Gaza 17 octobre 2023, photo Ali Jadallah, Anadolu Agency
Par Brenda Norrell
Censored News
21 janvier 2024
Aux États-Unis, le Centre pour les Droits Constitutionnels a annoncé que son affaire de génocide contre le Président Biden commençait par une audience à la Cour fédérale d’Oakland, en Californie, vendredi 26 janvier 2024.
La plainte pour génocide, Defense for the Children International, Palestine, contre Biden, a été déposée en novembre 2023 par le Centre pour les Droits Constitutionnels et le co-conseil de San Francisco Van Der Hout, contre le Président, le Secrétaire aux Affaires Étrangères et le Secrétaire à la Défense.
La poursuite a été déposée au nom de deux organisations des droits humains Palestiniennes, et de huit Palestiniens aux États-Unis et en Palestine.
« La plainte accuse le gouvernement des États-Unis de ne pas avoir empêché et d’être complice du génocide en cours du peuple Palestinien par Israël, et demande à la Cour d’ordonner au gouvernement Biden de cesser tout soutien diplomatique et militaire, et de se conformer à ses obligations légales en loi internationale et fédéral » dit le Centre pour les Droits Constitutionnel.
« L’audience sur la demande d’injonction préliminaire et la motion du gouvernement de rejeter l’affaire, devait avoir lieu vendredi 26 janvier. »
La plainte déclare que les États-Unis ont transféré en Israël au moins 15000 bombes, plus de 50000 obus d’artillerie de 155mm, qui, par définition, ne font pas de distinction [de cibles]. Le Premier Ministre Israélien Benyamin Netanyahu a aussi remercié le Président Biden le 10 décembre, pour la livraison en urgence de 14000 obus pour tanks, selon le Centre pour les Droits Constitutionnels, le 23 décembre, ajoutant à la plainte.
« Les déclarations des plaignants ajoutent au nombre de dégâts et de morts – entre autres, au moins 50 membres de la famille étendue de Ahmed Abofoul, de Al Haq [organisation de défense des droits humains depuis 1979] – initialement comptés quand ils ont déposé leur plainte à la mi-novembre, ce qui souligne la nécessité d’une injonction immédiate » dit le CDC.
« Le nombre de morts est insondable pour moi » écrivait le plaignant A.N. dans l’une des déclarations soumises.
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L’Afrique du Sud Invoque la Convention sur le Génocide à la Haye
L’Afrique du Sud s’est référée à la Convention sur le Génocide pour présenter son affaire devant la Cour Internationale de Justice à la Haye.
« L’Afrique du Sud soutient à la Haye qu’Israël viole la Convention sur le Génocide de 1948, établie suite à l’Holocauste, qui demande que tous les pays empêchent la répétition de tels crime. Elle a déposé auprès de la Cour un document de 84 pages qui détaille les actes qui, selon elle, équivalent à un génocide à Gaza » selon Al Jazeera.
Adila Hassim, un avocat représentant l’Afrique du Sud, dit à la Cour Internationale de Justice qu’Israël avait violé l’Article II de la Convention sur le Génocide, qui inclut « l’extermination de masse » de Palestiniens à Gaza.
« Israël largue 6000 bombes par semaine » dit Hassim.
« Personne n’est épargné. Même pas les nouveau-nés. Des dirigeants des Nations Unies l’ont qualifié de cimetière pour enfants. »
La Cour Internationale Criminelle, ICC, Demande à Enquêter sur les Crimes de Guerre d’Israël
Le Mexique et le Chili ont demandé cette semaine à une autre Cour, la Cour Internationale Criminelle, d’enquêter sur les crimes de guerre d’Israël en Palestine. Les deux pays en ont rejoint d’autres pour demander d’urgence une enquête sur les crimes de guerre d’Israël en novembre 2023 : Afrique du Sud, Bengladesh, Bolivie, les Comores et Djibouti.
En Bolivie, Evo Morales a dit « Une fois de plus, les États-Unis violent la Charte des Nations Unies en bombardant illégalement le Yémen. Ils n’ont aucune autorité morale pour parler de droits humains, de liberté ou de justice. Ils sont co-responsables du génocide subit par les Palestiniens. »
Les crimes de guerre continuent, Israël continue de bombarder des hôpitaux, des universités, des habitations, des camps de réfugiés et des écoles des Nations Unies en Palestine. Plus de 100 journalistes en Palestine, ont été visés et assassinés par Israël.
La famine et les maladies sont maintenant les principales menaces maintenant, alors que les Palestiniens cherchent des abris, de la nourriture, de l’eau, et essaient d’échapper aux bombardements incessants d’Israël, avec des fonds et des armes de États-Unis.
Des millions de gens manifestent, des bateaux Israéliens sont bloqués, ainsi que des médias U.S.
Des millions de manifestants défilent et protestent partout dans le monde, du blocage de bateaux à Melbourne, Australie, à la fermeture des usines des fabricants d’armes Israéliens Elbit Systems en Angleterre – le monde s’est levé pour défendre les Palestiniens.
Des manifestants ont bloqué l’entrée du New York Times et publié « The New York Crimes », pour révéler les préjugés du journal et le fait de n’avoir pas défendu les médias de Palestine, dont les journalistes sont systématiquement assassinés par Israël.
Partout dans le monde, des centaines de milliers de manifestants témoignent leur solidarité – en Angleterre, au Yémen, en Afrique du Sud, au Maroc, en France, en Allemagne, au Japon, en Indonésie et en Irlande.
Dans un discours passionné au Parlement Européen, Clare Daly, membre du Parlement, a dit au « Boucher Biden » de ne plus prononcer le nom de l’Irlande.
« Les ancêtres d’Irlande dont vous prétendez descendre, vous rejettent. Laissez notre pays hors de votre bouche. »
« Les peuples d’Europe sont avec la Palestine et l’Afrique du Sud. »
Poursuite du Génocide de Biden en Californie
Les plaignants :
Defense For Children International – Palestine
Al Haq
Ahmed Abu Artema
Mohammed Ahmed Abu Rokbeh
Mohammad Herzallah
A.N.
Laila El Haddad
Waeil El Bhassi
Basim El Karra
Et le Dr. Omar El Najjar
Contre
JOSEPH R. BIDEN JR., Président des États-Unis, ANTONY J. BLINKEN, Secrétaire d’État Affaires Étrangères, LLOYD JAMES AUSTIN III, Secrétaire à la Défense, en leurs capacités officielles.
L’audience devait avoir lieu le 26 janvier 2024.
Le Centre pour les Droits constitutionnels dit que l’audience dans l’affaire Biden comprendrait des témoignages en direct des plaignants et d’experts.
Les Dollars de la Mort
Faciliter les Crimes de Guerre et le Génocide, c’est du Business pour les plus Grandes Universités d’Arizona
Le 30 novembre, pendant la manifestation contre les Missiles Raytheon à Tucson, 26 personnes ont été arrêtées, parmi elles, une journaliste. Raytheon fournit des armes à Israël et est partenaire de l’Université d’Arizona pour développer des armes de mort. Le partenaire commercial de Raytheon est Rafael, l’une des plus grandes compagnies d’armement en Israël.
Par Unicorn Riot media
Publié par Censored News
30 novembre 2023
Traduction Christine Prat
Le matin du 30 novembre, des manifestants ont bloqué le local de Raytheon sur le site du Tech Park de l’Université de l’Arizona, à Tucson.
Au Tech Park de l’Université d’Arizona, Raytheon, qui fournit l’armée Israélienne, travaille en collaboration avec l’Université, pour produire des armes de guerre.
Environ 60 personnes se sont rassemblées devant le Tech Park – pour demander la fin de la collaboration avec Raytheon et Israël – tandis que ceux qui bloquaient physiquement l’entrée étaient mis dans des cars de police à l’intérieur du complexe.
L’accès des véhicules au Tech Park a été bloqué au moins une heure, des manifestants bloquant les entrées principales de Raytheon et des employés allant et venant à travers la foule pour essayer d’entrer.
L’entrée ouest du campus a également été bloquée ; là, la police a arrêté tous les manifestants.
Après avoir dégagé les manifestants qui bloquaient l’entrée du Tech Park de l’Université et de Raytheon, les sheriffs du Comté de Pima ont insisté pour arrêter la journaliste de KJZZ, Alisa Reznik, qui était visiblement équipée de matériel de presse et s’était à de nombreuses reprises identifiée comme journaliste. Pour en savoir plus, consultez les sites de Unicorn Riot et leurs comptes Twitter, Mastodon et BlueSky.
Et puis :
En solidarité avec la Palestine, il y a eu une manifestation et un blocage de Raytheon Missiles et de l’Université d’Arizona à Tucson jeudi, [21 novembre 2023] qui a résulté en 26 arrestations, dont celle d’une journaliste. L’Université d’Arizona est partenaire de Raytheon, pour développer des armes de mort actuellement utilisées en Israël. Raytheon a une usine dans la ferme commerciale de la Nation Navajo, NAPI, près de Shiprock, au Nouveau-Mexique, ce qui est censuré par Indian Country Today [journal Navajo]. Auparavant, le président de l’Université d’Arizona avait empêché un rassemblement en se prononçant contre. Près de Tempe, dans la Vallée de Phoenix, l’Université de l’État d’Arizona avait annulé la permission d’utiliser une salle, seulement quelques heures avant que la Représentation au Congrès U.S. Rashida Tlaib ne doive y parler.
Phoenix New Times : ASU in Tempe, dans la Vallée de Phoenix, Annule l’Autorisation d’une Intervention de la Représentante Tlaib
« Seulement quelques heures avant que commence un forum en ligne avec la Représentante Rashida Tlaib, l’Université a annulé publiquement la permission d’utiliser la salle prévue et le forum qui devait y avoir lieu.
« R. Tlaib, Démocrate du Michigan et seule membre du Congrès Palestinienne-Américaine, devait parler le 17 novembre au cours d’un forum intitulé « la Palestine est une Question Américaine. » D’autres participants devaient se joindre à elle pour demander un cessez-le-feu à Gaza »
https://www.phoenixnewtimes.com/news/asu-embraced-ethnic-intimidation-to-stop-gaza-event-in-tempe-critics-say-17598889
DEMOCRACY NOW: ISRAËL RÉPRIME LES EXPRESSIONS DE SYMPATHIE D’ISRAÉLIENS ENVERS LES PALESTINIENS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
En novembre, Democracy Now! a interviewé Meir Baruchin, un professeur d’histoire de Jérusalem, qui avait été arrêté pour des publications sur Facebook qui exprimaient de la sympathie pour les Palestiniens.
Democrcy NOW!
22 Novembre 2023
Traduction Christine Prat
Le 9 novembre, le professeur d’histoire et d’éducation civique Meir Baruchin a été arrêté pour « des intentions de commettre un acte de trahison » et de « trouble à l’ordre public », à cause de son activité sur les réseaux sociaux, où il essayait d’humaniser les Palestiniens.
La police a fait une descente chez lui, saisi son téléphone et ses laptops, avant de l’interroger pendant quatre jours, comme « détenu à haut risque » dans l’isolement.
Il a été libéré sous caution le 13 novembre et risque toujours d’être poursuivi. Baruchin est l’une des centaines de personnes arrêtées, pour des activités similaires, en Israël et en Cisjordanie, dont il dit que la répression est beaucoup plus violente pour les Palestiniens.
Depuis le 7 octobre, la Cour Suprême d’Israël a interdit les manifestations contre la guerre et la Knesset a fait de « la consommation de matériaux terroristes » un délit, ce qui signifie que « mettre un ‘j’aime’ ou télécharger des données produites par des groupes d’opposition peut conduire jusqu’à un an de prison ». Des groupes défendant les droits humains ont comparé cet acte à « une police de la pensée ».
Meir Baruchin risque toujours des poursuites, mais il dit « Mes enfants sont fiers de moi, et c’est le plus important. »
Christine Prat
20 novembre 2023
English
Vu la façon dont les grands médias ‘rapportent’ ce qui se passe à Gaza, il est nécessaire de le replacer dans le contexte. Le public qui n’est ‘informé’ (rendu ‘informe’?) que par les médias dominants, croit que la violence a commencé le 7 octobre 2023, lorsqu’une attaque ‘terroriste’ a été lancée contre les Israéliens résidant près de la frontière avec Gaza. C’est absolument faux. Ceux qui ont d’autres sources d’information savent que des civils Palestiniens sont attaqués ou tués pratiquement tous les jours par des colons extrémistes, depuis des années.
Ce n’est pas une guerre de religions, c’est une guerre coloniale.
Tout a commencé après la Première Guerre Mondiale, quand les premiers Sionistes sont arrivés en Palestine, alors sous mandat Britannique, ça a continué après la Nakba de 1948, puis pendant et après l’occupation du reste de la Palestine, en juin 1967. Depuis, la colonisation provoquant la résistance, les Palestiniens se sont révoltés à de nombreuses reprises, tandis que les colons cherchaient à conquérir de plus en plus de terres. C’est l’histoire générale du colonialisme.
Cet article porte essentiellement sur les années récentes et la situation d’avant l’attaque du 7 octobre.
TERRITOIRES OCCUPÉS AVANT LE 7 OCTOBRE 2023
Les organisations des Droits Humains et les habitants des territoires ont rapporté des attaques de colons et des assassinats de civils Palestiniens quasiment tous les jours.
Human Rights Watch,28 août 2023
2017-2021 :
Les forces armées Israéliennes ont tué au moins 614 Palestiniens classés comme civils par les Nations Unies, dans la Bande de Gaza et la Cisjordanie durant cette période.
(Jérusalem) – Les militaires Israéliens et les forces de police de la frontière tuent des enfants Palestiniens dans un contexte où l’obligation de rendre des comptes est quasi-inexistante.
L’année 2022 a été l’année la plus meurtrière pour les enfants palestiniens en Cisjordanie depuis 15 ans, et l’année 2023 est en passe d’atteindre ou de dépasser les niveaux de 2022. Au 22 août, les forces israéliennes avaient tué au moins 34 enfants palestiniens en Cisjordanie. Human Rights Watch a enquêté sur quatre cas de tirs mortels par les forces israéliennes, ayant entraîné la mort d’enfants palestiniens entre novembre 2022 et mars 2023.
« Les forces israéliennes abattent de plus en plus fréquemment des enfants palestiniens vivant sous l’occupation », a déclaré Bill Van Esveld, directeur adjoint de la division Droits des enfants à Human Rights Watch. « À moins que les alliés d’Israël, en particulier les États-Unis, ne fassent pression sur ce pays pour qu’il change de cap, des enfants palestiniens continueront d’être tués. »
Medical Aid for Palestinians, U.K., 3 juillet 2023
Le nombre de morts Palestiniens en Cisjordanie, en 2023, a atteint 153, selon le Ministère de la Santé Palestinien. Cette année a maintenant déjà dépassé 2022 comme année la plus mortelle pour les Palestiniens de Cisjordanie, depuis que les Nations Unies ont commencé à les enregistrer en 2005.
Calendrier Israël-Palestine
Au moins 239 Palestiniens (44 enfants) et 31 Israéliens (5 enfants) ont été tués par quelqu’un de l’autre camp en 2023 [y compris le 5 octobre].
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LE GOUVERNEMENT ISRAELIEN ACTUEL
Les médias semblent avoir oublié tout à coup qu’ils répétaient régulièrement que le gouvernement Israélien actuel est le plus ‘à droite’ de l’histoire. Plusieurs membres de ce gouvernement peuvent être taxis d’extrémisme et de fascisme. L’effet sur les extrémistes – colons et militaires – est le même que celui qu’a eu la présidence de Trump sur les ultras aux États-Unis, qui croyaient pouvoir faire n’importe quoi sans risquer de poursuites. Comme on peut le constater dans les citations ci-dessus, les attaques contre les Palestiniens ont augmenté, surtout dans les deux années passées.
Les membres les plus connus de ce gouvernement sont extrémistes depuis longtemps déjà. Ben Gvir et Smotrich ont été arrêtés dans le passé, Netanyahou s’efforce d’éviter une arrestation depuis son premier mandat, en 1996. Il y a toujours des juges en Israël qui veulent poursuivre Netanyahou. Maintenant, les trois risquent en plus d’être poursuivis, internationalement pour crimes de guerre, en Israël pour ne pas avoir empêché l’attaque du 7 octobre.
Les médias ont aussi oublié tout à coup que, juste avant le 7 octobre, des centaines de milliers d’Israéliens manifestaient contre un projet de loi visant à supprimer l’indépendance de la Justice et ces mêmes médias disaient que ce gouvernement était sur le point de tomber. Le premier appel du gouvernement, le 7 octobre, était pour ‘l’Unité Nationale’, mais maintenant il est tout de même impopulaire et son escalade de la violence ne semble pas pouvoir le sauver.
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GAZA A ÉTÉ BOMBARDÉ DEPUIS 2008
Al Jezira : Attaques Israéliennes contre Gaza depuis 2005
Décembre 2008 – Israël a lancé une offensive militaire de 22 jours contre Gaza, après que des rockets aient été tirées sur la ville de Sderot, au sud d’Israël. Environ 1400 Palestiniens et 13 Israéliens ont été tués avant qu’un cessez-le-feu ne soit accepté par les deux camps.
Novembre 2012 – Israël tue le chef militaire du Hamas, Ahmad Jabari, puis lance des raids aériens sur la Palestine pendant huit jours.
Mars 2018 – Des Palestiniens protestent devant la barrière qui ferme Gaza et des troupes Israéliennes tirent pour les repousser. Plus de 170 Palestiniens ont été tués au cours de plusieurs mois de protestations, ce qui déclencha des combats entre Hamas et les forces armées Israéliennes.
Mai 2021 – Après des semaines de tension durant le Ramadan, des centaines de Palestiniens ont été blessés par les forces armées Israéliennes sur le parvis de la Mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem. Hamas demanda qu’Israël retire ses forces de sécurité du complexe. Israël lança des raids aériens sur Gaza en réponse à ce qu’ils disaient être des tirs de rockets partis de Gaza. Au cours du combat qui dura 11 jours, au moins 260 personnes furent tuées à Gaza et 13 en Israël.
Août 2022 – Plus de 30 Palestiniens, y compris des femmes et des enfants, furent tués au cours de nouvelles attaques aériennes menées par des avions Israéliens. Le Jihad Islamique Palestinien, dont deux membres avaient été tués pendant les frappes aériennes, ont tiré des dizaines de rockets sur Israël en réaction.
Rapport de l’UNRWA juillet/août 2014
L’échelle des pertes humaines, des destructions, de la dévastation et du déplacement de population causée par le conflit de 2014 à Gaza – le troisième en sept ans – a été catastrophique, sans précédent à Gaza, au moins depuis le début de l’occupation Israélienne de 1967 et a encore affaibli ce qui restait de résilience aux gens de Gaza. Au cours des 50 jours d’hostilités, du 8 juillet au 26 août 2014, 2251 Palestiniens ont été tués ; 1462 d’entre eux semblent avoir été des civils, y compris 551 enfants et 299 femmes. 66 soldats Israéliens et cinq civils, dont un enfant, ont également été tués. Au total, 11231 Palestiniens ont été blessés au cours du conflit, parmi lesquels 3540 femmes et 3436 enfants. À peu près un tiers de ces enfants seront handicapés à vie suite à leurs blessures.
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OCTOBRE 2023
Le Guardian
17 octobre 2023
Depuis 2007, Gaza a été soumis à un blocus terrestre et maritime sévère par Israël, qui empêche les civils et des produits tels que la nourriture et les médicaments de passer facilement la frontière. Israël dit que le blocus est nécessaire pour limiter l’accès aux armes par Hamas. L’Egypte a été accusée de soutenir le blocus en restreignant les mouvements à la frontière de Rafah.
Selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés Palestiniens, UNRWA, 63% de la population de Gaza dépend de l’aide internationale. L’UNRWA affirme que le blocus a dévasté l’économie de Gaza, et estime que plus de 80% de la population vit dans la pauvreté.
Depuis 2007, la plus grande partie de l’eau, de la nourriture et des médicaments qui entraient à Gaza, passaient d’abord par Israël. Cependant, après l’attaque surprise de Hamas, la semaine dernière, tout l’approvisionnement est bloqué et empêché d’entrer dans la région.
[…] Même avant que le dernier conflit n’éclate et qu’Israël ne coupe l’eau potable pour Gaza, 90% de l’eau était non potable, selon l’autorité Palestinienne de l’eau.
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L’EXPLOSION
La situation à Gaza était depuis longtemps insupportable pour la plupart de ses habitants. L’atmosphère était explosive depuis pas mal de temps. On ne sait pas au juste comment l’attaque du 7 octobre a été décidée. J’ai toujours eu l’impression que Hamas était un parti plutôt opportuniste. Avant janvier 1988, ses fondateurs étaient membres des Frères Musulmans. Ils avaient des contacts avec les autorités Israéliennes et étaient accusés de collaboration par les autres partis. Au milieu des années 1980, des jeunes parmi les Frères Musulmans ont commencé à protester contre l’inactivité de la confrérie. Certains ont fondé le Jihad Islamique, qui est toujours resté un petit parti.
En décembre 1987, un soulèvement – la ‘Première Intifada’ – s’est produit. En janvier 1988, une déclaration signée Hamas, datée de décembre 1987 et portant le numéro 2, a circulé. Personne n’a jamais vu la déclaration numéro 1. Alors, beaucoup de gens pensent que Hamas a été fondé dans la précipitation, en janvier 1988, pour tenter de prendre la tête d’une révolte qu’ils ne pouvaient pas contrôler autrement. Hamas n’a été ajouté aux listes d’organisations ‘terroristes’ par Israël et les États-Unis qu’au cours de l’été 1988 (tous les autres partis Palestiniens étaient considérés comme ‘terroristes’ depuis des décennies).
Il est donc possible que Hamas ait revendiqué ou déclenché l’attaque parce qu’ils savaient que les gens n’en pouvaient plus. De toutes façons, quelque chose serait arrivé tôt ou tard, les gens de Gaza étant à bout. (Déjà à la fin des années 1990, j’avais rencontré des médecins de Gaza qui essayaient tant bien que mal de soigner les gens. Ils m’ont dit, qu’outre le manque d’argent et de moyens, leur plus gros problème était une vague de dépression sans précédent, à laquelle ils ne savaient quoi faire, aucun d’entre eux n’étant psy. À l’époque, pour un jeune qui commettait un attentat suicide, il y en avait 15 qui se suicidaient de manière ‘traditionnelle’).
NON !! Je n’excuse pas les meurtres de civils, je pense même que ceux qui ont décidé l’attaque, ou l’ont laissé se produire, sont aussi responsables de ce qui arrive maintenant, vu qu’ils savaient bien comment le gouvernement Israélien réagirait. Mais ça n’excuse en rien ce que fait Israël, la responsabilité n’est pas quantitative, les torts d’un camp ne minimisent pas ceux de l’autre.
Depuis, Israël a largement dépassé les limites de la vengeance. Les colons extrémistes en profitent pour conquérir toujours plus de terres. Le génocide de Gaza a pour but de terroriser les Palestiniens. Les attaques en Cisjordanie ont également augmenté. À Gaza, ils ne sécurisent pas la frontière nord, ils exterminent les civils Palestiniens, dans les hôpitaux, les écoles des Nations Unies et sur les routes du Sud.
Bien sûr, il n’est pas difficile de convaincre l’opinion publique occidentale qu’ils sont tous ‘terroristes’, puisqu’ils ont mis Hamas au pouvoir. Mais je me souviens qu’à l’époque où Yasser Arafat était encore en vie et le Président indiscutable de l’Autorité Palestinienne, les gens de Gaza détestaient déjà Mahmud Abbas. Tous. Des civils ordinaires aux Marxistes, aux Islamistes, ils étaient d’accord sur un point, ils détestaient Mahmud Abbas. Mais quand il a fallu remplacer Yasser Arafat, les Israéliens ont imposé Mahmud Abbas.
Imposer Mahmud Abbas comme chef de l’Autorité Palestinienne en revenait à aider Hamas à prendre le pouvoir à Gaza. Toujours la même politique imbécile des Gouvernements Occidentaux (ceux qui se proclament ‘démocratiques’), de mettre au pouvoir des dictateurs corrompus et de les soutenir jusqu’au bout.
À ce jour, les Israéliens ont tué au moins 12000 personnes, dont 5000 enfants. Vendredi 10 novembre, 101 employés de l’UNRWA avaient été tués. Le 14 novembre, le 50e journaliste a été tué, pas sur le champ de bataille, mais dans sa maison.
Netanyahou a déjà proclamé qu’ils allaient réoccuper Gaza. Vide de Palestiniens, cette fois-ci. Les massacres continuent.
ISRAEL NE PEUT PAS SURVIVRE À UN GÉNOCIDE
Il a toujours été évident pour les Israéliens lucides, qu’Israël ne pourrait pas survivre à un génocide. Les arguments pour tous les crimes commis par Israël ont toujours été qu’en tant que victimes d’un génocide, ils devaient assurer leur sécurité à tout prix. Jusqu’à maintenant, c’était facilement gobé par les Européens qui se sentaient toujours coupables de ne pas avoir été capables de sauver les Juifs Européens des Nazis. Ces arguments s’effondreront si Israël commet un génocide à son tour. Alors, les gens du monde entier se rendront compte qu’ils ne sont que des envahisseurs en terre volée.
Christine Prat,
November 20, 2023
Français
Considering how media report about what is happening in Gaza, it is necessary to put it in context. People who are only informed by major media believe that violence started on October 7, when a “terrorist” attack was launched against Israelis near the border. Nothing could be less true. People who had other sources of information know that almost everyday Palestinian civilians had been attacked or killed by extremist settlers for years. It is not a religious war, it is a colonial war.
It all started after World War I, when the first Zionists moved to Palestine under British Mandat, it went on after the Nakba of 1948, then during and after the further occupation of Palestinian Territories in June 1967. Ever since, colonialization creating resistance, Palestinians have been revolting many times, while settlers kept trying to get more land. This is the general history of colonialism.
This article is mainly about the past years and the situation preceding the October 7 attack.
OCCUPIED TERRITORIES BEFORE OCTOBER 7
Human Rights organizations and people in the territories reported settlers’ attacks and killings of Palestinian civilians almost every day.
Human Rights Watch, August 28, 2023
2017-2021:
[…]
Israeli forces killed at least 614 Palestinians whom the UN classified as civilians in the Gaza Strip and the West Bank during this period.
(Jerusalem) – The Israeli military and border police forces are killing Palestinian children with virtually no recourse for accountability.
Last year, 2022, was the deadliest year for Palestinian children in the West Bank in 15 years, and 2023 is on track to meet or exceed 2022 levels. Israeli forces had killed at least 34 Palestinian children in the West Bank as of August 22. Human Rights Watch investigated four fatal shootings of Palestinian children by Israeli forces between November 2022 and March 2023.
“Israeli forces are gunning down Palestinian children living under occupation with increasing frequency,” said Bill Van Esveld, associate children’s rights director at Human Rights Watch. “Unless Israel’s allies, particularly the United States, pressure Israel to change course, more Palestinian children will be killed.” […]
Medical Aid for Palestinians, U.K., July 3, 2023
The death toll of Palestinians in the West Bank in 2023 has now reached 153, according to the Palestinian Ministry of Health. This year has now already surpassed 2022 as the deadliest year for Palestinians in the West Bank since the UN began recording in 2005.
https://israelpalestinetimeline.org/2023deaths/
At least 239 Palestinians (44 children) and 31 Israelis (5 children) have been killed by someone from the other side in 2023. [Including October 5]
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THE PRESENT ISRAELI GOVERNMENT
The media seem to have suddenly forgotten that they used to say that the present Israeli government is the most ‘rightist’ in history. Several members of this government can be described as extremely fascist. The effect on extremists – settlers and militaries – is the same as Trump’s presidency on American ultras, they believe they can do anything without fearing prosecution. As you can see from the quotes above, attacks on Palestinians have been increasing, especially in the past two years.
The most notorious members of that government have been extremists for quite some time. Ben Gvir and Smotrich have been arrested in the past, Netanyahu keeps avoiding arrest since his first term in 1996. There are still some judges in Israel who want to prosecute Netanyahu. Now, the three could be prosecuted for war crimes and in Israel for not having prevented the October 7 attack.
The media have also suddenly forgotten that just before the October 7 attack, hundreds of thousands of Israelis demonstrated against a law proposal suppressing Justice independence, and that they thought that the Israeli government was about to fall. The government’s first call, on October 7 was for ‘National Unity’, but now, they are getting unpopular in Israel as well and they are probably not saved by their escalation of violence.
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THERE HAVE BEEN ATTACKS ON GAZA SINCE 2008
Al Jazeera Timeline: Israel’s attacks on Gaza since 2005
https://www.aljazeera.com/news/2022/8/7/timeline-israels-attacks-on-gaza-since-2005
December 2008 – Israel launches a 22-day military offensive in Gaza after rockets were fired at the southern Israeli town of Sderot. About 1,400 Palestinians and 13 Israelis killed before a ceasefire is agreed upon.
November 2012 – Israel kills Hamas’s military chief of staff, Ahmad Jabari, followed by eight days of Israeli air raids on Palestine.
March 2018 – Palestinian protests begin at Gaza’s fenced border with Israel and Israeli troops open fire to keep them back. More than 170 Palestinians killed in several months of protests, prompting fighting between Hamas and Israeli forces.
May 2021 – After weeks of tension during the Muslim holy month of Ramadan, hundreds of Palestinians are injured by Israeli security forces at the Al-Aqsa Mosque compound in Jerusalem. Hamas demanded Israel withdraw security forces from the compound. Israel launched air raids on Gaza in response to what it said were rockets fired from Gaza. In the fighting that went on for 11 days, at least 260 people were killed in Gaza and 13 died in Israel.
August 2022 – More than 30 Palestinians, including women and children, killed in new air attacks carried out by Israeli planes. Palestinian Islamic Jihad, whose two commanders were killed in the air strikes, fires dozens of rockets into Israel in response.
UNRWA[1] Report July/August 2014
https://www.unrwa.org/2014-gaza-conflict
The scale of human loss, destruction, devastation and displacement caused by the 2014 conflict in Gaza – the third within seven years – was catastrophic, unprecedented and unparalleled in Gaza, since at least the start of the Israeli occupation in 1967 and further eroded whatever resilience the people in Gaza still have left. During the 50 days of hostilities lasting from 8 July until 26 August 2014, 2,251 Palestinians were killed; 1,462 of them are believed to be civilians, including 551 children and 299 women. 66 Israeli soldiers and five civilians, including one child, were also killed. Overall, 11,231 Palestinians were injured during the conflict, including 3,540 women and 3,436 children. Roughly one third of these children will have to cope with disabilities lasting throughout life as a result of their injuries.
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The Guardian
October 17, 2023
Since 2007, Gaza has been subject to a strict land and sea blockade by Israel that prevents civilians and goods such as food and medicine from easily moving across the border. Israel says the blockade is necessary to limit Hamas’s access to weapons. Egypt has been accused of backing the blockade by restricting movement at the Rafah crossing.
According to the UN agency for Palestinian refugees, UNRWA, 63% of Gaza’s population is dependent on international aid. UNRWA claims the blockade has devastated Gaza’s economy, estimating that more than 80% of the population is living in poverty.
Since 2007, most of the food, water and medicine that comes into Gaza has first passed through Israel. However, after Hamas’s surprise attack last week, all supplies have been blocked from entering the region.
[…] Even before the latest conflict erupted and Israel cut fresh water supplies to Gaza, 90% of the water was undrinkable, according to the Palestinian water authority.
THE EXPLOSION
The situation in Gaza has long been unbearable for most inhabitants. It has been explosive for quite some time.
It is not clear how the October 7 attack has been decided. My impression has always been that Hamas was a rather opportunistic party. Before January 1988, the founders were members of the Muslim Brotherhood. They had contacts with the Israeli authorities and were accused of collaboration by other Palestinian parties. By the mid-1980s, younger Muslim Brothers protested against the inactivity of the Brotherhood. Some founded the Islamic Jihad, which always remained a small party.
In December 1987, an uprising – the ‘First Intifada’ – started. In January 1988, a declaration signed by Hamas, dated of December 1987 and having number 2, was circulated. Nobody ever saw number 1. Thus, most people believe that Hamas was hastily founded in January 1988, to take the lead of an uprising they could not control otherwise.
Hamas was put on the Israeli and U.S. lists of “terrorist” organizations only in the summer of 1988 (all other Palestinian parties were considered as “terrorists” for decades).
Thus, it is possible that Hamas claimed the attack, because they could not hold the people anymore. Or something would have happened sooner or later, as the people in Gaza were on the verge of starvation.
NO!! I am not excusing the killing of civilians, I even think that those who decided the attack, or let it happen, are also responsible for what is happening now, as they knew how the Israeli government would react. But it does not excuse what Israel is doing in any way. Responsibility is not quantitative, the wrongs done by one party are not diminished by those committed by the other party.
In between, the limits of revenge have long been passed. Extremist settlers take the opportunity to conquer more and more land. The genocide in Gaza is meant to terrify all Palestinians. Attacks in the West Bank have increased too. In Gaza, they are not increasing security at the northern border, they are exterminating all Palestinian civilians, in hospitals, U.N. schools and roads to the South.
Of course, it is easy to convince western public opinion that it is all about “terrorists”, as they put Hamas in power. But I remember that, when Yasser Arafat was still alive and the undisputed President of the Palestinian Authority, the people in Gaza already hated Mahmud Abbas. All of them, from ordinary civilians to Marxists, to Islamists, they all agreed in their rejection of Mahmud Abbas. Then, when it became clear that Yasser Arafat was dying and would have to be replaced, the Israelis imposed Mahmud Abbas on the Palestinians.
Imposing Mahmud Abbas as leader of the Palestinian Authority amounted to help Hamas to take power. The same old ways of Western Governments (the “democratic” ones), putting in power corrupt dictators and supporting them to the end.
WAR ON CIVILIANS
Now, the Israelis have killed at least 12000 people, including about 5000 children. On Friday November 10, 101 employees of UNRWA had been killed. On November 14, the 50th journalist was killed, not on a battle field but in his house.
Netanyahu has already claimed that they will reoccupy Gaza. Empty of Palestinians, this time. The killings are going on.
ISRAEL CAN’T SURVIVE A GENOCIDE
It is obvious that Israel could not survive a genocide. Their arguments for all their crimes have always been that having been victims of a genocide, they had to ensure their security at any cost. This was easily swallowed by European people who still felt guilty for not having been able to save the European Jews from the Nazis. All those excuses will collapse if Israel really commits a genocide. Then people all over the world will realize that they are just invaders on stolen land.
[1] UNRWA: United Nations Agency for Palestinian Refugees, founded in 1949, as the United Nations were still in building.
Discours de la Nation Rouge à Washington
Publié par Censored News (English, عربي, Español)
8 novembre 2023
Traduction Christine Prat
« La Palestine est la pointe de la lance qui nous conduit vers la libération » – Melanie Yazzie, Diné [Navajo]
Marche Nationale sur Washington – Discours de la Nation Rouge (English, عربي, Español Censored News). La Nation Rouge a rejoint une foule de 300000 personnes à la marche historique pour la Palestine à Washington D.C. La co-fondatrice, Dr. Melanie Yazzie a prononcé un discours rédigé par des membres de la Nation Rouge, Libérez la Palestine !
« Yá’át’ééh shínółtso áádóó shí Diné’e áádóó shik’éi. Shíei Melanie Yazzie dashijiní. Je suis ici aujourd’hui au nom de la Nation Rouge.
Aujourd’hui, nous avons porté un coup dévastateur au colonialisme. En tant qu’Autochtones de l’Île de la Tortue [nom Indien de la soi-disant Amérique du Nord], nous proclamons que la décolonisation et la restitution du territoire sont les seules formes de justice pour les crimes du colonialisme de peuplement !
Les Autochtones, malheureusement, sont déjà venus ici dans le passé.
Nous connaissons toute l’histoire et le futur de la Palestine, parce que nous les avons vécus. Nous subissons le projet colonial de peuplement qui s’intitule les États-Unis. Nous avons survécu à l’élimination et au déplacement de nos ancêtres. Nous sommes dans notre cinquième siècle de résistance. Nous savons que le futur de la Palestine est une certitude, parce que nous sommes toujours là !
Cependant, la Palestine représente une voie alternative pour les nations Autochtones de l’Île de la Tortue. En ce moment de notre histoire partagée, la Palestine nous fait avancer plus que jamais vers la promesse d’une vraie autodétermination pour tous les peuples colonisés du monde ! Nous réalisons les rêves de nos ancêtres en soutenant la Palestine aujourd’hui !
La Palestine est la pointe de la lance qui nous conduit vers la libération. Le colonialisme de peuplement ne ménage rien, cependant, il ne peut pas vaincre ceux dont les cris pour la libération résonnent plus que n’importe quelle bombe qu’ils peuvent lâcher sur nous ! Le colonialisme est en échec, il se délabre sous le poids de sa propre vanité. Il y a une brèche dans le fort et les chariots brulent ! La fin du colonialisme est proche parce que la fin du colonialisme est inévitable !
Les États-Unis livrent des guerres sans fin pour maintenir leur position de suprême colonie de peuplement du monde. Notre lutte est la plus ancienne contre le colonialisme des États-Unis. Maintenant, vous avez une chance de racheter votre humanité, colons de nos terres volées, en soutenant la Palestine et en nous soutenant. La fin de l’impérialisme des États-Unis est la seule solution – pour nous, pour la Palestine et pour le monde !
Retenez nos paroles. Les humbles de la Terre ont parlé ! Il n’y a pas de place pour le colonialisme sur notre Mère la Terre ! Pour que la Terre vive, le colonialisme doit mourir ! Une Palestine libre nous donne à tous la liberté de construire un futur de paix et d’égalité. Aujourd’hui, nous rejoignons nos frères et sœurs Palestiniens dans une lutte juste pour fonder une nouvelle société. Pour nos frères et sœurs de Gaza, nous disons K’é bee nihídził – ensemble nous sommes forts !
Que notre message se répande loin au-delà de la mer : Gaza, Gaza, vous verrez, la Palestine sera vraiment libre. Jusqu’à la libération pour tous !
Ahéhee’ ! »
Solidarité Autochtone avec la Palestine (English, بلعربية – En Español)
Voir en Anglais / See in English:
Photo courtesy United Nations Special Procedures
Procédures Spéciales des Nations Unies
14 octobre 2023
Également Publié par Censored News
16 octobre 2023
Traduction Christine Prat
L’article de Censored News montre également des photos des nombreuses manifestations qui ont eu lieu un peu partout dans le monde à la mi-octobre, et une interview de Nick Estes, intellectuel Autochtone. Voir plus bas.
GENÈVE, 14 octobre 2023 – une experte des droits humains des Nations Unies a prévenu ce jour que les Palestiniens courent un grave danger de purification ethnique de masse et a appelé la communauté internationale à négocier d’urgence un cessez-le-feu entre Hamas et les forces d’occupation Israéliennes.
« La situation dans le territoire Palestinien occupé a atteint un paroxysme » dit Francesca Albanese, Rapportrice Spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans le Territoire Palestinien occupé depuis 1967.
« Les Nations Unies et les Etats Membres doivent intensifier leurs efforts pour négocier un cessez-le-feu immédiat entre les parties, avant que nous atteignions un point de non-retour, » dit-elle. « La communauté internationale a la responsabilité de protéger les populations et d’empêcher des crimes atroces. La responsabilité pour les crimes internationaux commis par les forces d’occupation Israéliennes et par Hamas doit aussi être immédiatement poursuivie » dit-elle.
Depuis le 7 octobre 2023, plus de 1900 Palestiniens ont été tués, y compris au moins 600 enfants, plus de7600 ont été blessés et plus de 424000 personnes ont été déplacées suite aux frappes Israéliennes. Ce destin a touché une population qui a déjà subi cinq guerres majeures depuis 2008, dans le contexte d’un blocus illégal imposé par Israël depuis 2007, dont F. Albanese dit qu’il a été largement condamné par la communauté internationale en tant que punition collective.
Le 12 octobre, les forces Israéliennes ont publié un ordre selon lequel 1,1 million de Palestiniens du nord de Gaza déménagent dans le sud sous 24 heures, au milieu de bombardements continus. Le jour suivant, les forces Israéliennes auraient commencé à entrer dans Gaza afin de « vider » la zone. Les Palestiniens non aucune zone sure dans Gaza, Israël ayant imposé un « siège total » à la petite enclave, coupant illégalement l’eau, la nourriture, le carburant et l’électricité. Rafah, la seule frontière qui restait partiellement ouverte, a été fermée suite à des dommages causés par les bombardements Israéliens.
« Il y a un grave danger que ce à quoi nous assistons soit une répétition de la Nakba de 1948 et de la Naksa de 1967, mais à une plus grande échelle. La communauté internationale doit tout faire pour empêcher cela de se répéter, » dit l’experte des Nations Unies. Elle a noté que des officiels Israéliens avait ouvertement appelé à une nouvelle Nakba, le terme désignant les évènements de 1947-1949, au cours desquels plus de 750000 Palestiniens avaient été expulsés de leurs domiciles et de leurs terres, durant les hostilités qui conduisirent à l’établissement de l’Etat d’Israël. La Naksa, qui conduisit à l’occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza en 1967, avait déplacé 350000 Palestiniens.
« Israël a déjà réalisé une purification ethnique de masse de Palestiniens dans les brumes de la guerre, » dit l’experte. « Une fois de plus, au nom de l’autodéfense, Israël cherche à justifier ce qui reviendrait à un nettoyage ethnique.
« Toutes les opérations militaires continues d’Israël sont allées bien au-delà des limites de la loi internationale. La communauté internationale doit mettre fin à ces violations flagrantes de la loi international maintenant, avant qu’une histoire tragique ne se répète. Le temps est crucial. Les Palestiniens et les Israéliens méritent tous de vivre en paix, avec des droits égaux, dans la dignité et la liberté, » dit F. Albanese.
Francesca Albanese est Rapportrice Spéciale de la situation des droits humains dans les territoires Palestiniens occupés depuis 1967, depuis le 1er mai 2022. Mme Albanese est Chercheur Affiliée à l’Institut pour l’Étude de la Migration Internationale à l’Université de Georgetown, et Conseillère Principale sur la Migration et le Déplacement Forcé pour un think-tank, Arab Renaissance for Democracy and Development (ARDD). Elle a beaucoup publié sur la situation légale en Israël et dans l’Etat de Palestine et enseigne et fait des conférences régulièrement sur la loi internationale et le déplacement forcé, dans des universités européennes et dans le monde Arabe. Mme Albanese est aussi experte des droits humains pour les Nations Unies, y compris le Bureau du Haut-Commissaire pour les Droits Humains des Nations Unies et l’UNRWA, l’Agence pour le Secours et le Travail pour les Réfugiés Palestiniens.
Les Rapporteurs Spéciaux font partie de ce qu’on appelle les Procédures Spéciales du Conseil des Droits Humains. Les Procédures Spéciales, le plus grand groupe d’experts indépendants du système des Droits Humains des Nations Unies, est le nom général des mécanismes indépendants du Conseil. Dans le cadre des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme, des experts indépendants des droits de l’homme ont pour mandat de rendre compte de la situation des droits de l’homme et de fournir des conseils en la matière du point de vue d’un thème ou d’un pays particulier. Ils sont bénévoles ; ils ne font pas partie du personnel des Nations Unies et ne touchent aucun salaire. Ils sont indépendants de tout gouvernement et travaillent en tant qu’individus.
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LE MONDE EST AVEC LA PALESTINE
Publié par Censored News
16 octobre 2023
Choix de photos, Christine Prat, suivre le lien pour voir toutes les photos sur Censored News
“Des Juifs Américains et des soutiens ont bloqué quatre portes de la Maison Blanche, Washington DC. Arrestations”
Montréal, plus de 10000 participants
Interview – en anglais – de Nick Estes, universitaire Lakota:
Par Brenda Norrell
Censored News
2 novembre 2023
Traduction Christine Prat
Au cours d’une séance au Sénat, des pacifistes ont levé les mains – peintes en rouge – pour protester contre le massacre en Palestine. La Colonelle en retraite Ann Wright était parmi ceux qui ont été arrêtés, alors qu’ils accusaient les Etats-Unis de meurtres d’enfants, mardi, tandis que le Sénat cherchait à obtenir plus de financement pour la guerre.
La Colonelle Wright était venue à Tucson à l’époque où la Base Militaire de Fort Huachuca était dénoncée pour son rôle dans la torture à (la prison d’) Abu Ghraib. Elle fut arrêtée plus tard sur un Bateau pour Gaza et détenue en Israël. Ann Wright, ancienne militaire de l’Armée des Etats-Unis et ancienne diplomate, a démissionné il y a 20 ans parce qu’elle s’opposait à la guerre en Irak.
Mardi, elle a crié son opposition à la guerre, appelé à un cessez-le-feu, et souligné que 8300 Palestiniens, dont 3500 enfants avaient été tués au cours du génocide d’Israël. Lors de son arrestation pendant sa session du Sénat, elle a crié « Plus d’Argent pour la guerre. »
[…]
En appelant à la paix, Ann Wright a hurlé, déjà arrêtée dans le hall du Sénat, « des milliards de dollars pour la guerre ! »
WASHINGTON, DC – Au cours de la session du Sénat, des membres de CODEPINK ont affronté le Secrétaire d’Etat Blinken, le Secrétaire d’Etat à la Défense Austin et les Sénateurs pour leur complicité dans les crimes de guerre Israéliens.
Jeudi : le nombre de morts à Gaza s’élève à 8800 et plus de 22000 blessés. Photo X
Moins de 24 heures après le massacre de Jabalia, des avions Israéliens visaient Falouja, une autre partie du camp de réfugiés à Gaza.
Une jeune doctoresse a été tuée au cours du massacre de Jabalia, ainsi que 21 personnes de sa famille, jeudi. Elle venait d’obtenir son diplôme et s’apprêtait à prendre son poste.
MINNEAPOLIS – Des manifestants ont crié mercredi : « Biden, Biden, vous ne pouvez pas vous cacher, nous vous accusons de génocide. » Il y avait des milliers de manifestants lors de la visite de Joe Biden à Minneapolis.
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