LPeltierCNPar Levi Rickert, Native News Online
24 janvier 2014
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Traduction Christine Prat

Voir plus bas l’interview de Lenny Foster publiée par Censored News

 

COLEMAN, Floride – Vendredi 24 janvier 2014, le Rapporteur Spécial des Nations Unies, le professeur James Anaya, s’est rendu au pénitencier Coleman 1, en Floride, pour rencontrer le prisonnier politique Amérindien Leonard Peltier.

Le professeur Anaya était accompagné de Leonard « Lenny » Foster, membre du Conseil de Direction du Comité International des Traités Indiens (ITTC), Superviseur du Projet de Correction de la Nation Navajo, et Conseiller Spirituel de M. Peltier depuis près de 30 ans. La rencontre historique, qui a duré près de quatre heures, a commencé vers 9h du matin. Bien que la discussion de vendredi matin doive porter essentiellement sur un geste de clémence du pouvoir exécutif en faveur de Leonard Peltier, la conversation a touché à beaucoup de sujets, vu que M. Peltier tenait à entendre la perspective du Rapporteur Spécial sur la situation mondiale des Peuples Autochtones.

Au cours d’un procès largement considéré comme un déni de justice, Leonard Peltier a été condamné en 1977, en relation avec un échange de tirs avec des forces gouvernementales au cours duquel deux agents du FBI et un jeune Indien ont perdu la vie. Tous les éléments de preuve utilisés pour condamner M. Peltier se sont depuis révélés faux.

Le professeur Anaya effectue actuellement son second mandat comme Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones. En septembre 2012, suite à une série de consultations avec des Peuples Autochtones de tous les Etats-Unis, le Rapporteur Spécial a produit un « Rapport sur la

Situation des Peuples Autochtones aux Etats-Unis d’Amérique » (A/HRC/21/47/Ad).

Dans le rapport, le professeur Anaya appelait à la libération de Leonard Peltier et déclarait : « Des requêtes demandant à la Présidence de considérer la clémence … n’ont pas porté de fruits. Ceci réduit encore la confiance déjà diminuée dans le sentiment de beaucoup d’Autochtones pour le système de justice… »

Les efforts pour impliquer le Rapporteur Spécial des Nations Unies dans la lutte pour demander la justice pour M. Peltier ont commencé en 2008, lors d’une discussion entre Lenny Foster et Alberto Salomando, ancien avocat de l’IITC.

Après la visite, Lenny Foster a déclaré : « La visite d’aujourd’hui du Rapporteur Spécial James Anaya à Leonard Peltier en prison est très importante et historique pour nous. Nous le remercions pour le travail qu’il a fourni pour la rendre possible. Ce sera un soutien pour demander la Clémence Présidentielle et fera avancer la réconciliation et la justice dans cette affaire ». Leonard Peltier dit vendredi : « Si les violations constitutionnelles qui ont eu lieu lors de mon procès sont permises, çà créera un précédent pour des procès futurs et mettra en danger la liberté et les droits constitutionnels de tous les Américains ».

Ont également assisté à la rencontre de vendredi : David Hill, Directeur du Comité de Défense International de Leonard Peltier (ILPDC), Peter Clark, coordinateur local du ILPDC et membre de ‘Un-Occupy Albuquerque’.

David Hill a déclaré « que les Américains ne pouvaient plus se permettre de tolérer ce déni de justice et que nous ferons tous les efforts pour porter ces manquements judiciaires à l’attention de tous les Américains et internationalement ».
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LENNY FOSTER DECRIT LA RENCONTRE D’ANAYA AVEC PELTIER

 

D’après une interview radiophonique de Lenny Foster par Tony Gonzales, de l’AIM West

Article de Brenda Norrell, Censored News
Samedi 25 janvier 2014

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Traduction Christine Prat

 

« Ils n’ont brisé ni sa volonté ni son esprit. Il reste positif et très fort. La visite d’aujourd’hui lui a rendu des forces. » Lenny Foster à propos de Leonard Peltier.

SAN FRANCISCO – Lenny Foster, conseiller spirituel de Leonard Peltier, décrit sa visite à Leonard Peltier à la prison de Coleman, Floride, avec le Rapporteur Spécial des Nations Unies pour les Peuples Autochtones James Anaya, vendredi 24 janvier, au cours d’une interview à la radio.

Foster, un Diné membre de l’American Indian Movement, est directeur du Projet de Correction de la Nation Navajo, qui fournit de l’assistance juridique aux prisonniers Amérindiens dans les prisons d’états et fédérales. Foster fait se travail depuis 32 ans et il est conseillé spirituel de Peltier depuis 27 ans.

Tony Gonzales, de l’AIM West, a interviewé Foster sur la station Across Indian Land, KPFA de Berkeley.

Foster décrivit la réaction d’Anaya après la rencontre avec Peltier. « Il était très touché et impressionné et a dit que c’était un honneur de passer quatre heures avec Leonard, et de parler avec lui de son affaire. »

Peltier a interrogé Anaya, professeur de droit à l’Université de Tucson en Arizona, sur la situation des Peuples Autochtones partout dans le monde.

Gonzales a fait remarquer que Peltier était incarcéré depuis 38 ans et que pourtant il continue à se préoccuper des Peuples Autochtones du monde entier. Gonzales dit que Peltier « veut savoir comment vont ses frères et sœurs partout dans le monde. Je l’ai senti vraiment sincère ».

Gonzales dit aussi que Peltier est « un Mandela pour nous ».

Interrogé sur la santé de Peltier, Foster a dit : « Aujourd’hui il était dans un très bon état d’esprit et était heureux et touché par la visite de M. Anaya ». Cependant, Foster dit que Peltier souffre de diabète et n’est pas en bonne santé.

Foster dit aussi que Peltier doit être libre et renvoyé chez lui pour passer le temps qu’il lui reste avec ses enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants et être parmi les siens.

« Ils n’ont brisé ni sa volonté ni son esprit. Il reste très positif et très fort. La visite d’aujourd’hui lui a rendu des forces » dit Foster.

Foster dit que les efforts continuent pour pousser le Président Obama à accorder la clémence à Peltier.

Dans l’émission de radio, Foster a aussi décrit la terreur qui régnait aux Etats-Unis à l’époque où les gens faisaient face au BIA [Bureau des Affaires Indiennes] et aux GOON [milice] à Pine Ridge dans le Dakota du Sud. Foster a raconté comment les GOON terrorisaient les Indiens. « Ils étaient contre leur propre peuple ».

« C’était une guerre civile » dit Foster des années plus tard, cependant les GOON se rendaient comptent que ce qu’ils faisaient était mal.

Foster a aussi parlé d’une réunion récente dans le Dakota du Sud de certains guerriers de Wounded Knee.

David Hill, directeur du Comité de Défense de Leonard Peltier, s’est joint à Anaya et Foster pour rencontrer Peltier.

Foster indiqua que Sampson Wolf, Tony Gonzales et l’AIM West continuent à soutenir Peltier de la région de la Baie de San Francisco.

 

 

 

Le Conseil Municipal et les principaux médias ignorent toujours l’ ‘Attaque Raciste’

Par Indigenous Action Media
22 janvier 2014
Publié aussi sur Censored News

Traduction Christine Prat

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FLAGSTAFF, Arizona – Un Juge de Flagstaff a décidé que la supporter de la station de ski Snowbowl Lindsay Lucas devait payer des dommages et intérêts pour avoir agressé deux jeunes Autochtones à Flagstaff au cours d’une fête intitulée ‘Dew Downtown’ [organisée par Snowbowl et la municipalité – NdT] le 9 février 2013.

« J’ai la joie d’annoncer que le Juge était en notre faveur. Çà a été une très longue année. Dans la famille, nous avons tous souffert émotionnellement de cette épreuve » a déclaré Leslyn Begay, Diné (Navajo), la mère des deux garçons âgés de 11 et 13 ans lorsqu’ils furent agressés. « Çà démolit les nerfs de s’engager dans le système de justice sans savoir à quoi s’attendre. En tant que Diné et personne de couleur vous craignez toujours que çà ne se passe pas en votre faveur » dit Madame Begay.

Kl4protestSmallLe 9 février 2013, plus de 50 personnes s’étaient rassemblées dans le centre de Flagstaff pour une danse pacifique d’Idle No More pour protester contre l’expansion de la station de ski et la fabrication de neige avec des eaux d’égouts sur les Pics San Francisco sacrés.

La manifestation coïncidait avec Dew Downtown, une célébration organisée par la Municipalité de Flagstaff en partenariat avec Arizona Snowbowl.

Kl3protestSmallLe groupe avait formé un cercle et s’apprêtait à clore la manifestation en chantant le chant de l’American Indian Movement lorsqu’une supporter de la station de ski a forcé le cercle en agitant les bras et a déchiré une grande banderole, qu’elle avait arrachée des mains de ceux qui la tenaient et jetée sur le sol. Puis elle a pénétré plus avant dans le cercle et agressé de jeunes Diné qui chantaient et jouaient du tambour. Après leur avoir donné des coups de poing, elle a saisi les tambours et essayé de les casser.

La police a d’abord refusé de poursuivre l’agresseur.

A l’époque, Mme Begay a déclaré « J’ai l’impression que si les rôles étaient inversés, çà se serait passé tout autrement. Si j’avais agressé un enfant caucasien j’aurais été conduite directement en prison. Cette femme blanche nous attaque et arrache violemment les tambours de leurs mains et pourrait s’en tirer sans conséquences. Les flics ont rejeté ma demande de l’arrêter pour agression. Ils lui ont donné une amende pour trouble à l’ordre publique mais ont refusé l’accusation d’agression ou de l’arrêter pour ses actes contre mes enfants » dit Mme Begay.

« Cette agression et la façon dont les flics y ont réagi montre bien le racisme qui existe à Flagstaff » dit Klee Benally, qui soutient depuis longtemps la protection des Pics sacrés San Francisco, « le Conseil Municipal de Flagstaff est complice de cette agression, ils ont créé les conditions qui ont permis à cette attitude de s’incruster dans la communauté. C’est ce qu’on appelle de la violence structurelle ».

« Cette agression raciste n’a pas seulement été délibérément ignorée par les principaux médias locaux, les officiels de la Municipalité ont également fermé les yeux sur cet incident afin de promouvoir le tourisme d’hiver. C’est non seulement irresponsable de laisser passer une telle agression contre des jeunes Autochtones, çà fait du racisme la norme à Flagstaff » dit M. Benally.

« Les enfants et moi continueront à défendre nos croyances et à Protéger les Sites Sacrés » dit Mme Begay après la décision de la cour. « Nous ne nous laisserons pas décourager. Je remercie tous les gens et ma famille qui nous ont soutenus et continuent à faire preuve de solidarité en boycottant la station Snowbowl et le Dew Downtown ».

 

Voir l’article de février 2013

 

 

Photo by Protect Peaks

Par Brenda Norrell, Censored News
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Lundi 13 janvier 2014

Traduction Christine Prat

FLAGSTAFF, Arizona – Le Centre pour la Diversité Biologique a déposé une requête suivant la Loi pour la Liberté d’Information afin de déterminer quels dégâts sont causés par la neige faite d’eau d’égouts sur les Pics San Francisco sacrés. La requête d’Information pour « chaque document » sur la corrosion et les dégâts causés par la neige d’égouts vient après que la station Arizona Snowbowl ait décidé que la neige d’égouts pour les touristes était plus importante que de respecter les Nations Indiennes de la zone et leurs cérémonies de guérison sur les Pics San Francisco.

Les victoires d’Arizona Snowbowl en justice ont abouti à des résultats désastreux.

« La décision de Snowbowl a détruit une relation construite en plus de 25 ans entre le Service des Forêts et les tribus travaillant ensemble comme collègues partageant la responsabilité de l’entretient. Çà a miné la crédibilité du Service des Forêts auprès des Indiens et a créé une cassure qu’il sera très difficile de réparer », peut-on lire dans le rapport des Spécialistes des Ressources Patrimoniales.

Klee Benally et Indigenous Action Media de Flagstaff demandent aux Autochtones d’assister à l’opération portes ouvertes et à la discussion du mardi 14 janvier 2014, à l’Aquaplex de Flagstaff et de s’y exprimer. […]

Klee Benally souligne qu’il n’y a pas de réunions prévues dans les territoires des Nations Indiennes. A part cela, le Service des Forêts des Etats-Unis n’a pas pris en considération une quelconque alternative pour révoquer le Permis d’Utilisation Spéciale de Snowbowl. Le Service des Forêts propose des MOA (mémorandums d’accords) pour tenter de régler le problème des « relations avec les Tribus sévèrement mises à mal », mais n’indique aucune méthode qui assurerait que les mémorandums se préoccupent utilement de la question de Snowbowl.

[…]

 

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Extraits du Rapport des Spécialistes des Ressources Patrimoniales

Pages 11-12

Relations avec les Tribus

Au cours d’une période d’environs 25 ans, la Forêt a constamment construit une relation sensée, respectueuse et productive avec les tribus qui conservent des traditions culturelles associées avec le territoire qui aujourd’hui fait partie de la Forêt Nationale de Coconino. Cette relation de confiance a été sévèrement endommagée par la décision de la Forêt d’autoriser la fabrication de neige avec de l’eau d’égouts recyclée dans le cadre de l’expansion de la station de ski Snowbowl. Les tribus ont fait savoir à la Forêt qu’il n’était pas possible d’atténuer les effets adverses qu’un tel développement aura sur leur bien-être culturel et spirituel. (souligné par l’auteur de l’article)

Résumé des Alternatives

Pour la plupart des zones identifiées comme étant des questions ou des projets Patrimoniaux dans le Plan d’origine pour la Forêt, le Plan Actuel, l’Alternative A, ont soit été réalisés, soit sont devenus la pratique standard au fil des années ou ne constituent plus des problèmes. Il y a, cependant, plusieurs points de ce Plan qui doivent toujours être traités dans la révision du Plan :

1. Bien que se conformant à la lettre de la loi, la réaction des tribus au Développement de Snowbowl indique que la politique actuelle est inadéquate pour protéger les sites sacrés Amérindiens et révèle un manque de sensibilité ou de compréhension quant à l’importance de tels sites pour maintenir l’identité et la viabilité culturelles ;

2. Le niveau actuel d’amélioration et d’interprétation de la notion de site patrimonial est inadéquat pour faire face à des exigences de projets futurs.

3. Les exigences de demandes futures en projet pour le développement et la transmission d’énergie pourraient entrer en conflit avec des ressources culturelles et autres et leurs usages. (QUE VEULENT-ILS DIRE PAR LA ?)

4. La Forêt n’a pas préparé la désignation de la Route Militaire General George Crook au Système de Pistes Historiques. Seulement quelque interprétation, le développement de loisirs en relation et une coordination avec les autres Forêts sur lesquelles passe la route (Prescott et Apache Sitgreaves) ont été faits.

5. Il n’y a pas de prescriptions pour la gestion, de priorités ou d’efforts pour procéder à des études des zones où il n’y a pas de projet. La priorité devrait être accordée aux Zones Sauvages ou Spéciales où on peut prédire de fortes densités de sites.

6. Quand des sites ont été désignés comme Zones Spéciales, des études sur les ressources naturelles et culturelles devraient être effectuées pour recenser les valeurs spéciales de la zone. Des plans de gestion devraient alors être établis pour conserver, protéger, mettre en valeur et interpréter ces valeurs pour l’information et l’éducation du public.

Page 13

Il faudrait prioritairement développer des Mémorandums d’Accord spécifiques aux tribus et faire des efforts pour reconstruire les relations ébranlées par la décision de développer Arizona Snowbowl. Des projets pourraient être proposés pour résoudre spécifiquement les problèmes relevant du patrimoine quand c’est nécessaire.

L’Alternative préférable :

Alternative B

L’Alternative B étendrait la Zone Naturelle de Recherche des San Francisco Peaks et la Zone Sauvage du Cratère Strawberry, créerait deux nouvelles Zones Sauvages, une nouvelle Zone Naturelle de Recherche et la Zone Spéciale Géologique des Fumerolles de Cottonwood. La plupart présentent une très forte densité de sites archéologiques et les San Francisco Peaks et la Zone Sauvage du Cratère Strawberry ont une grande importance culturelle.

Page 18 :

Les Relations Tribales

Au cours de nombreuses années de coopération avec les tribus Indiennes qui ont des valeurs ancestrales, traditionnelles, religieuses et culturelles attachées au territoire qui se trouve maintenant à l’intérieur des limites de la Forêt Nationale de Coconino, l’équipe chargée du Programme du Patrimoine a pris conscience de l’existence de nombreuses propriétés culturelles traditionnelles dans la Forêt. Parmi elles, les San Francisco Peaks sont prééminents, étant donné qu’ils ont une signification et une importance profondes pour au moins 13 groupes tribaux, et à des degrés divers pour presque toutes les autres tribus de l’ouest des Etats-Unis. Depuis 1939, il y a une piste de ski sur les San Francisco Peaks, ce qui constitue un affront pour de nombreux Indiens. A la fin des années 1970 et à nouveau dans les années 2000, le Service des Forêts a approuvé des extensions de Snowbowl, en dépit des objections des tribus quant aux effets que ces développements auraient sur les valeurs religieuses et culturelles de leurs peuples. Au cours des deux périodes, ces projets ont été attaqués en justice, l’affaire allant jusqu’à la Cour Suprême, et par deux fois la Cour Suprême a refusé de la prendre en considération. La plainte la plus récente concernait l’intention de Snowbowl de faire de la neige artificielle en utilisant de l’eau d’égouts recyclée. La source de vie la plus précieuse dans le désert du sud-ouest est l’eau. Au cœur de pratiquement toute culture, religion et système de valeur des tribus du sud-ouest, il y a l’eau, et la plupart des tribus voient les San Francisco Peaks comme, de loin, la principale source d’eau, et donc de toute vie. Pour eux, la fabrication de neige est une intrusion dans l’ordre naturel et une invasion de royaumes dont seules des puissances supérieures sont responsables. La décision de Snowbowl est vue par les tribus comme un effort de plus du gouvernement pour continuer à éroder leur culture, et sans leur culture, ils ne peuvent plus continuer à exister comme peuple.

La décision de Snowbowl a détruit une relation construite sur plus de 25 ans entre la Forêt et les tribus travaillant ensemble comme des collègues partageant la responsabilité de son entretien. Çà a miné la crédibilité du Service des Forêts auprès des Indiens et a créé une cassure qu’il sera difficile de réparer.