RENFORCER NOTRE PAYS

 

 

OWE AKU, 11 août 2017

Le 9 août 2017, Owe Aku et leurs alliés se sont rassemblés pour célébrer la Journée des Peuples Autochtones. Owe Aku a parrainé un petit rassemblement de gens de 7 à 65 ans, représentant plus de dix Nations Rouges. Nous nous sommes rassemblés pour apprendre la sérigraphie et à créer des images graphiques. Le but de notre rassemblement était de clarifier notre message, de l’amplifier, et de renforcer notre pays, le tout pour faire avancer le travail de protection de l’eau.

Dans l’esprit de la décolonisation par l’art, nous avons aussi été très heureux d’accueillir l’Artiviste Anthony Sul, de la Nation Ohlone, située dans la Région de la Baie [de San Francisco], en Californie. En plus d’être un artiste respecté, Anthony est aussi connu pour ses activités d’enseignement, dans la Région de la Baie, sur son peuple et l’invasion de la colonisation de peuplement.

Les petits-enfants de ceux qui étaient présents (et des participants aux ateliers) ont fabriqué des bandanas rouges et ont planté sept buissons donnant des fruits et sept arbres dans le jardin cérémoniel d’Owe Aku. Nous avons terminé la journée en préparant un plat de riz sauvage et de viande de bison, avec de la salade de fruit, et nous nous sommes sentis plein d’énergie, inspirés et heureux, qu’à la fin de notre atelier et de notre repas, le coucher du soleil a amené une pluie vivifiante. Wopila!

 

Owe Aku est une organisation de base du Peuple Lakota et ses alliés, fondée pour promouvoir la protection de l’eau sacrée et la préservation de leurs territoires. Leurs actions pour la justice environnementale se fond sur la revitalisation culturelle comme principal outil pour atteindre ces buts. La location principale, d’où les opérations sont menées, est en territoire Lakota, au bord du Ruisseau Wounded Knee, dans ce qui est appelé la Réserve Indienne de Pine Ridge. Vous trouverez plus d’informations [en anglais] sur le site www.oweakuinternational.org

Vous pouvez faire des dons sur le même site en faisant défiler vers le bas la page d’ouverture.

 

 


Photo Natalie Hand: des groupes Ecologistes se sont rassemblés lors des audiences publiques, en petits groupes pour éviter d’être arrêtés selon la nouvelle loi anti-manifestations du Dakota du Sud.

 

Depuis des décennies, les Lakota sont menacés par l’ouverture de mines d’uranium dans les Black Hills. Le 11 mai 2017, Owe Aku [Bring Back the Way, présidente Debra White Plume] a publié le message suivant, et le 18 mai, Lakota Country Times a publié un article sur la situation actuelle, écrit par Natalie Hand, en collaboration avec Owe Aku. Les deux sont traduits en français ci-dessous.

Christine Prat

 

En mars de cette année, l’EPA [Agence de Protection de l’Environnement] a accordé deux propositions de permis à Powertech, une entreprise multinationale, branche de la compagnie canadienne Azarga Uranium Corporation. Si réunis, ces permis autoriseraient le forage de milliers de puits dans 14 secteurs différents. Ces puits seraient creusés jusqu’à des centaines de mètres dans le sol et perceraient le système de nappes aquifères Inyan Kara. Le deuxième permis a pour but d’autoriser l’évacuation des déchets dangereux de l’extraction d’uranium. Les permis exposeraient inutilement Lakota Oyate [la Grande Nation Sioux] au désastre de l’extraction d’uranium et constitueraient une perpétuation de la guerre de l’Amérique contre les peuples des Nations Rouges.

“Les nappes aquifères Inyan Kara, Minnelusa et Madison sont les principales sources d’eau souterraine dans le nord des Black Hills, le Dakota du Sud et le Wyoming, ainsi que les Bear Lodge Mountains, dans le Wyoming. Les nappes aquifères sont menacées dans les Bear Lodge Mountains et les Black Hills, et sont à environs 900 et 1500 mètres sous la surface du sol… Le mouvement de l’eau souterraine va de la zone d’affleurement vers le centre du Dakota du Sud.”

[Etude d’USGS, en anglais, https://pubs.er.usgs.gov/publication/wri864158 ]

Trois réunions d’information publiques ont eu lieu, à Rapid City, Hot Springs et Edgemont. La dirigeante d’Owe Aku, Debra White Plume a témoigné à Edgemont.

 

LES PROTECTEURS DE L’EAU D’OWE AKU COMBATTENT L’URANIUM DANS LES BLACK HILLS

Powertech concède : “l’eau est déjà de mauvaise qualité”

Par Natalie Hand
Pour Lakota Country Times, en collaboration avec Lakota Media Project
Publié le 18 mai 2017
Traduction Christine Prat

 

EDGEMONT, Dakota du Sud – Une série de réunions pour commentaires publiques organisés par l’Agence de Protection de l’Environnement des Etats-Unis, Région 8, s’est terminée par la réunion finale à Edgemont, le 11 mai.

Edgemont, une localité située dans le sud des Black Hills, n’est pas étrangère à l’extraction d’uranium. L’uranium, utilisé pour alimenter les centrales nucléaires, a été découvert près d’Edgemont en 1952, avant que les règles actuelles sur l’environnement n’aient été adoptées. Pendant des décennies, l’extraction en plein air a été pratiquée, jusqu’au milieu des années 1980, quand les mines ont été abandonnées à cause de la chute des cours de l’uranium.

Dans des puits d’eau à usage domestique, situés près des mines abandonnées, des taux de radium excédant les normes pour l’eau potable ont déjà été trouvés, et l’un d’entre eux présentait des taux d’uranium dangereux. D’autres résultats de l’évaluation préliminaire ont indiqué la présence de radionucléides dans des échantillons d’eau de surface de Pass Creek, Beaver Creek et de la Rivière Cheyenne.

30 ans plus tard, une nouvelle compagnie, Powertech Inc., une branche d’Azarga Uranium, basée à Hong Kong, cherche à réactiver l’extraction d’uranium dans la même région.

Powertech a passé les 11 dernières années à essayer de remettre en route la Mine d’Uranium Dewey Burdock et a anticipé l’approbation de l’EPA en 2017, d’après Mark Hollenbeck, Directeur de Projet de la Mine d’Uranium Dewey Burdock pour Powertech.

Powertech a l’intention d’utiliser plus d’un million de mètre-cubes d’eau souterraine de la nappe Madison par an, pour remplacer l’eau pompée des nappes aquifères Inyan Kara par les opérations de récupération d’uranium et les activités de restauration des eaux souterraines.

Cependant, les opposants ont toujours été fermes pour empêcher le projet dans cette région susceptible de sécheresses, se référant aux dangers pour la santé publique, la terre et l’eau. Des rassemblements ont été organisés dans chaque lieu de réunion publique.

Tonya Stands, une Oglala, est l’organisatrice des rassemblements et membre de No Uranium in Treaty Territory [Pas d’Uranium en Territoire sous Traité]

T. Stands a déclaré “Nous avons collaboré avec l’Alliance pour l’Eau Propre des Black Hills, l’Action Rurale du Dakota, l’Union des Sœurs pour Protéger l’Eau Sacrée, et d’autres pour diffuser l’information sur les audiences de l’EPA et informer les gens sur la protection de l’eau, en fournissant des repas et en organisant des marches de prière”.

Isaiah Cox, 11 ans, de Hot Springs, a renoncé à son voyage scolaire à Evan’s Plunge pour assister à la réunion.

“Je suis allé à l’audience de Hot Springs et ça m’a intéressé. Alors je suis venu ici aujourd’hui pour exprimer mon opinion. Les agriculteurs ont besoin d’eau. Les animaux et les plantes ont besoin d’eau saine. Cette mine abimera notre eau,” dit Cox.

M. Hollenbeck, avec d’autres mineurs d’uranium locaux en retraite, a assisté à l’audience et entrepris de rejeter les craintes du public.

“Nous ne faisons qu’ajouter de l’oxygène et de l’oxyde de carbone pour extraire l’uranium. Donc, ce que nous extrayons du sol est ce que nous remettons dans le sol. L’idée selon laquelle cette eau est bonne est erronée. C’est de l’eau polluée au départ. Nous ne pouvons pas boire cette eau aujourd’hui. Ce ne sera pas exactement la même, mais elle sera utile, comme elle l’a été” remarqua Hollenbeck.

Hollenbeck est un éleveur garanti bio qui fait paître son troupeau près du site de la mine et est convaincu que son bétail est sain pour la consommation humaine.

Judy Schumacher, de Provo Township, n’est pas d’accord.

“J’ai grandi dans un ranch près de Buffalo, dans le Dakota du Sud. Nos vaches blanchissaient et mouraient après avoir bu dans des mares où les tests de forage d’uranium avaient eu lieu dans les années 1950-60. J’ai survécu à un cancer et ma fille a eu un cancer à 22 ans. On ne peut pas nettoyer les radiations dans l’eau. Je veux savoir comment Powertech va garantir que ce n’est pas dangereux” dit J. Schumacher.

Debra White Plume (une Lakota Oglala) de Porcupine, dans le Dakota du Sud, s’est adressée aux officiels de l’EPA.

“Vous n’êtes pas la première commission pour la paix à venir ici. Il y en a déjà eu une, il y a 149 ans, pour négocier le Traité de Fort Laramie de 1868 et le Traité de Horse Creek de 1851 avec nos ancêtres. Ce traité maintenait une base territoriale et des droits sur l’eau pour les Nations Lakota, Cheyenne et Arapaho. Je ne veux pas autoriser Azarga à empiéter sur notre territoire ancestral. La Déclaration sur les Droits de Peuples Autochtones des Nations Unies dit que les gouvernements doivent avoir le consentement libre, préalable et informé des Peuples Autochtones avant de procéder à un développement, et nous ne l’avons pas eu” dit Debra White Plume.

Debra White Plume est la principale plaignante dans l’affaire contre l’expansion de la mine d’uranium de Cameco Corporation près de Crawford, dans le Nebraska. D’après Debra White Plume, les déchets radioactifs ont fui pendant 4 ans avant d’être détectés sur le site de la mine.

Les officiels de l’EPA ont remarqué que ça prendrait plusieurs semaines pour consulter les témoignages écrits et publiques avant d’arriver à une décision sur les permis de Powertech.

 

standingrock2-11-2016d

 

Aux dernières nouvelles, dimanche 5 décembre au soir, DAPL continue les travaux.

TANT QUE L’EAU COULE, ET QUE L’HERBE ODORANTE POUSSE

Par Wioweya Najin Win, Debra White Plume
4 décembre 2016
Egalement publié sur Censored News
Traduction Christine Prat

 

C’est le bon moment pour Notre Mère la Terre et l’Eau Sacrée. Le Corps des Ingénieurs de L’Armée des Etats-Unis a refusé le permis qui aurait autorisé la branche Dakota Access Pipeline, d’Energy Transfer Partners, de forer sous le Mni Sose (Fleuve Missouri) dans notre Territoire Lakota.

Depuis août dernier, beaucoup de gens ont laissé leur vie de côté et tout donné pour combattre le Serpent Noir. Beaucoup de gens des quatre directions ont prié pour que notre eau soit protégée du Serpent Noir de DAPL. Beaucoup de guerriers de l’eau ont été en première ligne et ont été broyés par le hachoir à viande du Dakota du Nord, des états environnants, de la Garde Nationale et des compagnies de sécurité engagées par DAPL. Des bras ont été arrachés. Des yeux explosés. Des crânes fracturés. Des os brisés. Les guerriers de l’eau de la ligne de front ne se sont jamais rendus, et n’ont jamais reculé devant le PRENEUR DE GRAISSE. Des politiciens se sont démenés pour avoir du soutien. Des avocats ont travaillé dur. Tout le monde a fait du mieux possible. Comme je l’ai dit au cours de la bataille pour fermer le Keystone XL de TransCanada, nous sommes tous des fils du tissu de la résistance.

Nous ne devons pas nous reposer. Nous ne devons pas compter sur cet ennemi de Notre Mère la Terre pour qu’il s’en aille. DAPL peut décider de continuer à forer, et tout simplement payer les amendes pour forer sans permis. DAPL peut tromper les décideurs et leur faire accepter le Serpent Noir dans certains périmètres, mais ce sera toujours dans LE périmètre.

Des centaines de gens ont été en prison, certains risquent des chefs d’inculpation graves, qui peuvent leur valoir des dizaines d’années de prison, juste pour avoir fait leur travail de journalistes ou de personnel médical. Certains pour avoir été pris dans des rafles de la police longtemps après l’action. Certains pour avoir été piégés par DAPL, les indics de la police, les infiltrés et les provocateurs. Beaucoup de vies sont changées pour toujours, pour s’être engagé dans cette bataille depuis 5 mois.

Des individus ont créé des liens avec d’autres, formant une nouvelle famille. Les liens du front ne disparaissent jamais. Personne ne peut le comprendre sans en avoir fait l’expérience. Les Troubles Post-Traumatiques ne disparaissent jamais non plus. Le son des avions qui volent bas au-dessus des têtes, des hélicoptères qui tournent 24 heures par jour. On n’oublie jamais ce son. Pour beaucoup, ça a été l’expérience de leur vie et ils repartiront avec des souvenirs si forts, qu’ils ne voudront jamais revenir dans un tel camp. Pour beaucoup d’entre nous, cela signifiera continuer notre travail, faire nos prières, remettre nos vies en ordre comme nous pourrons, quand nous serons rentrés chez nous, si nous avons toujours un chez-nous où rentrer. Se reposer un peu, se rafraichir, manger et dormir – et se préparer pour la prochaine bataille. C’est ce que font les guerriers de l’eau. C’est ce que font les Tueurs du Serpent Noir.

L’Amérique est une bête énorme, le PRENEUR DE GRAISSE est une bête énorme. Les banques Européennes sont une bête énorme. Le PRENEUR DE GRAISSE n’est jamais satisfait. Le PRENEUR DE GRAISSE veut toujours plus. Il a fallu la générosité de millions de gens pour faire des dons, continuer à en faire, aux gens de tous les camps. Nous n’aurions pas pu faire ce que nous avons fait sans cette générosité. Tous les avocats, les politiciens, les organisateurs qui ont travaillé sans arrêt, tout ce travail était nécessaire. Mais nous ne pouvons pas nous reposer maintenant. Le Serpent Noir pourrait hiberner, se reposer pour nous attaquer encore. Restez vigilants. Notre Eau Sacrée a besoin de nous. De nous tous. De toutes les générations, de toutes les races humaines, de toutes les religions des gens.

Tant qu’il restera un Indien, il y aura un combat pour la terre et l’eau. Tant que l’eau coule, tant que l’herbe odorante pousse, nous devons garder les yeux ouverts et surveiller le PRENEUR DE GRAISSE.

—–

Debra White Plume
Owe Aku, Bring Back the Way
(00 1) 605-455-2155
PO Box 325
Manderson, SD 57756
www.oweakuinternational.org

 

standingrockoweaku25-9-2016

COMMUNIQUE DE PRESSE :

Media Contact: Cody Hall
Organization: Red Warrior Camp
Phone: (605) 220-2531
Email: RedWarriorCamp@gmail.com
Social Media: Facebook.com/RedWarriorCamp
@ZuyaLutaOceti on Twitter

 

Par Natalie Hand, Lakota Media Project
25 septembre 2016
Egalement publié sur Censored News
Ook in het Nederlands
Traduction Christine Prat

 

TERRITOIRE DU TRAITE DE FORT LARAMIE DE 1851, CANNON BALL, DAKOTA DU NORD – Des centaines de membres de tribus et des alliés ont marché aujourd’hui sur les sites actifs de construction toujours en cours du Pipeline Dakota Access. Des protecteurs de l’eau ont offert des prières, des tambours et des drapeaux de nations tribales sur les sites de construction pour dénoncer les actions illégales de la compagnie.

standingrockoweaku25-9-2016bJulie Richards, fondatrice de Mothers Against Meth Alliance (M.A.M.A) de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud, a déclaré : « Nous ancêtres ont combattu pour nos droits à une eau propre et à avoir un bon style de vie, et maintenant nous combattons pour assurer que nos filles et nos arrière-petites-filles aient aussi ces droits et une vie meilleure. Tout ce territoire est sacré pour nous – c’est notre terre ancestrale et c’est une portion du territoire désigné par le traité. »

Le 9 septembre 2016, le Corps des Ingénieurs de l’Armée des Etats-Unis a émis un ordre de cesser temporairement tous les travaux dans une zone de 20 miles autour du Lac Oahe/Fleuve Missouri, mais les équipes de construction de Dakota Access Pipeline ont utilisé l’impression du public que l’activité y avait cessé pour continuer agressivement leur œuvre destructrice à l’intérieur de la zone tampon. Chaque matin, des centaines d’ouvriers employés pour poser et souder des tuyaux, ont creusé des routes, et installé des valves de contrôle, voyageant par bus entiers vers des dizaines de sites, travaillant 6 à 7 jours par semaine. Cette activité viole les traités Fédéraux avec l’Oceti Sakowin et les ordres du gouvernement Obama d’interrompre la construction.

standingrockoweaku25-9-2016c« Nous devons nous rendre compte que cette zone de 20 miles est imaginaire. Ils posent toujours les tuyaux – avançant vers nous – vers l’eau que nous protégeons. La progression des droits de passage continue bien qu’ils ne considèrent pas que ce soit de la construction. » Dit Kate Thunderbolt, protectrice de l’eau.

Mme Thunderbolt a aussi souligné que l’action démontre que le rassemblement de plus de 250 tribus, le plus grand depuis des décennies, constitue une capacité d’accroître la force de la résistance pacifique pour bloquer le pipeline.

« Nous voulons une unité d’action pour joindre tous les camps de l’Oceti Sakowin en un seul. Par notre unité, nous amènerons le pouvoir du peuple à bloquer la progression de ce serpent noir. De chaque camp d’Oceti Sakowin nous avons le pouvoir de nous rejoindre pour montrer au monde que nous sommes unanimes pour mettre un terme à leur construction destructrice. » Ajouta Mme Thunderbolt.

Les protecteurs de l’eau ont pris l’initiative de défendre leurs droits Autochtones et de dire que si la construction continue quotidiennement, leur action pour bloquer la construction continuera aussi quotidiennement.

 

 

GuyDullKnifeOweAku15-8-2016Par Natalie Hand, Owe Aku
15 août 2016
Egalement publié sur Censored News
Traduction Christine Prat

 

CANNON BALL, Dakota du Nord – Le 24 août 2016, un juge fédéral de Washington rendra sa décision sur l’injonction déposée par la Tribu Sioux de Standing Rock dans l’affaire du Pipeline d’Accès Dakota (DAPL). Beaucoup de protecteurs de l’eau et de défenseurs de la terre se sont rassemblés ici pour montrer leur amour et leur respect pour notre médecine première, l’Eau Sacrée.

Ce matin, cinq personnes ont été arrêtées sur le site où la compagnie du DAPL construit une route pour transporter l’équipement au chantier. Guy Dull Knife [photo], un Ancien Lakota Oglala de la Réserve Indienne de Pine Ridge, était parmi les personnes arrêtées, alors qu’il bloquait la grille d’entrée sur le chantier du DAPL. Beaucoup d’autres sont prêts à se faire arrêter pendant que le 24 août se rapproche. Nous avons établi notre camp Red Warrior et organisons des entrainements à l’Action Directe Non-Violente dans le camp et sur le chantier. Nous sommes retranchés et nous protégerons le Fleuve Mni Sosi (Missouri) auquel nous appartenons tous. Des Nations Rouges de tout le long du Fleuve sont ici. Beaucoup de citoyens de l’Amérique sont ici pour protéger l’eau sacrée. C’est notre Territoire selon le Traité, nos Terres Ancestrales.

Nos ancêtres nous ont fait confiance pour protéger notre médecine première. Nous le faisons de la bonne manière, par amour. Nous n’apportons pas la haine ici. Nous sommes un peuple spirituel et nous défendrons notre parente, l’eau sacrée. Notre Pte San Win (la Femme Bison Blanc) nous apporté la pipe sacrée, et Elle nous a aussi donné l’arc et la flèche. Nous suivons ainsi Ses enseignements.

Owe Aku a entrainé des milliers de gens par l’intermédiaire de du camp d’entrainement à l’Action Directe Non-Violente, Moccasins on the Ground, qui a existé pendant quatre ans lorsque nous luttions contre TransCanada, et le pipeline Keystone XL. Des communautés et des familles étaient prêtes, elles sont ici. Ce pipeline a le potentiel de polluer l’eau pour toujours. Ce problème est une question de Droits de l’Homme. Ça nous affecte tous. Pour soutenir notre travail, visitez notre site www.oweakuinternational.org .

 

WaterConnectUsOweAku6-3-2016

 

LES EAUX NOUS RELIENT : GRAND RASSEMBLEMENT DE PLUS DE 10 NATIONS A GILA RIVER

COMMUNIQUE DE PRESSE

Des Autochtones de plus de 10 Nations se rassemblent dans la Communauté Indienne de Gila River pour discuter de comment

LES EAUX NOUS RELIENT

Avec un hommage poétique et musical à John Trudell à Phoenix
Publié par Owe Aku
6 mars 2016
Traduction Christine Prat

Communauté Indienne de Gila River, Pii Paash Nyamat, Arizona – Pii Paash Uumish (communauté) de la Communauté Indienne de Gila River invite au rassemblement LES EAUX NOUS RELIENT, pour discuter de comment l’eau sacrée est menacée et protégée dans la région du Sud-ouest et à travers tout le Continent, du 11 au 13 mars 2016. Les points de discussion sont: protéger l’eau sacrée, contamination par les grandes entreprises, impact des industries minières liées à l’énergie, utilisation d’eau recyclée sur nos terres, fuites de déchets miniers dans les nappes aquifères et les rivières, surutilisation des nappes aquifères et barrages sur les rivières, stratégie dans les médias et autres histoires des lignes de front.

L’oratrice d’honneur DEBRA WHITE PLUME, Oglala Lakota/Cheyenne du nord de Pine Ridge devait présenter des histoires du territoire Lakota, entre autres les menaces sur l’eau sacrée par des mines d’uranium nouvelles ou en expansion près de la Réserve de Pine Ridge et des Black Hills, et le transport de pétrole de sables bitumineux par l’oléoduc Keystone XL.

«Ils ne peuvent pas arrêter le tremblement de terre, le volcan et la tornade. Ils ne peuvent pas arrêter la puissance. Nous sommes une connexion spirituelle avec la Terre. Comme individus nous avons de la puissance et, collectivement, nous avons la même puissance que le tremblement de terre, la tornade et les ouragans. » – John Trudell

Le VENDREDI SOIR a été consacré au grand JOHN TRUDELL, qui a dirigé par l’exemple et nous inspire pour continuer le combat… avec des poètes de la résistance, des chanteurs et des musiciens qui ont honoré sa vie et son œuvre. Parmi les poètes et les chanteurs, il y avait Simon Ortiz (Pueblo Acoma), Louise Benally (Diné), Nina Was’te (Nakota/Cree), Mercury Bitsuie (Diné), Maldito Angel y Yolotlce (de Culture O’Muerte), le poète Phil Freedom, l’artiste hip hop Kite 9d3, le poète Dominique Hunter, et l’artiste hip hop Che Christ (Pii Paash, Quechan), et l’hôtesse Rosy Torres de Chicago.

Sujet des Conférences de samedi [12 mars] et dimanche [13 mars]:

– Luttes pour l’eau dans la Communauté Indienne de Gila River, avec Reuben Cruz (Pii Paash) et des membres de la communauté O’odham

– L’héritage des mines d’uranium dans la région de Four Corners, avec Manny Pino (Pueblo Acoma), Leona Morgan (Diné) et Mercury Bitsuie (Diné)

– L’organisation et la mobilisation d’Idle No More avec une fondatrice, Nina Was’te (Nakota/Cree)

– La fuite des déchets de la mine Gold King dans la rivière Animas, mise à jour de Janene Yazzie (Diné)

– Le combat du Bastion Apache pour arrêter Rio Tinto [Resolution Copper – NdT] avec Wendsler Nosie (Apache) et Naelyn Pike (Chiricahua Apache)

– Contre Peabody Coal sur Black Mesa, avec Louise Benally de Big Mountain, dans le nord de l’Arizona (Diné)

– Protéger l’eau des Navajo et être victorieuse contre un projet de centrale au charbon, avec Elouise Brown, de Chaco Rio, Nouveau-Mexique

– L’impact et le rôle des Médias de la Base

Samedi soir [12 mars] il doit y avoir des Chants et Danses d’Oiseau par la Pii Paash Uumish.

Toutes nos précieuses, et limitées, sources d’eau sont reliées, des cours d’eau de surface sur Notre Mère la Terre aux nappes aquifères en dessous de nous, aux gouttes de pluie qui tombent des nuages au dessus, toute l’eau est reliée. Les protecteurs de l’eau et les défenseurs des terres peuvent se rassembler pendant ce temps pour honorer l’eau et les terres ancestrales, et élaborer des stratégies pour renforcer et construire la solidarité afin d’accroître l’efficacité des nombreux mouvements fondés pour protéger les terres et les eaux.

C’est notre devoir en tant que gardiens de la Terre d’apprendre comment les cours d’eau et les nappes aquifères sont menacés, exploités et pollués. Par le savoir et la construction d’une vaste communauté, le mouvement se renforce pour défendre et protéger l’avenir de nos eaux pures, précieuses et sacrées.

Les Pii Paash les accueillent avec le cœur et l’esprit ouverts sur leurs terres à l’extrémité ouest de la Communauté Indienne de Gila River, auprès du lit de la rivière de leurs ancêtres maintenant à sec, au pied des Montagnes Sacrées Estrella.

Les hôtes sont la Pii Paash Uumish, Owe Aku et le Peoples Media Project, avec le soutien de nombreux individus et organisations.

[…]

CONTACTS:

Reuben Cruz, Pii Paash (773) 747-2700, intoxicatedmc@hotmail.com . Pour la presse ou pour joindre les participants, prendre contact avec Kent Lebsock d’Owe Aku, iamkent@me.com
BIOGRAPHIE DE QUELQUES PARTICIPANTS:

LOUISE BENALLY, une grand-mère, mère et mère de clan de 55 ans, de la communauté de Big Mountain sur Black Mesa, au Nord de l’Arizona. Elle est cultivatrice, fait de la permaculture, est herboriste, avocate traditionnelle et conseillère sur divers aliments bio. Louise a chanté lors de l’hommage à John Trudell et parlé de son engagement [de John Trudell] dans la lutte de Black Mesa contre Peabody Coal et les problèmes d’eau qui s’ensuivent en Pays Navajo. Elle a été activiste toute sa vie dans les luttes environnementales pour l’eau, les sites sacrés, l’eau et les mines, et racontera des histoires et des leçons tirées de son travail.

MERCURY BITSUIE est un berger Diné de Sanders, en Arizona, qui a découvert récemment que la fuite de déchets de la mine de Church Rock [en 1979 – NdT] dans le Rio Puerco avait atteint les puits d’eau potable de sa communauté.

ELOUISE BROWN est de Chaco Rio, au Nouveau-Mexique, dans la Nation Navajo. En 2006, elle a découvert qu’un projet d’énorme centrale au charbon nommée ‘Desert Rock’ faisait des forages pour de l’eau près de chez elle. Avec amour pour leur terre, Elouise et sa famille ont érigé une barricade. Deux ans et demi plus tard, le projet de centrale au charbon de 1500 mégawatts a été abandonné. Elouise Brown Présidente, Organisation Doodá (NO) Desert Rock, Chaco Rio, Nation Navajo, Nouveau-Mexique.

REUBEN CRUZ, (Pii Paash/Quechan), les eaux à Gila River
Reuben est Pii Paash (Maricopa), Quechan, et père, musicien, poète, organisateur, humaniste des Montagnes Estrella, à l’ouest de Phoenix, Arizona. En tant qu’emcee [MC, Microphone Controller, DJ, rappeur] (sous le nom de Che Christ), il se sert de ses dons de conteur pour parler de justice sociale et de respect de tous les peuples dans une musique hip-hop positive. Reuben enseigne dans des ateliers d’écriture pour les jeunes des centres urbains et des communautés Autochtones. Il a été publié dans High Times, Waging Non Violence, As Us Journal, Ghazals For Foley et Hinchas de Poesia. Il a publié lui-même HAARP (Heavy Anti-Authoritarian Rap Poems – Poèmes Rap Anti-Autoritaires Lourds) en 2010. Reuben participe à des manifestations qui utilisent la musique, l’art et le film pour célébrer les mouvements sociaux contemporains. Reuben a collaboré avec Prairie Dust Films pour Crying Earth Rise Up et Standing Silent Nation et dans les rues avec le Projet de Médias Populaires. www.chechrist.com

LEONA MORGAN (Diné) de la Nation Navajo, a travaillé comme organisatrice de la communauté et enseignante des problèmes d’uranium depuis 2007. L. Morgan s’est occupée à la base d’empêcher la pollution de l’eau par une opération de Lixiviation In Situ dans l’est du territoire Navajo. En 2014, elle a co-fondé Diné No Nukes (DNN – Pas de Nucléaire Navajo). DNN est une initiative centrée sur l’éducation, sur toute la Chaîne de Carburant Nucléaire avec un intérêt spécial pour les terres comprises entre les Quatre Montagnes Sacrées pour les Diné. http://www.dinenonukes.org/

WENDSLER NOSIE SR. est actuellement Conseiller pour le District de Peridot et ex-Président du Conseil Tribal des Apaches de San Carlos, qui sont environs 15000 dans la Réserve Apache de San Carlos, dans le sud-est de l’Arizona. Wendsler est né en 1959 et a été élevé dans la tradition Apache. En 2000, il a fondé les Coureurs de l’Esprit de la Montagne, une organisation de coureurs traditionnelle. Il a créé le journal Apache Messenger en 2011, dont il est propriétaire et qu’il gère actuellement. Wendsler Nosie est marié à Theresa Beard Nosie, de la Nation Navajo. Ils vivent à Peridot, en Arizona, dans la Réserve Indienne Apache de San Carlos et ils ont six enfants : Lian, Vanessa, Wendsler Jr., Angel, Alicia et Taegan, et 12 petits-enfants. Wendsler Nosie se consacre à la préservation et la protection de la culture et des objets Amérindiens, à l’histoire religieuse et à la tradition. Il a fondé le Bastion Apache, qui occupe toujours Oak Flat depuis plus d’un an. Il s’est battu toute sa vie pour les droits des autochtones et a décidé de se consacrer à la protection de l’avenir pour les générations à venir.

NAELYN PIKE, 16 ans, est membre de la Tribu Apache de San Carlos. Elle est au lycée de Globe et membre de la National Honor Society. Naelyn a été Coureuse de l’Esprit de la Montagne depuis l’âge de 2 ans, un groupe de coureurs traditionnels qui continuent de protéger le Mont Graham, sacré, contre un projet de télescopes de l’Université d’Arizona et du Vatican. Naelyn est membre du Bastion Apache, qui continue d’occuper et défendre Oak Flat contre la compagnie minière étrangère Resolution Copper. Le site Sacré d’Oak Flat a été bazardé par le biais d’un truc de dernière minute fourré dans la Loi d’Autorisation de la Défense Nationale de 2015. Naelyn a témoigné deux fois devant le Congrès sur l’Echange de Terres du Sud-est de l’Arizona et le projet de loi Sauvez Oak Flat. En 2015, elle s’est aussi rendue à Washington avec le Convoi du Bastion Apache pour unifier tous ceux qui se préoccupent de la protection de Notre Mère la Terre et de l’avenir des prochaines générations.

MANUEL PINO est Pueblo Acoma du Nouveau-Mexique. Il est actuellement professeur de sociologie et coordinateur des Etudes Amérindiennes à l’Université Communautaire de Scottsdale. Les recherches de Manuel portent sur les problèmes environnementaux qui touchent les Amérindiens et les Peuples Autochtones du monde entier. Il se concentre surtout sur la chaîne du carburant nucléaire, particulièrement les mines d’uranium, et ses effets sur les Peuples Autochtones. Manuel a été délégué dans de nombreuses conférences internationales sur l’environnement aux Nations Unies et est actuellement membre de plusieurs conseils d’administration d’organisations écologiques dans tous les Etats-Unis. Manuel travaille actuellement avec des ouvriers de l’uranium au Nouveau-Mexique, en Arizona, dans le Dakota du Sud et l’état de Washington, sur les problèmes de santé liés aux radiations et dans des communautés qui s’opposent à l’entreposage de déchets nucléaires et à de nouvelles mines. En 2008, il a reçu le Prix du Futur Sans Nucléaire à Munich, en Allemagne, pour son activisme.

SUREE TOWFIGHNIA, (Grassroots and Mainstream Media Strategies, Stratégies des médias pour la base et le grand public) est réalisatrice, productrice et enseignante en documentaires. Elle a mis en scène et co-produit Crying Earth Rise Up (2015), un documentaire de PBS (Public Broadcasting Service – Service Public de Diffusion) qui révèle les effets de l’extraction d’uranium sur l’eau et les habitants des Grandes Plaines. Suree avait précédemment réalisé Standing Silent Nation (2007), un documentaire de PBS sur la lutte d’une famille Amérindienne pour cultiver du chanvre industriel sur les terres souveraines de leur Réserve. Elle a mis en route le Projet de Médias Lakota (LMP) avec Owe Aku en 2003, pour enseigner à des jeunes filles et des femmes Lakota comment raconter leurs propres histoires dans des documentaires. Suree enseigne aux jeunes, aux Anciens et à quiconque, les techniques du documentaire et la stratégie médiatique dans des organisations, des communautés, des universités et des écoles. Suree est Iranienne, Mexicaine, Polonaise/Allemande, née à Chicago, et réside actuellement en Arizona avec son mari et ses deux enfants.

NINA WAS’TE WILSON est du Territoire du Traité 4 au sud du Saskatchewan. Nina est mère, grand-mère et co-fondatrice du Mouvement Idle No More qui a éclaté partout en 2012. Nina s’est spécialisée dans le mouvement pour enseigner comment devenir meilleur Défenseur de l’Eau Sacrée et de Notre Mère la Terre par la stratégie, l’organisation et le développement des talents nécessaires. Nina est aussi profondément immergée dans sa langue et sa culture et se conforme aux Lois Traditionnelles des Nakota Dakota Nehiyawak. Nina croit et met en pratique la culture et l’émancipation des jeunes femmes de sa communauté, sa famille et sa nation avec le soutien et l’approbation de ses parents [compatriotes] du Territoire du Traité 4 et au-delà. Nina enseigne l’analyse de la propagande, le développement du guerrier et la déconstruction de la pathologie coloniale.

DEBRA WHITE PLUME, née en 1954, est descendante du Tiospaye de Red Cloud du côté paternel, et de la Nation Cheyenne du Nord du côté maternel, et est membre cooptée de la Bande Oglala de la Nation Lakota. Debra a vécu dans la Réserve Indienne de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud, toute sa vie, et sur les rives du Ruisseau Wounded Knee depuis 30 ans. Debra a commencé à s’impliquer dans le domaine des Traités et Droits du Sol et la préservation et revitalisation de la culture Lakota dès l’âge de 17 ans, quand elle a obtenu le diplôme d’études secondaires [‘baccalauréat’]. Elle s’occupe de problèmes locaux et internationaux. Sa tribu l’a honorée en lui remettant le Drapeau Tribal dans les années 1990. En 1997, Debra a été co-fondatrice, à Pine Ridge, d’une ONG de base, pour le changement social, appelée ‘Owe Aku’, Bring Back the Way [Retrouvez la Voie]. Debra est mère de 3 enfants, grand-mère de 15 petits-enfants, et Mère et Grand-mère Spirituelle de nombreux jeunes dans beaucoup de Nations. Debra a été publiée en tant qu’écrivaine et poète, a produit des films, a été animatrice à la radio, et rédactrice et éditrice de journaux.

ROSEBUD WHITE PLUME est membre de la Nation Oglala Lakota et du Tiospaye (famille élargie) White Plume. Depuis 2002, Rosebud a étudié la théorie, la technique et la production du film documentaire et dirige actuellement le Lakota Media Project. Rosebud a l’inspiration d’utiliser les médias pour préserver son mode de vie par des documentaires sur des histoires et des problèmes représentant des alternatives aux représentations limitées de son peuple dans les médias officiels. Elle fait de courtes vidéos sur le mode de vie Lakota, les mouvements pour la justice sociale dans les communautés autochtones, la jeunesse de la Réserve de Pine Ridge, et réalise The Indigenous View [le Point de Vue Autochtone], une émission de télévision en ligne. Rosebud est mère de sept enfants qui vivent sur les rives du Ruisseau Wounded Knee.

JANENE YAZZIE est une militante des droits de l’homme et des Autochtones, qui a contribué à fonder Sixth World Solutions [Solutions du Sixième Monde], une entreprise vouée à promouvoir un développement durable de la communauté, dans la Nation Navajo. Originaire de Lupton, Arizona, elle a grandi dans une région de la Nation Navajo fortement touchée par la mine d’uranium de Church Rock. Ses expériences l’ont conduite à collaborer avec d’autres défenseurs de la sécurité de l’eau dans la Nation Navajo pour fonder l’Association des Chapitres du Bassin Hydrologique du Petit Colorado (LCRWCA), dans laquelle elle travaille comme planificatrice pour aider à développer un modèle de planning dirigé et géré par la communauté pour le bassin hydrologique, qui renforce l’autonomie locale et l’autodétermination pour créer la sécurité de l’eau, de la nourriture, et la résilience au changement climatique pour le présent et les générations futures, en utilisant le savoir écologique traditionnel.

 

 

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UNE VICTOIRE POUR UNCI MAKA, NOTRE MERE LA TERRE !
LE PRESIDENT OBAMA REJETTE OFFICIELLEMENT L’OLEODUC KEYSTONE XL

Par Owe Aku, Projet de Justice International
See original article in English, on Owe Aku’s site, on Censored News
6 novembre 2015
Traduction Christine Prat

 

Quand Wioweya Najin Win, Debra White Plume, qui vit actuellement à Pine Ridge, sans médias ni internet, a pris connaissance de la déclaration, elle a déclaré :

« C’est une si grande nouvelle ! Wopila à tous ceux de l’Armée de la Terre. Le Président Obama s’est mis en travers du chemin d’un mal menaçant les gens. Il a posé ses MOCASSINS SUR LE SOL ! [= il les attend DE PIED FERME] Nos ancêtres sont avec nous et nous sommes si reconnaissants pour la protection de l’Eau Sacrée. »

 

VIVA !

 

LE PRESIDENT, LE VICE-PRESIDENT ET LE SECRETAIRE D’ETAT VIENNENT JUSTE D’APPARAITRE A LA TELEVISION NATIONALE POUR REJETER L’OLEODUC KEYSTONE XL. LE PRESIDENT A NOMME TROIS RAISONS QUI L’ONT CONDUIT A CETTE DECISION :
1. Le pipeline ne serait pas un accroissement à long terme de notre économie ; il ne crée pas d’emplois ;
2. Le pipeline ne ferait pas baisser le prix de l’essence pour les consommateurs américains ;
3. Le pipeline transporterait du brut très polluant à travers le pays sans rien ajouter à notre sécurité énergétique. Le Président suggérait que ce serait hypocrite d’approuver l’oléoduc tout en faisant des tentatives pour développer les solutions d’énergie propre par une politique durable.

Tout le monde reconnaît que la situation présente du gouvernement américain est tout sauf stable, et qu’un nouveau gouvernement de droite, chrétien et Républicain pourrait revenir sur la décision. Cependant, c’est tout de même UNE VICTOIRE IMPORTANTE. Quiconque voudra maintenant ou dans le futur menacer la sécurité de l’eau que nous protégeons pour les générations futures, se heurtera à la même opposition que celle qui a vaincu le pipeline aujourd’hui.

Et voici un récent témoignage de Wioweya Najin Win (Debra White Plume, Directrice d’Owe Aku Bring Back the Way) devant la Commission des Services Publiques du Dakota du Sud, expliquant la vision du monde Lakota qui préside aux stratégies organisées que nous employons pour défendre Unci Maka et Mni Wakan, du 5 juillet 2015

Commission des Services Publiques du South Dakota
500 E. Capital Av.
Pierre, SD 57501

 

Je suis Wioweya Najin Win. Mon nom anglais est Debra White Plume et mon adresse est PO Box 325, Manderson, SD 57756. Je veux commenter le dossier numéro HP12-001 concernant le Commentaire Publique du 26 juillet 2015, sur le Pipeline pour Sables Bitumineux KXL, de TransCanada, Inc.

La vision du monde Lakota et la vision du monde Américaine concernant la terre et l’eau sont différentes, de même que nos visions du monde concernant le temps et l’espace. La vision du monde Américaine, à travers ses institutions, ses politiques, ses lois et règlements, dit que les officiels élus et nommés ont le droit de prendre la décision finale sur ce qui se passe dans notre espace partagé. Pour être plus claire, par le mot ‘notre’ je me réfère aux Lakota et aux Américains, et aux officiels élus ou nommés par opposition au reste de nous tous. Dans la vision du monde Lakota, chacun a droit à la parole, et une décision collective est prise par consensus. Il n’y a pas de hiérarchie, une personne n’est pas plus importante qu’une autre. Tous les gens sont importants et ont le droit de s’exprimer.

De mon point de vue, l’espace et la distance entre l’endroit où je vis et celui où TransCanada, Inc. veut mettre son KXL pour sables bitumineux, sont trop proches. Bien que l’endroit où je me repose la nuit et me lève chaque matin pour vivre une vie pour laquelle je suis reconnaissante, et le trajet du pipeline par Mission, Dakota du Sud, ou Murdo, Dakota du Sud, ou Lower Brule, Dakota du Sud, ou Faith, Dakota du Sud, soient à des centaines de kilomètres, pour moi, ce trajet est juste à côté. Toute cette région est chez moi.

Le trajet proposé pour le KXL et que vous avez pris en considération, passerait non seulement, ce qui est irresponsable, au-dessus de la nappe aquifère Ogallala, mais il traverserait aussi dangereusement beaucoup d’eaux de surface, entre autres le Fleuve Missouri et la Rivière Cheyenne. Tout cela est de l’eau sacrée, nous disons Mni Wicozani, c’est par l’eau qu’il y a de la vie. Sans eau il n’y a pas de vie.

Je vais vous parler de choses personnelles. J’ai reçu mon quatrième nom Lakota sur les rives de Cheyenne River, nommée par Grover Horned Antelope. Mon chant a été chanté par John Around Him, au cours d’une cérémonie conduite par Rocky Afraid of Hawk, avec pour témoins Celane Not Help Him et beaucoup d’Anciens Lakota hautement estimés. Mes enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants ont reçu leurs noms sur les berges de rivières. Mon mariage, il y a 36 ans, y a été béni.

Les bébés naissent sur les berges des rivières, les mariages y sont bénis, on y reçoit les noms. On donne ses enfants en mariage, le long des berges des rivières. Des cérémonies de guérison et de remerciements sont tenues le long des berges des rivières. Des gens y meurent, le long des berges de rivières. Des dizaines de milliers de ces cérémonies, ainsi que des cérémonies de Conservation et Libération de l’Esprit [du défunt], des cérémonies de passage d’une fille à l’âge de femme, et beaucoup d’autres cérémonies ont été et sont encore tenues le long des berges des rivières, pour notre Nation Lakota, pour des dizaines de milliers de gens, pour des dizaines de milliers de générations. L’eau fait partie des cérémonies Lakota, nous honorons et respectons l’eau.

Notre Nation Lakota a perdu beaucoup de parents au cours des générations, en se battant pour l’eau et la terre. Des Ancêtres sont morts le long des berges des rivières en combattant les pèlerins et les colons américains, le chemin de fer et les compagnies minières, et les empiètements des militaires des Etats-Unis sur nos territoires. Nos ancêtres vivaient une belle vie le long des berges des rivières, combattaient le long des berges des rivières, mouraient le long des berges des rivières et gagnaient leurs batailles, le long des berges des rivières. L’Amérique a reconnu et admis que cette eau et cette terre sont en territoire Lakota, comme il est prouvé par le Traité de Fort Laramie de 1851. L’Amérique et son gouvernement de citoyens violent ce Traité, qui a valeur de loi internationale, chaque fois qu’ils veulent faire de l’argent.

Maintenant que le monde a les Droits de l’Homme, la communauté internationale a reconnu et affirmé qu’en tant qu’Autochtones, la Nation Lakota a besoin de plus de protection, comme tous les peuples Autochtones, contre les multinationales et les gouvernements qui ne respectent pas les lois, ni les lois morales, ni les jugements humanitaires, y compris les Droits de l’Homme. Les Autochtones sont considérés comme ‘jetables’ dans leurs entreprises de profanation des terres et des eaux pour des profits personnels ou pour leurs entreprises privées, c’est pourquoi les Nations Unies ont adopté la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones, y compris ceux des Etats-Unis, pour fournir des règles directrices sur le respect des Droits Humains de tous les peuples. Cet acte a également été enfreint et sera encore enfreint par des officiels comme vous si vous approuvez le pipeline pour sables bitumineux KXL.

Le gouvernement des citoyens d’Amérique enfreint ses propres lois, établies pour protéger l’eau potable, non seulement pour approuver des pipelines, mais aussi des industries d’exploitation minière, comme l’exploitation d’uranium et la fracturation hydraulique. Des individus tels que vous enfreignent ces lois et ces doctrines. Vous n’êtes pas anonymes et ne devez pas vous cacher derrière vos titres gouvernementaux. Vous vivez ici et avez autant besoin de cette eau que moi. Les citoyens du Dakota du Sud et leurs organisations, toutes les Tribus du Dakota du Sud, ont dit non au KXL pour sables bitumineux de TransCanada. Maintenant c’est votre tour de dire non.

Vous êtes des êtres humains qui buvaient de l’eau, vous ne pouvez pas vivre sans eau. Pour je ne sais quelle raison, c’est vous qui avez l’autorité à ce jour pour protéger l’eau sacrée et tout ce qui vit dans ce passage à travers ce grand pays, en décidant de dire non à TransCanada, Inc. Vous pouvez arrêter cette destruction avant qu’elle ne commence, vous pouvez protéger ces terres et ces eaux pour ceux qui vivent maintenant et pour les générations à venir.

Le KXL peut contaminer l’eau souterraine et les eaux de surface non seulement avec son pétrole dégoutant de sables bitumineux, mais aussi avec les produits mortels avec lesquels il est mélangé, pour le liquéfier à une température constante de 65,5 degrés. La pression extrême, nécessaire pour le trainer sur des milliers de kilomètres, du départ au Canada, au terminus au Texas, est une force mortelle en soit, assez puissante pour couper un homme en deux s’il se trouve à proximité, si çà craque et explose. Le sens commun suffit à une personne intelligente pour comprendre que le KXL pour sables bitumineux est un serpent noir au venin mortel qui doit être maintenu loin de nos demeures et de notre environnement. Prendriez-vous la décision de laisser vivre un serpent à sonnette dans votre salle de séjour ou dans les chambres de vos filles et de vos fils ?

Faites que votre décision ne participe pas à la violation de la loi américaine, internationale et naturelle, en votant l’approbation du KXL pour sables bitumineux. N’ouvrez pas la porte de ce beau pays et de son eau au serpent noir qui pourrait entrer chez nous. Il ne fera pas la différence entre un Lakota et un Blanc. Les agriculteurs et éleveurs blancs risquent tout autant que nous, les Lakota. Beaucoup ont été frappés par la manipulation de TransCanada soutenue par le gouvernement, leurs ranches et leurs fermes ont été coupés en deux.

J’appelle chacun d’entre vous à être un homme, un véritable être humain, et à résister à cette menace pour notre eau et nos familles. Ne soyez pas lâche ou manipulé par l’entreprise et les chefs de gouvernements qui reçoivent de l’argent de l’entreprise pour approuver. Participez à la création d’une histoire saine, à laquelle les générations à venir se référeront, et seront heureuses de ce que leurs grands-pères et grand-mères se soient dressés sur la route de quelque chose de mauvais qui menaçait les gens.

Je vous demande instamment de voir au-delà du désir de partager l’autosatisfaction du réseau du ‘bon gars’ du Preneur de Graisse, flattant l’appétit de l’avidité insatiable. Je vous demande instamment de considérer le bon futur des garçons et filles Lakota, le bon futur des éleveurs et agriculteurs blancs et de garçons et filles blancs des villes, lequel futur est entre vos mains. Vous savez, il y a des failles que vous pouvez trouver pour dire non à TransCanada. Je vous demande instamment d’être brave et visionnaire et de ne pas vous contenter de vous tenir à distance, mais de résister contre le Preneur de Graisse.

Wioweya Najin Win, aka Debra White Plume
Owe Aku, Bring Back the Way
PO Box 325
Manderson, SD 57756
www.oweakuinternation.org

 

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DES LAKOTA SE RASSEMBLENT POUR PROTEGER L’EAU SACREE LE 24 AOUT 2015
Egalement publié sur Censored News (in English / met Nederlandse vertaling)
Le 20 août 2015
Traduction Christine Prat

 

COMMUNIQUE

L’AVENIR DE L’EAU DES GRANDES PLAINES EXAMINE, AUDITION GOUVERNEMENTALE SUR LE RENOUVELLEMENT DU PERMIS D’UNE MINE D’URANIUM

CONTACT : Vic Camp, Owe Aku (605) 407-8301
20 AOUT 2015
Le Conseil de Sécurité Atomique et d’attribution de licences de la Commission de Régulation Nucléaire (NRC) organise une audition du 24 au 28 août à Crawford, dans le Nebraska, sur des problèmes posés par le renouvellement de la licence de Cameco pour la mine d’uranium de Crow Butte près de Crawford. Le conseil est un organisme indépendant dans la Commission de Régulation Nucléaire qui conduit des auditions et prend des décisions sur les problèmes légaux présentés par les actes d’attribution de licences.

Après une bataille de dix ans pour empêcher la mine d’uranium de reprendre et d’étendre ses opérations, des experts et des avocats représentant les habitants, des Amérindiens, le Conseil des Ressources de l’ouest du Nebraska et la Tribu Sioux Oglala auront la possibilité de témoigner devant la Commission de Régulation Nucléaire. Les parties civiles sont intervenues en 2008 pour bloquer le renouvellement du permis d’extraire de l’uranium. Les preuves présentées ont trait aux prises de position qui mettent en doute, entre autres : la pertinence de l’évaluation et la protection des ressources historiques du site, l’impact sur les sites sacrés Autochtones et l’analyse de la Commission (NRC) des impacts des installations sur l’eau de surface, l’eau souterraine et l’écosystème.

Le conseil entendra des arguments sur quatre objections techniques et cinq relatives à l’étude environnementale. La NRC a renouvelé la licence en 2014, avant les auditions, avec pour date d’expiration le 5 novembre 2024.

DATES: 24-28 août DE 9h30 à 18h ou jusqu’à ce que toutes les preuves aient été entendues.
LIEU: Crawford Community Center, 1005 1st St., Crawford, Nebraska.
Debra White Plume, une grand-mère Lakota, Directrice d’Owe Aku (Retrouvez la Voie) et principale plaignante dit :
« Certainement, ce problème d’environnement va bien au-delà des limites de race, de l’état, des agglomérations, des frontières de l’état – çà touche toute la vie de la région et peut se répercuter longtemps sur les générations futures de tous les êtres vivants: à deux pattes, à quatre pattes, avec des ailes, la nation immobile silencieuse (les plantes), ceux qui rampent et nagent, et notre Eau Sacrée, notre Terre Sacrée, et l’Air Sacré. Pour les Lakota Oyate (le Peuple Lakota) un environnement propre est une question de vie ou de mort. Exposer les gens aux toxines mortelles de l’extraction d’uranium est une menace pour notre survie en tant que peuple … C’est du racisme environnemental. »

Colleen Bennan, résidente et co-fondatrice de la Solidarité féminine pour la Surveillance de l’eau (Sisterhood Water Watch) dit :
« Je suis née dans le Comté de Dawes, et élevée dans le Comté rural Sioux. Crawford est ma ville. Je vis maintenant à Chadron, à 39km plus bas. J’ai toujours de la famille et des amis ici. Je ne me sens pas menacée dans ma petite ville. Je marche la tête droite, les yeux et les oreilles ouverts. Je suis contre cette compagnie étrangère et ses pratiques. Je n’ai pas peur. J’accueille quiconque vient passer quelque temps avec l’esprit ouvert. »

Des membres du public et des médias sont bienvenus pour observer l’audition, mais les témoignages sont limités aux plaignants, aux avocats et aux témoins. Arrivez au moins 15 minutes à l’avance, pour le contrôle de la sécurité. Les vidéos à l’intérieur ne sont pas autorisées, mais les intervenants, des membres de la communauté, des habitants et d’autres qui s’efforcent de faire cesser l’extraction d’uranium dans la région seront disponibles pour des interviews à l’extérieur.

Certains croient que reconfigurer le caractère intact des Black Hills en les parsemant de mines d’uranium est bon pour le Dakota du Sud. Beaucoup pensent le contraire.

Certains ont pensé que la compagnie étrangère (Azarga/Powertech, connue ici simplement sous le nom de Powertech), avec des bureaux à Vancouver et Hong Kong, est un bon investissement. Beaucoup, beaucoup ont appris à leurs dépens que ce n’était pas le cas.

Parmi eux il y a ceux qui ont acheté des actions à moins de 4 $ pièce en 2007. Puis ceux qui croyaient les voler à 1,50 $ l’action en 2008. Et n’oublions pas les acheteurs qui ont payé 50 cents l’action entre 2009 et 2011. Ce qu’ils pensent maintenant que les actions de Powertech se vendent à 6 cents ne peut probablement pas être décemment reproduit ici.

Que la compagnie a détruit beaucoup des avoirs des investisseurs au fil des années est de notoriété publique. Que ses efforts persistants pour avoir des permis pour entreprendre l’obtention d’uranium par lixiviation in situ, basée sur l’utilisation d’eau, dans les Black Hills, ont été à la base des promesses de temps meilleurs à venir est évident. Que certains croient que leur tentative est en fait une manœuvre calculée ne servant qu’à faire remonter le prix des actions de Powertech est une conclusion raisonnable.

Cette compagnie vit dans le monde des « actions à deux sous », tellement plein de rejets de responsabilité et d’avertissements que les investisseurs plus sérieux les évitent. NASDAQ publie un avertissement sévère et sans équivoque sur ces compagnies, dont font partie les actions de Powertech, qui ne peuvent même pas être achetées par les voies conventionnelles. Demandez à vos courtiers ce qu’ils pensent des fort méprisées listes d’actions sur « feuille rose ».

Et pourquoi la conclusion selon laquelle le but principal de Powertech est de faire monter le prix de ses actions en soufflant de la fumée sur les prévisions de la compagnie est-elle raisonnable ? Et bien, regardez le marché global de l’uranium, qui s’est effondré après la catastrophe de Fukushima, il y a quelques années. Le prix a baissé de plus de la moitié, ce qui a été un coup dur pour les espérances de Powertech.

Un analyste local me dit que le prix de l’uranium est en-dessous du coût de son extraction dans les Black Hills. Si c’est correct, la raison d’exister de Powertech est d’obtenir une sorte de bond du prix de ses actions qui exige un assaut frontal de relations publiques des rabatteurs de la compagnie.

Le Dr. Lilias Jarding de Rapid City était tellement furieuse devant la tentative de la compagnie qu’elle a envoyé une lettre à la Commission des Valeurs Mobilières du Canada, pour se plaindre des déclarations trompeuses de la compagnie, dont elle croit qu’elles ont pour but de tromper le public et les investisseurs potentiels de Powertech. Je pense que ses soucis sont fondés et j’espère que les Canadiens chargés des règlements enquêteront.

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POUR UN APERÇU DE LA REGION ET DES HISTOIRES HUMAINES DERRIERE LES PROBLEMES, VOIR:

– Debra White Plus est Directrice Exécutive d’Owe Aku, une principale plaignante à l’audition. Le site web d’Owe Aku donne des informations sur leur travail sur l’uranium, un dossier juridique sur l’histoire des Règlements sur l’Eau aux Etats-Unis, les obligations du gouvernement fédéral selon les traités et d’autres travaux effectués par cette organisation pour la Justice Environnementale et Humaine, à la base Lakota.
www.oweakuinternational.org

– CRYING EARTH RISE UP
Ce documentaire contemporain dénonce les coûts humains de l’uranium et son impact sur l’eau potable des Grandes Plaines. Le site web du film ( www.cryingearthriseup.com ) donne beaucoup d’informations sur les problèmes et les histoires. La réalisatrice Suree Towfighnia assiste à l’audition et organise des projections régionales pendant la semaine. Elle aide à coordonner les médias.

POINTS EXAMINÉS LORS DE L’AUDITION:

Objections A & C :
Les règlements n’exigent pas de test de l’eau hors du site pour l’uranium et autres métaux lourds associés à l’extraction d’uranium par lixiviation in situ.
La désinformation a normalisé la contamination radioactive. Une entreprise d’agriculture et d’élevage adjacente à Cameco Crow Butte Resources a dû renoncer à des cultures à cause de la radioactivité de la mine transportée par l’air, il a été dit que de l’argent avait été versé pour couvrir les pertes.

Objection F :
Les administrateurs de l’Education ont négligé les étudiants du Comté de Dawes et ne fournissent pas d’accès à des cours de sciences de la terre qui analyseraient extensivement les sols et l’eau locaux. Les éducateurs qui veulent fournir aux étudiants ce genre de connaissances techniques sont ostracisés ou ne sont même pas pris en considération pour des postes dans les classes Panhandle.

Objection 1 :
Les dirigeants locaux qui sont partisans de Cameco se servent du racisme institutionnel pour disqualifier la Nation Oglala Lakota et des individus qui interviennent pour s’opposer à l’octroi d’un permis d’exploiter l’uranium à Cameco Crow Butte Resources. Il n’y a pas eu de consultation formelle avec les Nations Tribales Autochtones de la région. De plus, il n’y a pas eu de consultation formelle avec les descendants de l’héritage agricole rural ni avec les entreprises d’agrotourisme de la région.

En ce qui concerne les Objections 12-14, Cameco CBR Lixiviation In Situ s’est constamment abstenu de coordonner et de réagir de manière appropriée aux incendies industriels ou de prairie ayant lieu en dehors de leur site et dans les environs. 75 infractions et incidents notoires ont montré un manque total d’implication pour la sécurité des gens, du bétail et des sols.

DECLARATION DU JURISTE DAVID FRANKEL

Je représente les Intervenants Unifiés à l’audition du Conseil de Sécurité et d’Attribution de Licences Atomiques du lundi 24 au vendredi 28 août. Nous avons élevé des objections signifiant que l’exploitation minière dans ses manquements est contraire à la santé et la sécurité publiques, en violation de la Loi sur l’Energie Atomique, et que la Commission de Régulation Nucléaire (NRC) et la mine de Crow Butte n’ont pas respecté les droits Autochtones et n’ont pas réussi à identifier convenablement et à protéger des propriétés culturelles traditionnelles.

La relation ‘confortable’ entre la NRC et la compagnie minière a permis des infractions aux règlements et à la loi, et la dissimulation de la pollution causée par la mine en dépit d’avertissements réguliers de géologues depuis 1989, quand une lettre d’un lanceur d’alerte a été ignorée par la NRC. La NRC a donné à la mine un ‘sauf-conduit’ de 7 ans en repoussant une décision sur le renouvellement de sa licence de 2007 jusqu’en 2014, puis en accordant une licence pour 10 ans, jusqu’en 2024; bien entendu, l’avocat de la compagnie minière avait été l’avocat de l’équipe de la NRC; tout ceci en dépit de 79 violations de la licence et des règles par la mine ces dernières années; beaucoup de fuites et l’incapacité à remettre les nappes aquifères forées dans leur état d’origine, ainsi que l’incapacité de la mine à utiliser la recherche géologique récente et son incapacité à tester la présence d’uranium dans des puits témoins, parce qu’ils ne veulent pas savoir.

Entretemps, le Dr. LaGarry (un de nos experts) dit que chaque fois qu’il pleut, des contaminants sont entrainés plus loin le long de la White River, vers la Réserve Indienne de Pine Ridge où les gens présentent des symptômes d’empoisonnement par l’uranium, l’arsenic, du plomb radioactif et d’autres rejets de la mine. Tout ceci est nié par la mine et la NRC détourne son regard tout en se défendant vigoureusement contre toutes améliorations dans l’analyse ou la révélation des faits et se battant pour montrer qu’elle a fait le minimum nécessaire pour satisfaire à leurs règles qui sont écrites au profit de l’industrie minière.

Il semble que n’importe quel abruti qui remplit un formulaire obtient une licence pour extraire de l’uranium des nappes aquifères que les gens préfèreraient utiliser pour boire, se baigner, faire du jardin, de l’élevage et de l’agriculture. Toute la procédure est une imposture qui donne seulement une apparence de participation du public.
Des objections au fait que la compagnie est propriété d’étrangers ont été déniées parce que la NRC ne prend en considération que la branche qui gère la mine et ne remonte pas la chaine jusqu’à la firme principale. Des officiels de la NRC apprennent aux opérateurs de mines comment remplir les formulaires et passer à travers des inspections afin d’avoir le moins de résistance possible et de passer en force au-dessus des inquiétudes publiques et tribales.
Les procédures d’audition sont faites pour minimiser la recherche de faits réelle – les règles pour les plaidoyers sont beaucoup plus strictes que celles des tribunaux fédéraux ; l’interrogation directe ou contradictoire des témoins n’est pas permise et il est interdit aux avocats de faire des plaidoiries orales ou des déclarations préliminaires. Les juges employés de la NRC sont ceux qui tranchent sur les décisions de la NRC, qui sont défendues par des avocats de la NRC, entièrement au profit de la compagnie minière. Toutes les procédures ont des équipes doubles (avocats de la NRC et avocats des compagnies minières) contre les intervenants du public. Tout manquement à l’application de ces règles strictes est résolu sans pitié contre le public.
La NRC est l’institution fédérale la plus dangereuse et la plus corrompue, qui donne seulement l’impression de se préoccuper de la sécurité publique alors que pendant ce temps – comme le renard gardant le poulailler – la NRC autorise une pollution épouvantable par les mines d’uranium au nom de la promotion de l’extraction et de l’énergie nucléaire. Ils ont totalement perdu de vue la Loi sur l’Energie Atomique qui exige que les licences ne soient attribuées que si l’opération n’est pas en contradiction avec la santé et la sécurité publiques et ils ferment les yeux sur tous problèmes possible pour la santé et la sécurité du public.
Pendant ce temps, des puits sont rendus inutilisables, des gens tombent malades et l’environnement est détruit. Tout cela pour que la compagnie minière puisse faire quelques 30 millions de dollars de ventes par an, ce qui est une bagatelle dans le contexte de l’économie américaine.
N’hésitez pas à prendre contact avec moi : arm.legal@gmail.com pour plus de détails,

Sincères salutations,

David Frankel Avocat-conseil pour les Intervenants Unifiés dans l’affaire contre Crow Butte Resources, Crawford, Nebraska

 

 

 

Sujet : Le dossier numéro HP12-001, le pipeline KXL de TransCanada

Par Debra White Plume
Publié sur Censored News
Traduction Christine Prat

19 juillet 2015

 

A la Commission des Services Publics du Dakota du Sud
500E Capitol Avenue
Pierre, SD 57501

 

Wioweya Najin Win miye. Mon nom anglais est Debra White Plume et mon adresse P.O. Box 325, Manderson, SD 57756. Je commente le dossier numéro HP12-001 concernant le Pipeline de Sables bitumineux KXL de TransCanada, Inc. pour le Commentaire Public du 26 juillet 2015 dans le Dakota du Sud.

La vision du monde Lakota et la vision du monde Américaine concernant la terre et l’eau sont différentes, car notre vision du monde concerne le temps et l’espace. La vision Américaine, à travers ses institutions, ses politiques, ses règlements et ses lois dit que les élus et les officiels nommés prennent la décision définitive sur ce qui se passe dans l’espace que nous partageons. En clair, par le mot ‘notre’ je me réfère aux Lakota et aux Américains, aux officiels élus/nommés et au reste d’entre nous. Dans la vision du monde Lakota, tout le monde a droit à la parole, une décision collective est obtenue par consensus. Il n’y a pas de hiérarchie dans laquelle une personne serait plus importante qu’une autre. Tous les gens sont importants et ont le droit de s’exprimer.

De mon point de vue, l’espace et la distance entre l’endroit où je vis et celui où TransCanada, Inc. veut faire passer son pipeline de sables bitumineux KXL sont trop proches. Bien que l’endroit où je pose ma tête pour dormir la nuit, où je me lève tous les matins pour vivre une vie pour laquelle je suis reconnaissante, et le trajet du pipeline par Mission, Dakota du Sud ou Murdo, Dakota du Sud, ou Lower Brule, Dakota du Sud, ou Faith, Dakota du Sud, peuvent bien être à des centaines de kilomètres, ce trajet est ici. Toute cette région est chez moi.

Le trajet que vous envisagez pour le KXL ne serait pas seulement délirant parce que situé au-dessus de la Nappe Aquifère Ogallala, il traverserait aussi dangereusement des eaux de surface, entre autres le Missouri et la Rivière Cheyenne. Ce sont toutes des eaux sacrées, nous disons Mni Wicozani, par l’eau il y a de la vie. Sans eau il n’y a pas de vie.

Je vais vous faire part d’un peu de mon histoire personnelle. J’ai reçu mon quatrième nom Lakota le long des berges de la Rivière Cheyenne, de Grover Horned Antelope. Mon chant a été chanté par John Around Him, au cours d’une cérémonie conduite par Rocky Afraid of Hawk, où étaient présents Celane Not Help Him et beaucoup d’Anciens Lakota hautement estimés. Mes enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants ont reçu leurs noms sur les berges de la rivière. Mon mariage, il y a 36 ans, a été béni là-bas.

Des bébés naissent sur les berges de la rivière, des mariages y sont bénis, des noms y sont donnés. Des cérémonies de cadeaux sont organisées sur les berges des rivières. Des cérémonies de guérison et de remerciements sont organisées sur les berges de la rivière. Des gens meurent là-bas, le long des berges des rivières. Des dizaines de milliers de ces cérémonies, tout comme la Conservation et la Libération des cérémonies de l’Esprit, les cérémonies de passage des filles à l’âge adulte, et beaucoup d’autres cérémonies ont été tenues et le sont toujours sur les berges de la rivière pour notre Nation Lakota, pour des dizaines de milliers de gens, pour des dizaines de milliers de générations. L’eau fait partie de toutes les cérémonies Lakota, nous honorons et respectons l’eau.

Notre Nation Lakota a perdu beaucoup de parents, sur des générations, en luttant pour l’eau et la terre. Des Ancêtres sont morts sur les berges de la rivière en combattants les pèlerins et les colons Américains, le chemin de fer et les compagnies minières, et l’Armée des Etats-Unis qui envahissait nos territoires. Nos ancêtres ont vécu une belle vie le long des berges des rivières, ont combattu le long des berges des rivières, sont morts le long des berges des rivières, et ont gagné leurs batailles le long des berges des rivières. L’Amérique a reconnu et admis que cette eau et cette terre sont en territoire Lakota, tel qu’il est prouvé par le Traité de Fort Laramie de 1851. L’Amérique et son gouvernement citoyen violent ce Traité, une loi internationale, chaque fois qu’ils veulent faire de l’argent.

Tandis que le monde a les Droits de l’Homme, la communauté internationale a reconnu et admis qu’en tant que peuples Autochtones la Nation Lakota a besoin de plus de protection, comme tous les peuples Autochtones, contre les compagnies privées et les gouvernements qui ne respectent ni les lois ni les jugements moraux et humains, y compris les Droits de l’Homme. Les Peuples Autochtones sont vus comme pouvant être sacrifiés, dans les actions qui profanent les terres et les eaux pour les profits personnels et ceux des entreprises privées, c’est pourquoi les Nations Unies ont adopté la Déclaration des Droits de Peuples Autochtones, y compris ceux des Etats-Unis, afin de fournir des modèles de conduite pour respecter les Droits de l’Homme de tous les peuples. Cette action est également enfreinte et le sera toujours plus par des officiels du gouvernement comme vous-mêmes, qui approuvez le pipeline pour sables bitumineux KXL.

Le gouvernement Américain des citoyens enfreint ses propres lois établies pour protéger l’eau potable, pour approuver non seulement des pipelines, mais aussi des industries minières comme l’exploitation d’uranium et la fracturation hydraulique. Des individus tels que vous enfreignent ces lois et ces doctrines. Vous n’êtes pas anonymes et ne devez pas vous cacher derrière vos titres officiels. Vous vivez ici et avez besoin de cette eau autant que moi. Les citoyens du Dakota du Sud et leurs organisations, toutes les Tribus du Dakota du Sud, ont dit non au pipeline de sables bitumineux KXL de TransCanada. Maintenant c’est votre tour de dire non.

Vous êtes des êtres humains qui boivent de l’eau, vous ne pouvez pas vivre sans eau. Pour une raison quelconque, vous avez l’autorité aujourd’hui pour protéger l’eau sacrée et toute la vie dans tout ce corridor à travers ce pays immense, en décidant de dire non à TransCanada. Vous pouvez arrêter cette destruction avant qu’elle ne commence, vous pouvez protéger les terres et les eaux pour ceux qui vivent maintenant et pour les générations à venir.

Le KXL peut polluer l’eau souterraine et les eaux de surface, non seulement avec son sale pétrole de sables bitumineux, mais aussi avec tous les produits chimiques mortels qui y sont mélangés afin de le liquéfier à une température constante de 65 degrés. La pression extrême nécessaire pour le trainer sur des milliers de kilomètres de son point de départ au Canada jusqu’au terminal duTexas, est en elle-même une force mortelle, suffisante pour couper un homme en deux s’il est à proximité quand çà casse ou explose. Le sens commun suffit à une personne intelligente pour savoir que le pipeline de sables bitumineux KXL est un serpent noir avec un venin mortel qui doit être éloigné de nos habitations et de notre environnement. Prendriez-vous la décision de faire vivre un serpent à sonnettes dans votre salle de séjour ou dans les chambres de vos enfants ?

Faites que votre décision ne soit pas une violation de plus de la loi américaine, internationale et naturelle en votant pour le pipeline de sables bitumineux KXL. N’ouvrez pas la porte de ce beau pays et de cette eau au serpent noir, de sorte qu’il pourrait entrer chez vous. Il ne se préoccupe pas de distinguer si il a affaire à un Lakota ou à un Blanc. Les fermiers et éleveurs blancs courent autant de risques que nous les Lakota. Beaucoup d’entre eux ont été touchés par la manipulation de TransCanada soutenue par le gouvernement, et leurs ranchs et leurs fermes ont été coupés en deux.

J’appelle chacun de vous à être un homme, un vrai, un être humain, et à être contre cette menace pour notre eau et nos familles. Ne soyez pas lâches, ne soyez pas des marionnettes de la firme privée et des membres du gouvernement qui touchent de l’argent de la compagnie. Participez à la création d’une histoire dont les générations à venir seront fières, et heureuses que leurs grands-pères et grands-mères aient fait obstacle à un mal venant vers le peuple.

Je vous prie instamment de voir au-delà du désir de prendre part aux claques dans le dos des bons gars du réseau du Preneur de Graisse, en satisfaisant aux appétits d’une convoitise insatiable. Je vous prie instamment de penser à un bon avenir pour les garçons et filles Lakota, un bon avenir pout les éleveurs et fermiers blancs et les garçons et filles des villes blanches, dont l’avenir est entre vos mains. Vous savez comment trouver les failles pour dire non à TransCanada. Je vous prie instamment d’avoir du courage et d’être visionnaires, et de ne pas seulement vous distinguer, mais de vous élever contre le Preneur de Graisse.

Wioweya Najin Win, aka Debra White Plume
Owe Aku, Bring Back the Way (Retrouvez la Voie)
P.O. Box 325
Manderson, SD 57756
www.oweakuinternational.org

 

OweAkuLogo3-4-2015

 

 

PROTEGEZ L’EAU SACREE MAINTENANT !
PROTEGEZ VOTRE DROIT A UN COMMENTAIRE PUBLIQUE !

 

 

« Alors que nous avons instruit les gens de la communauté, et éveillé leur conscience, dans tout le sud-ouest du Dakota du Sud et le nord du Nebraska sur le fait que l’eau souterraine se mélange avec le produit des fuites et déversements de la mine d’uranium de Cameco à Crow Butte, pour rendre les citoyens de base capables de se rendre compte de la qualité de leur eau potable, de leur droit à de l’eau saine, et de la responsabilité des compagnies vis-à-vis du peuple Américain, le Conseil de l’attribution de Licences de la Commission de Régulation Nucléaire du Gouvernement Américain a décidé que le peuple NE mérite PAS d’audition publique de commentaires pour exprimer ses inquiétudes concernant la précieuse nappe aquifère Ogallala et les effets de la mine d’uranium sur l’eau et la santé, avant l’audience du 24 août. Qu’est-ce qui ne va pas sur cette photo ? »

Debra White Plume, Intervenante Oglala Lakota dans l’affaire contre Cameco, Inc., et dirigeante d’Owe Aku (Retrouvez la Voie).

 

OweAku7-9-2015

 

Le Conseil de l’attribution des Licences de la Commission de Régulation Nucléaire des Etats-Unis a décidé de NE PAS tenir d’audition des commentaires publiques concernant le renouvellement de la licence du plus grand producteur d’uranium du monde, la firme basée au Canada Cameco, pour sa mine d’uranium par lixiviation in situ de Crow Butte, près de Crawford, Nebraska. Comment est-ce possible ?

Les Lakota, Owe Aku et la Tribu Sioux Oglala de la Réserve Indienne de Pine Ridge, dans le sud-ouest du Dakota du Sud, et le Conseil des Ressources de l’ouest du Nebraska s’opposent à la demande de renouvellement de Cameco, en tant qu’intervenants, à l’audience fixée au 24 août 2015. Le Conseil de l’attribution des Licences Atomiques de la Commission de Régulation Nucléaire a décidé d’accepter des commentaires écrits aux adresses:
hearing docket@nrc.gov and Nicholas.Sciretta@nrc.gov and Sachin.Desai@nrc.gov

Pour plus d’informations sur l’affaire et sur le travail d’Owe Aku, et comment nous aider, veuillez visiter notre site : www.oweakuinternational.org Merci!
Et pour en savoir plus sur notre documentaire: Crying Earth Rise Up

 

L’eau (Mni) est sacrée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POURQUOI VOUS DEVEZ NOUS AIDER A COLLECTER 10000 DOLLARS

Nous sommes impliqués dans une lutte à la ‘David et Goliath’ menée par nos avocats militants et de braves scientifiques contre la plus grande, la pire compagnie d’uranium au Monde !

Nous nous efforçons de protéger notre eau souterraine, dont nous savons par des études approfondies qu’elle est connectée au site de la mine d’uranium de lixiviation in situ de la firme Cameco, et que nos eaux de surface coulent jusqu’à Pine Ridge de la mine qui se trouve à Crawford, Nebraska, à 48 km à vol d’oiseau. S’il vous plait, aidez-nous ! Nous voulons protéger la précieuse Nappe Aquifère Ogallala de la radioactivité de la mine et du thorium, du cadmium, de l’arsenic et de beaucoup d’autres produits mortels qui pourraient s’en échapper pour toujours, sans parler des énormes quantités d’eau utilisées (35000 litres à la minute) et du stockage de MILLIARDS de litres d’eau usée radioactive en profondeur dans le sol, pour toujours !

En 2007 Owe Aku et des alliés ont déposé une requête pour obtenir le statut d’ ‘intervenant’ dans le processus de renouvellement de la licence de la compagnie canadienne Cameco, Inc. pour la mine d’uranium par lixiviation in situ de Crawford, Nebraska. Le quartier général d’Owe Aku (Retrouvez la Voie) est dans la Réserve Indienne de Pine Ridge, dans le sud-ouest du Dakota du Sud. Owe Aku est une organisation de base Lakota pour la préservation et la revitalisation culturelles, qui cherche aussi à protéger les droits de l’homme et le droit des générations à venir de vivre comme peuple Lakota.

La Réserve de Pine Ridge est riche de culture et d’histoire Lakota. Ce que pense la plupart des gens, c’est que c’est le pays de Red Cloud, Crazy Horse et Black Elk. Cependant, nous ne sommes pas des reliques poussiéreuses sur une étagère de musée, nous vivons et respirons dans le monde d’aujourd’hui, et nous avons besoin d’aide pour financer notre affaire en justice contre Cameco, le plus grand exploitant d’uranium au monde !

Après près de 10 ans d’audiences secondaires et beaucoup de batailles juridiques de la part de nos avocats bénévoles, le Conseil d’attribution des Licences Atomiques de la Commission de Régulation Nucléaire a fixé notre affaire au 24 août 2015 et s’attend à ce que les audiences durent une semaine.

Lorsque nous avons enregistré notre plainte, nous étions les premiers intervenants à déposer contre une compagnie d’uranium aux Etats-Unis depuis 17 ans. Maintenant çà fait presque 27 ans ! S’il vous plait, aidez-nous à collecter les fonds pour pouvoir faire venir nos témoins experts à l’audience du 24 août et aider notre équipe juridique à y venir aussi, ils ont travaillé bénévolement et pris à leur charge la plupart de leurs dépenses depuis près de 10 ans. Maintenant, il est temps que les gens qui aiment l’eau et la santé se mobilisent et nous aident à payer quelques dépenses !

Les avocats et les juges de l’Energie Nucléaire se sont pliés en quatre pour faciliter les choses pour Cameco et les exploitants miniers et les régulateurs ont dissimulé le fait que des défauts et des fractures répandent les contaminants de la mine, mais ils l’ont su depuis au moins 1989 quand ils ont eu le ‘Whistleblower’ Jim Petersen.

Maintenant que la mine fonctionne depuis 30 ans en amont de Pine Ridge, répandant des contaminants dans des canaux qui touchent les gens, les animaux, les plantes et les oiseaux, le cancer, le diabète et autres problèmes de santé dévastent les Oglala avec ce qui équivaut à un génocide écologique.

Aidez-nous à constituer un fichier scientifique en faisant des dons pour payer les experts qui doivent témoigner !

Dons: cliquer ici

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