‘Assignés à Résidence’ pendant la Saisie de leur Bétail

 

Mardi 7 juin 2016

Par Klee Benally et Brenda Norrell
Publié sur Censored News
Traduction Christine Prat
Nederlandse vertaling op NAIS Gazet

 

Big Mountain, ARIZONA – Des membres de la famille de Louise Benally, à Big Mountain, sont actuellement détenus chez eux pendant que des policiers armés emmènent de force leur bétail.

Les officiels de la Nation Navajo ont négligé de notifier à la Tribu Hopi qu’il avait été convenu au préalable de déplacer le bétail à un autre endroit. Le déménagement devait avoir lieu dans le courant de cette semaine.

Louise Benally a dit à Censored News que son frère John Benally, sa fille Walee Crittendon, les enfants de Walee, et le neveu de Louise étaient détenus sous la garde de cinq Rangers Hopi et cinq policiers du BIA [Bureau des Affaires Indiennes]. La police les détient dans la maison de John Benally depuis 7h du matin [heure locale : heure française -9].

Louise dit qu’il n’y a aucun besoin d’une démonstration de force. Il n’y a que des personnes âgées et des enfants dans la maison.

« Ils n’avaient pas besoin de venir nous harceler comme cela » dit Louise.

Louise dit que sa famille avait commencé à transférer le bétail près de Flagstaff.

 

Photos : 1. Walee Crittendon avec le bétail de sa famille après le vol initial par des rangers armés, photo Censored News. 2. John Benally chez lui, en septembre 2015, photo Christine Prat

 

 

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NOUVELLE VENTE SCANDALEUSE (ET ILLEGALE) A DROUOT, ET PROTESTATION DE MEMBRES D’IDLE NO MORE FRANCE ET DU CSIA-NITASSINAN

Drouot30-5-2016 05smallLundi 30 mai 2016, une nouvelle vente scandaleuse d’objets sacrés Amérindiens a eu lieu à la salle Drouot. La vente était une fois de plus organisée par la firme EVE. Quelques jours plus tôt, le Conseil Tribal Pueblo Acoma avait adressé une lettre ouverte aux Français, publiée sur Internet en anglais et en français (voir plus bas), et envoyée à des organisations de soutien. La lettre explique ce que ces objets signifient pour les Autochtones seuls autorisés à les posséder et quel sacrilège une telle vente représente.

Drouot Auction Paris CSIA Action2 2016smallIl est évidemment nécessaire que les Français, surtout ceux qui achètent, comprennent à quel point c’est choquant et douloureux pour les Autochtones, et qu’il s’agit encore d’une violence colonialiste.

Drouot30-5-2016 02smallCependant, certains ne comprendront jamais, en particulier le Tribunal du 9ème Arrondissement, où une Juge, de toute évidence croyante fanatique en la Religion Intégriste du Libéralisme Economique, a chaque fois décidé que les croyances et les sentiments devaient peut-être être respectés, mais surtout pas être une entrave à la liberté du commerce. Dans ce cas, il serait bon de faire valoir que ces objets ont forcément été achetés illégalement, vu que la vente en est interdite depuis toujours par les Autochtones auxquels ils appartiennent, et maintenant aussi par la loi américaine (le consulat des Etats-Unis a protesté, comme d’habitude). Même si le dernier acheteur dit de bonne foi avoir acheté ‘légalement’, les objets ont forcément été volés au départ, et en France comme ailleurs, il est illégal de posséder ou de vendre des objets volés. Ça s’appelle du recel, et c’est un délit. En juillet 2014, Klee Benally, Navajo de passage à Paris, accompagné de membres d’Idle No More France et du CSIA-Nitassinan (dont moi-même) a porté une lettre de protestation à la firme EVE. Monsieur le Commissaire Priseur, très agressif, après avoir essayé de prétendre que les objets avaient été achetés légalement, ce qui n’est pas possible, a fini par s’embrouiller et prétendre que les objets vendus par EVE n’étaient pas des objets sacrés, mais des objets fabriqués spécialement pour les touristes! Comme si des copies pour touristes pouvaient être vendues à 500 000 euros (un masque a été vendu pour ce prix lundi) à la Salle Drouot! En fait, cela signifie que EVE, soit vend des objets volés et est coupable de recel, soit escroque ses clients en leur vendant des faux pour touristes à un prix exhorbitant!

Ces ventes se sont multipliées ces dernières années (vous pouvez trouver plusieurs articles sur ce site), il semble que ce soit la mode. Il convient donc d’être vigilants et d’essayer de trouver des solutions définitives – par exemple prouver l’illégalité de ces ventes (malheureusement, je ne suis pas juriste).

Christine Prat

Photos CSIA-nitassinan et Idle No More France

 

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Lettre ouverte du Conseil Tribal Acoma aux Français (traduction fournie par eux-mêmes) Voir en anglais

Drouot Acoma Logo

Lettre ouverte au peuple de France

26 mai 2016

Le peuple du Pueblo of Acoma, une tribu indienne des Etats-Unis, appelle à l’aide le peuple de France pour qu’il lui donne son support. Une pratique très troublante (et dérangeante) existe dans les maisons de ventes aux enchères de Paris comme dans le monde de l’art et mène à l’indignation et à la condamnation dans de nombreuses tribus amérindiennes aux États-Unis, y compris le Pueblo of Acoma. Il s’agit du trafic et de la vente illégale de certains objets du patrimoine culturel de diverses tribus amérindiennes des États-Unis. Ces objets, fondamentaux pour notre culture, sont considérés sacrés et sacro-saints, et ne peuvent être ni vendus ni transférés à quiconque. Nous demandons que les maisons de ventes aux enchères françaises n’offrent pas ces articles en vente, et qu’elles assistent à  les rendre à leurs propriétaires légitimes.  Une telle vente aux enchères aura lieu la semaine prochaine à la Société EVE à Paris

Ces éléments ne sont pas des œuvres d’art, mais, plutôt, parties intégrantes de notre identité culturelle et de nos pratiques spirituelles. Leur perte a été terriblement douloureuse pour nous; la possibilité de leur retour nous apporte de l’ espoir. Il faut noter que le marché noir et le trafic du patrimoine culturel amérindien est illégal aux États-Unis et d’après la loi tribale du Pueblo of Acoma.

Les objets actuellement mis aux enchères sont sacrés et font partie du patrimoine culturel du peuple d’ Acoma. Ils sont d’ une grande importance – semblable aux éléments fondamentaux d’églises, de basiliques et de lieux de culte dans le monde entier. Ces objets sont si importants que personne ne peut les  détenir, les  vendre  ou les transférer.  Ils  sont  vénérés  et  utilisés  dans la prière et les cérémonies par les chefs traditionnels de nos Pueblo – cérémonies sacrées célébrées pour le bénéfice du monde entier. Malheureusement, dans la dernière décennie, ces articles ont été enlevées de nos terres traditionnelles et ont fini dans des ventes aux enchères, sur l’internet et dans les galeries d’art aux Etats-Unis et, plus récemment, en Europe. Ces lieux de ventes ont créé une incitation monétaire pour les voleurs et les malfaiteurs.

Pour ceux en Europe qui ne connaissent pas notre histoire, nous vous proposons ce bref résumé. L’histoire archéologique du peuple Pueblo a ses origines dans l’état du Nouveau- Mexique il y a plus de 10.000 ans. Cependant, le peuple Pueblo croit avoir occupé cette terre depuis des temps immémoriaux. Bien qu’il n’y ait pas de trace écrite reflétant la présence de la population Pueblo, de nombreuses preuves existent sous forme de marques, gravures rupestres, toutes images qui reflètent notre vision du monde, ainsi que de grandes structures monumentales, habitations, kivas et objets qui parlent de civilisations existant bien avant l’arrivée des premiers Européens.

Au fil des siècles, le peuple du Pueblo s’est déplacé et s’est installé dans une zone connue sous le nom de Four Corners dans la partie sud-ouest des États-Unis. Là, il a construit de grandes structures communales dans des lieux comme Chaco Canyon et Mesa Verde. Autour de l’an 1300, le peuple ancestral d’Acoma s’est déplacé de la région de Four Corners à “un lieu préparé” dans l’ouest du Nouveau-Mexique. Il y a établi un grand pueblo qui a été continuellement habité depuis. Des siècles plus tard, le peuple d’Acoma continue de maintenir sa culture, son style de vie, et son système de croyance distinct fondé sur une forte connexion à la terre et à des  repères géographiques importants, en combinaison avec leurs coutumes sociales, leur affiliations claniques et leur cérémonies sacrées et vénérées. Le Pueblo reste sur ses terres d’origine, sa structure de gouvernance, sa langue, sa culture, ses cérémonies, son système de croyance toujours intacte, et ses familles et sa communauté protégée par les lois laïques et traditionnelles du Pueblo.

Nous vous demandons d’ aligner vos convictions avec les nôtres et de faire appel aux maisons d’enchères de Paris afin qu’elles arrêtent la pratique de la vente des objets identifiés sacrés par le Pueblo,  actions qui sont clairement fausses et profanes.

 

 

HaymarketAlbumAfficheConcerts

 

Je vous invite cordialement à venir fêter comme il se doit la sortie du nouvel album de Haymarket, On the ruins of such devastation (11 titres de punk-hardcore enjoué).
http://www.haymarket.lautre.net/

Trois possibilités s’offrent à vous :

Le samedi 28 mai aux Ateliers de Bitche (rue Bitche, Nantes ; à côté de la Cité des congrès) à 21h avec, en prime, le punk virevoltant (privilège de la jeunesse) de The Attendants.
https://theattendants.bandcamp.com/

Le vendredi 3 juin, à 21h également, au Canon à Pat (rue Alsace-Lorraine, Rezé). Nous y jouerons avec la chorale dans laquelle le bassiste fait vibrer ses cordes vocales.

Le samedi 4 juin, en soirée, à la Grée, sur la zad. Vous enverrai peut-être d’ici-là un plan de la zone. Joueront d’autres groupes mais je ne sais pas encore lesquels.

Tout ça, c’est prix libre, of course !
Ci-dessus, quelques infos relatives au skeud et l’affiche récapitulative !

Vinz

 

haymarketfront

 

haymarketback

 

Quelques morceaux enregistrés en public sur:

https://chrisp.lautre.net/videosHaymarket.html