Photo Grand Canyon Trust

Le Comité Sénatorial des Etats-Unis pour l’Energie et les Ressources Naturelles Vote 10-10 Selon les Lignes des Partis ; La Loi Devrait Être Soumise Au Sénat Au Complet

La Mine Pinyon Plain, connue précédemment sous le nom de Mine du Canyon, est située à Mat Tivjudvah et se trouve directement au-dessus de la plus grande nappe aquifère qui alimente Havasu Creek, la principale source d’eau potable pour les Havasupai et les grandes villes en aval. Les polluants de la Mine Pinyon Plain ont déjà pollué des millions de litres d’eau très précieuse, rendue inutilisable et gaspillée.

Par La Nation Havasupai
Contact : Abbie S. Fink
afink@hmapr.com/
Publié par Censored News
Le 21 juillet 2022
Traduction Christine Prat, CSIA-Nitassinan

 

NATION HAVASUPAI, Supai, Arizona – Le Comité sénatorial des Etats-Unis pour l’Energie et les Ressources Naturelles, a voté à 10 contre 10 la Loi Sénatoriale 387, au cours de la réunion du comité d’aujourd’hui. Sans surprise, les 20 Sénateurs ont voté selon les lignes de leurs partis, laissant à la direction du Sénat de déterminer le sort de la loi.

Le Sénateur d’Arizona Mark Kelly (Démocrate) a défendu la Loi Sénatoriale 387 afin de « protéger, pour les générations actuelles et futures, le bassin aquifère, l’écosystème et l’héritage culturel de la région du Grand Canyon dans l’état d’Arizona ».

Avec la Sénatrice d’Arizona Kyrsten Sinema (Démocrate) et d’autres sénateurs, il a montré leur soutien inconditionnel pour cette loi simple et directe qui empêcherait que de nouvelles mines d’uranium ne soient construites sur des terres actuellement gérées par le Service des Forêts Fédéral des forêts nationales. Ça n’affecterait pas les terres privées ou d’état.

Résidents de longue date du Grand Canyon, la Tribu Havasupai, ses dirigeants et ses Anciens ont combattu l’extraction d’uranium depuis des décennies, gagné des partisans, collaborant pour protéger le Grand Canyon, Havasu Creek, sa principale source d’eau, l’identité culturelle de la tribu et son existence en tant que Peuple Havasupai.

Selon le Président Thomas Siyuja Sr., « la Tribu Havasupai connait les dégâts irréparables qu’une mine d’uranium peut causer. Depuis des générations, nous avons été en première ligne pour protéger de façon permanente nos anciens territoires de l’extraction d’uranium, qui a causé des dégâts hors de proportion et rendu malade des Autochtones dans tout le Nord de l’Arizona. »

« La Loi de Protection du Grand Canyon bannira une fois pour toutes toute nouvelle mine d’uranium de nos terres ancestrales. »

Cette loi n’ayant pas obtenu de majorité simple, les leaders démocrates au Sénat doivent décider s’ils renvoient la loi devant le Sénat au complet ou s’il la laisse mourir dans le comité.

« Nous sommes reconnaissants aux 10 Sénateurs Démocrates qui ont voté en faveur de cette loi et pour leur engagement à faire ce qui est nécessaire pour protéger le Grand Canyon et ses ressources naturelles, mais le plus important, ce sont les eaux de notre pays dans le canyon. » dit le membre du Conseil Tribal Stuart L.T. Chavez.

« Ce sont nos législateurs qui peuvent arrêter de façon permanente l’extraction minière dans la région du Grand Canyon. Le Sénateur Schumer doit envoyer la loi à tout le Sénat pour continuer cette discussion importante dont nous espérons qu’elle conduira finalement au passage de la Loi Sénatoriale 387. »

La Tribu Havasupai, le Peuple Havasuw ‘Baaja de la maison de l’Eau Bleu-Vert, sont dans le Grand Canyon depuis des milliers d’années. Les terres Havasupai et les territoires aborigènes sont tous sous la menace de pollution par l’extraction d’uranium.

Les Havasuw ‘Baaja vivaient le long des eaux bleu-vert de Havasu Creek, ses chutes d’eau, depuis des temps immémoriaux. En tant que Gardiens du Grand Canyon, la Tribu conduit le combat pour protéger de façon permanente le Grand Canyon de l’extraction d’uranium depuis de nombreuses années.

« Nous croyons sans réserve que l’adoption de cette législation importante et nécessaire est absolument essentielle pour protéger et assurer le futur des Havasupai, maintenant et pour les générations à venir, » dit le Président Siyuja.

Des milliers de demandes de concessions d’uranium ont été déposées tout autour du Grand Canyon au cours des 40 années passées. Energy Fuels Nuclear exploite actuellement une mine d’uranium sur une Propriété Culturelle Traditionnelle (TCP), située sur la rive sud du Grand Canyon, à 5 km de Red Butte – Wii Qdwiisa, la montagne la plus sacrée pour la Tribu et le centre de l’histoire de la création des Havasupai.

La Mine Pinyon Plain, précédemment connue comme Mine du Canyon, se trouve à Mat Tivjudvah et directement au-dessus de la plus grande nappe aquifère qui alimente Havasu Creek, la principale source d’eau potable de la Tribu et des grandes villes en aval.

Selon le membre du Conseil Chavez, « des polluants de la Mine Pinyon Plain ont déjà pollué des millions de litres d’eau très précieuse, devenue inutilisable et gaspillée.

« Chaque jour la Mine Pinyon Plain continue de menacer Havasu Creek de pollution, la principale source d’eau potable qui fournit la vie au Village Supai. Sans assurance et protection de notre eau, de notre pays, l’environnement, les éléments et les vies humaines seront détruits pour toujours. »

« C’est la responsabilité de tous de faire pression sur les législateurs qui peuvent prendre les bonnes décisions politiques, pour arrêter l’extraction d’uranium dans la région du Grand Canyon et de continuer à soutenir la Tribu Havasupai. Nous continuerons le combat, pas seulement pour notre peuple, mais pour nos générations futures et des millions d’Américains qui dépendent des eaux de Havasu Creek et du Fleuve Colorado. »

 

 

Haul No! Rassemblement à Flagstaff et Réunion du Conseil Municipal

Par Haul! Administrateurs
13 octobre 2017
Traduction Christine Prat

 

Flagstaff, Arizona – Mardi 10 octobre 2017, le Conseil Municipal de Flagstaff a tenu une session de travail pour discuter, entre autres, de la possibilité d’adopter une résolution et une ordonnance pour empêcher le transport d’uranium à travers la commune. Plus de 75 personnes s’étaient rassemblées à l’extérieur, avant la réunion.

“Nous avons besoin d’eau, l’eau c’est la vie” dit Odettie Jones, de la Tribu Havasupai, “Il y a beaucoup d’armes nucléaires déjà fabriquées. Pourquoi ont-ils besoin de plus d’uranium? C’est déjà fait. Laissez-le dans le sol.” Odettie Jones faisait partie d’une délégation d’une douzaine de membres de la Tribu Havasupai, venus du Grand Canyon pour exprimer leur opposition à la mine dite Canyon Mine.

Canyon Mine est une mine d’uranium située près de Red Butte, une montagne sacrée et Propriété Culturelle Traditionnelle, à seulement 10 km du bord sud du Grand Canyon. Une compagnie canadienne, Energy Fuels Inc. (EFI), projette d’en extraire de l’uranium en 2018.

Jusqu’à 12 camions par jour, transportant chacun 30 tonnes de minerai d’uranium hautement radioactif, devraient traverser des communautés, pour la plupart dans la Réserve. L’uranium serait transporté sur une distance totale de près de 500 km jusqu’à l’usine controversée d’EFI de White Mesa, près de Blanding, en Utah. L’usine de White Mesa est située sur les terres ancestrales des Ute de Ute Mountain et est la seule usine de retraitement d’uranium commerciale aux Etats-Unis.

La Nation Havasupai a poursuivi en justice le Service des Forêts des Etats-Unis, pour ne pas avoir effectué de consultation significative à propos de Canyon Mine, dans leur Déclaration d’impact Environnemental de 1986. Une décision de la Cour d’Appel du 9ème Circuit pourrait tomber d’un jour à l’autre.

Bien que la Nation Navajo ait interdit le transport d’uranium sur son territoire depuis 2012, EFI obtiendrait l’autorisation de l’état d’Arizona, pour des questions de juridiction.

Une possible pollution radioactive du sol, de l’eau et de l’air par la Mine du Canyon, l’usine de White Mesa et le transport d’uranium affecterait le nord de l’Arizona, le sud-est de l’Utah, le fleuve Colorado, le cours d’eau Moenkopi, la rivière San Juan, et les territoires et ressources culturelles des peuples Havasupai, Hopi, Navajo, Ute et Paiute.

“Ça va toucher chacun d’entre nous, les gens basanés, les Noirs, les animaux, le ciel… Connaissant le gouvernement, ils ne vont pas le bloquer pendant le transport” dit Frankie Tso, Diné, résidente de Cameron, “C’est un acte de génocide, un génocide nucléaire. Des gens meurent. Tout récemment, une de mes grand-mères est décédée d’un cancer, elle avait des plaies ouvertes sur tout le corps. Elle vivait à 400 mètres d’une des mines abandonnées les plus radioactives de Cameron.” F. Tso ajoute, “Nous sommes ici pour que ça s’arrête, nous n’allons pas risquer un essai, nous allons le bloquer. Les gens avant le profit!”

La bénévole de Haul No! Leilani Clark, Diné (Navajo) et Santa Clara Pueblo, raconta comment le Conseil Municipal de Flagstaff avait d’abord supprimé la discussion de son agenda. “En 24 heures, la question était revenue sur l’agenda,” dit L. Clark, “et ceci parce que vous vous êtes mobilisés et vous êtes assurés que la Ville prendrait le problème au sérieux. Merci.”

Le Conseil est prêt à agir et Envisage de combattre les Règles Fédérales

Cinq membres du Conseil Municipal de Flagstaff ont immédiatement exprimé leur soutien à une résolution. Ils ont aussi appelé à une action de plus grande envergure, sous la forme d’une ordonnance interdisant le transport sur une petite section de la route sur laquelle la ville a juridiction.

Donn Pillmore, représentant EFI, a contredit une déclaration antérieure du président de la compagnie, Mark Chalmers, lors d’une session précédente du Conseil Municipal. Chalmers avait dit “les trajets projetés ne devraient pas passer par Flagstaff”, malgré le fait qu’en 1986, le Service des Forêts ait approuvé deux trajets, l’un traversant Flagstaff et un autre passant par une route d’accès du Service des Forêts et des terre privées au nord de Flagstaff. Le Service des Forêts avait indiqué dans sa déclaration d’impact environnemental, que le trajet par Flagstaff était l’option “préférée”.

Des membres du Conseil ont discuté une série d’options, dont une régulation plus stricte du transport d’uranium, en utilisant des containers “plus sûrs” que de simples bâches goudronnées. L’équipe de la Ville a déclaré ne pas pouvoir adopter une ordonnance limitant le transport, à cause de la “préemption” des règles Fédérales. La membre du Conseil Putzova a réagi, déclarant “ça ne me gênerait pas de demander au gouvernement Fédéral de changer ses règles concernant l’uranium.”

La Vice-Maire Jamie Whelan dit “Nous devons agir, même si nous semblons ne pas avoir de pouvoir là-dessus.” Coral Evans, Maire de Flagstaff, déclara “Je suis très troublée par le fait que les communautés [Autochtones] doivent supporter l’essentiel des risques.” C. Evans dit aussi qu’elle avait dû faire face au cancer du sein par deux fois et que ça pourrait être génétique, sa mère ayant vécu ‘sous le vent’. J. Whelan dit aussi avoir eu un cancer. “Quand la question s’est posée, d’un cancer de la gorge, le chirurgien m’a demandé ‘Combien de temps avez-vous passé dans la réserve? Et ce n’est pas bon” dit J. Whelan.

Ophelia Watahomigie-Corliss, membre du Conseil Tribal Havasupai, dit “Je vous implore de vous activer pour remettre en cause [les règles Fédérales].” Elle parlait de l’impact que l’extraction d’uranium pourrait avoir sur des millions de gens.

Sarana Riggs, de la Nation Diné (Navajo) et bénévole de Haul No!, a remis au conseil une déclaration écrite en ces termes: “Nous avons organisé ce soir un rassemblement, auquel non seulement des résidents de Flagstaff étaient présents, mais où sont venus des gens de toute la région, d’aussi loin que Havasupai, Tucson, Las Vegas, Gallup et Albuquerque. Canyon Mine n’est qu’à 10 km du bord sud du Grand Canyon – l’une des destinations touristiques les plus importantes au monde, pour sa beauté et son caractère sacré – cela aura un impact énorme sur les conditions de vie hors de la région – sans parler des territoires ancestraux et actuels des peuples Havasupai et Hualapai, qui ressentent directement les effets de l’exposition à l’uranium et de la profanation de Sites Sacrés, si ceci est autorisé. Le Fleuve Colorado, qui coule dans le Grand Canyon et contribue à la vie des régions autour, y compris la Californie et le Nevada, sera irréversiblement détruit.”

Des représentants de Haul No! ont appelé le conseil à se préoccuper de la profanation des sites sacrés. “En tant que partie prenante dans cette affaire, nous pressons le Conseil de demander des contributions des résidents Autochtones touchés et des voisins, sur comment la ville peut soutenir leurs efforts pour protéger des sites sacrés et écologiques importants, comme Red Butte et les San Francisco Peaks.”

Benjamin Jones, du Service Havasupai des Ressources Naturelles, dit “Canyon Mine est située sur une Propriété Culturelle Traditionnelle des Havasupai, notre montagne sacrée Red Butte, et juste au-dessus de notre nappe aquifère. Nous sommes ici pour protéger nos eaux souterraines de la pollution. Je suis ici en tant que gardien du Grand Canyon. Nous sommes unis, ici, aujourd’hui, pour parler de l’eau. L’eau c’est la vie.”

Red Butte est située sur des terres ancestrales des Havasupai, ils appellent le site sacré Wii’i Gdwiisa, ou “montagne au poing serré.”

Energy Fuels: un Palmarès d’Irresponsabilité

Le Directeur des opérations d’Energy Fuels Inc. (EFI), Donn Pillmore, répondit à des questions de membres du Conseil sur le trajet de transport. Il dit que la compagnie avait une équipe qui s’occuperait des fuites de minerai d’uranium qui pourraient se produire en route.

La membre du Conseil Eva Putzova demanda: “Alors, si [un accident] devait se produire à Flagstadf ou près de Flagstaff, d’où votre équipe serait-elle envoyée?”
Pillmore répondit: “Nous avons un officier pour la sécurité des radiations en poste à notre usine de Blanding.”
E. Putzova demanda alors “A quelle distance, à combien d’heures de Flagstaff est-ce?”
Pillmore: “…de Flagstaff, c’est à environ 3 heures et demie.”

Alicyn Gitlin, résidente de Flagstaff et membre de la section du Grand Canyon du Sierra Club dit: “Pouvons-nous faire confiance à l’industrie de l’uranium pour tenir à cœur nos intérêts? Pouvons-nous leur faire confiance pour nous protéger de la contamination, de la poussière, et des accidents?” A. Gitlin rapporta un point d’histoire concernant les accidents de transport d’uranium dans la région. “Avant 1986, date où le compte-rendu de décision de Canyon Mine a été signé par le Service des Forêts, cinq fuites s’étaient déjà produites de camions transportant du minerai des mines du plateau du Colorado, l’un d’entre eux en ayant renversé plus de deux tonnes. Dans l’un des cas, des officiels de la Nation Navajo ont trouvé en arrivant des ouvriers recouvrant de sable à coup de pied le minerai renversé.” A. Gitlin ajouta “En 2015 et 2016, il y a eu deux fuites de camions transportant des matériaux radioactifs et une autre fuite en janvier 2017. A. Gitlin signala le fait que EFI avait refusé de mettre à jour le Plan d’Opérations de Canyon Mine de 1984, et la Déclaration d’Impact Environnemental de 1986, ainsi que le compte-rendu de Décision. “Les opérateurs de la mine nous disent que l’extraction d’uranium est plus propre et plus sûre aujourd’hui qu’il y a 30 ans. Mais pas à Canyon Mine!”

Des intervenants ont continué toute la nuit à parler du bilan d’irresponsabilité d’EFI et des menaces à la santé et la sécurité que l’entreprise fait peser.

En mars 2017, des bénévoles de Haul No! ainsi que des représentants du Sierra Club, du Centre pour la Diversité Biologique, de Diné No Nukes et de Clean Up The Mines, ont découvert que Canyon Mine avait été inondée, parce que des ouvriers avaient percé par inadvertance une nappe aquifère de surface. Il a été établi que l’eau contenait de l’uranium et un fort taux d’arsenic, et était pulvérisée dans l’air pour “s’évaporer”. Une enquête plus poussée a révélé que l’eau avait été illégalement transportée par camions en Utah, en violation de la loi de l’état d’Arizona.

Le 24 mars 2017, un accident majeur s’est produit à Canyon Mine, interrompant les travaux de construction du puits pour des mois. Les accidents doivent être signalés à l’Administration de la Sécurité des Mines (MSHA), dans les 15 minutes. Au lieu de cela, un anonyme a finalement alerté la MSHA, qui est venue enquêter, et a finalement découvert que la scène de l’accident avait déjà été compromise.

Alycin Gitlin demanda “Alors, pourquoi devrions-nous faire confiance à Energy Fuels s’ils conduisent leurs camions à travers le nord de l’Arizona? Pourquoi devrions-nous leur faire confiance en quoique ce soit? Pourquoi leur confierions-nous notre santé et notre sécurité?”

Leona Morgan, Diné (Navajo) et coorganisatrice de Haul No!, s’adressa au Conseil au sujet de propositions de sites d’enfouissement dans le sud-est du Nouveau Mexique et à Yucca Mountain, pour les déchets de réacteurs nucléaires. Leona Morgan expliqua que cela signifierait que des déchets au taux radioactif mortel seraient transportés à travers Flagstaff, sur l’autoroute I-40, et par rail de plus de 100 réacteurs dans le pays. “Je vous implore de prendre en considération la question du transport, au-delà de la simple extraction d’uranium.”

Haul No! a déjà réussi à obtenir des résolutions opposées au transport de minerai, de plusieurs communautés Diné, comme celles de Cameron, de Coal Mine, d’Oljato, de Monument Valley, de Kayenta, de l’Agence Navajo de l’Ouest, et des Tribus Hualapai et Havasupai.

Flagstaff serait la première communauté hors-réserve à adopter une telle résolution, et pourrait être la première communauté à adopter une ordonnance qui défierait l’autorité Fédérale en ce qui concerne le transport d’uranium de Canyon Mine.

L’organisation de Phoenix ‘l’Arizona Résiste’ a organisé un rassemblement de solidarité au siège principal du Service de la Qualité de l’Environnement d’Arizona (ADEQ) à Phoenix, Arizona, le même jour. L’ADEQ a la responsabilité de délivrer des permis environnementaux de l’Etat d’Arizona pour Canyon Mine.

Pliny Draper, un Diné de Chinle, en Arizona, s’est adressé au rassemblement pour dire: “Moi, je ne n’hésite pas à défendre ceux dont j’ai la responsabilité… Quel genre de dirigeants avons-nous élu, qui nous laissent tomber comme cela? Ce sont des gens diaboliques. Nous devons en finir avec ça. Je ne sais pas pourquoi ils ont l’idée de sortir cet uranium du sol.” Draper dit aussi qu’il connaissait bien la menace de l’uranium, étant donné qu’il a quatre mines d’uranium abandonnées, qui n’ont jamais été décontaminées, sur son terrain.

Pour plus d’informations (en anglais) et des actions: https://www.haulno.org