DECLARATION DU CONSEIL DES ANCIENS ET HOMMES ET FEMMES MEDECINE AUTOCHTONES SUR FUKUSHIMA

Publié par Indigenous Action Media
31 octobre 2013
Traduction Christine Prat
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Déclaration du Conseil

Cette déclaration reflète la sagesse des Gens Spirituels de la Terre, de l’Amérique du Nord et du Sud, qui travaillent dans l’unité pour restaurer la paix, l’harmonie et l’équilibre pour notre futur collectif et pour tous les êtres vivants.
Cette déclaration est écrite en noir et blanc dans une langue étrangère qui n’est pas la nôtre et ne restitue pas toute la profondeur de nos inquiétudes.

Le Créateur a créé les Gens de la Terre dans le Sol au début de la Création et nous a donné un mode de vie. Ce mode de vie a été transmis de génération en génération depuis le début. Nous n’avons pas honoré ce mode de vie par nos actions et nous devons vivre ces instructions des origines pour restaurer l’équilibre et l’harmonie universels. Nous faisons partie de la Création ; donc, si nous enfreignons les Lois de la Création, nous nous détruisons nous-mêmes.

Nous, les Premiers Gardiens de Notre Mère la Terre, n’avons pas d’autre choix que de suivre les Instructions des Origines et nous y conformer, ce qui maintient la continuité de la Vie. Nous reconnaissons notre lien ombilicale avec Notre Mère la Terre et nous comprenons qu’elle est la source de la vie, et non une ressource à exploiter. Nous parlons aujourd’hui au nom de toute la Création, pour communiquer un message urgent, signifiant que l’homme a été trop loin et nous a placés dans un état de survie. Nous avions prévenu qu’un jour vous ne pourriez plus contrôler ce que vous avez créé. Ce jour est arrivé. Ne pas prêter attention aux avertissements de la Nature et des Gens de la Terre nous maintient sur le chemin de l’autodestruction. Ce chemin de l’autodestruction a conduit à la crise nucléaire de Fukushima, à la catastrophe pétrolière dans le Golfe [du Mexique], aux dévastations causées par les sables bitumineux, aux ruptures de pipelines, aux effets des émissions de gaz carbonique et à la destruction des eaux souterraines par la fracturation hydraulique, pour ne citer que quelques exemples. En plus, ces activités et ce développement continuent de provoquer la détérioration et la destruction de sites sacrés et d’eaux sacrées cruciales pour la Vie. Des techniques puissantes ont échappé à tout contrôle et menacent toute vie future. La crise nucléaire de Fukushima a elle seule menace l’avenir de l’humanité. Cependant, nos préoccupations vont bien au-delà de cette seule menace. Ce qui nous inquiète, ce sont les effets cumulatifs et combinatoires des dégradations causées par les actions d’êtres humains dans le monde entier. C’est la combinaison de l’extraction minière, des organismes génétiquement modifiés, des échecs moraux, de la pollution, de l’introduction d’espèces envahissantes et bien plus encore qui menace le futur de la vie sur Terre. La combinaison de mauvaises décisions et des actions qui y correspondent sont à extrêmement courte vue. Elles ne prennent pas en compte l’avenir des générations futures et ne respectent ni n’honorent la Loi Naturelle du Créateur. Nous exhortons les autorités gouvernementales à réagir par une invitation publique à travailler avec nous et nous consulter pour résoudre les problèmes du monde, sans guerre. Nous devons cesser de faire la guerre à Notre Mère la Terre et à nous-mêmes.

Nous constatons que toutes ces actions dévastatrices sont causées par des êtres humains qui vivent sans se préoccuper de la Terre comme source de vie. Ils ont abandonné les Instructions des Origines en laissant de côté la Loi Naturelle du Créateur. Il est maintenant vital que l’humanité reconnaisse que nous avons créé une voie vers l’autodestruction. Nous devons remettre en pratique les Instructions des Origines dans nos vies pour faire cesser cette dévastation.

La sainteté des Instructions des Origines a été profanée. En conséquence, les Gens Spirituels de la Terre ont été appelés à se rassembler pour une cérémonie à la maison du Sac Cérémoniel de la Pipe Sacrée du Bison Blanc. Ces Guides Spirituels et ceux qui ont de grandes responsabilités vis-à-vis de leur peuple en Amérique du Nord comme du Sud se sont rassemblés avec le feu sacré pour quatre jours fin septembre 2013 pour assumer leurs responsabilités sacrées. Durant cette période il a été révélé que l’esprit de destruction puisait sa force dans nos actions déconnectées spirituellement. Nous sommes tous responsables à des degrés divers de susciter cet esprit de destruction, donc nous avons tous l’obligation de commencer à restaurer ce que nous avons endommagé en nous aidant les uns les autres à retrouver notre responsabilité sacrée envers la Terre. Nous, les Premiers Gardiens de Notre Mère la Terre, offrons notre savoir spirituel, notre sagesse et notre vision à la communauté mondiale pour aider à guider les actions nécessaires pour maîtriser les menaces actuelles pesant sur toute vie.

Il suffit que nous regardions nos propres corps pour reconnaître le but sacré de l’eau sur Notre Mère la Terre. Nous respectons et honorons notre relation spirituelle avec le sang vitale de Notre Mère la Terre. Personne ne doit pas vendre ou contaminer le sang de sa mère. Ces actions capitalistes doivent cesser et nous devons retrouver notre relation sacrée avec l’Esprit de l’Eau.

Les Gens de la Terre comprennent que la crise nucléaire de Fukushima continue à menacer toute vie future. Nous comprenons pleinement les implications de cette crise, malgré la censure de l’information et le filtrage de la vérité par les médias privés et les Etats-Nations. Nous exhortons les médias, les entreprises et les Etats Nationaux à reconnaître et communiquer les faits qui nous menacent afin que la communauté internationale puisse travailler ensemble pour résoudre cette crise, sur la base de la Vérité. Nous exhortons la communauté internationale, le gouvernement du Japon et TEPCO à unir les efforts pour stabiliser et remédier à la menace posée par la centrale nucléaire Dai-ichi à Fukushima. Pour assurer que le gouvernement japonais et TEPCO s’appuient sur du personnel qualifié et des informations adéquates, nous les exhortons à collaborer avec les experts nucléaires du monde entier, pour qu’ils les conseillent et leur fournissent une assistance technique pour empêcher que la contamination par la radioactivité ne s’étende, ou pire, que se produise une explosion nucléaire aux conséquences apocalyptiques.

La base pour la paix sera renforcée en restaurant les Instructions des Origines en nous-mêmes. Des prophéties ont été partagées et des instructions sacrées ont été données. Nous, les Gens de la Terre, avons reçu l’instruction que la sagesse d’origine devait être à nouveau partagée maintenant que le déséquilibre et le manque d’harmonie règnent sur Notre Mère la Terre. En 1994, le bison blanc sacré, qui avait donné la pipe sacrée, est retourné chez les Lakota, Dakota et Nakota pour porter le message sacré annonçant que les vents ont tourné ici. Depuis lors, de nombreux autres messagers sont venus, sous la forme d’animaux blancs, nous disant ‘réveillez-vous mes enfants’. Il est temps. Alors écoutez l’instruction sacrée.

Toute Vie est sacrée. Nous venons à la Vie en tant qu’êtres sacrés. Lorsque nous profanons le caractère sacré de la Vie nous affectons toute la Création.

Nous exhortons toutes les Nations et tous les humains dans le monde entier à travailler avec nous, les Premiers Gardiens de Notre Mère la Terre, pour restaurer les Instructions des Origines et nous conformer à la Loi Naturelle du Créateur comme base de toute prise de décision, à partir de maintenant. Notre futur collectif en tant qu’êtres humains est entre nos mains, nous devons nous préoccuper de la crise nucléaire de Fukushima et de toutes les actions qui pourraient violer la Loi Naturelle du Créateur. Nous avons atteint la croisée des chemins de la vie et la fin de notre existence. Nous préviendrons cette catastrophe nucléaire potentielle en nous rassemblant dans un bon esprit et par la prière en tant que communauté globale de toutes les fois.

Nous somme les Gens de la Terre unis sous la Loi du Créateur avec le Pacte sacré de protéger, et la responsabilité de prolonger, la Vie pour les générations futures. Nous exprimons une profonde inquiétude quant à notre futur commun et exhortons chacun à s’éveiller spirituellement. Nous devons travailler dans l’unité pour aider Notre Mère la Terre à guérir afin qu’elle ramène l’équilibre et l’harmonie à tous ses enfants.

 

Représentants du Conseil

Chef Arvol Looking Horse
Gardien de la Pipe Sacrée du Bison Blanc de la 19ème Génération
Guide Spirituel
Grande Nation Sioux

Bobby C. Billie
Chef de Clan et Guide Spirituel
Conseil des Miccosukee
Peuples Aborigènes de la Nation Séminole

Faith Spotted Eagle, Tunkan Inajin Win
Grand-Mère/dirigeante de la Société Brave Heart et membre du Conseil du Traité Ihanktonwan
Ihanktonwan Dakota de l’Oceti Sakowin

Sept Feux du Conseil

– D’AUTRES SIGNATURES SUIVRONT –

 

 

PROFANATION DE SITES FUNERAIRES NAVAJO ET HOPI SUR BLACKMESA: DES AUTOCHTONES TENTENT DE PROTESTER LORS D’UN MEETING DE PEABODY, LA CENTRALE NAVAJO ET LE BUREAU DE RÉHABILITATION

Le 30 octobre 2013 une réunion des représentants de la compagnie minière Peabody Coal, de la Centrale Navajo [Navajo Generating Station] et du Bureau de Réhabilitation [Bureau of Reclamation – administration dépendant du Ministère de l’Intérieur et responsable de la gestion de l’eau, plus particulièrement dans les états de l’ouest], a eu lieu au Museum of Northern Arizona. Des Autochtones ont voulu y protester contre la profanation de sites funéraires et le vol de restes humains et d’objets sacrés (plus d’un million d’objets et reliques ont déjà été volés : voir article du 25 avril 2013)

 

Indigenous Action Media
30 octobre 2013

Les voix de la base ont d’abord été exclues jusqu’à ce qu’une annonce soit envoyée par email du Museum of Northern Arizona (pas du Bureau de Réhabilitation) à 17h, la veille de la réunion. Des résidents de Black Mesa et d’autres membres de la communauté ont exprimé leurs inquiétudes à propos de l’activité déjà en cours et des menaces de profanation de sites funéraires et sacrés par l’expansion de la mine Kayenta de Peabody Energy.

 

Réunion de Peabody, NGS [Centrale Navajo] et le Bureau de Réhabilitation

Par Indigenous Action Media
Publié sur Censored News
Photos Klee Benally
30 octobre 2013
Traduction Christine Prat
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Flagstaff, Arizona – La première réunion d’Evaluation Culturelle du Permis de la Mine de Kayenta et la Centrale Navajo par le Bureau de Réhabilitation d’Arizona s’est tenue aujourd’hui, 30 octobre 2013. C’est la première d’une série de réunions prévues pour mettre sur pied la structure, sensible, de régulation et de protection des sites sacrés dans les zones d’extraction minière et d’expansion louées à Peabody Energy.

Peabody Coal et le Bureau de Réhabilitation ont clairement exprimés qu’ils ne voulaient pas de l’avis des Diné et Hopi traditionnels.

A la fin de la séance d’aujourd’hui, Bahe de Big Mountain a dit qu’il y avait beaucoup plus de choses qui devaient encore être dites. Bahe a dit avoir levé la main et avoir été ignoré. S’il avait été autorisé à parler, voici une partie de ce qu’il était prêt à dire :

« L’archéologie doit inclure la participation des derniers consultants Autochtones ayant encore une vision traditionnelle dans ses projets et programmes de fouilles.
« L’archéologie doit se rendre compte qu’elle a institué une application de la science issue d’une étroitesse d’esprit maintenant dépassée. Par exemple, utiliser comme critère l’idée que l’existence des Autochtones des Amériques a commencé il y a 10000 ans et que toutes les autres interprétations Autochtones de leur passé sont de purs mythes.
« Les sites archéologiques intacts encore existants sur la route des projets de mines de charbon à ciel ouvert doivent rester en l’état et toutes les parties impliquées y compris les sociétés de service doivent être en possession d’évaluations adéquates. Les matériaux du Projet Archéologique de Black Mesa n’ont pas à être vendus et devraient être restitués immédiatement aux entités tribales compétentes et la Compagnie Peabody Coal doit commencer à financer des programmes pouvant permettre aux tribus d’étudier leurs propres histoires et de les mettre à la disposition d’études futures ».

Bahe était l’organisateur de la protestation. Il avait dit plus tôt « Avec plus d’intérêt et de soutien de la part des communautés, on peut empêcher Peabody de continuer à profaner le réseau infini d’anciens sites de civilisation. Moins les communautés seront impliqués, plus Peabody et leur archéologue (le Projet Archéologique de Black Mesa) voleront et profiteront, vu que les droits culturels et humains sur les antiquités ne sont pas appliqués ».
« Les sites intacts restant et d’autres propriétés confisquées, qui sont des milliers, sont en train d’être réduits en lots. Les ressources sont vendues à des valeurs soldées et avec des prix d’escrocs, alors qu’on vante les opérations minières comme un don du ciel pour les économies tribales ».

L’action de protestation a pour but de montrer l’absence et l’empêchement de tout processus public impliqué par la protection légale et règlementaire de sites anciens intacts ou déplacés qui se trouvent dans les catalogues de collections.

L’inquiétude s’est intensifiée suite à des révélations récentes indiquant que Peabody Energy refusait de publier la documentation en sa possession concernant le déplacement de millions de restes humains, objets usuels et sacrés Autochtones, intitulé « Projet Archéologique de Black Mesa » (BMAP).

Plus d’un million de reliques et d’articles importants culturellement sont actuellement conservés dans des cartons dans des universités.

« Le transfère par le BMAP a été décidé avant la création de la Loi sur la Protection et le Rapatriement des Tombes Amérindiennes (NAGPRA) et alors que beaucoup de dirigeants tribaux d’aujourd’hui étaient encore enfants », selon Brian Dunfee de Peabody Energy. Ce n’est qu’après que le permis ait été accordé que la confirmation de la « collection » a été annoncée formellement avec indication des vrais sites.

NAGPRA a été promulguée en 1990 et exige que « les agences et institutions fédérales qui reçoivent des fonds fédéraux restituent les « objets culturels » Amérindiens aux descendants linéaires et aux Tribus Indiennes affiliées culturellement, ainsi qu’aux organisations Indigènes Hawaïennes ».

A ce jour, il n’y a eu aucun inventaire des « objets archéologiques » du BMAP qui satisfasse aux lois actuelles sur la protection des « objets historiques » Indiens.

Le BMAP détient 1,3 million d’ « objets historiques » conservés actuellement dans deux universités américaines.

D’après Jon Czaplicki, archéologue du Bureau de Réhabilitation, le Rapport Culturel et la Réunion de Mise à Jour (CRUM) ne prend effet qu’au 22 décembre 2019 et ne prend pas en compte les fouilles et les dégâts sur des sites intacts effectués par Peabody dans les années précédent cette date. Personne ne semble prêt à répondre à la question de savoir où ces objets archéologiques et propriétés funéraires seront conservés après cette date et s’ils seront séparés des collections apparentées ou des sites intacts mis en danger par le bail de la Mine de Kayenta avec la Centrale Navajo.

Les participants au rassemblement demandent aussi une direction, de la solidarité et de la participation conduites par des Peuples Autochtones Traditionnels pour discuter de l’impact des limitations imposées par Peabody Energy sur une restitution et un rapatriement effectifs.

***

APPEL AU RASSEMBLEMENT PUBLIE LE 29 OCTOBRE PAR INDIGENOUS ACTION MEDIA

Publié par Indigenous Action Media
Mardi 29 octobre 2013
Traduction Christine Prat

 

Contact :
Bahe’ Katenaii
haastinhweyaanii@yahoo.com

Quoi : Rassemblement Contre le Vol d’Antiquités, Arrêter la Mainmise de Peabody sur l’Histoire Navajo sur Black Mesa.
Quand : le 30 octobre 2013 de 11h à 14h30
: Museum of Northern Arizona, Flagstaff
Pourquoi: Des millions de restes humains, d’objets archéologiques et d’objets sacrés Autochtones ont été profanés par l’extraction de charbon par Peabody Energy sur Black Mesa en Arizona. Tous ces objets sont détenus par des universités associées de près. Le récent projet d’expansion de Peabody menace de profaner des centaines d’autres sites anciens.

 

Flagstaff, Arizona – Des Diné (Navajos) se sentant concernés et d’autres activistes soutenant les droits Autochtones manifesteront pour dénoncer l’action délibérée de Peabody pour confisquer l’Histoire Autochtone.

La première réunion d’Evaluation Culturelle du Permis de la Mine de Kayenta et la Centrale Navajo organisée par le Bureau de Réhabilitation d’Arizona est prévue pour le 30 octobre 2013 au Museum of Northern Arizona. C’est la première d’une série de réunions prévues pour mettre sur pied la structure, sensible, de régulation et de protection des sites sacrés dans les zones d’extraction minière et d’expansion louées à Peabody Energy.

« Avec plus d’intérêt et de soutien de la part de la communauté, on peut empêcher Peabody de profaner plus de sites de l’immense réseau de sites de civilisation ancienne. Moins les communautés s’impliquent, plus Peabody et leur archéologue (Projet Archéologique de Black Mesa) vont voler et profiter, vu que les droits culturels et humains sur les antiquités ne sont pas appliqués » dit Bahé, un résident de Black Mesa qui a organisé la manifestation. « Les sites intacts restant et d’autres propriétés confisquées, qui sont des milliers, sont en train d’être réduits en lots. Les ressources sont vendues à des valeurs soldées et avec des prix d’escrocs, alors qu’on vante les opérations minières comme un don du ciel pour les économies tribales ».

L’action de protestation a pour but de montrer l’absence et l’empêchement de tout processus public impliqué par la protection légale et règlementaire de sites anciens intacts ou déplacés qui se trouvent dans les catalogues de collections.

L’inquiétude s’est intensifiée suite à des révélations récentes indiquant que Peabody Energy refusait de publier la documentation en sa possession concernant le déplacement de millions de restes humains, objets usuels et sacrés Autochtones, intitulé « Projet Archéologique de Black Mesa » (BMAP).

Plus d’un million de reliques et d’articles importants culturellement sont actuellement conservés dans des cartons dans des universités.

« Le transfère par le BMAP a été décidé avant la création de la Loi sur la Protection et le Rapatriement des Tombes Amérindiennes (NAGPRA) et alors que beaucoup de dirigeants tribaux d’aujourd’hui étaient encore enfant », selon Brian Dunfee de Peabody Energy. Ce n’est qu’après que le permis ait été accordé que la confirmation de la « collection » a été annoncée formellement avec indication des vrais sites.

NAGPRA a été promulguée en 1990 et exige que « les agences et institutions fédérales qui reçoivent des fonds fédéraux restituent les « objets culturels » Amérindiens aux descendants linéaires et aux Tribus Indiennes affiliées culturellement, ainsi qu’aux organisations Indigènes Hawaïennes ».

A ce jour, il n’y a eu aucun inventaire des « objets archéologiques » du BMAP qui satisfasse aux lois actuelles sur la protection des « objets historiques » Indiens.

Le BMAP détient 1,3 million d’ « objets historiques » conservés actuellement dans deux universités américaines.

D’après Jon Czaplicki, archéologue du Bureau de Réhabilitation, le Rapport Culturel et la Réunion de Mise à Jour (CRUM) ne commence qu’au 22 décembre 2019 et ne prend pas en compte les fouilles et les dégâts sur des sites intacts effectués par Peabody dans les années précédent cette date. Personne ne semble prêt à répondre à la question de savoir où ces objets archéologiques et propriétés funéraires seront conservés après cette date et s’ils seront séparés des collections apparentées ou des sites intacts mis en danger par le bail de la Mine de Kayenta avec la Centrale Navajo.

Les participants au rassemblement demandent aussi une direction, de la solidarité et de la participation conduites par des Peuples Autochtones Traditionnels pour discuter de l’impact des limitations imposées par Peabody Energy sur une restitution et un rapatriement effectifs.

 

 

AN ACT OF LIBERATION

 

Peabody‘s drag lines across the landscape
like militarized borders that carve this police state
1974 government pens wrote, “relocate
divide and conquer, 14,000 and today?

We know this nightmare because it repeats
’till something breaks
An act of liberation

Yes we all know it’s the rich against the poor
class, race, gender, and mother earth just a resource
globalization is colonization and colonization is always war

We know this nightmare because it repeats
’till something breaks
An act of liberation!

Industrial capitalist hetero-patriarchy
We know the story of so many manifested destinies
From the broken bones of broken homes and violated boarding school dreams

We know this nightmare because it repeats
’till something breaks
An act of liberation!

From Big Mountain to Palestine, relocation is genocide.
We stand against all wars and occupation
Against nationalism, against state sponsored terrorism

From Big Mountain to Palestine, relocation is genocide.
We stand against all wars and occupation
Against nationalism, state sponsored terrorism

From Big Mountain to Palestine, it repeats

the free market non-profit industry
accountable to foundations, no, not community
paychecks activism, for justice or just them?
But this aint no revolutionary commodity…
It’s an act of liberation

’till something breaks
An act of liberation

An act of liberation! An act of liberation! An act of liberation!

’till something breaks
An act of liberation

 

Indigenous Action
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Jeudi 12 septembre 2013

CONTACT :
Anna Shireman-Grabowski : ashiremangrabowski@gmail.com
Amanda Lickers: amandalickers@gmail.com , tél. (705) 957-7468

Traduction Christine Prat

 

MIDDLEBURY COLLEGE, Vermont – Mercredi 11 septembre 2013, à 15h, cinq manifestants ont retiré des milliers de drapeaux qui profanaient des territoires occupés Abenaki. Les drapeaux américains faisaient partie d’une commémoration du 11 septembre organisée par des étudiants du Middlebury College.

Amanda Lickers, de la Nation Onondowa’ga, déclare : « Dans un moment où il fallait prendre une décision rapide, j’ai compris dans mon cœur que des terres où nos morts pourraient reposer ne devaient pas être profanées. Dans ma communauté, nous ne creusons pas la terre. Çà dérange les esprits, c’est important pour moi de respecter leur présence ».

« Depuis 500 ans notre peuple subit des attaques. Le vol de nos territoires, le saccage de nos eaux ; l’empoisonnement de notre peuple par l’empoisonnement de nos terres ; le rapt de gens de nos familles ; le viol de nos enfants ; les assassinats de nos femmes ; la stérilisation de nos communautés ; la maltraitance de génération en génération ; le déracinement de nos ancêtres et l’occupation de nos sites sacrés ; la réduction au silence de nos chants ; l’éradication de nos langues et des souvenirs de nos traditions. J’en ai eu assez » dit A. Lickers.

A. Lickers était à l’université pour participer à un atelier sur la Responsabilité des Colons et la Décolonisation.

« Aujourd’hui, avec un groupe d’étudiants extérieurs à Middlebury, j’ai aidé à retirer 3000 drapeaux américains de la pelouse de Mead Chapel » dit Anna Shireman-Grabowski, une étudiante du Middlebury College. « Mon intention n’était pas de heurter des sentiments mais de rendre visible la nécessité de respecter toute vie humaine… Si les drapeaux américains sur la colline de Middlebury symbolisent pour certains la perte de vies innocentes à New York, pour d’autres ils représentent des siècles de conquête sanglante et de massacres. En tant que colon sur une terre volée, je ne peux pas me permettre le luxe de me désoler sans prendre en compte la relation de pouvoir. Trois mille drapeaux, c’est beaucoup, mais le campus n’est pas assez grand pour contenir un symbole pour chaque vie sacrifiée au cours de l’histoire de la conquête de l’Amérique et du colonialisme » dit A. Shireman-Grabowski.

Cette action, en réaction directe à une expérience particulière de la souffrance due au colonialisme, n’a pas été entreprise au nom ou en relation avec les membres locaux de la tribu Abenaki ou autres habitants Autochtones de la région, c’était une manifestation spontanée de respect de la part d’une Autochtone d’une nation voisine, indignée par cette façon de traiter les sites Abenaki. Comme le dit Anna Shireman-Grabowski « je tiens à dire clairement que les membres de la communauté Abenaki locale ne sont en rien impliqués dans les évènements d’aujourd’hui. Je n’ai pas non plus la prétention d’exprimer leurs sentiments à propos des drapeaux, des sites funéraires ou du 11 septembre ».

Le Président de l’université Ronald D. Liebowitz a rejeté la manifestation en déclarant qu’il était « profondément perturbé par le manque de sensibilité » de « cet acte de protestation égoïste » et a menacé en disant que le College « avait entamé une enquête disciplinaire sur l’incident ».

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Déclaration d’Amanda Lickers :

Je suis une jeune Onkwehhon:we, membre du clan de la tortue et de la nation Onondowa’ga de la Confédération Haudenosaunee [« Iroquoise »]. J’ai toujours fait de mon mieux pour être à la hauteur des responsabilités que j’ai héritées avec le cadeau de la vie et des relations que je dois honorer avec mes ancêtres et tous nos parents.

Depuis 500 ans notre peuple subit des attaques. Le vol de nos territoires, le saccage de nos eaux ; l’empoisonnement de notre peuple par l’empoisonnement de nos terres ; le rapt de gens de nos familles ; le viol de nos enfants ; les assassinats de nos femmes ; la stérilisation de nos communautés ; la maltraitance de génération en génération ; le déracinement de nos ancêtres et l’occupation de nos sites sacrés ; la réduction au silence de nos chants ; l’éradication de nos langues et des souvenirs de nos traditions.

J’en ai eu assez .

Hier je me suis rendue en territoire occupé Abenaki. J’étais invitée au Middlebury College pour participer à un atelier sur la responsabilité des colons et la décolonisation. J’ai traversé ce campus dont les murs de pierre pèsent lourdement sur le paysage. L’histoire de l’eugénisme, du génocide et de la violence coloniale suinte de cet espace comme un fantôme envahissant tout. J’ai cru comprendre que ce complexe recouvre un site funéraire ; un site sacré.

En traversant le campus, j’ai vu des milliers de petits drapeaux américains. Mon dégoût naturel pour l’état colonial occupant a refait surface, dans un moment où il fallait prendre une décision rapide, j’ai compris dans mon cœur que des terres où nos morts pourraient reposer ne devaient pas être profanées. Dans ma communauté, nous ne creusons pas la terre. Çà dérange les esprits, c’est important pour moi de respecter leur présence, leur besoin de repos.

J’ai eu le cœur gros et j’ai eu profondément conscience que des milliers de drapeaux américains ne devraient pas pénétrer la terre où mes frères et sœurs Abenaki dorment. Nous avons tous survécu à tant d’épreuves – et en tant que visiteuse sur leur territoire, j’ai entrepris une action leur manifestant du respect et j’ai commencé à déterrer les drapeaux.

J’étais avec quatre non-Autochtones qui m’ont soutenue dans cette action. Il y avait tant de drapeaux qu’ils m’ont aidé pour gagner du temps. Cet acte de soutien de la part de mes amis, en tant que colons, était un petit geste, mais réconfortant et édifiant. Nous les avons mis dans des sacs poubelle et je me suis heurtée à un colon nationaliste, un jeune blanc étudiant au College qui m’a demandé de lui remettre les drapeaux. J’ai tenu bon et je les ai gardés. Je ne voulais pas céder devant son soutien à l’état occupant colonial et impérialiste qui admet le génocide des peuples autochtones dans le monde.

Il est du devoir du Middlebury College de consulter les peuples Abenaki et de leur rendre leurs sites.

Hier j’ai dit non à l’occupation des colons. J’ai pris ces drapeaux. C’est une petite restitution et un acte de résistance modeste.

Dans l’esprit de la résilience, dans l’esprit de la survie

Amanda Lickers

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Déclaration d’Anna Shireman-Grabowski :

A la communauté de Middlebury –

Aujourd’hui, avec un groupe d’étudiants extérieurs à Middlebury, j’ai aidé à retirer 3000 drapeaux américains de la pelouse de Mead Chapel. Bien que je ne sois pas la seule à avoir participé à cette action et que la décision n’ait pas été prise par moi seule, je suis celle qui vous rencontrera dans les cafétérias et en classe, et je veux répondre de la peine que vous pourriez ressentir et clarifier les mobiles de cette action.

Mon intention n’était pas de heurter des sentiments mais de rendre visible la nécessité de respecter toute vie humaine et d’aider une amie à guérir de la violence du génocide qu’elle doit supporter quotidiennement en tant qu’Autochtone. Si les drapeaux américains sur la colline de Middlebury représentent pour certains la perte de vies innocentes à New York, pour d’autres ils représentent des siècles de conquête sanglante et de massacres. En tant que colon sur une terre volée, je ne peux pas me permettre le luxe de me désoler sans prendre en compte la relation de pouvoir. Trois mille drapeaux, c’est beaucoup, mais le campus n’est pas assez grand pour contenir un symbole pour chaque vie sacrifiée au cours de l’histoire de la conquête de l’Amérique et du colonialisme.

Les courriels qui remplissent ma boîte électronique indiquent que ce n’était pas une manière productive d’entamer un dialogue sur l’impérialisme américain. Je ne pensais pas que çà le serait. Je vous prie d’essayer de comprendre que je me débat avec le sentiment de ma complicité dans l’écrasant héritage du colonialisme. Une part de ce processus est pour moi de respecter les sentiments et les souhaits de gens qui se trouvent de l’autre côté de cette histoire.

Je veux aussi dire clairement que les membres de la communauté Abenaki locale ne sont en rien impliqués dans les évènements d’aujourd’hui. Je ne prétend pas non plus exprimer leurs sentiments à propos de drapeaux, de sites funéraire ou du 11 septembre.

Aujourd’hui j’ai choisi d’être solidaire avec mon amie. Je comprend que cette action peut prêter à confusion et heurter les sentiments de beaucoup de gens de ma communauté. Je ne prétend pas être sûre que toute action que j’entreprend est juste ou justifiée – ce processus est douloureux et compliqué. Ce que je sais c’est que le colonialisme a été – et est toujours – une force réelle et destructrice dans le monde où nous vivons. Et pour moi, respecter la vie c’est soutenir ceux dont l’existence est une lutte contre le colonialisme.

N’hésitez pas à m’envoyer des courriels ou à me contacter si vous souhaitez en discuter personnellement.

Anna Shireman-Grabowski

 

 

 

Voir les autres photos de la manifestation

 

Par Indigenous Action Media
17 août 2013
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Traduction Christine Prat

FLAGSTAFF, Arizona – 30 personnes ont défilé sur la Route 66 du parc Bushmaster à un poste de police de quartier dans l’est de Flagstaff pour protester contre la violence d’état et le racisme à Flagstaff.


Le groupe et des participants à l’action se sont rassemblés avant la manifestation pour témoigner des bavures subies de la part de la police de Flagstaff.


Voici un extrait de la déclaration lue pendant le rassemblement :


Nous nous sommes rassemblés aujourd’hui pour dire ASSEZ de violences policières et de profilage racial ! Nous ne pouvons ignorer le contexte historique de racisme et de violence policière sur les terres Autochtones volées d’Arizona. Mais nous n’avons pas besoin d’une leçon d’histoire aujourd’hui, nous sommes ici pour qu’on cesse de répéter cette histoire d’oppression.


Mais ce n’est pas ce que font des lois racistes telles que SB1070. SB1070 aggrave les conditions auxquelles font face les sans-papiers – nos amis, ceux que nous aimons, nos voisins. Des enfants de notre communauté vivent dans la terreur de voir des agents de l’ICE enfoncer leurs portes et kidnapper leurs parents.


Les flics et les politiciens n’apprennent rien de ces leçons, donc c’est à nous, en tant que communauté, d’être solidaires et de travailler ensemble pour mettre un terme à la violence policière et au profilage racial.


Parlons des problèmes des frontières. Flagstaff est une ville-frontière où c’est un crime d’être Autochtone.


Actuellement, l’Union Américaine pour les Libertés Civiles a déposé une plainte contre la ville de Flagstaff pour son application de la soi-disant « loi contre la mendicité ».


D’après Mike Jordahl, un avocat de Flagstaff travaillant sur la question, « …selon les fichiers de la police locale, sur une période de onze mois, 133 arrestations ont été effectuées dans le cadre de la loi sur ‘le vagabondage avec mendicité’. Parmi les personnes arrêtées, 70% étaient des Amérindiens ».


Au niveau national, les agents des forces de l’ordre arrêtent un pourcentage d’Autochtones deux fois plus élevé que dans la moyenne de la population pour crimes violents ou contre la propriété. En général, les Amérindiens sont condamnés à des peines plus longues que les non-Indiens pour les mêmes crimes.


D’après la Commission US pour les Droits Civiques, le taux d’incarcération des Amérindiens est de 38% plus élevé que la moyenne nationale.


Nous n’avons pas besoin de lire les statistiques lorsque nous voyons les prisons remplies de nos frères et sœurs de couleur.


Oui, c’est un crime d’être Autochtone à Flagstaff, c’est un crime d’être pauvre à Flagstaff, et c’est un crime d’être SDF.

[…]

Dans tout le pays, les arrestations de femmes pour violence domestique ont augmenté depuis que des lois impératives exigeant l’arrestation ont été adoptées. Beaucoup de femmes ont agi en état de légitime défense, ou ont été arrêtées abusivement et encouragées par les procureurs et leurs avocats à accepter de plaider coupable [pour encourir une peine plus légère].


D’après le groupe intitulé ‘Correctional Association’, « L’écrasante majorité des femmes emprisonnées sont des rescapées de la violence domestique. Les trois-quarts ont subi des violences physiques graves de la part d’un partenaire à l’âge adulte, et 82% ont subi des violence physiques ou sexuelles pendant leur enfance. Beaucoup d’efforts ont été faits pour reconnaitre et combattre la violence domestique dans la communauté et des progrès ont été obtenus, mais la sympathie du public cesse trop souvent dès que les rescapées se défendent ou défendent leurs enfants contre la violence d’un proche ».


« Les rescapés de violence domestique transsexuels sont particulièrement mal traités par la police et sont fréquemment arrêtés ou détenus pour des évaluations de santé mentale. Des avocats et des victimes disent que lorsque l’identité d’une transsexuelle est découverte par les forces de l’ordre ou révélée par un agresseur, elle est traitée comme si elle avait trompé la police et souvent soumise à des injures, l’arrestation ou la violence des agents des forces de l’ordre ». – INCITE, Femmes de Couleur Contre la Violence.

[…]

Qui se souvient des « 3 de Kerry » ? Trois membres de notre communauté, à Flagstaff, ont été victimes de brutalités et arrêtés pour avoir crié : « Hourrah au moindre mal » pendant la campagne électorale de John Kerry.


La procession de la communauté à la mémoire de Joel Olsen [un professeur de sciences politiques de l’université de Flagstaff très engagé politiquement, décédé brutalement en 2012] a également été attaquée par la police.


En 2009, Food Not Bombs [De la bouffe, pas des bombes], actuellement engagée dans une poursuite judiciaire, et la précédente version de Copwatch ont été criminalisés et attaqués politiquement à Flagstaff. La membre du Conseil Municipal Coral Evans et le conseil d’administration du Murdoch Community Center ont jeté à la rue des SDF affamés en plein hiver, pendant une tempête. Aujourd’hui, le Murdoch Community Center est devenu un bureau de police.


Qui soutenons nous en exigeant la justice ? Quels sont ceux qui ne peuvent être ici aujourd’hui parce qu’incarcérés ou parce que leur vie a été brutalement interrompue par les brutalités policières ?


Comment pouvons nous compter sur la police pour nous protéger alors que les lois qu’elle applique sont contre nous en tant que tels, alors qu’elle est responsable d’actes de violence et de la perpétuation du racisme contre notre communauté ? Aujourd’hui, en étant unis, en partageant notre chagrin et le reste, en scandant des slogans ensemble, en nous soutenant les uns les autres, nous avons, en tant que communauté, le pouvoir de mettre un terme à la violence policière et au profilage racial ! Pendant la marche d’aujourd’hui, pensez à la communauté que vous désirez, car en ce moment même nous démontrons que nous vivons dans une communauté où les gens n’ont pas peur de résister à la violence d’état et au racisme !

 

 

Photo by Lisa Zahner Reinhold, Babler State Park, St. Louis

 

DECLARATION DE LEONARD PELTIER AUX PARTICIPANTS A LA LONGUE MARCHE 4 POUR LEUR ARRIVEE A ST LOUIS, MISSOURI

Par Leonard Peltier
Jeudi 29 août 2013

Publié sur Censored News
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Traduction Christine Prat

 

Salutations !

Je veux prendre le temps de vous remercier tous et chacun en particulier pour vous être engagés à accomplir cette marche et transmettre mes prières. Je veux aussi rendre hommage et remercier vos familles qui vous soutiennent et manifestent de la compréhension pour le temps que vous prenez pour accomplir cette marche. Je sais que çà peut être dur, alors je vous prie de savoir que j’apprécie que vous vous souveniez et fassiez cela pour moi. Je vous demande seulement de garder l’esprit clair et de bonnes pensées dans la suite de ce voyage.

Dans les histoires de mon peuple, nous disons que dans des moments comme celui-ci, un aigle ou un faucon viendra voir ce qui vous êtes en train de faire. Nous, en tant que peuple Autochtone, savons qu’ils ne viennent pas seulement voir ce que l’on fait, mais qu’ils ont été envoyés pour recueillir les pensées et les prières des gens pour les rapporter au Créateur.

Il y eu un temps où, nous les humains, étions capables de communiquer directement avec tout ce qui vit, spécialement les animaux. Bien que nous ayons en partie perdu cette capacité, la vie animale continue à exercer sa responsabilité et donc, les animaux sont des messagers du Créateur. Je vous prie, pour moi, de faire que le message qu’ils porteront au Créateur reflète positivement ce que nous sommes les uns pour les autres en tant que nous sommes apparentés. J’enverrai mes bonnes pensées pour vous accompagner, cette fois.

Dans mon esprit, je marche avec vous. Prenez soin de vous, s’il vous plait. Doksha !

Dans l’Esprit de Crazy Horse

Leonard Peltier

 

A ST LOUIS, MISSOURI, LES AUTOCHTONES PARTICIPANT A LA LONGUE MARCHE ONT EU LA SURPRISE DE RECEVOIR UN MESSAGE DE LEONARD PELTIER

 

Par Brenda Norrell, Censored News
Jeudi 29 août 2013
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Traduction Christine Prat

SAINT LOUIS, Missouri – Les Autochtones qui traversent l’Amérique au cours de la Longue Marche 4 Retour à Alcatraz, qui doit durer cinq mois, sont arrivés à Saint-Louis et y ont eu la surprise de recevoir un message de l’activiste Amérindien emprisonné depuis si longtemps, Leonard Peltier.

[… Voir la traduction du message de Leonard Peltier]

Parmi les marcheurs, deux jeunes adultes Autochtones traversent l’Amérique à pied pour la troisième fois. Lisa Peake, Anishinabe/Pomo, et Carl ‘Bad Bear’ Sampson, Shoshone de l’Ouest, ont traversé l’Amérique à pied au cours des Longues Marches 2 et 3.

Michael Lane, qui a fait toute la première marche en 1978, fait parti du groupe de marcheurs qui ont quitté Washington DC le 15 juillet. Lane marche en compagnie de sa femme Sharon Heta, une Maori de Nouvelle-Zélande. Le couple et leurs filles ont traversé l’Amérique durant la Longue Marche 2 en 2008.

Lisa Zahner Reinhold, membre de Oglala Commemoration, a transmis le message de L. Peltier aux marcheurs dans leur camp près de Saint-Louis le soir du 29 août.

 

Voir Les Buts de la Longue Marche 4

 

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carte-usa-etats-b

Les Marcheurs étaient arrivés mardi 20 août à Marshall, Illinois

Voir traduction de l’article sur les buts de la Longue Marche: https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=1836

 

La semaine dernière à Indianapolis, photo Lori Lovely

 

Et beaucoup d’autres photos sur Censored News

Et:

http://bsnorrell.blogspot.fr/2013/08/long-walk-4-photos-indiana-by-susan.html

 

 

 

Par le Projet de Media Lakota d’Owe Aku (Ramenez la Voie)
Publié par Censored News
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Photo: Debra White Plume arrêtée lors d’une manifestation contre le Keystone XL en 2011

Dimanche 17 août 2013

Traduction Christine Prat

 

WHITE HALL, Montana – La Tournée de Résistance ‘De Pied Ferme’ (‘Moccasins on the Ground’) entamera, le vendredi 23 août 2013, une session d’instruction sur l’action directe non-violente à White Hall, Montana, qui se poursuivra les 24 et 25 août.

« Le Montana sera le premier territoire confronté aux sables bitumineux qui pourraient être acheminés par l’oléoduc Keystone XL, pour lequel on attend toujours le rejet ou l’approbation du Président Obama. Des résistants formés pour cela seront là quand TransCanada, Inc. pénétrera éventuellement dans ces territoires. L’instruction aura lieu sur un camping qui peut accueillir les centaines de personnes qui participeront à l’entrainement » dit Debra White Plume, principale organisatrice et Directrice de l’ONG de base Owe Aku (Ramenez la Voie). « De nombreuses nations tribales doivent aussi faire face aux industries d’extraction minière venues passer des contrats pour du charbon et autres éléments précieux de Notre Mère la Terre ».

L’instruction porte sur des compétences, des tactiques et des techniques d’action directe non-violente telles que le blocage des machines, mais il y aura aussi pendant ces trois jours des ateliers sur les Media Stratégiques, l’initiation à la médecine de rue, la connaissance des Droits en cas de Désobéissance Civile, le Développement de la Solidarité, les Droits de l’Homme et la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones, les Enseignements Sacrés Lakota sur l’Eau et de nombreux autres sujets couverts par la notion d’action directe.

Il y aura des sessions d’information sur la manière dont les Premières Nations du Canada ont subi les impacts des mines de sables bitumineux sur leurs territoires traditionnels, les eaux et la vie sauvage dont ils dépendent pour la chasse et la cueillette de subsistance ; et des discussions sur la façon dont les oléoducs transportant des sables bitumineux et autre pétrole ont amené leur peuple à être déplacé et à tomber malade à cause des effets de l’extraction et du transport.

On parlera de l’Oléoduc Keystone XL et de l’incapacité de l’industrie à nettoyer les effets des récentes fuites et accidents. A Mayflower, Arkansas, un résident touché par la fuite récente s’exprimera en direct sur Skype pour parler de la fuite massive qui a causé l’évacuation des habitants et des effets terrifiants sur sa santé dont il a souffert.

« Nous attendons cet entrainement avec enthousiasme, d’être sur notre terre, avec des activistes de première ligne venus de tout le pays » a déclaré Elrae Potts, qui travaille pour Action Indienne. « Il n’y a pas de place pour des egos surdimensionnés, c’est merveilleux que des gens expérimentés viennent partager leur expérience de première main. Nous avons besoin d’apprendre des stratégies et des techniques efficaces pour protéger nos communautés ».

« Tandis que le processus de commentaires du public, d’auditions et d’autres aspects de l’application de la loi internationale continue, chaque porte se ferme sur la perspective de protéger l’eau sacrée et notre Droit Humain à l’Eau. Bientôt, la seule porte qui sera encore ouverte sera celle de l’action directe. Une communauté organisée et bien préparée est notre meilleure protection si le Président Obama choisit d’accorder un permis pour le Keystone XL.

Bien sûr, nous espérons qu’il se montrera authentiquement révolutionnaire au sens écologique et dira non au permis, conduisant ainsi le monde à renoncer à la destruction et à s’orienter vers un futur d’énergie durable. Mais nous ne pouvons pas nous contenter d’attendre sa décision, nous devons agir maintenant et nous tenir prêts à protéger notre eau sacrée, nos terres, nos familles, c’est pourquoi nous emmenons la Tournée de Résistance ‘De Pied Ferme’ dans les communautés Lakota qui nous invitent à leur fournir cette instruction. Nous nous sommes déjà rendus dans plusieurs communautés Lakota et d’autres communautés Tribales, nous apporterons notre instruction jusqu’à ce que le Président Obama prenne sa décision » dit Debra White Plume.

Les instructeurs et conférenciers viennent des Nations Rouges Autochtones et de nombreuses organisations alliées de toute l’Amérique.

« Des délégations viennent des quatre directions pour participer à cette instruction, tous ceux qui veulent apprendre sont les bienvenus » dit Vic Camp, un des organisateurs de Owe Aku.

L’inscription est gratuite, mais les dons sont bienvenus ( www.oweakuinternational.org ). Amenez vos sacs de couchage, il y a des douches sur place. Les repas sont fournis. Pour plus d’information contactez l’organisateur d’Owe Aku Vic Camp au 605 454 3105.

Pour joindre Owe Aku :
605 454 2105 ou 605 454 3105
lakotaone@gmail.com

 

 

DECLARATION DE LA SOCIETE DE LA FEMME BISON BLANC, INC.

17 août 2013
Publié sur Censored News
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Photos Melissa Merrick

Traduction Christine Prat

PICKSTOWN, Dakota du Sud – La Société de la Femme Bison Blanc, Inc. est l’un des nombreux partenaires soutenant la Conférence Protégez le Sacré II : Protégez les Femmes et les Enfants de la Violence du Keystone XL, Dites Non aux Camps Masculins en Territoire Oceti Sacowin, conférence ayant lieu les 16 et 17 août à Pickstown, Dakota du Sud. Les sujets abordés incluent les statistiques concernant la violence à l’égard des femmes Indiennes et les conditions auxquelles doivent actuellement faire face les réserves Indiennes et les communautés de la région des Grandes Plaines à cause des « Camps Masculins » [qui doivent accueillir les ouvriers embauchés temporairement pour construire le Keystone XL – NdT].

« Ce rassemblement doit nous aider à nous préparer à l’assaut de violence contre les femmes et les familles que le développement énergétique amène contre notre peuple. Ces soi-disant camps masculins accroissent le nombre de crimes liés à l’alcool et la drogue, de crimes violents, y compris les agressions sexuelles et le trafic d’êtres humains.

« Nous voulons être sûres que les gens sont conscients de la violence faite aux femmes dans ce contexte et commencer à nous préparer à ce que nos parents du Nord subissent déjà » dit Janet A. Routzen, Esq., qui a commencé son mandat en tant que Directrice Générale de la Société [WBCWS – White Buffalo Calf Woman Society] en mai 2013.

Le Conseil du Traité Ihanktonwan et la Société Brave Heart accueillent ces manifestations en partenariat avec les Tribus Oceti Sacowin et les Conseils du Traité, ainsi que la WBCWS, le Programme contre la Violence Domestique et les Agressions Sexuelles de Spirit Lake, le Programme de Services aux Victimes de Fort Berthold, Wica Algi, la Société des Femmes Autochtones des Grandes Plaines, la Coalition du Dakota du Sud pour Mettre Fin à la Violence Domestique et Sexuelle et l’Alliance des Femmes des Premières Nations du Dakota du Nord.

J. Routzen a aussi déclaré « Je demande instamment à nos parents de prendre très au sérieux la perspective créée par l’oléoduc Keystone XL et j’exprime tous mes remerciements à Faith Spotted Eagle pour avoir si courageusement pris la tête du mouvement. Nous, à la WBCWS [Société de la Femme Bison Blanc] sommes engagées à assurer la sécurité, la santé et la guérison des femmes, enfants et hommes touchés par des crimes tels que la violence domestique, les agressions sexuelles et le harcèlement. Sans considération de la juridiction ou de la race des criminels et des victimes, notre peuple mérite protection et justice ».

La Société de la Femme Bison Blanc [White Buffalo Calf Woman Society] est un abri pour les victimes de violence domestique et une organisation pour la défense des victimes de crimes violents, entre autres les agressions sexuelles et le harcèlement. L’organisation existe depuis trente-cinq ans dans la réserve de Rosebud et fournit des services cruciaux aux réserves de Rosebud et Pine Ridge.

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LES ‘CAMPS MASCULINS’ POUR LES EMPLOYES TEMPORAIRES DU KXL PROVOQUENT UN ACCROISSEMENT DE LA CRIMINALITE ET DE LA VIOLENCE

 

Faith Spotted Eagle, une des coordinatrices de la Conférence Protégez le Sacré II, a participé hier, avec Brittany Poor Bear, une jeune femme de la Société Brave Heart, à l’ouverture de la conférence. Brittany a apporté son aide par une prière entièrement en Lakota. La Conférence Protégez le Sacré II ‘Protégez les Femmes et les Familles de la Violence du KXL’, a débuté le 16 août et s’est terminée le 17, au Casino de Fort Randall, à Pickstown au Dakota du Sud. Les orateurs qui se succédaient ont apporté de précieuses informations sur les camps [de travailleurs] masculins du projet d’oléoduc Keystone XL près des réserves Sioux de Yankton, Rosebud et Cheyenne River. La conférence était organisée pour éveiller la conscience des influences négatives des camps masculins, entre autres le trafic d’êtres humains, c’est-à-dire les agressions sexuelles et la prostitution, et l’augmentation de l’usage de drogue.

Jane Kleeb, de Nebraska Bold, a parlé des habitants du Nebraska qui s’opposent au projet d’oléoduc et attaquent surtout la manière dont l’état du Nebraska l’a accepté. L’une des méthodes du groupe est d’éveiller la conscience des propriétaires de terrains le long du trajet de l’oléoduc et de les organiser. 99% des propriétaires de terres du Montana et du Dakota du Sud ont signé ainsi que de 35 à 40% des propriétaires du Nebraska. Le projet d’oléoduc amènera l’ouverture de ‘camps masculins’, ce qui inquiète les participants à la Conférence Protégez le Sacré, qui s’est tenue au Casino de Fort Randall sur la réserve Sioux Yankton.

Sadie Young Bird, de la Coalition Contre la Violence Domestique de Fort Berthold, de New Town, dans le Dakota du Nord, près du cœur des champs pétrolifères de la chaîne des Bakken, s’est adressée au groupe participant à la conférence Protégez le Sacré II vendredi, pour parler des problèmes auxquels ils sont confrontés actuellement à cause de l’exploitation du pétrole et des ‘camps masculins’ déjà ouverts. L’afflux de population atteint les 30 000, et il y a peu de nouveaux commerces pour satisfaire la demande ; la tribu n’a pas de bonnes relations de collaboration avec les forces de l’ordre du comté ; la liste des délinquants sexuels s’est beaucoup allongée ainsi que l’usage de drogue. ‘Personne ne nous a dit ce qu’il arriverait, nous l’avons appris par nous-mêmes’ dit-elle. Elle se fait beaucoup de soucis pour la sécurité de son équipe, n’utilise pas les transports seule et dit qu’il n’y a pas assez d’employés pour s’occuper de leur zone. L’histoire des camps masculins va devenir une réalité, dit-elle. Les ouvriers sont protégés par les propriétaires des camps, et il est difficile d’obtenir qu’ils soient poursuivis. ‘L’impact social nous déchire’.

Wiyaka Chasing Hawk et Chase Iron Eyes ont été honorés par un chant avant le début de la conférence vendredi matin. Les trois [ ?] jeunes et d’autres ont fait une course de 16 km, en bicyclette ou à pied, de Wagner, dans le Dakota du Sud, au Casino de Fort Randall, en l’Honneur de Nos Familles Autochtones et de Notre Mère la Terre. Le but de la course cycliste était d’élever le niveau de préoccupation pour Notre Mère la Terre et les humains et de montrer jusqu’où chacun était prêt à aller pour manifester de la compassion pour les familles et souligner les avantages de modes de transport alternatifs en pays Indien.

Jo Lynn Wolf a parlé vendredi 16 août de la relation entre le problème des femmes assassinées ou disparues au Canada et les communautés Autochtones dévastées par l’industrie. Il y a environs 600 femmes disparues et elle a raconté les histoires de familles essayant de les retrouver et de la souffrance que çà implique. Elle a souligné l’importance de ces questions de guerre contre nos femmes, dont le message à retenir est « qu’arrive t-il a nos jeunes femmes et il est nécessaire de nous protéger les uns les autres ».

Melissa Merrick, d’Assistance aux Victimes de Spirit Lake, et Summer Lunderman, de la Société de la Femme Bison Blanc de Rosebud, ont aidé à coordonner la Conférence Protégez le Sacré II pour faire prendre conscience aux communautés tribales des dangers des ‘camps masculins’ de l’oléoduc pour Sables Bitumineux Keystone XL qui doivent encore ouvrir. Les camps prévus devraient si situer près des réserves Sioux de Rosebud, Cheyenne River et Yankton.

Cyril ‘Whitey’ Scott, président de la Tribu Sioux de Rosebud, a parlé de plusieurs cas s’étant produits sur le territoire de la Tribu Sioux de Rosebud, de criminels essayant d’attirer des jeunes filles dans leur trafic. Il a souligné le fait que Facebook et autres réseaux sociaux étaient utilisés par les recruteurs. Des officiels tribaux de Rosebud et de la réserve Sioux Yankton étaient présents vendredi. Il est nécessaire que les officiels tribaux de Cheyenne River et Santee Sioux prennent conscience des dangers, étant donné que des ‘camps masculins’ seront ouverts à proximité.

Brendan Johnson, Procureur des Etats-Unis pour le district du Dakota du Sud, a parlé à la conférence de l’augmentation des poursuites pour trafic sexuel dans le Dakota du Sud, plus particulièrement des ‘clients’ impliqués. Le Dakota du Sud a plus d’une douzaine d’affaires de trafic sexuel, impliquant plus de 50 victimes dans la région de Sioux Falls. Il a souligné le fait que de nombreuses victimes dans ces affaires étaient des jeunes filles Amérindiennes. Non seulement les proxénètes sont poursuivis, mais les ‘clients’ aussi. Une opération d’infiltration a été menée récemment pendant le Sturgis Rally. De nombreuses questions ont été posées à M. Johnson par des membres de tribus sur la manière dont les tribus pourraient faire face aux questions de juridiction sur les non-Indiens des camps. Les affaires criminelles relèveraient de la juridiction du comté qui fera construire les camps. L’application de la loi rendra nécessaire une formation, aussi bien des représentants du comté que de ceux des tribus.

Un camp doit être ouvert à 16 km de la réserve de Cheyenne River sur un terrain appartenant à Dean Wink, Président Intérimaire de la Chambre des Représentants du Dakota du Sud. TransCanada n’a pas besoin d’un permis d’utilisation conditionnelle du Comté de Meade. Le camp projeté aura un impact bien plus grand sur les résidents du Comté de Ziebach étant donné que la plupart des résidents du Comté de Meade vivent à Faith ou à Sturgis. Le Comté de Ziebach a une population de 2800 habitants, 35 % ont moins de 18 ans, 50% sont des femmes, 24% sont blancs et 71% Amérindiens. C’est le quatrième comté le plus pauvre des Etats-Unis avec une économie de ranchers. On estime que le camp apportera 500 000 dollars de revenus au Comté de Meade. Le centre médical le plus proche est à Spearfish, à 156 km. Howes a 140 habitants.

Le camp de Fort Peck, Montana, dans le Comté de Valley, sera situé à 40 km de Fort Peck Lake et de la réserve de Fort Peck. Le Comté de Valley compte 7500 habitants, 22% de moins de 18 ans, 49% de femmes, 87% blancs et 10% Autochtones. Le centre médical le plus proche est à Fort Peck et le plus grand hôpital près de Billings.