“MINES ET RESISTANCE EN PAYS DINE [NAVAJO]”
D’après une émission de Laura Flanders
Du 7 juillet 2016,
The Real News Network
Publié sur Censored News
Le 12 juillet 2018
Traduction Christine Prat
Un documentaire spécial, filmé sur place, en Dinétah, le nom du Pays des Navajos, qui couvre des territoires en Arizona, au Nouveau-Mexique, dans le Colorado et en Utah. 21 milliards de tonnes de charbon, la plus grande réserve des Etats-Unis, estimée à 100 milliards de dollars, sont restées intactes jusqu’en 1966. Cette année-là, Peabody Coal Company a signé un bail avec un conseil tribal Hopi qu’elle avait contribué à créer. En 1974, le Congrès a adopté la Loi sur la Résolution des Terres Navajo et Hopi, plus connue comme “loi de déportation”. Elle divisait environs 8000 km² de terres entre les tribus Diné et Hopi. Quasiment du jour au lendemain, des dizaines de milliers de Diné et quelques centaines de Hopi étaient devenus “illégaux”.
Depuis, on estime que de 10 000 à 20 000 Diné ont été déplacés de force. Aujourd’hui, seul un petit groupe de Diné, pour la plupart des personnes âgées, continuent d’y vivre, et ceux qui restent subissent des pressions pour partir. Plus de 40% des foyers n’ont pas l’eau courante. Les deux mines de Peabody Energy ont extrait plus de 400 millions de tonnes de charbon et pompé 70% de l’ancienne nappe aquifère. La mine de Peabody à Kayenta alimente la Centrale Navajo, propriété du Ministère de l’Intérieur des Etats-Unis, qui fournit de l’eau et de l’électricité à Phoenix, Tucson, Las Vegas et Los Angeles. Quel est le coût, en vies humaines Navajo, de l’eau et de l’énergie fournies à ces villes? Le jour de la fondation des Etats-Unis, nous avons rendu visite à des jeunes et Anciens Diné, qui se rejoignent pour se battre pour la survie de leur culture, en luttant contre la déportation causée par la politique du gouvernement des Etats-Unis, et contre l’exploitation causée par l’extraction minière et d’autres industries polluantes.
Un officiel a déclaré au Congrès en février 2016 que les familles qui restent seraient chassées fin 2018.
Vidéo en cours de traduction, en attendant, cliquer sur cc pour des sous-titres en anglais.
Standard YouTube License
Chant de l’AIM par Blackfire
UN JUGE FEDERAL BLOQUE LA PLAINTE RIDICULE D’ENERGY TRANSFER (DAPL) CONTRE L’ONG EARTH FIRST!
Par Earth First!
Publié par Censored News
Le 7 août 2018
Traduction Christine Prat
Hier, 6 août 2018, un juge fédéral a empêché Energy Transfer Partners, la compagnie derrière le Dakota Access Pipeline, de continuer à poursuivre Earth First! Energy Transfer Partners avait porté plainte, prétendant que le mouvement Earth First! avait financé une présence terroriste violente et une entreprise criminelle au cours des manifestations de Standing Rock, avec 500 000 dollars et les revenus de la vente de drogue sur le site, et avait conspiré avec Greenpeace et d’autres groupes écologistes pour tromper le public sur les risques posés à l’environnement par les oléoducs. La Cour a rejeté les allégations d’Energy Transfer Partners comme n’étant pas étayées par des faits. Le juge a également empêché Energy Transfer Partners de rassembler des éléments contre le journal Earth First! qui n’est pas impliqué dans la plainte.
“Il est clair, selon les volumineux dossiers d’articles web historiques et non pertinents des plaignants, qu’ils ne possédaient, au moment où ils ont déposé la plainte, pas de preuves soutenant les allégations spécifiques contre [Earth First!]” écrivit le juge.
Le juge avait donné à Energy Transfer jusqu’au 6 pour fournir une raison suffisante de ne pas rejeter la plainte contre Earth First!
“Energy Transfer Partners essaie de détourner l’attention de sa destruction incessante de nos communautés et de l’environnement, en concoctant une histoire prétendant que la puissante résistance conduite par des Autochtones contre le DAPL, était une conspiration criminelle dirigée essentiellement pas des ONG et des mouvements écologistes principalement Blancs” dit Grayson Flory, éditeur du Earth First! Journal. Au lieu de mordre à l’hameçon, nous ferions mieux de rejoindre des groupes comme le camp L’eau est la Vie [en français dans le texte] en Louisiane, qui bloque activement un projet d’oléoduc d’Energy Transfer Partners, et soutient les prisonniers politiques actuellement condamnés pour avoir résisté à des projets d’oléoducs dangereux d’ETP, entre autres Red Fawn Fallis, Michael “Little Feather” Giron, et Ellen Gerhart.”
ETP avait essayé d’atteindre Earth First! – un grand mouvement social – en poursuivant la petite publication écologique Earth First! Journal. Après que le juge ait décidé que la plainte contre Earth First! n’avait pas été présentée convenablement, ETP a demandé la permission de demander des preuves contre Earth First! Journal ou de modifier la plainte pour inclure le Journal comme accusé. La dernière décision met un terme à la tentative d’ETP de confondre un large mouvement social avec une publication sur l’activisme environnemental. Modifier la plainte pour ajouter Earth First! Journal comme l’une des parties responsables d’une supposée entreprise criminelle serait “probablement futile” écrit le juge.
CSIA-NITASSINAN: JOURNEE DE SOLIDARITE DU 13 OCTOBRE 2018
Cette Journée a aussi célébré le 40e annivesaire du CSIA et le 50e anniversaire de l’AIM
La Journée a débuté par une danse offerte par un groupe de jeunes Kanaks aux invités Amérindiens:
LES PARTICIPANTS
Voir le texte de son intervention
Nataanii Means, Diné (Navajo), Lakota, Omaha
Voir le texte de son intervention
Jimbo Simmons, Choctaw, de l’AIM
Voir le texte de son intervention
Voir le texte de son intervention
Félix Tiouka, Guyane “Française”
Vanessa Joseph, Ka’lina, Guyane “Française”,
Nicole Chanel, Teko, Guyane “Française”
Cindy Van der Pijl, Arawak/Lokono, Guyane “Française”
Voir le texte des trois interventions
Moëtai Brotherson, député, Tahiti
Mauro Millan, Mapuche, Argentine,
Natividad LLanquileo, Avocate Mapuche, Chili