DES FEMMES NAVAJO SOLIDAIRES DE LA PALESTINE S’OPPOSENT AUX PRATIQUES GENOCIDAIRES D’ISRAEL ET DISENT QUE LES NAVAJOS N’ONT PAS BESOIN DES PRODUITS CHIMIQUES ISRAELIENS POUR PRODUIRE LEUR NOURRITURE

Par Brenda Norrell
Censored News
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Traduction Christine Prat

Mercredi 12 décembre 2012

Des femmes Navajo solidaires de la Palestine s’opposent à la visite du Président Navajo Ben Shelly en Israël cette semaine et dénoncent la politique génocidaire permanente d’Israël et les violations des droits de l’homme de longue date de Ben Shelly chez lui.

Les femmes Navajo disent que Shelly et Israël font partie de la machine de guerre. Etant donné que les Navajos pratiquent une agriculture durable, ils disent que Shelly n’a pas besoin d’aller en Israël pour apprendre à utiliser des produits chimiques pour produire de la nourriture.

Louise Benally, Diné [Navajo] qui résiste à la déportation forcée à Big Mountain, Arizona, dit « Ben devrait rester en Israël pour apprendre l’agriculture, ils ne sont que des pantins pour les machines de guerre. »

« Apprend-il a produire de la nourriture ou des armes de destruction massive ? » L. Benally et d’autres Diné de Black Mesa disent que le gouvernement de la Nation Navajo n’est qu’un gouvernement fantoche aux mains de celui des Etats-Unis et qu’il les a abandonnés pour les dollars des mines de charbon et des centrales électriques.

Janene Yazzie, une Navajo qui travaille dans l’agriculture durable, dit que Shelly n’a pas besoin d’aller en Israël pour apprendre comment utiliser des produits chimiques pour produire de la nourriture.

« Entendre que notre président croit que le gouvernement d’apartheid d’Israël a plus a offrir que les Diné de son propre pays qui combattent sa politique est douloureux et révèle une incroyable ignorance. »

J. Yazzie souligne que la visite de Shelly en Israël cette semaine n’est que la manifestation la plus récente d’une longue liste de violations des droits de l’homme, parmi lesquelles des manigances pour vendre les droits sur l’eau des Navajos et l’envoi d’équipes d’intervention spéciales pour intimider les Navajos dans des forums publiques. Janene Yazzie dit : « Çà ne devrait ni nous choquer ni nous surprendre que le Président de notre Nation Navajo Ben Shelly entreprenne un voyage inattendu en Israël, un gouvernement qui s’est voué à exercer des pratiques génocidaires contre sa population Palestinienne Autochtone. »

« Dans des communautés à travers notre nation il y a une lutte pour ramener la production de nourriture la niveau local en retournant aux méthodes d’agriculture et d’irrigation traditionnelles qui conviennent à notre climat, notre sol, notre cuisine autochtone et aux valeurs de notre culture » dit J. Yazzie.

« Au lieu d’aller voir ces projets ou de les étudier, le Président Shelly va en Israël étudier la ‘fertirrigation’ [irrigation avec de l’eau contenant des engrais], une méthode dépendant de l’utilisation d’engrais chimiques. » [Voir la suite de la déclaration de J. Yazzie – en anglais – sur : http://bsnorrell.blogspot.com/2012/12/navajo-janene-yazzie-solidarity-with.html ]

Angela Davis, Navajo, rappelle que la Nation Navajo utilise des graines génétiquement modifiées depuis des années dans son exploitation agricole commerciale, Navajo Agricultural Products Industry – NAPI [Industrie de Produits Agricoles Navajo], qui a fait la promotion de Monsanto sur son site web. A. Davis ajoute « Si Ben Shelly se préoccupe tellement d’agriculture il devrait arrêter d’acheter des graines génétiquement modifiées à Monsanto. Il dit aussi reconnaître des problèmes communs dans la contamination aux radiations de l’eau israélienne, alors qu’il ignore délibérément les gens de son peuple qui sont malades et qui meurent suite à l’irradiation de leur eau par l’exploitation des mines d’uranium qu’il soutient !
« Il voit aussi des similarités avec les luttes des Israéliens dans leur pays et partage les préoccupations de leurs dirigeants. Il est comme Benjamin Netanyahu, un dictateur coupable du génocide de gens opprimés dans leurs propres territoires occupés. Nous avons plus de choses en commun avec les Palestiniens qu’avec le régime Sioniste d’Israël. Ben Shelly est un menteur et je ne crois pas que ses intentions de visite soient dans l’intérêt du peuple. »

 

Publié par brendanorrell@gmail.com

 

 

Arizona Snowbowl a commencé à profaner les Pics sacrés San Francisco avec de la neige faite d’eau d’égouts, et des régions encore intactes sont visées et détruites à travers tous les territoires Indiens

Par Brenda Norrell
Censored News
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Traduction Christine Prat

14 novembre 2012

La station de ski Arizona Snowbowl a commencé à profaner le site sacré des San Francisco Peaks avec de la neige faite d’eau d’égouts mardi 13 novembre, malgré les protestations et les affaires en justice. Les Pics San Francisco sont sacrés pour 13 Nations Autochtones de la région et les hommes médecine y conduisent des cérémonies de guérison et y cueillent des plantes médicinales.

Un appel à un boycott international de la station Arizona Snowbowl et des commerces de Flagstaff est lancé, vu qu’ils ont poussé à transformer les Pics sacrés en terrain de jeu pour des imbéciles. Au lieu de préserver les cultures des Autochtones, qui sont mises en scène et exploitées dans toute la ville de Flagstaff, la municipalité a poussé à la profanation et aux profits financiers de l’homme d’affaires de Scottsdale propriétaire de la station.

Les médias aussi ont joué un rôle dans la profanation, entre autres l’Arizona Daily Sun, qui a toujours refusé de relater selon l’éthique les nombreuses protestations et les actions en justice contre l’utilisation d’eau d’égouts pour le projet de neige artificielle. Une bonne part de forêt ancienne a également été détruite pour faire passer la tuyauterie.

Christina Sekayumptewa, une Hopi de Hotevilla dit : « Un jour très proche toutes les kachinas vont venir les fouetter pour toutes ces violations contre la nature. »

Pendant ce temps, mercredi matin à Nacogdoches, Texas, TransCanada a rasé au bulldozer une ferme produisant des biocarburants renouvelables. TransCanada réquisitionne le terrain pour l’oléoduc devant transporter les très polluants sables bitumineux. C’est le même oléoduc qu’Obama est venu promouvoir à Cushing, Oklahoma, en mars dernier. TransCanada terrorise les propriétaires de fermes pauvres et âgés dans le nord-ouest du Texas en ce moment. L’exploitation des sables bitumineux a déjà détruit le territoire des Cree en Alberta, Canada.

Dans le territoire Navajo, les Diné continuent à mourir des radiations des mines d’uranium exploitées pendant la Guerre Froide, tandis que des pressions sont exercées pour en ouvrir des nouvelles. Dans l’ouest du territoire Navajo, beaucoup de Navajos n’ont ni eau courante ni électricité. C’est cette même région qui est visée par le ministre de l’Intérieur Ken Salazar, dans le cadre d’un complot avec le Sénateur Jon Kyl pour faire passer par le Congrès paralysé par la cohabitation une loi dépossédant les Navajos de leurs droits sur l’eau.

Le complot a été rendu publique par la fuite d’un email. Les Navajos ont déjà dit « Non ! » à ce plan de vol des eaux du Petit Colorado. L’Arizona a désespérément besoin d’eau pour maintenir des styles de vie qui gaspillent abondamment l’eau dans le désert, et pour fournir de l’eau à la très polluante centrale au charbon « Navajo Generating Station » qui fournit de l’électricité au sud-ouest. C’est une des centrales les plus polluantes des Etats-Unis, gérée par le Projet Salt River.

Dans le Dakota du Nord les forages de pétrole et de gaz ont dévasté les territoires des Mandan, Hidatsa et Arikara. Les Lakotas combattent l’exploitation d’uranium sur leurs territoires, et un gazoduc devant transporter du gaz naturel liquéfié menace la région encore vierge de la rivière Columbia, à la frontière entre l’Oregon et l’état de Washington.

Dans tous ces cas, les médias sont responsables de ne pas informer sur les faits conformément à leur devoir selon l’éthique. Les médias sont eux aussi devenus un terrain de jeu pour des imbéciles.

 

 

LE MINISTRE DE L’INTERIEUR US ORGANISE UNE RENCONTRE AVEC DES OFFICIELS NAVAJO POUR TENTER DE REFORMULER L’ACCORD SUR LES EAUX DU LITTLE COLORADO AFIN DE LE FAIRE PASSER EN DOUCE PAR LE CONGRES DE ‘COHABITATION’

Par Brenda Norrell
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Traduction Christine Prat

Mardi 16 octobre 2012

Le ministre de l’Intérieur Ken Salazar veut faire passer en force l’Accord sur les Droits sur l’Eau du Little Colorado des Navajo et Hopi, déjà rejeté par les Navajo, en profitant du Congrès de ‘cohabitation’, d’après une fuite communiquée à Censored News.

Le mémorandum du Bureau de Washington de la Nation Navajo indique qu’il y aura une réunion le 14 novembre à Washington entre Salazar et des officiels Navajo et Hopi pour discuter de l’accord sur les droits sur l’eau, et sur la Centrale Navajo [Navajo Generating Station], l’une des centrales au charbon les plus polluantes des Etats-Unis que les politiciens Navajo et Américains veulent maintenir en activité.

De nombreuses Nations Autochtones d’Arizona ont déjà accepté des « accords sur les droits sur l’eau », que les opposants qualifient de vol de l’eau des Indiens au profit des Etats-Unis grâce à des avocats d’affaires non-Indiens. Ceux qui s’opposent à l’accord sur les eaux du Little Colorado disent qu’il exige que la Nation Navajo renonce à de précieux droits sur l’eau, conformément à la Doctrine Winter et que les futures générations de Navajo en souffriront.

Le plan prévoit que Salazar rencontre des officiels Navajo et Hopi, puis persuade le Sénateur d’Arizona Jon Kyl de modifier le projet de loi qui a déjà été rejeté et de le faire passer en force par le Congrès de ‘cohabitation’ qui suivra les élections.

 

Le document du Bureau Navajo de Washington indique : « Le ministre pense que si les Tribus peuvent arriver à une solution commune sur les parties de l’accord qui ont suscité le plus d’objections, il peut convaincre le Sénateur Kyl d’apporter des modifications au dit accord. Si l’accord peut être modifié, il peut y avoir une opportunité de le faire passer par le Congrès de ‘Cohabitation’ après les élections de novembre ».

Le document du Bureau Navajo de Washington est adressé au Président Navajo Ben Shelly et au Président du Conseil Navajo Johnny Naize.

Dans le style de négociations brutal et le chantage politique typiques des Etats-Unis, Salazar dit dans sa lettre au président du Conseil Navajo qu’ils parleront aussi du logement dans la région soumise au  ‘gel de Bennett’, où les Navajo vivent dans des conditions lamentables.

Une des principales raisons pour lesquelles les Etats-Unis veulent les eaux du Little Colorado, est de maintenir en activité la Centrale Navajo [Navajo Generating Station], une source majeure de réchauffement climatique. La centrale au charbon, située sur le territoire de la réserve Navajo près de Page, Arizona, a été construite en trompant les Navajo. Un avocat de la compagnie charbonnière Peabody Coal a orchestré un soi-disant conflit territorial entre les Navajo et les Hopi afin de déporter plus de 14000 Navajos de Black Mesa, afin que Peabody puisse mettre la main sur le charbon qui s’y trouvait.

Aujourd’hui, le charbon extrait de Black Mesa par Peabody alimente la Centrale Navajo [Navajo Generating Station] qui fournit de l’électricité aux villes du sud-ouest, alors que beaucoup de Navajo vivent sans électricité. L’extraction de charbon vide les nappes aquifères du territoire Navajo, alors que beaucoup d’habitants de Black Mesa n’ont pas l’eau courante.

 

Voir articles précédents sur le sujet

 

LE CONSEIL NAVAJO REJETTE LE REGLEMENT NAVAJO-HOPI SUR L’EAU DU LITTLE COLORADO

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Par Brenda Norrell, Censored News

Traduction Christine Prat

Jeudi 5 juillet 2012

 

WINDOW ROCK, Arizona – Le Conseil de la Nation Navajo a rejeté l’Accord de Règlement pour la rivière Little Colorado jeudi après-midi. Le vote a été de 15 contre, 6 pour et 3 abstentions.

Les Navajos opposés au règlement disent qu’il s’agit d’un plan concocté par des sénateurs d’Arizona, des politiciens corrompus et des avocats non-Indiens pour voler les droits sur l’eau des Navajos, au profit de la Centrale Navajo, une des centrales au charbon les plus sales des Etats-Unis, et pour que les non-Indiens d’Arizona puissent conserver leurs modes de vie reposant sur le gaspillage.

La déléguée du Conseil Navajo Katherine Benally dit « Je parle pour les générations futures. Je vous ai entendu, mon cher peuple. Ce règlement est le Génocide de notre nation et comme dirigeante, je ne l’autoriserai pas. En tant que femme, je prie pou l’eau, je suis derrière l’eau et prie pour elle. J’admire les efforts de mon peuple et je vous demande de me soutenir, de nous soutenir, nous les leaders dans notre progression. Saisissons-nous de ce document négatif et faisons en quelque chose de positif. Un document qui revigorera notre peuple ».

Dans son compte-rendu fait dans la chambre du conseil, l’organisation Diné Water Rights [Droits sur l’eau Navajos] dit qu’à ce jour, la plupart des délégués se sont opposés à la combine. Cette combine avait été mise en avant par les Sénateurs d’Arizona Jon Kyl et John McCain, avec les conseillers juridiques non-Indiens de la Nation Navajo. Le règlement priverait les Navajos d’onéreux droits sur l’eau selon la Doctrine Winter.

La déléguée Benally dit au conseil « Nous devons protéger ce qui nous appartient de droit. L’avidité de la compagnie Peabody et le non-respect de notre eau et de nos ressources doit cesser. » Elle est déléguée au Conseil Navajo pour Chilchinbeto, Dennehotso et Kayenta, Arizona, dans la région où Peabody Coal exploite les mines de charbon de Black Mesa. Le charbon est utilisé pour alimenter la Centrale Navajo près de Page.

K. Benally a déclaré au conseil que les communautés Navajos avaient été désinformée à propos du règlement. K. Benally dit que seulement dix fermes étaient déclarées dans le règlement. Elle a ajouté que le Conseil de l’Agence de l’Ouest avait voté unanimement contre ce règlement.

« Nous ne pouvons pas faire confiance à Kyl ! Il était l’avocat d’APS ! Il a gagné en leur faveur et trompé les indigènes ».

« Les Nations Tribales dans tout le pays nous regardent, elles attendent de voir si nous nous mettrons à genoux et plierons devant le gouvernement fédéral. Ne nous contentons pas de ne pas laisser tomber notre peuple, tous les Peuples Indigènes des Etats-Unis » dit K. Benally d’après le reportage de Diné Water Rights au conseil d’aujourd’hui, jeudi 5 juillet 2012.

Le Conseil Navajo a voté en faveur d’une législation séparée, s’opposant à la combine. Le conseil a voté à 15 contre 1 et 8 abstentions en faveur de la législation soutenue par la déléguée Benally. Avec ce texte, le conseil a voté en opposition à l’Accord de Règlement Navajo-Hopi pour la Rivière Little Colorado et à l’extension du bail pour la Centrale Navajo, tels que mentionnés dans la Loi Sénatoriale US SB 2109.

Alors que de nombreux Navajos vivent sans eau courante et sans électricité, ils vivent avec la pollution et les maladies causées par l’extraction du charbon et les centrales au charbon, en plus des puits de pétrole et de gaz et des mines d’uranium abandonnées, datant de la Guerre Froide. A part les maladies et la pollution, le sol de Black Mesa a été dévasté par l’extraction de charbon et le niveau d’eau a baissé dans les sources et les nappes aquifères, afin que Peabody Coal et la Centrale Navajo puissent produire l’électricité qui s’échappe de Navajoland [La Réserve Navajo] vers les grandes villes du sud-ouest.

 

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Par Brenda Norrell
Censored News

Traduction Christine Prat

Mercredi 27 juin 2012

Les medias ont annoncé dans de fausses dépêches que la Tribu Hopi avait adopté l’accord sur la rivière Little Colorado, accord qui a pour but de donner l’eau des Hopis et des Navajos à des non-Indiens en Arizona, ainsi qu’à la Centrale Navajo (Navajo Generating Station) fonctionnant au charbon – l’une des plus polluantes des Etats-Unis – et à la compagnie charbonnière Peabody Coal.

Le projet de loi, établi par les Sénateurs d’Arizona Jon Kyl et John McCain et par des avocats non-Indiens, exigerait des Navajos et des Hopis qu’ils renoncent à leurs droits aborigènes sur l’eau. Le plan de vol de l’eau est soutenu objectivement par des journalistes en chambre et des compilateurs en ligne qui ne vérifient pas les faits qu’ils publient. Kris Barney, Diné, arrivant à Window Rock aujourd’hui, après avoir marché et couru depuis l’ouest de Navajo land [la Réserve Navajo] pour défendre l’eau sacrée, a déclaré : « Nous devons rester forts et unis, avec nos pensées sacrées, nos prières et le présent qu’est l’eau que nous recevons d’en haut par la pluie. Ils ne sont pas propriétaires de la vie, ils ne devraient pas avoir le pouvoir de vendre, commercialiser ou marchander nos vies et notre futur. Les gens ont parlé. Et aussi les éclairs, dans la nuit, à travers Window Rock… »

Trois ex-Présidents Tribaux Hopi ont réagi aux faux rapports des médias et aux fausses déclarations du Président Shingoitewa à propos de la proposition de loi sénatoriale SB2109, ou ‘Loi de Règlement de la question des droits sur les eaux Navajo-Hopi de la Rivière Little Colorado’ de 2012.

Entretemps, et au dernier moment, le Conseil Navajo a annoncé que la session d’aujourd’hui du Conseil de la Nation Navajo au cours de laquelle le vote sur ledit règlement devait avoir lieu, est annulée.

Les trois précédent Présidents Tribaux Hopi ont dit dans une déclaration que le Président Tribal LeRoy Shingoitewa et le membre du Conseil George Mase avaient répandu une information fausse disant que la Tribu Hopi avait approuvé le Règlement sur l’eau, alors qu’en fait le Conseil Tribal Hopi avait voté à 11 contre 4 et aucune abstention le rejet du projet Kyl le 15 juin 2012. Plus de 100 membres de la Tribu ont été témoins de l’évènement.

« Des représentants des villages Hopi, des leaders traditionnels, des bénéficiaire et des membres de la Tribu ont présenté dans leur immense majorité des objections et rejeté la Loi Sénatoriale 2109 par écrit et oralement dans le Centre des Anciens de Hotevilla bourré de monde. La Loi Sénatoriale 2109 favorise des non-Indiens, parmi lesquels on trouve les propriétaires de la Centrale Navajo et la multinationale Peabody Coal ; exige que les Hopis renoncent à leurs droits aborigènes et fédéraux sur l’eau du Little Colorado ; et rejette toutes réclamations futures pour des dommages causés à la nappe aquifère Navajo et aux sources sacrées par la compagnie Peabody Coal et les propriétaires de la Centrale Navajo »,

« Après avoir écouté les témoignages des gens, le Conseil Tribal Hopi a adopté la Résolution N° H-072-2012 rejetant le projet de Loi SB2109 du Sénateur d’Arizona Jon Kyl. Mais Shingoitewa a refusé de signer la Résolution obligeant ainsi les leaders tribaux élus précédemment à déposer une plainte officielle auprès du Conseil Tribal Hopi exigeant la destitution immédiate de Shingoitewa.

« La Résolution du Conseil Tribal Hopi H-072-2012 ne rejette pas seulement la Loi Sénatoriale 2109, mais elle interdit également à Shingoitewa, à l’équipe pour l’Eau et l’Energie et au Conseil Tribal Hopi toutes négociations ultérieures sur la Loi Sénatoriale 2109, y compris l’Accord de Règlement. Elle exige aussi que le Président Hopi Shingoitewa rende compte de la position officielle de la Tribu Hopi au Sénateur Kyl et du rejet formel du projet de Loi Sénatoriale 2109 au Ministère de l’Intérieur. »

La position officielle de la Tribu Hopi est contenue dans la Résolution H-072-2012 qui rejette la Loi Sénatoriale 2109 et l’Accord de Règlement proposé.

 

Texte intégral de la déclaration des trois ex-Présidents Hopis:

En Français: https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=827
In English: http://www.bsnorrell.blogspot.com/2012/06/medias-false-report-on-hopi-council.html