Palestine Action, Kingsway, Londres, 12 avril 2022
Par Brenda Norrell
Censored News
12 avril 2022
Traduction Christine Prat, CSIA-Nitassinan
Elbit Systems construit des tours d’espionnage dans la Nation Tohono O’odham. Les O’odham traditionnels s’y opposent, mais le gouvernement des Etats-Unis et le gouvernement actuel Tohono O’odham approuvent les tours.
Les agents de la Patrouille des Frontières des Etats-Unis utilisent maintenant des images en direct des tours d’espionnage pour localiser et harceler les O’odham dans leur propre pays. Les données de la tour sont transmises aux laptops des agents. Les plus vulnérables sont des femmes, des enfants et des personnes âgées O’odham isolées, en territoire O’odham, des deux côtés de la frontière.
En même temps, trois agents de la Patrouille des Frontières de secteur de Tucson, Arizona, de la Patrouille des Frontières des Etats-Unis, ont été condamnés comme violeurs en série.
Aujourd’hui, 12 avril 2022, à Londres, ils ferment Elbit.
Elbit, une compagnie d’armements sous contrat, est responsable de la construction des tours dans la Nation Tohono O’odham, de la sécurité de l’Apartheid en Palestine, de nombreuses violations des droits de l’homme, et de la fabrication de drones tueurs.
Palestine Action dit : « Suite au meurtre de quatre Palestiniens par les forces Israéliennes d’occupation, entre autres un garçon de 16 ans et une mère de 6 enfants de 47 ans partiellement aveugle, Palestine Action a fermé le Quartier Général d’Elbit Systems à Londres ».
« Palestine Action a fermé le quartier général à Londres de la plus grande compagnie d’armements Israélienne, Elbit Systems. Des activistes ont arrosé le site de peinture rouge, pour dénoncer Elbit et son activité criminelle. »
Elbit Systems produit les 900 drones militaires Hermès, qui sont fréquemment utilisés pour la répression, la surveillance et les meurtres de Palestiniens.
« Des gens parlent de Mandela et de l’apartheid et de ce qu’ils auraient fait si ça se passait maintenant. CECI ! Ce que vous faites en ce moment même est ce que vous auriez fait, parce que l’apartheid se produit toujours, en ce moment même, en Palestine. Ne croyez pas le mensonge selon lequel vous êtes impuissants pour vous opposer au rôle Britannique dans tout cela » écrit un supporter dans les médias sociaux.
Par Ofelia Rivas, Tohono O’odham
Publié sur Censored News
6 novembre 2020
Traduction Christine Prat
Nous vivons dans une société sans conscience. Les morts sont commémorés et enterrés, des mères et des pères, des Grand-mères et des Grands-pères, et des enfants. C’est irresponsable de déterrer quelqu’un de sa tombe, pour une voie d’eau faite par l’homme, un terrain de golf, un bâtiment et de la technologie pour la frontière, ou n’importe quel progrès économique ou des développements similaires, pour le divertissement humain, l’avancement de l’humain et la prétendue évolution humaine continuellement névrotique.
Dans le monde du peuple premier, du peuple autochtone, du peuple O’odham (Le Peuple) une personne enterrée n’est pas dérangée et beaucoup de sépultures ne sont pas indiquées. C’est seulement à partir de l’assimilation et de l’endoctrinement par des religions étrangères que les tombes ont des croix et des signes indicatifs et sont confinées dans un site désigné.
Le monde de la conscience vivante O’odham a été fortement dérangé d’innombrables fois, quand un parent enterré, enterré depuis des milliers de décennies, a été dérangé. C’est une période de très grand chagrin pour les ancêtres qui sont déterrés, déplacés, examinés et catégorisés, et entreposés dans des boîtes. C’est scandaleux de fouiller ces restes déterrés, de prendre leurs objets personnels et de les vendre pour un profit individuel.
Le gouvernement des Etats-Unis a opportunément mis de côté toutes les lois de protection, les lois, les règlements et les protocoles créés par son système de contrôle. Les Etats-Unis ont mis ces lois de côté pour autoriser les pratiques déjà anciennes, de pillage de tombes, de vol de poteries, et autres soi-disant objets archéologiques qui appartiennent aux morts.
Les gens de ma génération sont témoins et ont effectué des offrandes pour honorer les ancêtres de la manière qui convient, restreinte et privée. C’est une coutume O’odham que nous considérons comme sacrée, bien qu’au cours de ma vie beaucoup de violations ont eu lieu, des violations des prières d’origine et des discussions publiques d’un savoir qui doit être restreint à certains et des informations restreintes à un genre.
Les Anciens ont continué dans le respect absolu de la restriction du savoir et des références à des cérémonies restreintes et des restrictions par genre pour les sites sacrés et les informations, mais dans la période récente, ces violations ont créé sans nécessité du travail de réparation et de purification. J’ai vu une femme révéler des informations destinées à une catégorie restreinte et j’ai vu des non-O’odham utiliser des objets sacrés et chanter des chants ne devant être chantés que par une catégorie restreinte de gens.
Autrefois, nous étions un peuple très discipliné, en ce qui concerne la protection du sacré et tenions en haute estime ces informations devant bénéficier à tous les O’odham et à toute vie. En fait, il y avait très peu de documentation sur les O’odham et c’était souvent mal documenté et mis dans des sous-catégories erronées, par exemple être appelés Pima, comme dans le livre La Révolte Pima.
Tout le reste des Etats-Unis et le monde savaient très peu de choses sur la Nation Tohono O’odham, autrefois appelée la Tribu Papago, jusqu’au lendemain du 11 septembre 2001. Il fut déclaré que le mode de vie Américain devait être protégé des terroristes, ce qui a directement touché près de 120 km de frontière internationale, c’est-à-dire les terres O’odham. Avant le 11 septembre, les O’odham avaient toujours ignoré la frontière internationale qui divise des communautés, des gens et des villages, et ils ont continué à voyager à travers leurs territoires. Tous ces changements récents sont causés par la militarisation complète de la réserve et des communautés aux alentours. Ce sont des restrictions de la mobilité, et des lois sur la régulation de l’immigration sont utilisées pour attaquer et harceler physiquement et verbalement, surveiller et mettre en danger les vies des O’odham.
La terre de nos pays d’origine est devenue un terrain de jeu pour les agents de la Patrouille des Frontières, pour jouer avec leur équipement militaire du gouvernement, ce qui menace le mode de vie O’odham jusqu’à un point critique. Les cérémonies, le système de nourriture naturelle et le bien-être même des O’odham sont fortement touchés par la soi-disant tactique de guerre de faible intensité contre les terres et les gens.
Photo : Elbit Systems, un sous-traitant Israélien responsable de la sécurité de l’Apartheid en Palestine, détruit un site funéraire et des lieux de cérémonie Tohono O’odham pour construire des tours d’espionnage fixes
Ceci est un message appelant les gens de conscience, à reconnaitre une fois de plus ces atrocités continuelles et tenir responsables tous les militaires du Gouvernement des Etats-Unis appelés patrouilles des frontières, et tous leurs composants, comme tous leurs sous-traitants : le Corps des Ingénieurs des Etats-Unis, Elbit Systems et Meridian Engineering, et tous les contrôleurs d’élite.
Ensuite, je mets au défi les jeunes Autochtones d’aujourd’hui, qui sont intégrés dans ce système, éduqués, ont des ressources et des capacités médiatiques, de créer directement des lois de conscience Autochtone. Ils ont les moyens et les capacités de créer une législation et de réécrire des lois et des réglementations, sans les échappatoires rhétoriques et opportunistes, pour la survie de notre génération future.
En toute solidarité,
Ofelia Rivas
P.O. Box 1835
Sells, AZ 85634
http://tiamatpublications.com/
Ofelia Rivas a fondé il y a longtemps Voix O’odham Contre le Mur, et elle vit sur sa terre natale, dans la Nation Tohono O’odham. Ofelia a passé sa vie à lutter pour les droits humains et pour stopper la militarisation de son territoire.
©Ofelia Rivas. Aucun extrait de cet article ne peut être utilisé en aucune façon sans autorisation.
Par Brenda Norrell
Censored News
22 octobre 2020
Traduction Christine Prat
©Photos Ofelia Rivas
Photos à Londres Palestine Action
Les tours d’espionnage construites à la frontière, sur le territoire de la Nation Tohono O’odham, par l’entreprise Israélienne de défense Elbit Systems, sont quasiment terminées, malgré les objections des Tohono O’odham traditionnels qui s’opposent à la profanation d’une terre sacrée.
Elbit Systems, aussi appelés les « Marchands de Mort », sont responsables de l’Apartheid en Palestine. Actuellement, il y a des actions de protestation contre Elbit au Royaume-Uni, et plus généralement contre les drones qui tuent et les violations des droits humains.
Le District de Gu-Vo, dans la Nation Tohono O’odham, s’est opposé à ce projet dès le début.
Gu-Vo, le district le plus à l’ouest de la Nation Tohono O’odham, avait dit aux Etats-Unis : « Le District de Gu-Vo s’oppose au projet de tours, pour protéger des sites culturels sur la montagne sacrée appelée aujourd’hui la Chaîne de Ajo. La montagne contient des restes humains de gens de notre peuple et héberge aussi des lieux de nos pratiques culturelles (sacs médecine) et des daims et des moutons à longues cornes et des tortues de montagne, qui sont protégés par la Loi sur les Espèces Menacées. »
« Les forces militaires du gouvernement des Etats-Unis, la Patrouille des Frontières, n’étaient pas disposées à fournir des informations sur les impacts, tels que les effets sur la santé, et ont délibérément donné des informations fausses concernant les impacts environnementaux immédiats, comme la construction de routes sur la montagne et l’installation de lignes électriques sur les sites, et le fait que les sites des tours auront des impacts pour 25 ans ou plus, sur la montagne, la vie animale et végétale et la vie des O’odham. »
« Le paysage des communautés du District de Gu-Vo a déjà été gravement détérioré par de nombreuses routes non-autorisées et la destruction de montagnes et de collines de grande importance pour le mode de vie O’odham. Nos générations futures connaîtront plus de restrictions pour vivre sur nos terres d’origine, étant donné que nos droits d’Autochtones d’origine continuent de se détériorer. »
« Ces tours programmées par les Etats-Unis ne sont pas à la frontière, mais dans nos communautés, et à la frontière de la Nation Tohono O’odham, réitérant la discrimination et l’attaque délibérée contre les O’odham » dit le District de Gu-Vo.
Le contrat avec Elbit Systems a été approuvé sous le gouvernement Obama, et prolongé sous le gouvernement Trump, et approuvé par le gouvernement de la Nation Tohono O’odham. [Les ‘gouvernements’ tribaux ont été imposés par les Etats-Unis, afin de se créer des interlocuteurs qui leur convenaient – NdT].
Actions contre Elbit Systems au Royaume-Uni
Le Middle East Monitor écrit que des activistes solidaires de la Palestine ont protesté devant la firme d’armements Israélienne Elbit. Le groupe Palestine Action a appelé ses supporters à se joindre à des actions contre Elbit dans le centre de Londres.
Elbit est la plus grande compagnie d’armements privée en Israël et est connue pour ses drones tueurs.
Le Hermes 900 est une pièce d’équipement de grande taille, de statut militaire, plus ou moins de la taille d’un avion de combat moyen. Vous ne pourriez pas en acheter en ligne ou en grande surface.
Elbit dit fièrement dans ses publicités que ses équipements ont été « testés en vrai » sur des Palestiniens. Le Hermes 900 a été déployé pour la première fois durant l’attaque mortelle contre la population de Gaza, en 2014.
Faire des dons à Ofelia Rivas, fondatrice de Voix O’odham Contre le Mur, sur son site :
http://tiamatpublications.com
©Ofelia Rivas, Censored News. Ne pas utiliser sans autorisation.
Par Ofelia Rivas
Article et photos ©Ofelia Rivas
Publié sur Censored News
9 février 2020
Traduction Christine Prat
Le mouvement VOIX O’odham Contre le MUR et des soutiens se sont rendus dans l’est des terres de la réserve pour faire un reportage sur les destructions dévastatrices dans les terres O’odham.
La construction des Tours de surveillance Fixes Intégrées a commencé.
La Sécurité Intérieure des Etats-Unis a accordé un contrat à la compagnie de Défense Israélienne Elbit Systems – responsable de la sécurité de l’Apartheid en Palestine – pour construire des tours d’espionnage ici, dans les communautés O’odham de la Nation Tohono O’odham.
Le gouvernement Tohono O’odham a adopté une résolution pour le permettre.
D’abord, le site est sur l’aire où les sous-traitants, Meridian Engineering de Tucson, en Arizona, occupent une grande zone clôturée où ils entassent leurs divers matériaux de clôture, leur équipement lourd, les camionnettes de transport des employés et leurs camions d’eau.
L’équipement lourd a creusé une route, d’une route de la communauté au site. Les routes dans la zone inondable ont été renforcées avec du béton. Les arbres et les cactées et toute la végétation sont empilés près du site.
Sur le site, près des terres sacrées O’odham de la chaine de montagne Baboqivari, il y a une tour portable sur les collines. Le territoire de notre pays est altéré pour toujours.
Les attaques contre les peuples Autochtones aux Etats-Unis n’ont jamais cessé, d’abord en nous tuant purement et simplement, et maintenant par cette occupation forcée, avec ses militaires appelés patrouilles des frontières, les agents de l’ICE [immigration] et les unités d’Opérations Spéciales et les milices incontrôlées.
Les frontières internationales servent maintenant de terrain d’expérimentation pour le nouvel équipement de surveillance high tech et les nouveaux véhicules militaires. ‘Souveraineté’ est juste un mot facile à employer à la convenance des politiciens.
Les politiciens Tohono O’odham sont depuis des décennies déconnectés des gens qu’ils sont supposés servir, et aussi déconnectés du puissant savoir culturel O’odham et des terres en train d’être détruites par leur négligence.
Ce sera à jamais leur héritage dans l’histoire O’odham. La politique à mener, la législation et l’autorité reposent dans leurs mains d’incapables.
Ils ont abandonné leur autorité pour une poignée de dollars. Où sont les dollars pour réparer les montagnes et les collines détruites, faire revivre les voies d’eau, les communautés dévastées par les inondations, les espèces sauvages de la région, et toutes les plantes et les animaux déjà déplacés ou simplement éliminés par les destructions ?
Voir aussi l’article de mai 2014 sur le contrat avec des entreprises Israéliennes
LES FEMMES AUTOCHTONES REVENUES DE JAMAIQUE HARCELEES PAR LA SECURITE US À LEUR RETOUR
Par Brenda Norrell
Censored News
12 mai 2019
Traduction Christine Prat
Interview d’Ofelia Rivas par Govinda Dalton, en anglais et O’odham, pas de sous-titres
TUCSON, Arizona – La militarisation de Standing Rock ne diffère pas de celle qui règne à la frontière sud, sur le territoire de la Nation Tohono O’odham.
“Ils veulent essayer de nous traiter comme si nous n’étions pas des êtres humains”, dit Ofelia Rivas, Tohono O’odham, dimanche après-midi [12 mai 2019].
Ofelia, qui rentrait d’une audience de la Commission Interaméricaine sur les Droits de l’Homme en Jamaïque, a raconté comment elle avait été harcelée et victime de profilage en rentrant aux Etats-Unis.
Après l’audience en Jamaïque, vendredi, Ofelia a été repérée et retardée pendant deux jours, après que l’indication “SSSS” ait été imprimée sur ses cartes d’embarquement. Ayant subi des fouilles constantes, des retards et du harcèlement à Miami et à Dallas, Ofelia dit que c’était la même méthode de profilage, de ciblage et de traitement inadmissible à laquelle elle-même et d’autres O’odham sont soumis quotidiennement à la frontière US/Mexique, dans leur propre territoire.
Cet acharnement à fait, qu’elle et d’autres femmes Autochtones ayant témoigné en Jamaïque, ont manqué leur vol.
Le voyage de Miami en Arizona, qui ne devrait prendre que quelques heures en avion, a duré deux jours.
Le billet d’avion d’Ofelia avait été marqué “SSSS”, une tactique du gouvernement américain en train de devenir courante pour les militants des droits de l’homme Autochtones.
Après Tucson, Ofelia doit encore traverser plusieurs points de contrôle. Ça entraîne souvent des retards supplémentaires, surtout pour Ofelia Rivas et d’autres qui parlent O’odham. Ils sont souvent retenus pour une vérification supplémentaire par les agents de la Patrouille des Frontières U.S.
Dans une interview de Govinda Dalton, de Earthcycles, dimanche après-midi, Ofelia Rivas a parlé de 500 ans de pratiques génocidaires, qui continuent jusqu’à aujourd’hui. Ofelia dit que la Patrouille des Frontière, qui relève de la Sécurité Intérieure, essayait d’opprimer les gens.
A l’audience sur les Droits de l’Homme, en Jamaïque, Ofelia Rivas dit que son intention était de décrire la militarisation et la tentative de déshumaniser les gens, menée par le gouvernement des Etats-Unis.
Ofelia Rivas faisait partie d’une délégation de femmes Autochtones qui témoignaient sur la criminalisation des Autochtones.
Jeudi, Michelle Cook, Diné, Leoyla Cowboy, Diné, et Casey Camp Horinek, Ponca, ont témoigné en Jamaïque. Elles ont parlé des violations commises par la police à Standing Rock, et de tous ceux qui maintenant souffrent encore parce qu’ils protègent l’eau.
“Ce que j’ai souligné là-bas, c’était l’état d’esprit du gouvernement des Etats-Unis,” dit Ofelia Rivas, parlant du racisme contre les gens de couleur aux Etats-Unis. “Nous sommes sous surveillance en permanence.”
“Cette politique inhumaine signifie que nous ne sommes pas traités comme égaux en tant qu’êtres humains.”
Ofelia Rivas dit que “des militaires lourdement armés interrogent nos Anciens”, qui ne parlent ni Anglais ni Espagnol. Ils parlent O’odham.
Les nouvelles tours de surveillance ont été approuvées par la Nation Tohono O’odham [id. conseil tribal], dit Ofelia.
La compagnie, Elbit Systems, d’Israël, est la même compagnie qui opprime le peuple de Palestine.
Ofelia Rivas dit que le ciblage et les retards pour rentrer chez soi étaient le type de harcèlement que les Palestiniens et les Autochtones subissent partout dans le monde.
“J’ai dû subir ça pendant deux jours, pour essayer de rentrer chez moi, et je n’y suis pas encore.”
“Nous avons survécu depuis 500 ans à ce type d’attaques contre nos vies.”
“Nous survivrons à ces attaques-ci aussi.”
“J’ai l’impression que ce qui s’est passé à Standing Rock a ouvert les yeux du monde sur la politique génocidaire des Etats-Unis, dans le pays qu’ils appellent le plus grand pays du monde.”
“Seulement, ça ne s’applique pas à certaines personnes, et certainement pas à moi.”
Cette attitude flagrante des Etats-Unis à l’égard des Droits des Peuples Autochtones était évidente à l’audience, où les Etats-Unis ont manqué de respect envers les membres de la Commission.
Ofelia Rivas souligna que pendant l’audience, la délégation de l’Ambassade des Etats-Unis et du Département d’Etat [Affaires Etrangères], avait dit à la Commission qu’elle était “incompétente” et que les Etats-Unis n’avaient pas à se soumettre à ces lois – des lois qui gouvernent le monde, dit Ofelia Rivas.
“J’espère pouvoir parler au nom de tous les animaux et plantes, et des gens qui ne peuvent pas se faire entendre.”
Ofelia Rivas dit que les grandes compagnies remplissaient certaines poches et impactaient tous les aspects de notre vie.
Quand la Nation Tohono O’odham a approuvé les tours de surveillance, (connues comme tours d’espionnage), ils n’ont pas pensé aux conséquences pour le monde naturel, dit-elle.
Ils n’ont pas pensé aux abeilles, qui pollinisent les plantes, ni aux générations futures, dit-elle.
Malgré les tentatives des Etats-Unis de convaincre les gens que des terroristes pourraient entrer par la frontière sud, Ofelia dit que des enquêtes ont prouvé le contraire. “Nous ne croyons pas en ces foutaises.”
A l’audience en Jamaïque, le Mexique a parlé des femmes et des enfants Autochtones disparus. Elle dit que ça arrive aux femmes et enfants Autochtones partout dans le monde. (Dans l’interview de Govinda Dalton, elle parle des femmes disparues ou assassinées aux Etats-Unis et au Canada).