Photo Becket Law

Un juge retient la précipitation des fédéraux pour transférer un site sacré Autochtone à une compagnie étrangère géante qui veut le détruire

Une cour fédérale a bloqué provisoirement le gouvernement fédéral qui veut donner un site sacré Autochtone, Oak Flat, à une compagnie minière géante, propriété de Chinois, pour le détruire. La décision est prise au moment où la Cour Suprême des États-Unis envisage d’entendre l’appel d’un groupe Apache pour protéger le site.

Communiqué de Becket Law
Publié sur Censored News
9 mai 2025
Traduction Christine Prat, CSIA-Nitassinan

WASHINGTON – Ce jour, une cour fédérale a bloqué les projets du gouvernement des États-Unis de livrer le site le plus sacré des Apaches de l’Ouest, à Oak Flat, pour être détruit par un géant minier multinational.

Dans l’affaire du Bastion Apache contre les États-Unis, le gouvernement fédéral a récemment annoncé vouloir transférer Oak Flat à Resolution Copper, une compagnie appartenant maintenant à la Chine, dès le 16 juin 2025. La compagnie veut faire du site un énorme cratère minier, ce qui mettrait fin aux pratiques religieuses des Apaches pour toujours. Le Bastion Apache – une coalition d’Apaches de l’Ouest, d’autres Autochtones et d’alliés non-Autochtones – a déposé une requête urgente pour suspendre le transfère pendant que la Cour Suprême examine l’affaire.

Une cour fédérale a accordé cette requête ce jour, le Juge Steven P. Logan concluant : « Il n’y a pas de question finale dans cette affaire. Il est très clair que la balance ‘penche beaucoup’ en faveur des plaignants, et… ils ont présenté des questions sérieuses sur le fond de l’affaire, qui garantissent l’examen minutieux de la Cour Suprême. »

Depuis des temps immémoriaux, les Apaches de l’Ouest et d’autres peuples Autochtones, se sont réunis à Oak Flat, à côté de la ville actuelle de Superior, en Arizona, pour des cérémonies sacrées qui ne peuvent avoir lieu nulle part ailleurs. Sous le nom Apache de Chi’chil Bildagoteel, Oak Flat est sur la liste du Registre National des Sites Historiques et a été protégé de l’extraction minière et autres pratiques destructrices depuis 70 ans.

Ces protections ont été attaquées en décembre 2014, lorsqu’une disposition de dernière minute a été glissée dans un projet de loi de Défense qui devait absolument être adopté. Cette disposition autorisait le transfère d’Oak Flat à la firme Resolution Copper. La compagnie a maintenant le projet de faire du site sacré un cratère de 3,6 km de large et de plus de 330 m de profondeur.

Le propriétaire majoritaire de Resolution Copper, Rio Tinto, avait causé un scandale international en détruisant délibérément des grottes Autochtones de 46000 dans l’un des sites culturels les plus importants d’Australie.

« Le gouvernement fédéral et Resolution Copper ont mis Oak Flat dans le couloir de la mort – ils se pressent de détruire notre sang vital spirituel et de supprimer nos traditions religieuses pour toujours, » dit le Dr. Wendsler Nosie Sr., du Bastion Apache.

« Nous sommes reconnaissants envers le juge qui a suspendu ce vol de terres, afin que la Cour Suprême ait le temps de protéger Oak Flat de la destruction. »

Le Bastion Apache a déposé cette plainte en janvier 2021 pour essayer de mettre un terme au projet de mine à Oak Flat. 21 des 22 nations tribales reconnues fédéralement en Arizona, le Congrès National des Indiens d’Amérique, et une coalition de diverses dénominations religieuses, des organisations pour les droits civiques et des experts légaux s’opposent à la mine.

Entretemps, un sondage national indique que 74% des Américains soutiennent la protection d’Oak Flat. Le Neuvième Circuit a jugé par 6 contre 5, l’an dernier, que ce transfère de terre ne tombe pas sous les lois fédérales protégeant la liberté religieuse. Mais cinq juges n’étaient pas d’accord et ont écrit que la cour « se trompait tragiquement » en refusant de protéger Oak Flat.

« Les fédéraux n’ont absolument aucune raison de précipiter le transfère d’Oak Flat alors que notre affaire est au seuil de la Cour Suprême, » dit Luke Goodrich, vice-président et conseil chez Becket.

« Cette décision assure qu’Oak Flat reste protégé pendant que la procédure légale se poursuit, ce qui donne le temps à la Cour Suprême de décider si les rituels chéris par les Apaches peuvent continuer pour les générations futures. »

Contact : Ryan Colby
E-mail : media@becketfund.org
Téléphone : 202-349-7219

En plus de Becket, le Bastion Apache est représenté par Erin Murphy, de Clement and Murphy PLLC, la Professeure Stephanie Barclay de l’École de Droit de Georgetown, et les avocats Michael V. Nixon et Clifford Levenson.

Becket est une firme de droit d’intérêt publique, à but non-lucratif, consacrée à la protection de la liberté d’expression de toutes les traditions religieuses et a gagné à 100% devant la Cour Suprême des États-Unis. Depuis plus de 30 ans, elle a défendu avec succès des clients de toutes fois, entre autres des Bouddhistes, des Chrétiens, des Juifs, des Hindous, des Musulmans, des Autochtones d’Amérique, des Sikhs et des Zoroastriens.

Par Brenda Norrell
Censored News
20 juin 2022
Traduction française Christine Prat, CSIA-Nitassinan

À la mémoire de trois de mes amis, j’ai écrit toute la semaine sur la conférence mondiale sur l’extraction, à Toronto.

La majorité des grandes compagnies minières – liées aux meurtres d’Autochtones défendant leur terre partout dans le monde – sont basées au Canada.

Alors que des Autochtones protestaient dehors, c’était surprenant de voir que quatre Autochtones du Canada avaient rejoint les conseils d’administration de compagnies minières notoires, qui explosent et arrachent la terre pour de l’or, de l’argent, du cobalt, du cuivre, du lithium, et autres veines de la terre.

Me souvenant et rendant hommage à mes amis Leroy Jackson, Cate Gilles et Tomas Rojo.

Leroy Jackson, Diné, avait combattu la coupe d’anciens pins Ponderosa, dans les montagnes de Chuska et Tsaile, et l’opération d’abattage de la Nation Navajo. Leroy était cofondateur de Citoyens Diné Contre la Ruine de notre Environnement.

Leroy vivait sa lutte.

Comme j’étais reporter pour Associated Press, à l’époque, ses interviews ont fait le tour du monde. L’un des outils les plus efficaces de Leroy était son sens de l’humour. Leroy a été retrouvé mort après avoir reçu des menaces.

Cate Gilles, reporter, couvrait les zones Navajo et Hopi de Black Mesa. Elle a été parmi les premiers à dénoncer les conséquences de l’extraction d’uranium dans le Grand Canyon, après avoir reçu un diplôme de journaliste environnementaliste. Elle a été trouvée pendue, à Tucson, alors qu’elle travaillait avec la Tribu Pascua Yaqui.

Tomas Rojo, Yoeme (Yaqui), Vicam Pueblo, du Sonora, au Mexique, a été kidnappé et sauvagement assassiné l’an dernier. Tomas était le porte-parole de l’Autorité Traditionnelle Vicam, lorsqu’ils luttaient pour protéger leur eau de la Rivière Yaqui.

Les Vicam Yaqui ont tenu les barrages d’autoroutes pendant des années, bloquant la circulation commerciale vers les Etats-Unis, et résistaient à l’état et au gouvernement fédéral, aux militaires, aux ranchers et aux cartels. Les Vicam ont accueilli des forums internationaux sur l’eau, et les réunions internationales des Zapatistes. C’était un honneur de les connaitre tous les trois, et la beauté de leur travail, de leurs sacrifices et de leurs services aux gens, à l’eau et à la terre.

Sur l’auteure

Brenda Norrell est journaliste en pays Indien depuis 40 ans, d’abord au Navajo Times, pendant les 18 ans durant lesquels elle a vécu dans la Nation Navajo. Elle a été pigiste pour Associated Press et USA Today. Après avoir été longtemps collaboratrice de Indian Country Today, elle fut censurée et licenciée en 2006. Elle créa Censored News pour révéler ce qui avait été censuré en pays Indien. Sans publicité, subventions ni revenus, Censored News est maintenant un collectif, qui entre dans sa 15ème année, avec 21 millions de pages visitées. Parmi les reportages de Brenda Norrell, il y a eu des voyages avec les Zapatistes au Mexique et la Conférence pour Notre Mère la Terre à Cochabamba, en Bolivie. Brenda Norrell a un master en santé internationale, spécialités eau, nutrition et maladies infectieuses.

Voir aussi – en anglais – l’article de Brenda Norrell sur la Conférence Mondiale sur l’Extraction Minière à Toronto.

Autochtones du Nevada menacés par la « ruée vers le lithium » déclenchée par de fausses promesses d’énergie “verte”.

UNE VIOLATION DES DROITS DES AUTOCHTONES
DES PROCÉDURES ARCHÉOLOGIQUES COMMENCENT À THACKER PASS
LES ANCÊTRES ET DES SITES SACRÉS DANS LA LIGNE DE TIRS

Contact: Reno Sparks Indian Colony https://www.facebook.com/rsictribe ou l’avocat Will Falkhttps://www.facebook.com/willfalk35
Censored News
18 avril 2022
Traduction Christine Prat, CSIA-Nitassinan

OROVADA, NEVADA, 18 avril 2022 – Des processus archéologiques ont commencé sur le site projeté pour la mine de lithium de Thacker Pass cette semaine, ce que la Colonie Indienne de Reno-Sparks (RSIC) dit être une violation des droits des Autochtones.

« Ces procédures profanent le lieu de repos de nos ancêtres, en violation de la Loi sur la Protection et le Rapatriement des Tombes Autochtones [NAGPRA], » dit Michon R. Eben, Officier Tribal de la Préservation Historique pour la Colonie Indienne de Reno-Sparks. « Le Gouvernement Fédéral devrait avoir honte de l’absence de consultation de gouvernement à gouvernement par le BLM [Bureau de l’Aménagement du Territoire] de Winnemucca et le Groupe de Recherche Anthropologique du Far West, Inc. »

Thacker Pass a été le site, en 1865, d’un massacre de Paiutes par des militaires des Etats-Unis.

Dans une lettre envoyée par la Tribu à la firme archéologique qui dirige les excavations, Groupe de Recherche Anthropologique du Far West, Inc., la RSIC exige que « (la firme) arrête immédiatement les forages archéologiques projetés et refuse de participer à la profanation de Thacker Pass au profit de la cupidité des grandes compagnies. »

La mine de lithium de Thacker Pass est devenue un scandale international en janvier de l’an dernier, quand les protestations ont commencé sur le site de la mine. Des écologistes, des tribus, des ranchers ont porté plainte contre le projet de mine devant un tribunal fédéral, alléguant des violations de diverses lois fédérales, et demandant des investigations du Congrès sur l’affaire. Le projet a été « accéléré » sous le gouvernement Trump.

Le président de la colonie, Arlan Melendez demande : « Comment vous sentiriez-vous si vos proches étaient massacrés dans une zone sacrée de prières, sans pouvoir tourner la page sur leur mort, pour le profit tiré d’une terre volée, et que maintenant vos terres ancestrales sacrées étaient déracinées sans consultation fédérale adéquate, pour le profit de la plus grande mine de lithium d’Amérique ? Le processus de consultation avec les nations tribales doit être maintenu. »

« C’est un combat pour la justice, un combat pour la planète, et un combat pour ce qui est bien » dit Will Falk, un avocat de la RSIC. « Nous avons besoin de l’aide de tous pour mettre fin à cette profanation. »

RÉSUMÉ D’UNE LETTRE DE 7 PAGES :

La Colonie Indienne de Reno-Sparks (RSIC) a précisé dans une lettre sa perception des excavations contraires aux principes projetées, que le Groupe de Recherche Anthropologique du Far West, Inc. (Far-Western) entreprend actuellement sur une Propriété Culturelle Traditionnelle des peuples Paiute et Shoshone, Thacker Pass. Ces procédures archéologiques comprennent l’excavation de ressources culturelles Autochtones, d’objets sacrés, et la perturbation de lieu de repos d’ancêtres Paiutes massacrés le 12 septembre 1865 par la Cavalerie du Nevada.

Le Projet de Mine de Lithium de Thacker Pass est la mine de lithium la plus vaste et la plus complexe du pays. Le projet est devenu un scandale international en janvier de l’an dernier, quand les protestations ont commencé sur le site de la mine. Des écologistes, des tribus, des ranchers ont porté plainte contre le projet de mine devant un tribunal fédéral, alléguant des violations de diverses lois fédérales, et demandant des investigations du Congrès sur l’affaire. Le projet a été « accéléré » sous le gouvernement Trump.

Si nous ne tenons pas les agences fédérales, les compagnies minières et les firmes archéologiques pour responsables de leurs pratiques pour le profit contraires à l’éthique, nous verrons le Nevada devenir un terrain vague poubelle et une perpétuelle exploitation de la culture des peuples Autochtones pour de futures mines de lithium. Tous les travaux entrepris au niveau fédéral, y compris les projets de mines, doivent inclure les tribus reconnues fédéralement au cours de tout le processus.

Le BLM a manqué à ses responsabilités selon la Loi Nationale de Politique Environnementale (NEPA), la Loi de Protection de de Rapatriement des Tombes Autochtones (NAGPRA), la Loi de Protection des Ressources Archéologiques (ARPA) et la Loi Nationale de Préservation Historique (NHPA). Le BLM n’a pas donné aux tribus qui accordent une importance culturelle et religieuse à Thacker Pass, une possibilité raisonnable d’exprimer les inquiétudes concernant les sites culturels Autochtones, de donner des conseils sur l’identification et l’évaluation de l’importance traditionnelle religieuse et culturelle, de préciser leurs points de vue sur les effets du Projet de Mine de Lithium de Thacker Pass sur ces sites Autochtones, ni de participer à la résolution d’effets négatifs, exigée par la NHPA. Le BLM et Far Western n’ont pas inclus dans leurs rapports, le massacre du 12 septembre 1865. Il y a plus de 100 massacres mentionnés dans le Grand Bassin, de 1864 à 1868. C’est l’Histoire Américaine. C’est l’Histoire du Nevada. Les Paiutes sont importants, pas seulement pour les reliques sur et dans le sol, qui pourraient donner des informations et des succès universitaires aux archéologues.

Prendre ces reliques et perturber les sites funéraires constitue un chapitre honteux de plus dans une longue histoire de colons essayant de détruire ou de commettre un génocide contre l’histoire et la culture des Autochtones.

Dans la lettre, la RSIC rappelle à Far Western les principes éthiques de l’archéologie et le Code de Standards Professionnels de l’Institut Archéologique d’Amérique. La RSIC rappelle également à Far Western que par l’excavation de Thacker Pass, ils démontreront que de gros contrats, de l’argent et des papiers universitaires sont plus importants pour leur organisation que de concevoir l’archéologie de façon morale et de respecter les inquiétudes légitimes d’une Tribu reconnue fédéralement, quant à la profanation de ses modes de vie ancestraux, y compris ses sites sacrés.

La RSIC demande à Far Western de prendre toutes ces objections en considération et de reconnaitre sérieusement qu’il est nécessaire de revoir la relation entre l’Archéologie et les Peuples Autochtones.

L’aspect central est que les firmes archéologiques fondent leur travail et leur science sur la moralité et l’éthique, plutôt que sur l’extractivisme de projets accélérés qui affectent pour toujours les ancêtres, les sites sacrés et le savoir des Autochtones. La RSIC demande que Far Western (et toute autre firme archéologique qui pourrait participer à des excavations non scrupuleuses) d’arrêter immédiatement les fouilles et de refuser de participer à la profanation de Thacker Pass au profit de la cupidité des grandes entreprises.

Article, photo ©Censored News, publié avec autorisation.

 Cactus Seguaro détruit au bulldozer par Southwest Valley Constructors près d’Ajo, Arizona

LA MAISON MÈRE DE LA COMPAGNIE QUI CONSTRUIT LE MUR EN ARIZONA EST L’UNE DES ENTREPRISES LES PLUS POLLUANTES AU MONDE

LA COMPAGNIE QUI CONSTRUIT LE MUR DE FRONTIÈRE EST LIÉE À L’OLÉODUC KEYSTONE ET AUX SABLES BITUMINEUX D’ALBERTA

Par Brenda Norrell, Censored News
10 janvier 2020
Traduction Christine Prat

AJO, Arizona – La maison mère de Southwest Valley Constructors – qui, actuellement, construit le Mur-frontière, en violation de toutes les lois fédérales sur la protection, détruisant des espèces menacées et passant au bulldozer le Désert, encore vierge, de Sonora – est une multinationale d’industrie minière et de construction, classée parmi les compagnies les plus polluantes du monde.

La maison mère de Southwest, Kiewit, dont le siège est à Omaha, dans le Nebraska, figure dans les premières places des 32 compagnies nord-américaines les plus polluantes, qui sont en train de tuer la planète.

L’entreprise qui construit le Mur, Southwest Valley Constructors, d’Albuquerque, transgresse toutes les lois fédérales adoptées pour protéger les espèces menacées, l’eau et les sites sacrés, pour construire une barrière-frontière fondée sur l’échec politique, la xénophobie et l’effondrement du gouvernement américain.

La variété de cyprinodon menacée ne se trouve nulle part ailleurs dans le monde que dans une source près d’Ajo, en territoire sacré Tohono O’odham.

Tout près, les voies de migrations des jaguars et des antilopes locales [nom scientifique antilocapra americana] menacés sont en train d’être détruites.

Les cactus Saguaros sont arrachés, en dépit des lois de l’état et des lois fédérales.

Le gouvernement a ignoré 41 lois fédérales protégeant la vie, pour construire le Mur-frontière.

Dans sa plainte officielle, le Centre pour la Diversité Biologique souligne les atteintes aux droits humains, engendrées par le fait de changer une zone frontière de désert vierge en zone militarisée.

« Au-delà de compromettre la vie sauvage, les espèces menacées et les terres publiques, le mur à la frontière Etats-Unis-Mexique s’inscrit dans une stratégie plus large de militarisation de la frontière, qui met en cause les droits humains, les libertés civiles, les entreprises locales et les relations internationales. La frontière fait obstacle aux migrations naturelles des gens et des espèces sauvages, qui sont essentielles pour une diversité saine, » dit le Centre.

L’entreprise Southwest Valley a perçu 646 millions de dollars du budget de l’Armée des Etats-Unis, pour construire le Mur, selon le contrat passé par le Ministère de la Défense, et le Corps de Ingénieurs de l’Armée d’Albuquerque qui applique le contrat. L’utilisation de fonds militaires pour construire le Mur fait l’objet de nombreuses plaintes en justice toujours en cours.

Kiewit a également obtenu un contrat pour construire un mur au Texas, le long du Rio Grande. « Le contrat à 42,8 millions de dollars a été attribué à Kiewit Infrastructure West Co. Selon le service de Protection des Douanes et des Frontières, le projet comprend la construction de bornes d’acier de 5,5m à 9m de haut, en plus de la construction de routes, de technologie de détection et d’équipement d’éclairage », d’après CNN.

Parmi les projets de Kiewit, en divers endroits du monde, qui polluent la planète, il y a des travaux de construction pour Suncor, qui exploite les sables bitumineux d’Alberta, au Canada ; des mines de nickel au Québec ; des mines de diamants à Yellowknife, dans les territoires du Nord-Ouest du Canada ; l’extraction de minerai de fer dans l’ouest de l’Australie ; des mines de charbon dans le Wyoming ; des phosphates dans l’Idaho ; l’extraction de lignite au Texas ; et des mines de nickel dans la Baie de Voisey, Province de Terre Neuve et du Labrador, selon le site de l’entreprise.

L’oléoduc Keystone fait partie des projets de construction de Kiewit, ainsi que des projets de construction pour du pétrole, du gaz et des sables bitumineux ailleurs au Canada, dans le Dakota du Nord, au Texas et dans l’ouest de l’Australie.

En Amérique du Nord, Houston et Calgary sont les principales villes où des multinationales tuent la planète, surtout avec les industries du pétrole, du gaz et des sables bitumineux. En 2017, Kiewit a obtenu un contrat avec Wood Group Mustang, de Houston, pour construire la plateforme de gaz offshore Léviathan d’Israël.

La construction du mur de frontière en violation de lois de protection fédérales fait partie d’une politique plus vaste du gouvernement des Etats-Unis, qui viole maintenant les lois internationales protégeant les enfants migrants, entre autres l’acte génocidaire de séparation des enfants de leurs parents et la disparition d’enfants.

Les enfants de migrants sont emprisonnés dans des camps de la mort des Etats-Unis, où ils sont agressés sexuellement et meurent de manque de soins et de maladies qu’on peut prévenir, selon des cas recensés de décès d’enfants de migrants.

Les Etats-Unis sont maintenant en tête au niveau mondial pour le mépris trop répandu de la vie humaine et de la Terre.

Samedi 23 mars 2019, Wensler Nosie Sr., Apache, sera à Paris pour une conférence contre un projet minier à Oak Flat, site sacré pour les Apaches, Parc National protégé depuis 1955. La conférence est organisée par le CSIA-nitassinan, cliquer pour voir article et plus d infos sur le site du CSIA.
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Voir articles sur la lutte pour Oak Flat

Une interview de Wendsler Nosie à Oak Flat, en septembre 2015:

 

Wendsler Nosie sera également à Lille, les 20 et 21 mars, pour le Grand Barouf Numérique