Par No More Deaths
Publié par Censored News
Le 6 mai 2022
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Traduction française Christine Prat, CSIA-Nitassinan

TUCSON, Arizona – Intitulé 42 : Le Président Biden a déclaré son intention de supprimer l’Intitulé 42 le 23 mai 2022. L’Intitulé 42 constitue une politique nuisible et raciste, invoquée par l’administration Trump, qui a empêché des migrants et des demandeurs d’asyle d’entrer aux Etats-Unis au cours des deux années passées. Cependant, les projets de supprimer l’Intitulé 42 sont retenus par les tribunaux. Au moins 1,2 million d’expulsions selon l’Intitulé 42 ont été effectuées depuis l’investiture de Joe Biden.

Human Rights First a identifié 10250 enlèvements et autres attaques contre des gens empêchés d’entrer aux Etats-Unis et/ou expulsés au Mexique. Un point que nous avons souligné au cours de chaque gouvernement est que les Démocrates et les Républicains sont tout autant coupables et complices de ce système anti-immigrants.

Yuma, Arizona : L’intitulé 42 a constamment créé des conditions dangereuses pour les migrants dans les zones frontière. Par exemple, des migrants et des demandeurs d’asyle à Yuma, ont été bloqués par la Patrouille des Frontières pendant des mois. No More Deaths, ainsi que Abolition Yuma County et Border Kindness, apportent toujours de l’aide, comme ils peuvent.

Sécurité à la Frontière : Ceci nous amène au statut actuel du mur-frontière. Ce gouvernement a promis d’arrêter la construction d’un mur physique à la frontière. Ce à quoi ils s’occupent maintenant est un mur « intelligent » qui est encore plus invasif qu’un mur physique. Un mur virtuel signifie plus de haute technologie qui ne rendra pas seulement le voyage d’un migrant encore plus dangereux, mais affecte aussi les résidents de toutes les villes-frontière à proximité.

Nous avons vu les effets de ce que les points de contrôle à la frontière et d’autres technologies ont fait à des petites villes comme Arivaca, en Arizona, où la vie quotidienne est interrompue par un abus de pouvoir évident de la Patrouille des Frontières.

Ce ne sont que quelques-uns des aspects de la migration. Nous apprécions de former une communauté avec vous tous, et les organisations alliées dans les zones-frontière. Si vous voulez vous engager sous forme digitale, visitez Mijente, qui mène plusieurs campagnes pour la justice migratoire. Suivez-nous sur Facebook, Twitter et Instagram pour d’autres appels à l’action.

Solidairement et avec une profonde gratitude,

La communauté No More Deaths / No Más Muertes


Esta semana queremos compartir algunas actualizaciones sobre los principales problemas que afectan actualmente a los inmigrantes. Sólo podemos arañar la superficie, pero esperamos despertar la curiosidad por estos temas.
Título 42: El presidente Biden ha declarado su intención de poner fin al Título 42 el 23 de mayo de 2022. El Título 42 es una política dañina y racista invocada por la administración Trump que ha impedido a los migrantes y solicitantes de asilo entrar en los Estados Unidos durante los últimos dos años. Sin embargo, los planes para poner fin al Título 42 están siendo frenados en los tribunales. Al menos 1,2 millones de expulsiones del Título 42 se han producido desde la toma de posesión de Joe Biden. Human Rights First ha realizado un seguimiento de 10.250 secuestros y otros ataques contra personas a las que se les ha impedido la entrada en Estados Unidos y/o han sido expulsadas a México. Un punto que hemos enfatizado a lo largo de cada administración es que tanto demócratas como republicanos son culpables y cómplices de un sistema antinmigrante.

Yuma, Arizona: El Título 42 ha creado sistemáticamente condiciones peligrosas para los migrantes en las zonas fronterizas. Por ejemplo, los migrantes y los solicitantes de asilo en Yuma han estado varados por la Patrulla Fronteriza durante meses. No More Deaths, junto con Abolition Yuma County y Border Kindness, seguimos ofreciendo apoyo a Yuma en todo lo que podemos. Lea más sobre lo que está sucediendo en Yuma aquí.
Seguridad fronteriza: Esto nos lleva al estado actual del muro fronterizo. Esta administración prometió detener toda la construcción de un muro fronterizo físico. Lo que ahora han prometido es un muro fronterizo “inteligente” que es incluso más invasivo que un muro físico. Un muro virtual significa más dispositivos de alta tecnología que no sólo harán que el viaje de un migrante sea aún más peligroso, sino que también afectará a los residentes de cualquier ciudad fronteriza cercana a él. Hemos visto los efectos de lo que las paradas en los puntos de control fronterizos y otras tecnologías han hecho a pequeños pueblos como Arivaca, Arizona, donde la vida cotidiana se ve interrumpida por un claro abuso de poder de la Patrulla Fronteriza.

Éstas son sólo algunas de las muchas facetas que conlleva la migración. Apreciamos estar en comunidad con todos ustedes, así como con nuestras organizaciones aliadas en las tierras fronterizas. Si quieres involucrarte con algún activismo digital, por favor visita Mijente, que tiene varias campañas orientadas a la justicia migratoria. Asegúrate de seguirnos en Facebook, Twitter e Instagram para más llamadas a la acción.

En solidaridad y profunda gratitud,

La comunidad No More Deaths/ No Más Muertes

No More Deaths
P.O. Box 40782
Tucson, AZ 85717

PAS DE FRACTURATION DANS LA RÉGION DE CHACO !

Une Coalition remet près de 80 000 Commentaires au Bureau d’Aménagement du Territoire, au cours d’un Rassemblement Pour « Vraiment Honorer Chaco »

Les commentateurs demandent des protections plus significatives pour la Région de Chaco, et une plus grande participation des communautés touchées

Déclaration de La Coalition de la Région de Chaco
Publié par Censored News
5 mai 2022
Traduction Christine Prat, CSIA-Nitassinan

Santa Fe, Nouveau-Mexique – Ce jour, la Coalition pour la Région de Chaco/Pas de Fracturation à Chaco, composée de partisans de la justice environnementale, d’organisations Autochtones de base, de dirigeants de communautés tribales, et de membres du public, se sont rassemblés et ont présenté près de 80 000 commentaires au Bureau d’Aménagement du Territoire [Bureau of Land Management – BLM], exigeant plus de protections pour le Paysage de la Région de Chaco et les communautés environnantes, face à l’expansion des activités d’exploitation de pétrole et de gaz.

Le rassemblement d’aujourd’hui [5 mai 2022] coïncidait avec la date limite pour soumettre des commentaires sur le projet du BLM d’arrêter les nouvelles concessions pour du pétrole et du gaz pour une période de 20 ans, sur environ 140 000 hectares, dans une zone de 16 km de rayon, autour du Parc National Historique de la Culture de Chaco. Plus de 20 personnes étaient au rassemblement, et les participants ont apposé leur nom et leur commentaire dans une exposition artistique sur ce que signifie réellement ‘Honorer la Région de Chaco’.

Ont pris la parole, Samuel Sage, Coordinateur des Services Communautaires du Conseiller du Chapitre, Trenton DeVore, Organisateur de la Jeunesse de l’Alliance Pueblo pour l’Action [Pueblo Action Alliance], Mario Atencio, Vice-Président du Chapitre de Torreon/Starlake, et Reyes DeVore, Directeur des Programmes Communautaires de l’Alliance Pueblo pour l’Action.

En réaction à la menace de fracturation incontrôlée dans la région, la Secrétaire d’Etat à l’Intérieur Deb Haaland a annoncé l’an dernier l’initiative « Honorer Chaco », un processus en deux volets, incluant le retrait des activités minières fédérales dans un rayon de 16 km autour du Parc de Chaco, et une nouvelle collaboration pour s’occuper de la gestion de réformes nécessaires au niveau du paysage. Le processus Honorer Chaco doit encore être défini et les membres de la coalition ont depuis longtemps demandé au Département de l’Intérieur et au BLM d’agir contre le racisme environnemental, d’assurer une juste transition et d’investir dans les infrastructures des communautés touchées, d’analyser pleinement les impacts cumulés des forages de pétrole et de gaz, d’instaurer une consultation tribale significative et leur consentement libre, préalable et informé dans le processus de décision, et pour des protections permanentes pour le paysage, au-delà de la zone de protection de 16 km.

Depuis 2015, les membres de la Coalition pour la Région de Chaco ont remis près de deux millions de commentaires publiques au Bureau d’Aménagement du Territoire (BLM), appelant à un moratoire immédiat sur les concessions pour le pétrole et le gaz, et le forage sur des terres publiques dans toute la région.

La mainmise de l’industrie du pétrole et du gaz est puissante, au Nouveau-Mexique, l’état ayant reçu 1,1 milliard de dollars l’an dernier pour les concessions minières sur des terres fédérales – plus qu’aucun autre état des Etats-Unis, ce qui sape directement les mesures nécessaires pour diminuer de moitié les émissions de gaz à effet de serre au cours de cette décennie. Le Nouveau-Mexique est l’état qui se réchauffe le plus vite et a les problèmes d’eau les plus graves des Etats-Unis continentaux, et où les feux de forêt ont dévoré récemment plus de 50 000 hectares et ne sont toujours pas contenus. Malgré cela, l’industrie du pétrole et du gaz resserre son étau avec de futiles arnaques à l’hydrogène, tout en maintenant l’éducation du public en otage pour approfondir la dépendance de l’état aux carburants fossiles.

Des membres de la Coalition ont déjà envoyé une lettre aux administrations, précisant leurs préoccupations au sujet des réunions publiques sur le retrait de Chaco. La coalition a aussi souligné que le processus Honorer Chaco doit résulter en une consultation significative avec les membres de la communauté impactés, et servir de modèle pour les protections du paysage qui doivent prendre en compte l’héritage des dégâts causés par plus de 40 000 puits de pétrole et de gaz dans la région.

En dépit de l’initiative Honorer Chaco, le BLM continue d’approuver de nouveaux puits de pétrole et de gaz, des kilomètres d’oléoducs, et l’infrastructure qui y est associée, à l’extérieur des 16 km de zone tampon. Un nouveau développement est déjà en cours dans d’autres zones.

L’action d’aujourd’hui souligne des appels de longue date pour la gestion du paysage en dehors de la zone tampon de 16 km, appels concernant des inquiétudes culturelles, sociales, économiques et environnementales déjà exprimées, et pour la participation significative des communautés touchées et des Nations Tribales, pour vraiment ‘Honorer Chaco’. Si aucune action n’est engagée pour protéger le Paysage de la Région de Chaco de l’extraction de carburants fossiles et du développement qu’elle implique, la Région de Chaco restera une « zone de sacrifice à l’énergie », et la santé publique et les préoccupations environnementales continueront d’empirer.

Déclaration de la Coalition :
« La session de consultation tribale sur le retrait de l’exploitation des mines, tenue au Chapitre de Nageezi, a été gravement inadéquate. À ce stade, le processus de consultation tribale n’a pas donné de réponses aux questions posées par les dirigeants et les citoyens sur la zone effective du conflit. Les questions des dirigeants demandent un dialogue et des échanges critiques avec une analyse qualitative et quantitative substantielle sur la zone de retrait. Les impacts cumulatifs de la pollution sur le paysage demeurent des problèmes énormes, qui n’ont pas été abordés au cours du processus publique qui se termine aujourd’hui. Les terres publiques sont des terres publiques qui appartiennent à tout le public. À moins que le statut ou le régime foncier change, nous devrions avoir voix au chapitre dans le processus de retrait de la terre et de l’extraction minière. »

Président Daniel Tso, Santé Éducation et Services Humains, 24ème Conseil de la Nation Navajo, représentant les chapitres de Baca-Prewitt, Casamero Lake, Counselor, Littlewater, Ojo Encino, Pueblo Pintado, Torreón-Starlake et Whitehorse Lake.

« L’industrie du pétrole et du gaz a eu un impact décisif sur notre paysage, et a causé beaucoup de dégâts. Rien que la semaine dernière, j’ai remarqué qu’un nouveau projet d’oléoduc commençait. Ça envoyait de la poussière partout et détruisait le sol. Les compagnies et le BLM ne viennent jamais dans notre Chapitre pour notifier ou demander l’avis de la communauté sur ces projets. Nous nous en apercevons quand le sol a déjà été fracturé. Plus de 91% des terres fédérales disponibles, rien que dans le Bureau Extérieur de Farmington, ont déjà été données en concessions pour de l’extraction. Où s’arrêteront-ils ? »

Samuel Sage, Coordinateur des Services Communautaires pour le Conseiller du Chapitre et le Vice-Président du Conseil de Diné C.A.R.E.

« En 2015, le Chapitre de Torreon/Starlake du Gouvernement de la Nation Navajo a passé une résolution ‘Demandant au Caucus du Congrès du Nouveau-Mexique d’intervenir au nom de leurs citoyens au sujet des actions du Bureau d’Aménagement du Territoire concernant des concessions sur certaines parcelles de terres publiques, pour du forage horizontal et de la fracturation hydraulique, en prononçant un moratoire jusqu’à ce que le Plan de Gestion des Ressources soit révisé ou amendé…’ En 2016, le Conseil de l’Administration de l’Est Navajo a passé une résolution demandant un moratoire sur la fracturation dans l’Est de l’Administration Navajo. Puis en 2019, le Chapitre de Torreon/Starlake a passé une résolution soutenant le retrait des concessions minières dans un rayon de 16 km autour du Parc National Historique de la Culture de Chaco. L’Administration de la Nation Navajo a soutenu un moratoire sur la fracturation et a eu des sommets historiques avec le Conseil des Gouverneurs de Tous les Pueblo [All-Pueblo Council of Governors] pour soutenir et réaffirmer les protections du Parc. En tant que Vice-Président du Chapitre de Torreon/Starlake, je maintiens les positions des dirigeants présents et passés et je soutiens le retrait Administratif des mines et j’accueille de tout cœur la discussion demandée autour des protections au niveau du paysage qui sont censées accompagner le retrait minier.

Mario Atencio, Vice-Président du Chapitre de Torreon/Starlake

« En tant que collectif de propriétaires d’allotements Diné et leurs héritiers, qui militent pour la santé et le bien-être de la terre, de l’air, de l’eau, de la culture et des gens, nous exigeons et avons besoin de plus de protections pour les gens et le paysage de la Région de Chaco. Les administrations fédérales sont responsables de la fourniture d’une analyse des impacts directs, indirects et cumulatifs de l’extraction de pétrole et de gaz sur le sol, l’air, l’eau, les plantes, les ressources et les sites culturels et sacrés, la santé publique et le climat. À part ces exigences, il est aussi largement reconnu que la Loi sur la Distribution Générale des Terres de 1887 [General Allotment Act] est un outil colonial de peuplement pour déposséder les peuples Autochtones de leur base territoriale collective. Dans l’Est du Territoire Navajo, le gouvernement fédéral a scindé des terres Diné collectives en allotements, qui sont maintenant entourés d’un échiquier de terres fédérales, d’état, privées, louées et tribales. Dans ce cauchemar juridique, le fractionnement de propriétés allouées, et le vol de terres Diné, les communautés Diné et la Nation Navajo sont confrontées à un défi considérable de leur souveraineté et de leur autodétermination pour les décisions concernant l’utilisation de la terre dans la partie Est de l’Administration Navajo. À cause de ces injustices et de bien d’autres choses encore, nous exigeons que le gouvernement fédéral, tout entier, remplisse son rôle de Relation de Confiance et de Responsabilité envers les propriétaires Autochtones de lots, non seulement dans la Région de Chaco au sens large, mais partout dans les soi-disant Etats-Unis. Protégez la Région de Chaco ! Plus de promesses non-respectées ! »

Corn Howland, Diné Allottees Against eXtraction (DAAX)

« Des mesures prometteuses sont prises pour prendre en considération les graves impacts pour l’environnement et la santé associés à l’extractivisme dans les communautés Navajo qui appellent toujours la région de Chaco leur patrie. Cependant, le gouvernement fédéral a fait preuve d’un mépris flagrant pour le bien-être des communautés Autochtones locales, en ne produisant pas d’études des impacts sanitaires et ethnographiques endurés par les résidents, même après un siècle de destruction intentionnelle. Les effets négatifs de l’activité industrielle l’emportent de loin sur les bénéfices, dans une région rurale où les résidents n’ont même pas accès à des ressources de base comme l’eau courante et l’électricité.

« En tant que femme Diné, j’ai récolté personnellement des plantes locales, jusqu’à aujourd’hui. Combien de temps ça va durer si le sol continue d’être maltraité et empoisonné ? Pendant toute mon enfance, j’ai parcouru ces terres sans peur de l’avenir. Maintenant, je dois prendre en compte le risque de pollution de l’eau et de l’air qui empoisonnent mes terres ancestrales. Les décisions que nous prenons maintenant retentirons dans tout ce qui reste de temps à mon Peuple. »

Kendra Pinto, Activiste Locale de la Communauté Autochtone des Quatre-Coins, Earthworks

« L’Alliance Pueblo pour l’Action, membre de longue date de la Coalition Pas de Fracturation à Chaco, a travaillé solidairement pour s’occuper de la protection du sol, de l’eau, de l’air et des communautés dans le paysage dans son entier. Une zone tampon de 16 km, bien qu’étant un pas dans la bonne direction, pour faire face aux impacts négatifs du programme fédéral de concessions de carburant fossile sur le sol et les ressources culturelles, il faut plus de protections qui concernent la santé publique et la justice environnementale. La terre, l’eau, l’air et les communautés ont besoin de justice, étant donné que nous combattons un héritage historique de l’extractivisme. Il y a eu des décennies de silence sur le paysage et ça a contribué à l’émission globale de gaz à effet de serre. Protéger Chaco relève de la justice climatique, de la justice environnementale, et de la justice reproductive. Nous sommes rassemblés une fois de plus, tous au BLM pour demander l’inclusion de protections à plus long terme pour le paysage. »

Julia Bernal, Directrice Exécutive, Alliance Pueblo pour l’Action

« Honorer Chaco signifie honorer les communautés qui y vivent, qui souffrent depuis des décennies de la dégradation des ressources environnementales et culturelles, des disparités en matière de santé causées par la fracturation incontrôlée de pétrole et de gaz. Plus de 91% des terres publiques dans la Région de Chaco, dans le nord-ouest du Nouveau-Mexique, sont des concessions pour le développement du pétrole et du gaz. Honorer vraiment Chaco serait mettre un terme permanent à l’extraction sur les terres fédérales dans tout le paysage de la Région de Chaco, afin que les sites sacrés, les histoires, et les ressources culturelles puissent continuer à prospérer dans les cultures diverses qui se targuent d’une connexion avec le paysage de la Région de Chaco. »

Carol Davis, Directrice Générale, Alliance des Organisateurs Autochtones

« Il y a une lutte immense pour protéger les communautés Autochtones et vulnérables des effets du changement climatique, des effets de la pollution sur la santé et du racisme systémique et environnemental. Depuis trop longtemps, ces effets ont été permis par le BLM sans rendre de comptes. Notre santé maternelle et infantile souffre et il y a encore tellement plus de choses à faire. Nous pouvons commencer par retirer les concessions et honorer Chaco, puis aller plus loin en nous concentrant sur la naissance Autochtone comme standard de protections environnementales dans notre état. »

Beata Tsosie, Directrice Organisationnelle, Breath of My Heart Birthplace

« La fracturation est de la violence contre notre seule nappe aquifère et contre nous en tant qu’êtres de l’eau. Nous devons avoir du respect, remettre en ordre nos relations avec notre Terre, notre Ciel, et Tout, pour notre survie maintenant et dans le futur. La loi naturelle doit recevoir ses droits protecteurs au-dessus des exigences gouvernementales d’exploiter des ressources qui ne font que du mal. »

Talavi Cook, Directrice de la Santé et de la Justice Environnementales, Femmes Tewa Unies

« Il y a une fenêtre temporelle qui se réduit, pour que le Président coupe notre dépendance aux carburants fossiles et mette un terme à l’extraction de pétrole et de gaz. Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps les tergiversations du Président Biden. Nous lui demandons de commencer à tenir ses promesses d’interdire la fracturation et le forage sur des terres fédérales. Nous lui demandons de commencer à protéger le Canyon de Chaco. »

Jorge Aguilar, Directeur pour la Région Sud, Food & Water Watch

« Et nous y voilà, encore une fois, en train de présenter des milliers de commentaires au Bureau d’Aménagement du Territoire, appelant à de plus grandes protections pour la totalité du Paysage de la Région de Chaco. Ces protections devraient inclure la qualité de l’air et de l’eau, la santé et la sécurité pour les communautés environnantes, et l’analyse, la résolution et l’atténuation des effets cumulatifs du forage de pétrole et de gaz. Un retrait des mines est un pas dans la bonne direction, mais il faut en faire bien plus pour s’occuper de l’héritage des effets de plus de 40 000 puits dans la région, qui continuent de causer des dommages aux communautés, l’environnement et l’intégrité culturelle du Paysage de la Région de Chaco. »

Miya King-Flaherty, Représentante Organisationnelle, Sierra Club du Chapitre du Rio Grande

« Protéger 16 km autour du Canyon de Chaco est un pas important, mais sans garanties au niveau du paysage pour la Région de Chaco, la fracturation continuera à déchirer la terre, son peuple, et son intégrité culturelle. Honorer Chaco signifie en finir avec la fracturation dans toute la Région de Chaco, pas seulement dans une zone tampon de 16 km. »

Jeremy Nichols, Directeur de Programme Climat et Energie, Wild Earth Guardians

« Les gens et les communautés Autochtones souffrent d’un tragique héritage de colonisation et d’exploitation depuis des générations, dans le Paysage de la Région de Chaco. Nous sommes arrivés à un point où il faut s’occuper de cet héritage, et où la justice doit être activement recherchée. Le Processus Honorer Chaco et le retrait de 16 km est un pas dans cette direction, mais de nouvelles lignes sur des cartes ne suffisent pas. Nous devons nous assurer d’une transition juste pour sortir de l’exploitation des carburants fossiles, pas seulement pour ceux qui vivent actuellement à l’ombre du développement, mais pour les générations futures qui hériteront de ces terres. »

Kyle Tisdel, Avocat et Directeur du Programme Climat et Energie, au Centre de Loi Environnementale de l’Ouest

« Tandis que la zone tampon de 16 km est un premier pas important vers la protection permanente du paysage de la Région de Chaco, la lutte contre la crise climatique exige des actions plus audacieuses. Si l’administration veut vraiment préserver les tribus et les communautés de la région d’un développement désastreux du pétrole et du gaz, elle doit étendre les protections au-delà de ce rayon. »

Raena Garcia, Activiste de Carburants Fossiles et Terres, Amis de la Terre, USA

« La rapidité avec laquelle la région de Chaco a été développée pour l’extraction de pétrole et de gaz est tout simplement ahurissante. Alors, nous ressentons beaucoup de gratitude pour la direction du Département de l’Intérieur de protéger l’héritage culturel et les communautés d’aujourd’hui près de Chaco. Honorons Chaco en honorant l’apport des communautés locale par un engagement significatif et équitable et en faisant une pause de l’approbation du pétrole et du gaz, jusqu’à ce que le processus ‘Honorer Chaco’ soit entièrement accompli. »

Shelley Silbert, Directrice Exécutive, Great Old Broads for Wilderness

« Pour les prochaines générations, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour protéger notre terre, notre air, et notre eau. Les paysages sacrés de la Région de Chaco devraient être protégés et remis en état pour préserver et honorer cette riche histoire culturelle et donner à nos enfants un environnement sans danger, propre, pour y prospérer. »

Anni Hanna, Justice Climatique au Nouveau-Mexique

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Contacts:

Jessica Gable jgable@fwwatch.org
Sam Sage Samuel.sage@dine-care.org
Mario Atencio mariotorreonvp@gmail.com
Corn Howland howland4114@gmail.com
Julia Bernal julia.f.bernal@gmail.com
Jeremy Nichols jnichols@wildearthguardians.org
Miya King-Flaherty miya.king-flaherty@sierraclub.org
Justin Wasser jwasser@earthworks.org
Kyle Tisdel tisdel@westernlaw.org
Brittany Miller, Amis de la Terre USA, bmiller@foe.org
Sierra Club, Chapitre de Rio Grande www.riograndesierraclub.org

Par Indigenous Action Media
D’abord publié en avril 2021
Sur Instagram en avril 2022
Traduction Christine Prat

LA RITUALISATION D’UN JOUR DE LA TERRE MARCHAND, ET DE FAÇON SYSTÉMATIQUE, LES TENDANCES ACTUELLES DES ENTREPRISES CAPITALISTES DE LAVER PLUS VERT, ÉCHOUENT TOUTES À S’ATTAQUER DE MANIÈRE ADÉQUATE À LA DESTRUCTION DE L’ENVIRONNEMENT ET À LA CATASTROPHE CLIMATIQUE IMMINENTE AUXQUELLES NOUS SOMMES ACTUELLEMENT CONFRONTÉS.
LE JOUR DE LA TERRE MARCHAND EST DEVENU UN MOYEN DE NOUS APAISER ET DE DÉTOURNER NOTRE ATTENTION DES ACTES DE VIOLENCE PERPÉTRÉS CHAQUE JOUR CONTRE NOTRE MÈRE LA TERRE ET NOS COMMUNAUTÉS HUMAINES ET NON-HUMAINES.LES MÊMES ENTREPRISES QUI RAVAGENT NOTRE MÈRE LA TERRE ET EXPLOITENT SES ENFANTS, TENTENT DE NOUS VENDRE UN CHOIX LAVÉ PLUS VERT DE SOLUTIONS « DURABLES » DANS NOTRE STYLE DE VIE PERSONNEL.
LES ENTREPRISES À-BUT-NON-LUCRATIF ET LES POLITICIENS NÉO-LIBÉRAUX PERPÉTUENT ET DÉFENDENT CE SYSTÈME CAPITALISTE DESTRUCTIF, DANS DES TENTATIVES DE CONSTRUIRE UNE ÉCONOMIE « VERTE » AVEC DE NOUVEAUX ARRANGEMENTS PLUS VERTS ET MÊME « ROUGES ».
NOUS NE SOUHAITONS PAS QUE CET ÉTAT MARCHAND, RACISTE, HÉTÉRO-PATRIARCAL, COLONIAL ET POLICIER, SOIT « VERT », NOTRE INTENTION EST D’ABOLIR SON EXISTENCE MÊME.NOS VIES DÉPENDENT DE LA SANTÉ ET DU BIEN-ÊTRE DE NOTRE MÈRE LA TERRE ET DE TOUS SES ENFANTS.

NOS TACTIQUES SERONT DE PLUS EN PLUS DÉSESPÉRÉES À MESURE QUE NOUS AURONS MOINS D’AIR PUR À RESPIRER, MOINS D’EAU POTABLE À BOIRE, MOINS DE TERRE SAINE POUR PLANTER.LA DÉFENSE DES SITES SACRÉS ET DES TERRES AUTOCHTONES CONSTITUE LES LIGNES DE FRONT DE NOS LUTTES POUR L’EXISTENCE. SI NOUS DÉSIRONS EXISTER, NOUS DEVONS CONTINUER À DÉFENDRE LE SACRÉ ET LIBÉRER NOTRE MÈRE LA TERRE. DÉFENDRE LE SACRÉ SIGNIFIE RIPOSTER POUR PROTÉGER NOTRE MÈRE LA TERRE, C’EST-À-DIRE L’EXISTENCE MÊME.LE RÉCHAUFFEMENT GLOBAL EST UNE CONSÉQUENCE DE LA GUERRE DU COLONISATEUR CONTRE NOTRE MÈRE LA TERRE.

POUR EN FINIR AVEC CES MINES, CES CENTRALES ÉLECTRIQUES, CES BARRAGES ET CES OLÉODUCS, NOUS DEVONS AUSSI EN FINIR AVEC LA MACHINERIE POLITIQUE ET LES SYSTÈMES QUI LES ENGENDRENT.NOUS NE POUVONS PAS FAIRE DURER DES MODES DE VIES NON-VIABLES.
LE CAPITALISME EST L’ENNEMI DE NOTRE MÈRE LA TERRE.
VOUS ÊTES LA PRIÈRE DE VOS ANCÊTRES POUR LA LIBÉRATION DE NOTRE MÈRE LA TERRE.