Publié par Censored News

Original article in English

Traduction Christine Prat

Tandis que le Forum Permanent des Nations Unies sur les Peuples Autochtones commence à New York, des Autochtones vivant dans le pays disent qu’ils annulent leur participation étant donné que cette année le forum se concentre sur la rhétorique – plutôt que sur les problèmes vitaux auxquels les Peuples Autochtones sont confrontés, comme la fracturation hydraulique, l’exploitation de mines d’uranium, les centrales électriques au charbon, la déforestation, la militarisation de leurs territoires et le vol de leurs droits sur l’eau.
John Kane, Mohawk et animateur de l’émission de radio ‘Lets Talk Native Pride’ [Parlons de la Fierté Autochtone] défie la rhétorique et les pays du monde entier en leur demandant de faire leurs affaires directement avec les Nations Indiennes Souveraines et de reconnaître leurs passeports. Kane réagit aux sessions du Rapporteur des Nations Unies pour les Peuples Autochtones James Anaya, qui se sont tenues à travers les Etats-Unis en avril et mai.
« Je sais que la plupart des Indigènes voudraient lancer un ‘festival d’amour’ pour le rapporteur ‘spécial’ » dit J.Kane. Mais suggérer aux Etats-Unis des manières de faire des gestes pour ‘guérir nos blessures’ n’est ni choquant ni audacieux. Voyons si M. Anaya dit ce que tout le monde sait déjà : que les Etats-Unis sont coupables de génocide et de crimes contre l’humanité ou au minimum, devraient répondre de ces charges. »

 

Par John Kane, Mohawk

Nous ne sommes pas matriarcaux mais plutôt matrilinéaires. Selon nos coutumes, les hommes et les femmes partagent de façon égale mais différente les affaires de notre peuple.
Anaya ne reconnaît pas le peuple. Il n’est pas capable de voir un arbre, seulement une forêt. En fait, il ne voit peut-être même pas la forêt mais plutôt l’érable, le chêne ou le séquoia comme espèces. Ce qui arrive à l’arbre ou à l’individu n’est pas important pour ce type. Pour lui il s’agit toujours de « la tribu » ou des « leaders tribaux ».
C’est pourquoi çà s’appelle la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones, pas des gens. Le consentement informé de ces types remplit la bonne case.
L’incapacité du monde, y compris les Etats-Unis et M. Anaya, à ne pas comprendre que la souveraineté est un droit inné, que nous sommes nés avec notre droit à la liberté, est ce qui fait de toute cette opération une farce.
Nous n’avons jamais été un peuple institutionnalisé. Notre idée d’autogouvernement était fondée sur la participation. Nous n’avions pas de système de chefs, mais un système de clan. Nous ne nous sommes jamais dépouillés de notre droit inné pour donner le pouvoir à un chef, un conseil, l’état ou les feds [représentants de l’Etat fédéral, ou, plus couramment, le FBI –  NdT]. Nous autorisions des gens à transmettre notre parole, pas à parler pour nous.
Nous autorisions des personnes sélectionnées à communiquer nos volontés, pas à nous les dicter ou à les dicter à d’autres.
Anaya dit dans une déclaration, « J’ai entendu des déclarations presque universelles des Nations Autochtones et des tribus à travers le pays disant que le Gouvernement respecte la souveraineté tribale ».
Le « Gouvernement », mon cul !
Il est grand temps que d’autres nations se lèvent et posent la question : Quand les Peuples Autochtones ont-ils cessé d’être souverains ?
Si le reste du monde cessait de s’écraser chaque fois que les Etats-Unis disent que leur « Problème Indien » est une question intérieure, on pourrait peut-être progresser.
Que l’un d’entre vous ose avoir affaire à nous. Que l’un d’entre vous se batte pour la reconnaissance de nos passeports. Que l’un d’entre vous établisse des relations diplomatiques ou procure de l’aide financière, de l’aide à l’enseignement ou une véritable aide humanitaire pour nos communautés les plus paupérisées.

John Kane

 

 

DES QUESTIONS TROUBLANTES SUR LA SESSION DU RAPPORTEUR DES NATIONS UNIES, SES INTERVENANTS ET SES SPONSORS : PAR OFELIA RIVAS, O’ODHAM

Par Ofelia Rivas
O’odham traditionnelle et cérémonielle, à propos de la session avec le Rapporteur Spécial des Nations Unies pour les Peuples Autochtones à Tucson les 26 et 27 avril 2012

Censored News
http://bsnorrell.blogspot.fr/2012/04/troubling-questions-for-un-rapporteur.html

Traduction Christine Prat

La discussion et le dialogue constructif sont plus importants pour les peuples d’origine de ces territoires (Etats-Unis, Canada et Mexique) que de définir des pays par des frontières. La division et la marginalisation des gens sont reflétées par l’endroit où cette « Conférence sur le Sens de la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones » se tient. Non seulement je n’ai pas les moyens de payer le parking, mais en plus, je n’ai pas l’argent pour payer l’essence pour y amener les Anciens et les leaders cérémoniels. Ce sont les gens que les institutions devraient entendre pour vraiment comprendre les implications et le sens réel de ce document. C’est démoralisant de trouver sur la liste des intervenants un non-O’odham d’une ONG qui utilise la figure la plus sacrée du mode de vie O’odham. Cette consultation officielle contribuera à valider cette violation et favorisera les fins de cet individu, CE QUI est sensé être protégé par ce document. Ceci met en question les individus, les organisations, les ONG et l’organisation improvisée représentés sur la liste des intervenants. Représentent-ils le peuple ou des individus venus pour détourner l’attention des questions réelles. Je ne suis sur la liste des intervenants qu’après 5 jours « d’effort intense » de la part de gens d’Amnesty International, vu que j’étais impliquée dans le rapport sur les violations des Droits de l’Homme à la frontière (US/Mexique), et je parlerai des violations des Droits de l’Homme des O’odham par les forces de sécurité intérieures et de l’impacte de la politique d’Immigration des Etats-Unis sur notre peuple. Je représente les Leaders Traditionnels O’odham, le gouvernement d’origine des O’odham et leurs leaders cérémoniels.

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DES QUESTIONS TROUBLANTES SUR LA SESSION DU RAPPORTEUR DES NATIONS UNIES, SES INTERVENANTS ET SES SPONSORS

http://bsnorrell.blogspot.fr/2012/04/troubling-questions-for-un-rapporteur.html?spref=fb

Par Brenda Norrell
Censored News

Traduction Christine Prat

 

Jeudi 26 avril 2012

TUCSON, Arizona – Les sessions du Rapporteur des Nations Unies consacrées au témoignage des Peuples Autochtones [de la région] se tiennent jeudi 26 et vendredi 27 avril 2012, à Tucson. Censored News a reçu beaucoup de commentaires exprimant des inquiétudes sur cette session, ses intervenants et ses sponsors.
La question essentielle est de savoir si le peuple d’origine de ce territoire, les Tohono O’odham Traditionnels Cérémoniels , sera respecté. (voir la déclaration d’Ofelia Rivas pour les O’odham traditionnels et cérémoniels).
Est-ce que témoigner à cette session est si académique et compliqué que les Indigènes de la bases en sont exclus ? Est-ce que des non-Indiens essayant de prendre le contrôle des organisations Indiennes, et des subventions, auront la priorité ?
L’Université d’Arizona de Tucson, avec sa longue histoire de violation des droits des Indigènes est co-sponsor de l’évènement. Est-ce normal ? L’Université d’Arizona de Tucson a conduit l’assaut et la profanation du site sacré Mount Graham, avec le Pape et d’autres universités. Le consortium a profané la montagne sacrée pour des Apaches et d’autres Nations Indiennes en plaçant des télescopes géants et en débroussaillant le territoire pour le développement.
Maintenant, l’université est en train de développer du matériel d’espionnage pour espionner les Tohono O’odham et d’autres Indigènes le long de la frontière. L’université enseigne les techniques de fichage racial à la frontière et de développement de drones qui tuent des civils dans le monde entier. Ces drones servent aussi aux Etats-Unis pour commettre des assassinats sans jugement et sans jury.
En gros, l’Université d’Arizona développe et enseigne le cyber espionnage global, y compris le fichage racial et religieux des Musulmans et d’autres peuples de couleur désignés comme cibles. L’université est cooptée par la Sécurité Intérieure et la Patrouille des Frontières des Etats-Unis.
Tout ceci est du domaine publique et l’université s’en vante dans ses communiqués de presse.

Pour en revenir aux sessions des Nations Unies consacrées au témoignage des Peuples Autochtones, les Amérindiens posent les questions suivantes :
. Est-ce que la rhétorique sert de diversion et se substitue à l’action ?
. Est-ce qu’en fin de compte des témoignages forts sont dilués dans des résumés des Nations Unies courts et insignifiants ?
. Les Nations Unies font-elles jamais quelque chose, en termes pratiques, des témoignages qu’elles reçoivent ?
. Les Nations Unies entreprennent-elles jamais des actions donnant des résultats, sur la base de ces témoignages ?

Ensuite, ces occasions officielles des Nations Unies attirent ceux qui « voudraient en être » : les Cherokees par génération spontanée et les « Yaqui » dont les Yaquis vous diront qu’ils sont des imposteurs.
Pourquoi veulent-ils « en être » ? Ils écrivent des accords d’attribution de subventions qui comprennent leurs salaires et leurs frais. Contrôler le financement est le premier stade pour contrôler l’organisation.
Et il y a toujours ceux qui changent de tribu chaque fois qu’ils sont découverts, ou prétendent avoir des origines mêlées pour dissimuler la vérité et qui généralement se mettent en avant et exigent l’attention.
Tout aussi troublant : les sponsors de la session de Tucson. A côté de l’université, l’un des co-sponsors est la Fondation Ford. Le Conseil d’Administration de la Fondation Ford compte parmi ses membres quelqu’un de Goldman Sachs. Robert Kaplan, professeur à l’Ecole de Commerce de Harvard et l’un des directeurs du groupe Goldman Sachs, fait aussi partie du Conseil d’Administration de la Fondation Ford.
Cependant, il n’y a pas de sponsors pour payer les frais de parking des Indigènes de la base. Le parking coûte $8 par jour.
Les subventionnés, les universitaires, les vedettes et les pseudos occuperont-ils le centre de la scène ?
Publié par brendanorrell@gmail.com

Publié par www.indigenousaction.org le 30 avril 2012

Original article in English

Par Shawn Mulford

Traduction Christine Prat

 

Communiqué du Conseil des Anciens et Hommes et Femmes Médecine – 27 avril 2012

Une Conférence et Consultation avec le Rapporteur Spécial des Nations Unies pour les Droits des Peuples Autochtones

 

Le Créateur a donné aux Nations Indigènes Autochtones des Lois à suivre et la responsabilité de prendre soin de la Création. Ces instructions ont été transmises de génération en génération depuis le début de la Création. C’est la Loi que personne ne peut supplanter, la Loi du Créateur, donc si vous transgressez la Loi, vous vous détruisez vous-même.

Nous parlons au nom de toute la Création : ceux à quatre pattes/ceux qui nagent/ceux qui rampent/ceux qui volent/ceux qui font des terriers dans la Terre/les Nations des plantes et des arbres. Ce système de vie comprend les éléments que sont le feu, l’eau, la terre et l’air, et l’environnement vivant de « notre Mère la Terre ».

La sainteté de la Loi du Créateur a été brisée. L’harmonie de la vie a été rompue. Vous venez à la vie en tant qu’être sacré. Si vous méprisez ce qu’il y a de sacré dans votre vie, vous affectez toute la Création. Le futur de toute vie est maintenant menacé. Nous sommes arrivés à un carrefour. En tant que Peuple Aborigène Autochtone, nous vous demandons de travailler avec nous pour sauver le futur de toute la Création.

Le Créateur a créé les Peuples Aborigènes Autochtones dans le territoire même au début de la Création et a aussi créé la Loi Naturelle dans les Peuples mêmes. Nous avons suivi cette Loi Naturelle depuis le tout début, la transmettant à chaque génération pour assurer la survie de tout ce qui vit.

En tant qu’Intendants d’Origine de ce Territoire, nous avons la responsabilité de suivre et de maintenir la Loi Naturelle. Afin d’assumer cette responsabilité, nous devons être libres de nous exprimer et d’agir au nom de nos parents qui ne sont pas facilement compris par ceux qui sont nouveaux sur ce territoire et ont peu de respect pour ses Lois Naturelles. Les nouveaux venus ont démontré leur manque de respect pour la Loi Naturelle encore et toujours tout au long de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, en commençant par abandonner leurs propres lois et leurs propres pays et en créant de nouvelles lois faites par des hommes et conçues pour servir leurs fins destructrices sur nos pays. Le manque de respect et les actions nocives dont les Etats-Unis ont continuellement fait preuve contre la Loi Naturelle sont à la fois insultants et totalement destructeurs, non seulement pour nos Peuples et notre manière de vivre, mais pour toute la Création.

Depuis leur arrivée sur nos terres, les nouveaux venus ont manifesté très peu de respect pour notre obligation d’adhérer à la Loi Naturelle du Créateur. Au lieu de respect mutuel, ils s’attendent simplement à ce que nous respections les lois humaines qui nous ont été imposées par la force. Ainsi, nous nous trouvons discriminés, du fait que nous devons constamment réagir dans un langage en noir et blanc qui n’est pas le nôtre et qui ne traduit pas toute la profondeur de nos préoccupations. Nos façons Indigènes de prendre des décisions et de parler ne sont souvent pas prises en compte et nos manières de communiquer ne sont ni honorées ni reconnues.

C’est notre droit inhérent de suivre la Loi Naturelle. Et c’est notre droit d’adhérer à nos obligations suivant cette Loi qui s’applique bien au-delà des lois humaines nationales ou internationales. Le gouvernement des Etats-Unis a aussi des obligations. Il a l’obligation de reconnaître notre droit à nous gouverner nous-mêmes et nos territoires.

La loi nationale comme la loi internationale exigent que le gouvernement des Etats-Unis reconnaisse le droit des Peuples Autochtones à l’autodétermination. Ceci implique le droit de vivre sur nos territoires avec un accès illimité à nos eaux et nos territoires naturels sans devoir craindre d’être contaminés, ou menacés de voir nos droits limités ou supprimés.

De plus, le Gouvernement de Etats-Unis a l’obligation de reconnaître le droit des Peuples Autochtones d’entretenir et de protéger leurs « pratiques religieuses et culturelles. »  Fondés sur ces principes légaux, nos possessions sacrées comme les plumes d’Aigle sont soumises illégitimement aux lois humaines. Ceux qui entretiennent et prennent soin de ces possessions sacrées, selon nos enseignements sacrés, sont ceux à qui il appartient de décider comment elles doivent être utilisées. Ces possessions sacrées sont régies par la Loi du Créateur. Cependant, le Gouvernement des Etats-Unis prétend contrôler nos cérémonies en nous dictant comment et quand nous pouvons utiliser nos possessions sacrées, créant ainsi des lois humaines pour décider de l’utilisation de nos possessions sacrées et de notre manière de vivre nos cérémonies, en violation directe de nos droits en tant que Peuples Autochtones. Ces tentatives de briser notre mode de vie, en déshonorant et en ignorant la Loi Naturelle ont des conséquences. Les Etats-Unis et la communauté internationale sont en train de subir ces conséquences aujourd’hui. Elles sont ressenties à travers la gravité et la fréquence accrues des catastrophes naturelles causées par leurs activités et reflétées dans la détérioration des critères sociaux et moraux. Il est urgent d’aligner les lois humaines sur la Loi Naturelle. Cela ne peut se faire que si la Loi Naturelle du Créateur, la Loi sacrée pour les Peuples Autochtones, y est incluse réellement et de manière significative. Si les Etats-Unis et la Communauté Légale Internationale ne font rien pour remédier à leur destruction du monde naturel et aux Injustices Sociales résultant de cette destruction, immédiatement et d’urgence, en réalignant leurs valeurs et toutes leurs actions futures sur la Loi Naturelle, alors de nouvelles menaces émergeront, des menaces qui constituent un danger immédiat pour notre survie en tant qu’êtres humains.

En tant que seule autorité sur notre mode de vie, nous devons être impliqués dans tous les projets et décisions qui affectent notre mode de vie et la capacité du monde naturel à maintenir la vie sur cette planète. D’après les exigences légales établies par la loi nationale et la loi internationale, les Etats-Unis sont tenus d’engager des consultations adéquates et d’obtenir le consentement libre, préalable et informé des Peuples Autochtones avant de prendre des décisions ayant des conséquences pour eux, leurs territoires ou leur mode de vie. Cependant, même avec ces lois en place, il y a eu très peu de dialogue sérieux, ouvert et face à face avec les Peuples Autochtones. Quand des consultations ont lieu, les gens dont les intérêts et le mode de vie seront le plus affectés sont souvent ignorés, alors que les projets du Gouvernement des Etats-Unis sont mis en application sans aucune modification. Les consultations se résument souvent à des discussions avec quelques individus, généralement les individus qui bénéficieront d’une manière ou d’une autre des décisions des Etats-Unis.

Ceci à mis notre eau et nos droits à la subsistance en danger et a conduit à une exploitation destructrice de nos richesses minérales, à l’introduction d’espèces envahissantes, de nombreux polluants ont contaminé notre environnement, détérioré notre mode de vie et menacé nos sites sacrés. Le Gouvernement des Etats-Unis a violé nos droits et perturbé notre mode de vie, en autorisant quelques individus à donner illégalement leur consentement à notre place. De ce fait, le Gouvernement des Etats-Unis et ces individus, qui ont participé à l’annihilation de nos droits en donnant un consentement illégal, doivent être tenus pour responsable de la destruction de nos terres, de nos eaux et de notre mode de vie.

Une véritable consultation exige que ceux qui ont l’autorité de prendre des décisions viennent officiellement à nous et s’assoient face à nous, pour entamer un vrai dialogue et arriver honorablement à un consensus, afin que nous puissions établir le type de relation de travail nécessaire pour affronter les graves questions environnementales auxquelles toutes les créatures vivantes font face actuellement.

Nous recommandons que, comme premier pas vers la justice et la réconciliation, la Communauté Internationale conduise une enquête indépendante sur toutes les violations passées et présentes des droits de l’homme, de l’environnement et de tous les traités et accords. Nous demandons aussi une enquête approfondie sur toutes les pratiques discriminatoires et les manquements à trouver des critères acceptables de consultation, conformément à la loi nationale et internationale. Les résultats de cette enquête indépendante devront être rendus publiques et doivent impliquer la participation des Nations et Peuples Aborigènes et Autochtones. Les recommandations et les méthodes visant à réparer les dégâts passés et prévenir les dommages futurs causés aux Peuples Autochtones, à notre mode de vie et au monde naturel devront être définis par des accords qui engagent vraiment et présentent des mécanismes clairs de mise en application. Aujourd’hui, il n’y a pas de mécanismes dans les lois des Etats-Unis qui offrent des protections réelles pour nos sites sacrés, le monde naturel et notre mode de vie. Les Etats-Unis doivent être tenus pour responsables de toutes les activités et actions qu’ils ont autorisées ou entreprises et qui ont endommagé, détruit ou profané nos sites sacrés et le monde naturel dont nous dépendons pour notre survie. De vrais mécanismes de mise en application doivent être créés. L’autorité légale sans mise en application n’a pas de sens.

Nous sommes maintenant dans un état de survie et nous devons commencer à faire des sacrifices pour procurer un futur aux prochaines générations. Nous devons adhérer à la Loi Naturelle. Nous ne pouvons pas continuer à endommager, profaner et détruire une partie du système naturel et croire que le reste continuera à vivre normalement. Nous vous demandons de travailler avec nous pour sauver le futur de toute la Création et respecter et honorer la Loi Naturelle. Nous demandons respectueusement que tous les Etats Nations et les êtres humains partout dans le monde se servent de la Loi Naturelle, donnée par le Créateur, comme lumière à suivre et comme fondement de toute décision, à partir de maintenant et dorénavant. Nous vous demandons de nous soutenir pour protéger les sites sacrés comme les San Francisco Peaks, Bear Butte, Black Mesa, Bdote [Bdote est un mot Dakota qui signifie entre autres « le point où deux eaux se rejoignent ». Le point où le Mississippi et le Minnesota se rejoignent occupe une place centrale dans la spiritualité et l’histoire Dakota – Wikipédia], Medicine Lake, et tous les autres sites sacrés menacés ici et dans le reste du monde.

Il nous est demandé de porter une responsabilité sacrée pour notre peuple, pour garantir un avenir aux générations futures. Cette responsabilité comprend la protection de toute vie. Nous sommes de Nations diverses et nous sommes reliés spirituellement. Nous ne nous laisserons pas diviser par une terminologie qui nous définit comme « reconnus » ou « non reconnus », par le Gouvernement des Etats-Unis ou toute autre instance. Nous sommes reconnus par le Créateur et nous sommes unis par la Loi du Créateur, en tant que Nations Aborigènes Autochtones Unies, avec une charte sacrée nous engageant à protéger et prolonger la Vie pour toutes les générations futures.

 

 

DES MANIFESTANTS DECLARENT L’ETAT D’URGENCE POUR LES DROITS DE L’HOMME EN ARIZONA

Par Klee Benally
Censored News

http://bsnorrell.blogspot.fr/2012/04/marchers-declare-state-of-human-rights.html

Traduction Christine Prat

Photos Ethan Sing et Shelby Ray

Lundi 39 avril 2012

FLAGSTAFF, Arizona – Plus de 300 personnes, certaines appartenant à des dizaines d’organisations, se sont regroupées dans Wheeler Park puis ont défilé dans les rues du centre de Flagstaff, Arizona, pour réagir à l’escalade des violations des droits de l’homme.

« l’Arizona est en état d’urgence pour les Droits de l’Homme, » dit Eli Isaacs, un volontaire de la Coalition Abrogation et un des organisateurs de la manifestation. « Nous venons de différentes composantes de cette communauté et sommes confrontés à des problèmes différents, mais cet état raciste et les entreprises rapaces ne peuvent pas nous pousser plus loin. Nous avons le dos au mur, et c’est facile de voir que ce sont les mêmes qui nous oppriment tous, et c’est naturel d’arriver à l’unité contre des oppresseurs communs. »

Des membres de la communauté et des étudiants ont évoqué les problèmes de droits liés à la « reproduction » (contraception, avortement… NdT), le sexisme hétéro, la survie culturelle, le racisme, le sexisme, le « jeunisme », la brutalité policière et le fichage racial. Au rassemblement, on s’est prononcé contre les lois racistes telles que SB1070 et HB2281, et contre l’accord sur l’eau de John McCain et John Kyl. On a appelé à la protection des Pics San Francisco et de tous les autres sites sacrés. On s’est mis d’accord pour être solidaires dans la lutte pour les droits de l’homme.

Luis Fernandez, de l’ALCU d’Arizona, a demandé à la foule ce qu’étaient les droits de l’homme. Des voix ont crié « Accès au logement, suffisamment de nourriture, contrôle des naissances sans danger, liberté de culte » et bien d’autres choses.

En août 2011, la Tribu Havasupai, Klee Benally, un activiste Diné (Navajo), et le Conseil International des Traités Indiens, ont déposé une plainte en Action Urgente/Alerte Précoce auprès de CERD (Committee on the Elimination of Racial Discrimination – Comité pour l’Elimination de la Discrimination Raciale) des Nations Unies, concernant la profanation des Pics San Francisco, en Arizona. La plainte concernait la destruction de plus de 16 hectares de forêt ancienne et de l’installation de plus de 8 km de tuyaux par la firme Snowbowl, pour la réalisation d’un projet soutenu par le Service des Forêts US et la commune de Flagstaff, visant à répandre de la neige artificielle faite d’eau d’égouts sur les Pics sacrés San Francisco.

Le Comité pour l’Elimination de la Discrimination Raciale, connu internationalement sous l’acronyme CERD, est chargé de contrôler le respect de la Convention Internationale pour l’Elimination de toutes les formes de Discrimination Raciale (ICERD).

« Le Service des Forêts, la Ville de Flagstaff et les tribunaux ont prouvé qu’ils ne comprenaient ni ne respectaient nos cérémonies et pratiques spirituelles et notre relation spirituelle à la Terre » dit Klee Benally, arrêté à de multiples reprises au cours de manifestations pour protéger les Pics Sacrés. « Nous n’avons aucune garantie quant à la protection de notre liberté religieuse, en tant que Peuples Autochtones des Etats-Unis. La profanation de ce site Sacré constitue une attaque de notre survie culturelle. »

Steve Kugler, qui défend les SDF, a déclaré que « Pendant le solstice d’hiver 2007, un Service à la Mémoire des Sans Domicile Fixe s’est déroulé sur la pelouse de la mairie. Les noms de douze personnes sans abri de la ville, décédés à cause du froid pendant cet hiver, ont été lus.

Sans que le public le sache, douze personnes étaient mortes. Ces douze personnes n’étaient pas reconnues par les officiels de la ville et n’étaient pas mentionnées par les médias de Flagstaff. J’ai le sentiment que si les officiels se sont comportés ainsi, c’est parce que les douze personnes inconnues n’étaient ni alcooliques ni toxicomanes, et étaient un fléau pour l’industrie des services de Flagstaff.

Mon appréciation est que Flagstaff a en toute saison 2500 Sans Abri, qui n’ont aucun moyen de s’exprimer. Trente pour cent des sans-abri sont étudiants. Je veux parler en leur nom. Les officiels de la ville de Flagstaff ont été élus par les gens pour être les représentants de la voix du peuple. Est-ce que les citoyens de Flagstaff obtiennent justice quand les officiels élus se sentent au-dessus de la loi, poursuivent leurs propres projets et ne rendent aucun compte aux gens qui les ont élus ? »

Ofelia Rivas, de La Voix O’odham Contre le Mur, a parlé de la résistance à la militarisation de la frontière et a raconté comment elle avait témoigné devant un Rapporteur spécial des Nations Unies à Tucson, Arizona : « Les droits de notre mère la terre est ce que nous devons protéger aujourd’hui pour survivre en tant qu’êtres humains. »

Paloma Allen, O’odham, qui s’est investie pour empêcher la ‘bretelle 202’ de profaner la Montagne du Sud sacrée à Phoenix, a déclaré « Les droits autochtones et l’identité autochtone ne signifient rien pour cet état, c’est pourquoi nous devons nous faire entendre. »

Lola, une jeune militante du nouveau groupe de Flagstaff appelé B.L.A.S.T., a parlé avec passion de la manière dont elle avait été touchée par les lois sur l’immigration de l’Arizona, « Cela m’a durement frappée, vu que ma famille a été déportée, que je ne peux plus les voir, parce qu’ils sont de l’autre côté de la frontière. Çà m’a fait beaucoup de mal de les voir partir et de me réveiller un jour et qu’ils n’étaient plus là. Que diriez-vous si c’était votre famille qui était expulsée, si c’était votre mère qui était mise en prison ? Ce n’est pas bien, ce n’est pas une façon de traiter des êtres humains. Nous avons tous des droits, nous devrions tous être traités également, et je ne comprend pas pourquoi ils nous enlèvent nos familles. »

Raquel, ex-membre de l’U.N.I.D.O.S. de Tucson, l’organisation de jeunesse qui a occupé la réunion de la direction du District Scolaire Unifié de Tucson (TUSD) l’an dernier, dit : « Cet état est en train d’instaurer clairement une voie pour les jeunes de couleur.

C’est parfaitement clair du point de vue de la militarisation des écoles, de la militarisation des quartiers, de la militarisation de la frontière elle-même sur les terres O’odham. La raison pour laquelle les études ethniques sont attaquées est que ces cours représentent une rupture avec le plan de l’Arizona pour les jeunes de couleur. La TUSD craint tellement la résistance que chaque parent d’élève et chaque enseignant doit passer par le détecteur de métal. »

Claire Bergstresser, une étudiante de la NAU (Université du Nord de l’Arizona, à Flagstaff – NdT) et membre de l’Equipe de Recherche sur l’Action sur l’Immigration, a directement mis en cause les lois SB1070 et HB2281. C. Bergstresser a cité la loi HB2281 comme « interdisant la solidarité ethnique » et a réagi comme suit : « Je ne peux pas comprendre pourquoi notre gouvernement a des politiques mitigées sur l’éducation, pourquoi les étudiants ont été limités dans les études ethniques, justement les choses avec lesquelles ils peuvent se sentir liés, comprendre et aimer. » C. Bergstresser s’est adressée à la foule pour dire « Votre voix et vos passions n’incluent pas de frontières et seront entendues. A la fin de cette journée, ce ne seront pas les voix les plus bruyantes dont on se souviendra, mais celles qui auront eu la passion et le courage d’écouter, d’exprimer et d’agir au nom de quelque chose de plus grand que soi. Nous allons défiler aujourd’hui pour nos passions, nous allons défiler au nom des droits de l’homme, mais nous allons aussi défiler pour que nos voix soient entendues. »

 

Publié par  brendanorrell@gmail.com

 

LE GOUVERNEMENT DE LA NATION NAVAJO USURPE PAR DES ENTITES PRIVEES

 

Par Diné CARE (Diné Citizens Against Ruining Our Environment)

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Lundi 12 avril 2012

Traduction Christine Prat

 

DILKON, Arizona (Navajo Nation) – Les Citoyens Diné Contre la Ruine de Notre Environnement, une organisation Navajo, condamne fermement les activités récentes du Président de la Nation Navajo Ben Shelly et met ses compétences en question. Ou bien Shelly est complice, ou bien il s’est endormi au volant, tandis que notre gouvernement et nos ressources naturelles sont abandonnés à des intérêts privés. Notre Président travaille fébrilement pour satisfaire les compagnies d’énergie à chaque occasion.

14/2/2012 – Shelly fait l’éloge de Kyl/McCain quand la loi SB2109 est proposée.

5/4/2012 – Shelly est convoqué par Kyl et McCain à un meeting à Tuba City fermé au public.

Shelly devient un laquais, à qui Pollack, l’avocat pour l’Eau de la Nation Navajo, dit ce qu’il doit dire et faire, et qui déclare au public Navajo à Tuba City que SB2109 n’a pas encore été proposée, puis dans un même souffle, dit à ce public que ce sont les avocats qui sont responsables de l’accord de « règlement pour l’eau ».

Notre Président Ben Shelly a été si bien préparé par l’Avocat pour l’Eau Pollack, les Sénateurs Kyl et McCain que lui aussi « parle avec une langue fourchue » ; essayant de nous convaincre qu’il parle pour son peuple. Il nous a dit au rassemblement de Tuba City qui nous pourrions exprimer nos inquiétudes et nos objections aux neuf Forums sur les Droits sur l’Eau qu’il a programmés. Alors pourquoi a-t-il loué les services d’une firme spécialisée dans l’organisation de pressions pour aider les Sénateurs Kyl et McCain à faire passer S.2109 et H.R. 4067 ?

Nous savons tous que les forums publiques sont une des nombreuses stratégies mises au point par M. Pollack afin que M. Shelly puisse dire que les communautés Navajo ont été écoutées.

7/4/2012 – A la réunion du Conseil de l’Agence de Chinle, le public venu poser des questions et qui comprend ce qui est en jeu, a passé une résolution contre la loi sur l’eau, malgré les objections d’un Shelly dérouté.

. Nous demandons combien d’argent a été payé pour faire pression contre nos intérêts.

. Nos Délégués au Conseil n’ont même pas été consultés pour louer les services de ces groupes de pression pour travailler contre les intérêts de notre peuple.

. Qu’est-il advenu de sa promesse d’écouter d’abord ses administrés ?

Nous savons que les Sénateurs Kyl et McCain sont des ennemis de notre peuple, mais qui se serait douté que notre propre Président nous trahirait aussi ! Le Président Shelly ne travaille plus dans l’intérêt supérieur de la Nation Navajo et doit être remis au pas.

Anna M. Frazier (928) 401-0382 E-mail: frazierannm@gmail.com
Lori Goodman (970)759-1908 E-mail:kiyaani@frontier.net

 

Voir aussi : https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=719

 

LE GOUVERNEMENT NAVAJO LOUE LES SERVICES D’ UNE COMPAGNIE AGRESSIVE SOUTENANT L’EXPLOITATION MINIERE POUR FAIRE PASSER LA LOI DEPOUILLANT LES NAVAJOS ET LES HOPIS DE LEURS DROITS SUR L’EAU

 

Jeudi 12 avril 2012

Par Brenda Norrell
Censored News

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Traduction Christine Prat

La Nation Navajo loue les services d’une compagnie agressivement partisane de l’exploitation minière pour faire passer le vol des droits sur l’eau des Navajos et des Hopis au profit des Non-Indiens d’Arizona. Le plan dépouillerait les Navajos et les Hopis de droits sur l’eau de la rivière Little Colorado.

Klee Benally, Navajo, dit que le Président Navajo Ben Shelly et le gouvernement tribal utilisent l’argent des deux peuples pour payer la firme en question, alors qu’ils se défont des droits sur l’eau de la rivière Little Colorado des générations futures.

« A part les sérieuses inquiétudes quant aux conséquences de l’accord sur l’eau, cette action montre aussi que les dirigeants de la Nation Navajo ne se soucient pas de ce que pensent les Diné (Navajos) » dit Klee Benally.

« Comment l’administration Shelly peut elle d’une part dire qu’elle va écouter les préoccupations des gens et organiser des forums publiques, et d’autre part louer les services d’un groupe de pression agressif pour ‘obtenir l’approbation du Congrès’ ? »

« A quoi riment ces forums publiques, dans ce cas ? A entériner une conclusion déjà adoptée ? Non seulement ils soutiennent l’accord, mais ils vont dépenser notre argent pour le faire approuver. Ce qui est pire et montre clairement que l’administration Shelly ne se soucie pas de se que disent les Diné, la firme Brownstein, Hyatt, Farber et Schreck partage le lit des compagnies d’énergie auxquelles l’accord devrait profiter. »

Le Blog du Legal Times écrit : « Brownstein Hyatt Farber Schreck a fait savoir au Congrès qu’elle fait pression pour le compte de la Nation Navajo pour faire passer une législation qui règlerait la question des revendications des droits sur l’eau de la tribu du sud-ouest.

« La firme a dépêché l’actionnaire David Bernhardt, attaché politique d’Elizabeth Gore et de l’avocat Ryan Smith pour défendre la Loi de Règlement des droits Navajos et Hopis sur la rivière Little Colorado, d’après un rapport d’inscription d’un groupe de pression [lobbying – NdT] déposé par Brownstein la semaine dernière. Le Sénateur John McCain (Républicain, pour l’Arizona) et le Représentant Benjamin Quayle (Républicain, pour l’Arizona) ont présenté le projet de loi le mois dernier. »

« Le Président de la Nation Navajo Ben Shelly a fait l’éloge de McCain, pour avoir présenté le projet de loi et s’est engagé à travailler avec le Congrès pour faire passer la mesure » écrit le Legal Times.

L’Arizona a un besoin de plus en plus urgent d’eau en aval, tout comme la Navajo Generation Station [Centrale Navajo] gérée par le Salt River Project et située sur le territoire de la Nation Navajo. C’est une des centrales au charbon les plus sales des Etats-Unis. Elle utilise le charbon extrait sur Black Mesa par Peabody Coal.

Les Amérindiens ont la garantie de droits étendus sur l’eau pour leur propre usage, d’après la doctrine Winters.

Le plan pour les droits sur l’eau annulerait ces droits.

La firme de pression, Brownstein, Hyatt, Farber et Schreck, co-préside le Groupe d’Intervention pour l’Energie, l’Environnement et l’Agriculture de l’American Legislative Exchange Council (ALEC). http://www.sourcewatch.org/index.php?title=Brownstein_Hyatt_Farber_Schreck

Jetez aussi un coup d’œil sur la liste de leurs clients : http://www.opensecrets.org/lobby/firmsum.php?id=D000000724&year=2011

Peabody et Salt River Project sont toutes deux members d’ALEC.

Il est également intéressant de découvrir que Brownstein, Hyatt, Farber et Schreck, LLP fait partie de l’Association Minière d’Arizona : http://www.azmining.com/members/our-members

 

A PROPOS D’ALEC:

ALEC n’est pas un groupe de pression; ce n’est pas un groupe paravent. C’est beaucoup plus puissant que cela. Par l’intermédiaire d’ALEC, derrière des portes closes, les grandes compagnies transmettent aux législateurs les changements dans la loi qu’ils désirent et qui profitent directement à leurs intérêts financiers. Les compagnies privées sont membres d’ALEC, aux côtés des législateurs. Les compagnies privées siègent dans chacun des neuf groupes d’intervention d’ALEC et votent avec les législateurs pour approuver des « modèles » de loi. Elles ont leur propre conseil d’administration qui se réunit conjointement au conseil législatif. (ALEC dit que les compagnies privées ne votent pas au conseil). Elles financent presque toutes les opérations d’ALEC. Les législateurs participant, en grande majorité Républicains, repartent avec ces propositions et les présentent aux instances de gouvernement dans tout le pays comme étant leurs propres idées brillantes et d’importantes innovations en matière de politique publique – sans révéler que les compagnies privées ont mis au point et voté ces lois. ALEC se vante de faire présenter plus de 1000 de ces projets de loi par des législateurs chaque année et qu’un sur cinq est effectivement adopté comme loi. ALEC se décrit comme une organisation « unique », « inégalée » et « inégalable ». C’est peut-être vrai. C’est comme si une institution législative d’état avait été reconstituée, mais après que les compagnies privées aient poussé le peuple dehors. Pour en savoir plus, voir http://alecexposed.org/wiki/ALEC_Exposed

Voir aussi le Blog du Legal Times : Brownstein Hyatt Lobbying for Navajo Nation on Water Rights http://legaltimes.typepad.com/blt/2012/03/brownstein-hyatt-lobbying-for-navajo-nation-on-water-rights.html

 

 

SYMPOSIUM SUR LES DROITS SUR L’EAU DES NATIONS AUTOCHTONES

OFELIA RIVAS, O’ODHAM: DES VIOLATEURS DES DROITS DE L’HOMME DANS LA PATROUILLE DES FRONTIERES ET A L’UNIVERSITE D’ARIZONA

Original article in English

Par Brenda Norrell
Censored News

Mercredi 28 mars 2012

Traduction Christine Prat

 

TUCSON, Arizona – Au Symposium des Nations Autochtones, Ofelia Rivas, O’odham, a partagé une cérémonie de bénédiction et de bienvenue, puis a décrit comment la Patrouille des Frontière US et l’Université d’Arizona violent les droits du peuple O’odham de vivre selon leur mode de vie.

Au cours de son discours de bienvenue, O. Rivas a offert un chant pour l’eau au forum qui concernait les problèmes de santé liés à l’eau et la protection de l’eau.

O. Rivas, fondatrice de O’odham VOICE against the Wall (VOIX O’odham contre le Mur), Droits Humains des O’odham, a décrit comment les O’odham ont vécu depuis le commencement du monde.

« Prenez garde à la façon dont vous marchez, car nous considérons nos terres comme sacrées » a-t-elle déclaré pendant le symposium patronné par Red Ink. Elle a rejoint Debra White Plume, Lakota, Simon Ortiz, Acoma Pueblo, Dr. Karletta Chief, Diné (Navajo) et d’autres orateurs Amérindiens au rassemblement organisé à l’Université d’Arizona.

O. Rivas déclara « je boycotte cette université depuis 10 ans, parce qu’elle développe des technologies utilisées contre notre peuple. »

Elle expliqua comment l’Université d’Arizona prépare des technologies d’espionnage utilisées contre le peuple O’odham, tout en occupant illégalement les terres O’odham dans des territoires connus par d’autres sous les noms d’Etats-Unis et de Mexique.

« Nos territoires sont absolument en état de crise » dit-elle à propos des dévastations causées par la Patrouille des Frontières et les forces de sécurité des Etats-Unis.

O. Rivas dit que toute la technologie développée ici, dans cette université par la Sécurité Intérieure est dirigée contre l’humanité des O’odham.

« Voilà ce que fait cette université. »

O. Rivas réagit aussi à la prochaine session qui doit se tenir à l’Université de Tucson avec le Rapporteur des Nations Unies pour les Peuples Autochtones.

« Je n’ai pas droit à la parole, en tant qu’individu de base, non-universitaire. »

Parlant des violences commises par les agents de la Patrouille des Frontièrs US, elle raconta comment des agents avaient heurté avec leur véhicule et tué Bennett Patricio Jr., un jeune O’odham de 18 ans qui marchait en territoire O’odham.

« Ces étrangers ont envahi mon pays et son restés impunis pour la mort de Bennett. »

Elle raconta comment la mère de Patricio était allée en justice contre la Patrouille des Frontières, jusqu’à la Cour d’Appel du 9ième Circuit et que justice n’avait jamais été faite contre les agents de la Patrouille des Frontières. Quant elle ne put plus trouver de moyens financiers pour continuer les poursuites en justice, elle dut déménager d’Arizona pour reconstruire une vie pour ses enfants survivants.

Quand les O’odham traversent la soi-disant frontière dans leurs propres territoires, ils doivent passer quatre points de contrôle.

« Cela déshumanise. »

« Beaucoup de gens ont subi des dommages physiques. »

L’Université d’Arizona prend par à la militarisation et aux constantes violations des droits de l’homme sur les terres O’odham.

« Je boycotte cette université. Je ne mets pas un pied dans cette université. »

« Je suis présente aujourd’hui pour honorer Debra White Plume et son courageux travail. »

Elle ajouta qu’à côté des dommages causés par le matériel d’espionnage et autres technologies développées à l’université, l’endroit n’était pas bon pour la santé.

« il n’y a que du béton. Ce n’est sain pour personne. »

 

Ofelia Rivas lut la déclaration suivante au symposium sur l’eau :

Déclaration O’odham d’Allégeance a Notre Mère La Terre

C’est en protestant que nous écrivons ces mots étrangers, car ceci n’est pas notre langue naturelle, notre langue O’odham n’est pas une langue écrite et a existé dans sa forme orale depuis le commencement du monde ;

Nous déclarons notre allégeance à Notre Mère la Terre et au Monde Naturel. Nous sommes un peuple naturel de ce monde et un peuple d’origine sur ces terres connues maintenant comme le sud de l’Arizona, Etats-Unis, et nord du Sonora, Mexique.

Nous dénonçons les manipulations, destructions et altérations des terres naturelles et des gens.

Nous dénonçons la contamination des terres, de l’eau et de l’air,

Nous dénonçons la destruction des montagnes, des cours d’eau et de l’habitat naturel des hommes, des animaux et des plantes,

Nous dénonçons l’altération de la vie humaine, de la vie animale et végétale, ainsi que des montagnes, des cours d’eau et des habitats naturels,

Nous dénonçons la division illégale de nos terres et leur occupation illégale par deux pays étrangers, les Etats-Unis et le Mexique,

Nous dénonçons la militarisation de nos terres : chaque jour de l’année, chaque heure du jour il y a la présence d’hélicoptères militaires, d’avions, de drones, de jeeps, de gros camions, de pick-ups, de véhicules tout terrain, de motos, de militaires à cheval,

Nous dénonçons le fait que le gouvernement des Etats-Unis a aidé à organiser des guerres de la drogue sur nos terres,

Nous dénonçons les Etats-Unis pour avoir imposé sa politique de l’Immigration aux O’odham, le peuple d’origine de ce territoire,

Nous dénonçons la criminalisation et la déshumanisation des O’odham, le peuple d’origine de ce territoire :

. par l’installation de trois postes de contrôle militaires sur l’actuelle Réserve de la Nation Indienne Tohono O’odham,

. par la surveillance des communautées O’odham,

. par l’exigence de preuve de citoyenneté dans nos communautés O’odham,

. par l’invasion illégale et sans mandat des domiciles de nos communautés O’odham,

. par les fouilles, arrestations et expulsions illégales de O’odham,

. par des agressions physiques et psychologiques et la déshumanisation de nos communautés O’odham,

. par la restriction de l’accès aux terres O’odham d’origine.

Nous dénonçons l’altération continuelle de la culture de notre peuple par un endoctrinement forcé par les religions, l’assimilation forcée et l’acculturation.

Nous sommes le peuple d’origine des ces terres et nous vous demandons par la présente de mettre un terme à la contamination et à l’altération patrie, le Monde Naturel.

Nous sommes les O’odham, le peuple d’origine de ces terres, nous demandons le rétablissement de nos Droits de l’Homme, et de notre Droit d’Exister et de Vivre avec notre propre gouvernement souverain sur nos terres d’Origine et Ancestrales.

10 octobre 2011

 

O’odham VOICE Against the WALL
O’odham Rights Human Rights
Ofelia Rivas
P.O.Box 1835
Sells, Arizona 85634

Soutenez les Droits de l’Homme O’odham : http://solidarity-project.org/

 

SUR LE FRONT DES GUERRES POUR L’EAU : LES DROITS SUR L’EAU DINE (NAVAJOS) ET HOPIS EN DANGER, DES MANIFESTANTS SE RASSEMBLENT DANS LA NATION NAVAJO

 

Jeudi 5 avril 2012
Par Drew Sully

Publié par Indigenous Action et Censored News

Traduction Christine Prat

 

Toutes les photos et le reportage sur place par Outta Your Backpack Media, un collectif visant à permettre aux jeunes indigènes à maîtriser leurs propres médias. www.oybm.org

 

Un groupe de Dinés (Navajos) et de Hopis (incluant des gens traditionnels et des Anciens) indignés par la dernière attaque coloniale en date contre les droits sur l’eau des peuples autochtones, s’est rassemblé pour protester contre la visite de deux Sénateurs Américains dans la Nation Navajo ce jour. Les gens se sont rassemblés pour dire « Non ! » à la S.2109, la loi qui permettrait de fournir plus d’eau à l’Arizona au bénéfice des compagnies et de la croissance urbaine.

Les manifestants scandaient « l’eau c’est la vie », « l’eau indienne gratuite c’est fini dorénavant », « laisser l’eau couler », « l’eau des égouts pour McCain et Kyl », et d’autres slogans en langue Diné.

Les manifestants attendaient que le président Navajo Ben Shelly et les Sénateurs McCain et Kyl sortent d’une réunion à Tuba City, dans la Nation Navajo. Plus tôt, les manifestants avaient défilé dans les rues de Tuba City, tandis que le président de la Nation Navajo Ben Shelly rencontrait les sénateurs pour discuter de la liquidation des droits sur l’eau des Navajos et des Hopis.

Les Sénateurs McCain et Kyl sont à Tuba City pour obtenir le soutien officiel des gouvernements Tribaux pour leur loi, la Loi Sénatoriale 2109, présentée dans un article du Native News Network en ces termes :

La Loi Sénatoriale 2109 45 ; l’ « Acte de Règlement des droits Navajos et Hopis sur l’eau de la rivière Little Colorado de 2012 » a été présenté par Kyl et McCain le 14 février 2012, et a été placé en procédure accélérée pour donner aux grandes compagnies d’Arizona un « cadeau de 100ième anniversaire » qui mettra un terme définitif à la souveraineté, la sécurité et l’autonomie sur l’eau et l’alimentation Navajos et Hopis.

S.2109 demande aux peuples Navajo et Hopi de renoncer à leur priorité sur les eaux de surface du Little Colorado « depuis des temps immémoriaux et dorénavant pour toujours » en échange de la vague promesse d’appropriations fédérales incertaines pour fournir des quantités minimales d’eau potable à une poignée de communautés sur la réserve.

La Loi – et l’ « Accord de Règlement » qu’elle ratifie – ne quantifie pas les droits à l’eau des Navajos et des Hopis – ce qui est pourtant la base de tous les accords sur les droits sur l’eau des Indiens dans tout le Sud-ouest jusqu’à maintenant – niant par là aux Tribus la valeur économique sur le marché de leur eau, et les forçant à une dépendance perpétuelle de subventions fédérales incertaines pour tout projet aquifère.

Le combat pour les droits sur l’eau des Dinés et des Hopis continue, tandis que d’autres luttes perdurent à travers l’Arizona, pour la protection des sites sacrés, pour arrêter le génocide culturel et pour empêcher plus de destructions de la terre et de ses habitants pour les profits des grandes compagnies.

URGENT… URGENT… URGENT

A diffuser immédiatement

Mardi 3 avril 2012

Contact :
Ed Bencenti
Tel. : (00 1) 480 313 80 70
Email : rezztone@yahoo.com

 

Des Sénateurs cherchent à abolir les droits à l’eau des Navajos et des Hopis

 

TUBA CITY, ARIZONA – 2 avril 2012 : les sénateurs Jon Kyl (Républicain, Arizona) et John McCain (Républicain, Arizona – Ex-candidat aux présidentielles, NdT) doivent se rendre à Tuba City [sur le territoire de la Nation Navajo, c.a.d. « Réserve » NdT) ce jeudi 5 avril 2012, pour persuader les dirigeants de la Nation Navajo et les chefs tribaux Hopi de renoncer aux droits aborigènes garantis par traité de leurs peuples à la priorité des Droits à l’Eau, en acceptant un « Accord de règlement final » rédigé pour le bénéfice de certaines des plus puissantes compagnies minières et d’énergie de l’Ouest.

La Loi Sénatoriale 2109 – L’ « Acte de règlement des Droits sur l’Eau des Navajos et Hopis du Petit Colorado de 2012 » a été présentée par Kyl et McCain le 14 février 2012, et a été placée dans une forme de procédure rapide pour donner aux grandes compagnies d’Arizona qui ont des intérêts dans l’exploitation de l’eau un « cadeau pour leur 100ème anniversaire » qui mettra fin pour toujours à la souveraineté des Navajos et des Hopis sur leur nourriture, leur eau, leur sécurité et leur indépendance.

La loi S.2109 demande aux Navajos et aux Hopis de renoncer à leur priorité sur les eaux du Petit Colorado « d’un passé immémorial et dovénavant, pour toujours » en échange d’une vague promesse d’appropriations fédérales incertaines pour fournir des quantités minimales d’eau potable à une poignée de communautés de la Réserve.

La loi – et l’ « Accord de Règlement » qu’elle ratifie – ne quantifie pas les droits sur l’eau des Navajos et des Hopis – alors que c’est la base de tous les autres règlements sur les Droits sur l’Eau des Indiens du Sud-ouest jusqu’à maintenant – et par là même dénie aux Tribus la valeur économique de leurs droits sur l’eau sur les marchés, les forçant à une dépendance perpétuelle de financements fédéraux incertains pour tout projet concernant l’approvisionnement en eau.

Les Sénateurs Kyl et McCain savent bien que sans Eau, la vie n’est pas possible. Cependant, leur loi et l’ « Accord de Règlement » ferment la porte pour toujours à toute possibilité d’irrigation agricole et de projets visant à restaurer les sources d’eau Navajo et Hopi (en empêchant les sédiments de remplir les réservoirs en aval) ; de pratiquer un élevage et des cultures fournissant des revenus importants et des emplois pour les Navajos, les Hopis et les marchés extérieurs ; et de recommencer à produire une alimentation et un style de vie actif, prévenant le diabète et l’obésité, pour toutes les générations futures de Navajos et de Hopis.

 

Kyl et McCain

Les Sénateurs Kyl et McCain exigent que les peuples Navajo et Hopi renoncent à tous leurs droits à une protection légale contre des dégâts touchant leur approvisionnement en eau de surface et sous-terraine et la qualité de celle-ci, pour le passé, le présent et le futur – cependant, les Navajos et les Hopis ne connaissent même pas précisément l’étendue et la nature des droits qu’on les presse d’abandonner, vu que les détails de l’ « Accord de Règlement » ne sont pas rendus publiques. C’est inacceptable.

L’eau des Navajos et des Hopis, ainsi que la santé des populations, ont déjà été gravement endommagées dans le passé par les mines d’uranium et de charbon, sur leur territoire et en amont de leurs rivières. Les Sénateurs Kyl et McCain tentent maintenant de supprimer toutes les protections légales contre le danger actuel et bien réel que de telles pollutions se produisent à nouveau.

La loi S.2109 et l’ « Accord de Règlement » retirent aux Navajos et aux Hopis les ressources et les moyens d’effectuer une estimation à long terme des besoins en eau de chaque communauté, village ou source d’eau ; et leur retirent les ressources et les moyens de planifier et de développer des projets domestiques, municipaux, industriels et agricoles, essentiels au bien-être, à la prospérité et à la santé de leurs territoires et des enfants de leurs enfants. Ceci est absolument contraire à la Doctrine Winter de 1908 de la Cour Suprême des Etats-Unis qui réserve et garantit explicitement l’eau nécessaire au bien-être et à la prospérité.

La loi S.2109 et l’ « Accord de Règlement » dénient aux Peuples Navajo et Hopi les ressources et les moyens de réserver leurs propres eaux et de réapprovisionner leurs nappes aquifères vidées et endommagées par les grandes compagnies minières et les fournisseurs d’énergie auxquels la loi S.2109 profite.

La loi s.2109 et l’ « Accord de Règlement » demandent aux Navajos et aux Hopis de donner à la Compagnie charbonnière Peabody, à Salt River Project et autres propriétaires de la ‘Centrale Navajo’ (qui n’a de Navajo que le nom et le fait qu’elle se trouve sur leur réserve – NdT) des dizaines de milliers d’hectares de sources d’eau Navajo et Hopi annuellement – sans aucune compensation – et de forcer la prolongation des contrats de Peabody et NGS (Centrale dite Navajo) sans aucune consultation des communautés Navajos et Hopis, et sans aucune prise en compte des dégâts passés, présents et à venir sur la santé publique, l’approvisionnement en eau ou sa qualité, comme conditions préalables nécessaires pour que les Navajos et les Hopis reçoivent des appropriations du Congrès pour un développement minimum de fourniture d’eau à usage domestique. Ceci est coercitif et inacceptable.

 

En anglais: http://bsnorrell.blogspot.fr/2012/04/arizona-senators-coming-to-steal-navajo.html

Original article in English

Par Indigenous Action

28 mars 2012

Traduction Christine Prat

 

POUR LA JUSTICE ET UN FUTUR SAIN POUR LES GÉNÉRATIONS A VENIR!

Alors que la lutte pour la protection des sites sacrés et les droits des immigrés s’intensifie dans toute l’Arizona, nous appelons amis, voisins, familles, étudiants, jeunes et séniors, à marcher ensemble pour la justice et pour la santé de nos communautés.

La législation de l’état d’Arizona continue à dépouiller nos communautés de notre droit d’apprendre et de nous immerger dans nos cultures, de contrôler nos propres corps et de fournir un service de santé et le logement pour tous.

 

Pour plus d’informations voir : www.indigenousresistance.org

NdT: La plupart d’entre vous ne serons probablement pas à proximité de Flagstaff le 28 avril. Voir à la fin de l’appel ci-dessous la liste des actions souhaitées. Je mis en caractères gras celles qui peuvent être accomplies à distance.

 

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MERCREDI 28 MARS 2012

RASSEMBLEMENT ET MARCHE POUR LES DROITS DE L’HOMME A FLAGSTAFF LE 28 AVRIL 2012

Publié par Censored News

 

SOYEZ AVEC NOUS : devenez sponsor de la Marche pour les Droits de l’Homme du Nord de l’Arizona !

 

Si vous accordez de l’importance à l’environnement et à la justice culturelle, rejoignez-nous le samedi 28 avril 2012, pour une marche pour les Droits de l’Homme et la protection de l’environnement à Flagstaff, Arizona.

Alors que la lutte pour la protection des sites sacrés et les droits des immigrés s’intensifie dans toute l’Arizona, nous appelons nous amis, voisins, les familles, les étudiants, les jeunes et les vieux, à marcher ensemble pour la justice et pour la santé de nos communautés.

La législation de l’état d’Arizona continue à dépouiller nos communautés de notre droit d’apprendre et de nous immerger dans nos cultures, de contrôler nos propres corps et de fournir un service de santé et le logement pour tous.

La liberté religieuse et la survie culturelle des Peuples Autochtones sont menacées par la profanation de Sites Sacrés comme les Pics San Francisco, le Mont Graham, Red Butte et la Montagne du Sud. Les déportations forcées et l’exploitation de mines de charbon continuent à détruire des familles sur Black Mesa et aggravent le réchauffement climatique. Des politiciens et des compagnies avides continuent à polluer nos quartiers et à voler une eau précieuse.

Nous invitons les organisations, les gouvernements tribaux, les groupes représentant des communautés et les institutions qui soutiennent notre travail à ajouter leur nom à la liste des sponsors et des supporters de cette marche.

Etre sponsor signifie simplement dire que vous soutenez la Marche pour les Droits de l’Homme et voudriez être inscrit sur la liste des sponsors sur le net, sur les tracts et dans les médias.

Vous pouvez ajouter votre nom en tant que sponsor sur : www.indigenousresistance.org/sponsor/

 

Si vous souhaitez vous impliquer d’avantage, vous pouvez également :

1) Agir localement en téléchargeant et distribuant des tracts que vous trouverez sur : www.indigenousresistance.org/outreach

2) Diffuser le message à propos de la marche par internet sur les réseaux sociaux

3) Contribuer financièrement – pour savoir comment, prendre contact avec : humanrightsmarch2012@gmail.com

4) Organiser une caravane de votre communauté pour prendre part à la marche

5) Ecrire à vos journaux locaux pour appeler les gens à se joindre à la marche et à défendre les Droits de l’Homme

6) Organiser un évènement de solidarité dans votre région, si vous ne pouvez vous rendre à Flagstaff.

 

Merci de nous aider à construire le mouvement pour protéger notre Mère la Terre et les Droits de l’Homme

Pour plus d’information : www.indigenousresistance.org
Email: humanrightsmarch2012@gmail.com