Christine Prat, 26 juin 2013

Plus d’un siècle après la fin de la conquête de l’Amérique, et plus particulièrement la « conquête de l’Ouest » par les Etats-Unis, les Autochtones doivent toujours se battre contre des tentatives d’appropriation des lambeaux de territoire qu’ils ont pu récupérer et contre la profanation de leurs sites sacrés. Dans ce que l’industrie cinématographique appelle « le Far West », c’est-à-dire essentiellement l’Arizona et le Nouveau-Mexique, les Autochtones luttent encore désespérément pour leurs sites sacrés, l’environnement et leurs maigres ressources en eau. La liste ci-dessous n’est malheureusement pas exhaustive.

 

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Les Pics San Francisco

Les Pics San Francisco, dans le nord de l’Arizona, sont sacrés pour au moins 13 tribus. Pour les Navajos, ils sont la limite ouest de leur Territoire Mythique, le Territoire de l’Emergence (‘La Création’), la limite Nord étant le Mont Hesperus, la limite Est le Pic Blanca – tous les deux dans l’actuel Colorado – et la limite Sud le Mont Taylor, au Nouveau-Mexique (voir plus bas). Pour les Hopi, c’est l’endroit où résident les Kachinas, quand ils ne descendent pas parmi les humains. Pour les Apaches de la région, c’est la porte de l’Au-delà. Dès les années 1930, des Blancs ont commencé à faire du ski sur les Pics. Les Autochtones ont commencé à s’insurger en 1969, lorsqu’une firme privée a voulu construire une véritable station de ski avec remonte-pente, resto, parking, etc. Après 10 ans de protestations et batailles juridiques, le Service des Forêts a accordé l’autorisation et les travaux ont été effectués au début des années 80. En 1997, les propriétaires de la station ont proposé de l’étendre, et, afin de la rentabiliser et donc de pallier au manque de neige dans cette région désertique, ils ont proposé de faire de la neige artificielle à partir d’eaux usées. Pour les Indigènes, c’est une profanation. De plus, les pentes des Pics abritent une flore alpine rare, menacée de disparition. Les Hommes-Médecine y cueillent des plantes médicinales. Il semble que la neige artificielle contienne des composants dangereux pour la santé. L’affaire a été portée jusqu’à la Cour Suprême, cependant les tribunaux ont rejeté toutes les plaintes, et le 24 décembre 2012, la station de ski Snowbowl a commencé à arroser les pentes de neige artificielle – qui s’est révélée être jaune. Les défenseurs des Pics sont harcelés, arrêtés, condamnés, intimidés.

(voir bref résumé de l’histoire de la station de ski https://chrisp.lautre.net/wpblog/?page_id=300 et nombreux articles sur la lutte https://chrisp.lautre.net/wpblog/?cat=9 )

 

La Confluence

La Confluence du Colorado et du Petit Colorado, située dans une région désertique, et encore sauvage, de l’est de la Réserve Navajo, est sacrée pour les Navajo et les Hopi, et d’autres tribus. Et pour les Hopi, la voie qui y mène passe par la ‘Piste de Sel’, où on trouve de nombreux pétroglyphes et autres signes anciens et sacrés.

Un promoteur de Phoenix, apparemment avec l’accord du Président Navajo Ben Shelly, veut y développer une station qui devrait accueillir jusqu’à 3 millions de touristes par an. Le projet prévoit une promenade au fond du canyon, un hôtel, des restos, des parkings, un terrain pour camping-cars, un tramway, une télécabine, etc. (voir https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=1176 )

 

Red Butte Et Les Mines D’uranium ‘Arizona 1’ Et ‘Canyon Mine’

Red Butte, située près du Grand Canyon du Colorado, dans le nord-ouest de l’Arizona, est un site sacré pour plusieurs tribus, en particulier les Havasupai.

Deux mines d’uranium menacent le site et les sources d’eau vitales pour les Autochtones. L’une – Arizona 1 – est située au nord du Grand Canyon, l’autre – Canyon Mine – est située au sud et à environs 6 km à vol d’oiseau de Red Butte.

Les deux mines ont des histoires très similaires. Dans les années 80, la firme Energy Fuels Nuclear, Inc. a déposé une demande d’exploration des concessions minières qu’elle avait acquises, puis obtenu l’autorisation du Bureau de Gestion du Territoire (BLM) d’exploiter Arizona 1, après une « étude détaillée » supposée indiquer que l’exploitation de cette mine n’aurait pas d’effets significatifs sur la qualité de l’environnement et que le plan d’opérations était conforme aux règlements de l’époque. L’exploitation a cessé dès 1992, suite à la chute du prix de l’uranium. Arizona 1 a été vendue, revendue et appartient maintenant à Denison Mines (compagnie Canadienne), qui a décidé en 2007 de reprendre l’exploitation, le tout sur la base du vieux rapport environnemental de 1988 qui n’a jamais été mis à jour. Les opposants ont déposé une première plainte en 2009. Après des années de batailles juridiques et l’espoir suscité par le moratoire prononcé par le gouvernement Obama contre l’exploitation de mines dans le Parc National du Grand Canyon début 2012, la Cour d’Appel du 9ème Circuit a décidé le 4 février 2013 d’autoriser l’exploitation. Le 7 mars, à peu près les mêmes opposants ont déposé une nouvelle plainte, contre la décision du Service des Forêts d’autoriser Energy Fuels Resources, Inc. à commencer l’exploitation de Canyon Mine, sans entreprendre ni mener à terme des consultations formelles avec les tribus ni mettre à jour une étude environnementale fédérale dépassée, datant de 1986.

La mine est située dans les limites de la Propriété Culturelle Traditionnelle de Red Butte, définie en 2010 par le Service des Forêts en raison de son importance religieuse et culturelle cruciale pour plusieurs tribus, en particulier les Havasupai.

(Voir  https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=1596 et https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=1614 )

 

Le Mont Taylor

Le Mont Taylor, situé près de Grants, au Nouveau-Mexique, est considéré comme sacré par de nombreuses Nations Autochtones du Sud-ouest, dont les Diné [Navajo], Hopi, Acoma, Laguna et Zuni. Pour les Navajo, c’est la limite Sud de leur Territoire Mythique (voir plus haut).

La firme Roca Honda Resources – un partenariat entre Strathmore Minerals (Canada) et Sumitomo (Japon) – veut y ouvrir une des plus grandes mines d’uranium des Etats-Unis pour les 30 années à venir.

Le Service des Forêts Nationales de Cibola (CNFS – branche locale du Service des Forêts US) a publié un Projet de Déclaration d’Impact sur l’Environnement pour ce projet de mine sur le Mont Taylor qui enfreint le Plan de Gestion des Forêts existant.

Au lieu de s’en tenir à ses normes actuelles concernant le patrimoine historique et culturel, le CNFS a l’intention d’en ‘dévier’ pour autoriser la profanation du Mont Taylor par un « Amendement, Spécifique au Projet, du Plan de Gestion des Forêts ».

(Voir article de Klee Benally : https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=1692 )

 

Oak Flat Et La Firme ‘Resolution Copper’

Oak Flat Campground, à une centaine de kilomètres à l’est de Phoenix, Arizona, est une zone sauvage protégée. Quatre espèces d’oiseaux sont sur une liste d’espèces en déclin. Les Autochtones utilisent le site pour des activités culturelles et spirituelles, mais aussi pour leur subsistance. Le site inclut aussi Apache Leap, une falaise dont plus de 80 guerriers Apaches ont sauté, à la fin du 19e siècle, préférant se tuer plutôt que de se rendre à la Cavalerie.

Les compagnies Rio Tinto et BHP-Billiton ont créé une branche appelée Resolution Copper Company dans le but d’y exploiter une mine de cuivre qui devrait être la plus grande d’Amérique du Nord. Le site se trouvant sur des terres publiques actuellement protégées, la firme Rio Tinto s’occupe de réaliser un ‘échange de terres’ et une privatisation du site. Toutes les tribus Indiennes d’Arizona sont opposées au projet.

Voir https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=1586 )

 

La ‘Montagne Du Sud’ Et Le Peripherique 202

La Montagne du Sud, très proche de Phoenix, Arizona, est sacrée pour les Autochtones de la région, entre autres les Tohono O’odham, les Akimel O’odham, et la Communauté Indienne de Gila River (GRIC). La firme Pangea et le Service des Transports d’Arizona se proposent de construire une nouvelle ville, et une autoroute – en fait un prolongement du périphérique sud de Phoenix, le 202 – qui mordrait sur la petite réserve GRIC. Ce projet monumental s’inscrit dans le cadre d’ALEC (voir Lettre de Nitassinan 54-55). Le Conseil Tribal et l’Association des Propriétaires Terriens se sont laissés convaincre que le projet pouvait leur être favorable, mais les jeunes de la réserve, les non-propriétaires et tous les Autochtones d’Arizona s’opposent au projet, qui causera certainement beaucoup de pollution et de dommages à la montagne sacrée. (Voir https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=1094 et https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=1838)

 

Le Mont Graham

Le Mont Graham est considéré comme sacré par les Apaches. Sur ce site classé Forêt Nationale résident diverses plantes, animaux et insectes qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Les Apaches utilisent le site depuis des centaines d’années pour des cérémonies et des enterrements et comme source de plantes médicinales.

Depuis 1992, l’Université d’Arizona de Phoenix est à la tête d’un projet international de construction d’un observatoire sur le Mont Graham. Le projet est lié au Ministère de la Défense US dans le cadre de ‘Star Wars’. Parmi les partenaires on trouve le Max Planck Institut en Allemagne, le Vatican et l’Observatoire Astrophysique Arcetri en Italie. Sept autres partenaires, dont l’Université de Harvard et le Smithsonian Institute, se sont retirés.

Dans la coalition luttant contre le projet, il y a le Conseil Tribal de San Carlos (Apaches), les Amis du Mont Graham, l’Apache Survival Coalition, les Américains Autochtones et leurs supporters.

Dès 1988, le Congrès Américain a exempté l’Université d’Arizona de la Loi Nationale sur l’Environnement, sans audience ni débat publiques.

(Source : http://www.ringnebula.com/project-censored/1993/1993-story25.htm d’après des articles de Cultural Survival. Voir aussi la traduction d’un article de Sandra Rambler, Apache San Carlos)

 

LONGUE MARCHE 4, RETOUR A ALCATRAZ: 15 JUILLET-22 DECEMBRE 2013

 

Communiqué de presse
Publié sur Censored News
Samedi 15 juin 2013

Traduction Christine Prat

 

En 1978, 11 projets de loi ont été présentés au Congrès des Etats-Unis, qui, s’ils avaient été adoptés, auraient miné les droits souverains des Amérindiens, le pire des projets étant celui qui demandait l’abrogation de tous les Traités avec les Indiens. Ceci a inspiré à des gens comme Dennis Banks et Bill Wahpepah l’idée de trouver des moyens de provoquer une prise de conscience de ces projets et de trouver du soutien pour les droits garantis aux Indiens par les Traités. Ils ont eu l’idée d’une Marche à travers tout le pays, d’Alcatraz à Washington D.C. Ainsi, le 11 février 1978, La Longue Marche a commencé par une Cérémonie à Alcatraz où une Pipe Sacrée a été bourrée, puis portée à travers le pays, avec des bâtons et autres objets sacrés. Ce qui avait commencé comme une réaction contre une législation anti-Indienne est vite devenu une affirmation de la Souveraineté Autochtone. La Longue Marche était une marche spirituelle, et les prières ont été ressenties et entendues par de nombreux Autochtones, de même que par d’autres Peuples des quatre directions. On ne peut pas dire la même chose des gens de Washington D.C. Bien que ces projets de loi, à l’exception d’un seul, n’aient pas été adoptés, l’attitude de Washington a toujours été de trouver des moyens nouveaux et créatifs pour entamer la souveraineté Indienne.

Beaucoup d’années ont passé et la lutte pour la Souveraineté Autochtone s’est poursuivie et intensifiée en beaucoup d’endroits et au sein de nombreuses nations Autochtones. Il y a eu beaucoup de Marches et de Courses sacrées, entre autres la Longue Marche 2 (itinéraires nord et sud) et la 3, la Course Sacrée, les Courses pour la Paix et la Dignité, des Marches pour l’Eau, la Marche pour la Libération de Leonard Peltier et beaucoup d’autres. Nous les saluons toutes, en particulier le récent Voyage de Nishiyuu, accompli par des jeunes de la Baie James et nous sommes reconnaissants pour ce qu’ils ont inspiré et pour les prières et la force spirituelle qu’ils ont suscitées.

Certains de ceux qui ont participé à la Longue Marche de 1978 et à d’autres Marches et Courses, ont vu à de nombreuses reprises comment les messages délivrés aux dirigeants politiques et au public non-Autochtone, ont juste reçu un soutien symbolique puis ont été oubliés. Nous avons vu les états-nations reprendre les mots souveraineté, auto-détermination, autogouvernement et les déformer pour arriver à un programme d’assimilation et de privatisation, parvenant ainsi à l’abrogation des traités par des moyens détournés. Nous avons vu des accords et des règlements avec des clauses cachées et des notes en petits caractères qui équivalaient à une autodestruction. Nous avons vu la litanie de la « bonne gouvernance » être utilisée pour saper le « bon gouvernement » qui nous est nécessaire, à nous les Peuples Autochtones, pour exercer nos responsabilités vis-à-vis de notre Peuple, de nos Terres et de nos Eaux.

Le 15 juillet 2013 nous entamerons une Marche de nos propres Peuples Autochtones, pour soutenir tous les Peuples et Nations Autochtones qui sont en train de lutter pour affirmer la Souveraineté Autochtone ; que ce soit pour bloquer l’exploitation de la terre, comme par le développement de l’utilisation des sables bitumineux et la construction d’oléoducs ; pour protéger et entretenir les croyances spirituelles traditionnelles ; pour protéger les sites sacrés ; pour mettre un terme à l’exploitation des femmes et des enfants Autochtones ; et toutes les autres manières par lesquelles les Gens affirment la Souveraineté Autochtone enracinée dans les principes de respect et de responsabilité ; avec comme force pour nous guider les croyances spirituelles fondées sur la terre.

Alcatraz représente beaucoup pour ceux d’entre nous engagés dans cette lutte. Le temps est venu de nous faire entendre à nouveau, pour nos propres Peuples Autochtones, vu que le message initial affirmant la Souveraineté Autochtone a été brouillé par les efforts des états-nations. Les menaces planant sur la poursuite de notre existence et de notre mode de vie sont plus graves que jamais, cependant elles sont mieux déguisées. Nous espérons ramener la vision d’origine au premier plan.

La Longue Marche 4 : Le Retour à Alcatraz commencera par une Cérémonie du lever du soleil au Monument de Washington le 15 juillet 2013. De là nous marcherons le long du trajet généralement emprunté par la Première Longue Marche de 1978, suivant le corridor I-70 jusqu’à Wichita, Kansas, puis le long de l’autoroute 50 jusqu’à Sacramento. Nous arriverons à Alcatraz le 21 décembre 2013. Ceci sera suivi par un Rassemblement pour la Souveraineté Autochtone le 22 décembre 2013.

 

Pour plus d’information :
Comité d’Organisation de la Longue Marche (The Longest Walk Organizing Committee) :
Email : tlw4rta@gmail.com
Site web: www.returntoalcatraz.com
Facebook: The Longest Walk 4

Contacts:
Joey Sivas: Central Coordinating
Mike Corral: Web Related outreach mike_macorral1123@yahoo.com
Michael Lane: Logistics wabus44@gmail.com
Morningstar Gali: Media mstargali@gmail.com tel: (00 1) 510-827-6719

 

 

UN ACTIVISTE ARRETE AVANT UNE CONFERENCE DE PRESSE SUR LES DELITS COMMIS A WHITECLAY

 

Par Deep Green Resistance News Service
TR McKenzie of DGR Great Plains Arrested
Publié par Censored News
Traduction Christine Prat

24 mai 2013

 

LINCOLN, Nebraska – L’activiste T.R. McKenzie a été arrêté ce matin avant son intervention prévue à une conférence de presse à la Commission de Contrôle de l’Alcool du Nebraska. McKenzie avait l’intention de parler des délits et des violations des droits de l’homme les plus récents dans la longue histoire des vendeurs d’alcool de Whiteclay, Nebraska.

McKenzie a été retenu pendant six heures à la prison du Comté de Lancaster sous les accusations de vol, d’agissement criminel, agression de troisième degré et menaces terroristes, accusations qui n’ont été ni étayées par des documents ni prouvées. Il a été libéré sous caution le jour même de son arrestation. Cette arrestation a eu lieu dans le cadre des manifestations et des camps de protestation autour de Whiteclay.

« La plupart de ceux qui passent la nuit dans le camp de protestation sont des femmes et des enfants » dit McKenzie peu après sa libération. « Nous nous efforçons tous d’attirer l’attention sur les effets dévastateurs pour les Lakota de la vente d’alcool à Whiteclay ».

Whiteclay compte 14 habitants mais 4 commerces d’alcool qui vendent 12500 canettes de bière par jour. Il a été constaté que ces commerces vendent à des trafiquants, des alcooliques et des mineurs et ont pour habitude d’échanger de la bière contre des faveurs sexuelles. La petite localité, qui ne dépend pas d’une commune, se trouve à moins de 100 mètres de la limite de la Réserve de Pine Ridge où la vente et la consommation d’alcool sont interdites.

McKenzie a participé à toutes sortes d’actions de protestation contre les activités des tenanciers de bars et vendeurs d’alcool de Whiteclay au cours de l’année passée, la plus récente étant sa participation à un camp proche de Whiteclay, du côté de la frontière situé sur le territoire de Pine Ridge, et baptisé « Le Camp de la Tolérance Zéro » par ses partisans.

Ce matin, McKenzie a été arrêté par deux policiers « en civil » qui l’ont suivi dans des toilettes publiques à son arrivée au bâtiment de la Commission de Contrôle de l’Alcool du Nebraska, à Lincoln.

L’opposition aux activités des tenanciers de bars de Whiteclay existe depuis longtemps, mais dans les dernières semaines, elle s’est intensifiée suite aux récentes allégations selon lesquelles un patron de bar nommé Jason Schwarting aurait fourni des battes de baseball à certains individus auxquels il aurait donné l’ordre d’intimider et d’attaquer physiquement les femmes du Camp de la Tolérance Zéro. McKenzie devait lire une déclaration, avec son témoignage sur cet incident, au cours de la conférence de presse.

McKenzie doit comparaître au tribunal le 6 juin 2013.

 

Voir articles précédents en français sur Whiteclay

Pour plus d’informations sur les violations des droits de l’homme à Whiteclay, voir :
www.shutdownwhiteclay.wordpress.com

Contact: deepgreenresistance@riseup.net