LETTRE DE WENDSLER NOSIE SR. AUX REPRESENTANTS ET SENATEURS DES ETATS-UNIS
Par Wendsler Nosie, Sr.
Egalement publié sur Censored News
Traduction Christine Prat
Adressé à :
Congrès des Etats-Unis
Sénat des Etats-Unis &
Chambre des Représentants des Etats-Unis
East Capitol St NE & First St SE
Washington, DC 20004
Sénateurs et Représentants,
8 mars 2016
Je vous envoie cette lettre pour vous appeler à protéger nos droits religieux en tant que peuple Autochtone et à protéger Oak Flat et tous les sites sacrés.
Récemment, le Représentant Paul Gosar a surenchéri dans ses attaques contre la Tribu Apache de San Carlos, en répandant des informations fausses et des préjugés outrageants contre notre peuple et nos pratiques religieuses.
En tant que Représentant au Congrès des Etats-Unis, Gosar a failli à son devoir de protéger nos droits en tant qu’humains, nos droits à pratiquer notre religion, comme Dieu nous a fait. Il a fait tout ce qu’il a pu pour soutenir la destruction de notre lieu sacré qui est indissociablement lié à ce que nous sommes en tant que peuple.
Oak Flat, pour nous Chi’chil Bildagoteel, a toujours été le lien avec notre Mère, notre droit d’exister, une part centrale de nos prières, de nos chants, de nos histoires et de nos pratiques spirituelles. C’est de là que nous avons émergé. C’est qui nous sommes.
Nous avons tant perdu. Tant de nos gens, le peuple d’origine de cette terre, ont été éliminés, et ceux qui restaient ont été déportés, exilés de nos territoires autochtones et mis dans des camps de concentration.
Chi’chil Bildagoteel, notre terre sacrée, a été confiée aux soins du gouvernement des Etats-Unis, et, vu son caractère unique, la grande valeur de son intégrité écologique et culturelle, protégée par ses lois.
Mais maintenant ces lois sont en train d’être détournées. Le fait que cette terre soit livrée à des intérêts miniers étrangers, par des accords en sous-main réalisés par des Représentants d’Arizona au Congrès, élimine ces protections.
Depuis plus de dix ans, une opposition forte et unie à la loi qui devrait transférer Oak Flat à la compagnie Resolution Copper, a empêché le Congrès de la faire passer. Alors, les Représentants d’Arizona ont contourné le processus en introduisant un amendement de dernière minute à une Loi d’Autorisation [du Budget] de la Défense Nationale qui devait impérativement être adoptée, en décembre 2014.
Alors, il y a un an, nous avons entamé un voyage spirituel, avec nos Anciens et nos enfants, pour exprimer et exercer nos droits religieux à Oak Flat, de prier, d’effectuer nos danses cérémonielles, et autres pratiques spirituelles. Nous y sommes toujours présents depuis.
Et nous ne partirons pas.
Nous avons le soutien de centaines de chefs tribaux. Et nous appelons tous les Américains à nous rejoindre.
Notre Mère est menacée. C’est notre devoir légal, moral et spirituel – notre droit – de La protéger de la destruction, de dégâts irréparables de la part de Resolution Copper. Pas seulement pour nous, mais pour tous les Américains de ce pays, et pour ceux qui doivent encore naître.
La semaine passée, en dépit des tentatives répétées du Représentant Gosar pour empêcher son classement, le Service des Parcs Nationaux a annoncé avoir inscrit Oak Flat au Registre National des Lieux Historiques, en tant que District Historique de Chi’chil Bildagoteel, donnant ainsi du poids à son importance comme site culturel.
Cependant, le Représentant Gosar exerce des pressions sur le Service des Forêts pour faire appliquer son règlement limitant le camping à Oak Flat à 14 jours consécutifs, règlement auquel nous ne sommes pas soumis en tant que peuple Autochtone pratiquant notre religion. Les Etats-Unis ont des obligations légales et morales de donner accès aux Amérindiens à ces territoires traditionnels et de les protéger.
Avec la volonté de rétablir la volonté du peuple, une large coalition bipartisane de Membres du Congrès, conduite par le Représentant Raul Grijalva et le Sénateur Bernie Sanders, a déposé le projet de loi Sauvez Oak Flat (H.R. 2811 et S. 2242) pour annuler le transfère de terres et rétablir la protection d’Oak Flat pour les générations futures. Le projet de la Chambre a 42 soutiens, le projet du Sénat en a 3.
Cependant, le Sénateur John McCain et le Représentant Gosar ont empêché les projets de loi d’être attribués à un comité. Il est d’importance vitale que nous continuions à tout faire pour obtenir un vote sur ces projets de lois, pour corriger une injustice non seulement vis-à-vis des Autochtones, mais aussi pour tous les Américains.
J’ai appris, en voyageant à travers le pays et en rencontrant beaucoup de gens qui maintenant occupent l’Amérique, que nous ne sommes pas les seuls à vivre en exil, comme esclaves de l’avidité et de l’exploitation. J’ai été témoin de ce que beaucoup de ceux qui vivent dans des villes dans tout le continent subissent des souffrances similaires parce qu’ils ne peuvent rien dire sur les sujets qui comptent vraiment.
Les politiques fédérales doivent changer, pour nous et tous les Américains.
Le gouvernement fédéral n’a pas protégé nos droits religieux, notre lien intime à Notre Mère la Terre. Nous affirmons notre droit de continuer à exercer nos droits religieux et à La protéger de la destruction.
Et nous invitons tous les Chefs et représentants Tribaux, tous nos parent, et tous les enfants de la Terre à nous rejoindre pour ce voyage sacré.
L’avenir de ceux qui vont naître en dépend.
Sincères salutations,
Wendsler Nosie, Sr.
Vendredi 4 mars 2016 des O’odham du Mexique ont coupé la clôture sur la frontière qui bloquait une voie traditionnelle pour les O’odham. La clôture, située à la Porte San Miguel, au sud de Sells, en Arizona, avait été installée jeudi 3 à 10h du matin. Cette clôture empêchait l’accès des O’odham [du côté mexicain] aux soins médicaux et aux commerces du côté nord des terres O’odham, dans la Nation Tohono O’odham.
Par Ofelia Rivas
Publié sur Censored News
Copyright Ofelia Rivas
Ne pas reproduire sans autorisation préalable
8 mars 2016
Traduction Christine Prat (Zie Nederlandse vertaling)
Territoire O’odham – Des O’odham du Mexique ont entrepris une action vendredi 4 mars pour ouvrir la voie d’accès aux territoires du nord [USA] en retirant la clôture, les piquets et les poteaux indicateurs qui avaient été placés jeudi 3 mars 2016.
Depuis longtemps, des éleveurs Mexicains ont empiété sur les terres O’odham et se sont appropriés illégalement des terres O’odham. Ces éleveurs Mexicains ont squatté des terres O’odham.
Jeudi, ils ont fermé l’accès à une voie traditionnelle O’odham.
Vendredi 4 mars des O’odham, au Mexique, ont coupé la clôture à la frontière, qui bloquait une voie traditionnelle O’odham. La clôture à la Porte San Miguel, au sud de Sells, Arizona, avait été érigée la veille à 10h du matin. Cette clôture empêchait les O’odham d’avoir accès aux soins médicaux et aux commerces du côté nord [USA] des terres O’odham, dans la Nation Tohono O’odham.
Photos © Ofelia Rivas. Ne pas reproduire sans autorisation préalable
Par Indigenous Action Media
9 mars 2016
Traduction Christine Prat
FLAGSTAFF, Arizona – Plus de 100 personnes se sont rassemblées devant l’hôtel de ville de Flagstaff, puis sont entrées dans les salles du conseil pour soutenir une proposition de décréter une Journée des Peuples Autochtones. Après avoir entendu des témoignages convaincants sur les injustices auxquelles les membres Autochtones de la communauté, les membres du conseil ont discuté, puis soutenu unanimement la proposition introduite par la conseillère Eva Putzova.
La proposition comprend les points suivants : révision d’un protocole d’accord de 2012 sur les relations interraciales signé par la Ville avec la Commission des Droits de l’Homme de la Nation Navajo, des forums publics pour entendre les inquiétudes des habitants Autochtones sur les injustices auxquelles ils sont confrontés et chercher des solutions, des rapports et un plan d’action pour les politiques concernant les administrés Autochtones. Lorsque le processus sera achevé, le conseil votera sur la déclaration d’une Journée des Peuples Autochtones pour le deuxième lundi d’octobre.
Daisy Purdy, étudiante de la NAU, a lu une déclaration signée par plus de 230 habitants de Flagstaff, dont voici les points essentiels: « Nous […] soutenons la proposition soumise au conseil municipal de la Ville de Flagstaff en tant que premier pas nécessaire et approprié par lequel la Ville de Flagstaff travaillera avec les Peuples Autochtones concernés par la politique de la Ville de Flagstaff, afin d’honorer les histoires Autochtones, de respecter le bien-être des Autochtones y vivant actuellement, et de travailler sciemment et du mieux possible pour les intérêts des générations Autochtones futures. Nous […] soulignons le fait que ces changements sont systémiques, culturellement adéquats, transparents, et applicables par les actes politiques du conseil municipal de la Ville de Flagstaff » déclara Purdy au nom des signataires.
« Les discussions sur les races, le racisme, les traditions […] ne sont jamais faciles, mais ça ne veut pas dire qu’elles doivent être évitées » déclara le conseiller Coral Evans, qui compara la mise en question du ‘Columbus Day’ [Jour de Christophe Colomb] à la suppression du drapeau Confédéré en Caroline du Sud, ‘Ce que je pense d’une Journée des Peuples Autochtones ?’ dit Nikki Haley, le gouverneur de Caroline du Sud le 22 juin 2015, ‘c’est le moment où nous pouvons dire que ce drapeau, bien qu’il fasse intégralement partie de notre passé, ne représente pas l’avenir de notre grand état’. Je pense que la même chose peut et doit être dite de la Journée de Christophe Colomb » déclara Evans.
Radmilla Cody, chanteuse renommée, engagée dans la lutte contre les abus et la violence entre sexes, et ex-Miss Navajo, remercia la conseillère Eva Putzova pour avoir introduit la proposition d’une Journée des Peuples Autochtones et déclara « Aujourd’hui nous voyons la réalité que Colomb a contribué à créer. Nous le voyons ici dans la ville-frontière* de Flagstaff et d’autres villes-frontière*, où l’existence de SDF, le profilage racial, la discrimination, le racisme et la profanation de sites sacrés sont clairs et évidents à l’encontre des Autochtones, de leurs vies, de leur intelligence et de leurs terres. En votant pour cette proposition, vous serez du bon côté de l’histoire et ce sera un pas en avant vers des discussions critiques portant sur une longue histoire de racisme, de violence et de marginalisation des Autochtones » dit Radmilla Cody.
« Une Journée des Peuples Autochtones est un pas vers la reconnaissance, l’acceptation et la guérison dans notre communauté » dit Lyncia Begay, qui a habité Flagstaff toute sa vie et fait partie de Nihígaal bee Iiná, « Une Journée des Peuples Autochtones est une occasion de rendre et accroître la confiance des Autochtones qui vivent à Flagstaff. Une Journée des Peuples Autochtones nous permet de reconnaître ouvertement que les habitants non-Autochtones vivent en territoire Diné occupé, ce qui nous permet d’avoir accès à une réalité historique qui respecte et honore nos racines ancestrales qui continuent d’exister et représentent notre retour dans un lieu où nos ancêtres ont été massacrés ou déportés, et qui dépasse la colonisation de Flagstaff. Quelque chose doit céder, dans un monde qui nous dit que nous ne sommes qu’une retombée de Colomb » dit Lyncia Begay.
« Les problèmes complexes qui existent dans les communautés sont souvent amplifiés quand les inquiétudes ne sont pas entendues et les solutions ne sont pas admises » dit Adrian Manygoats, habitant de Flagstaff et Coordinateur du Programme pour le Réseau Amérindien de Pépinières d’Entreprises, « L’instauration d’une Journée des Peuples Autochtones est une action positive, présentée par les Amérindiens pour transformer une célébration du colonialisme en une occasion de révéler des vérités historiques sur le génocide et l’oppression des Autochtones d’Amérique. J’y vois une occasion d’enseigner, de soutenir et d’unifier la communauté de Flagstaff » dit Manygoats.
« Après l’adoption de la Journée des Peuples Autochtones, nous ne pouvons pas oublier les luttes encore en cours à Flagstaff et dans les environs » déclara Belinda Ayze, habitante de Flagstaff et étudiante à la NAU. « S’il doit y avoir des changements, le travail est devant nous, tous les membres de la communauté ».
Le Rapport Annuel de la Police de Flagstaff de 2014 montre que parmi les 7379 arrestations de l’année, 45% – ou 3044 – étaient des Amérindiens. Selon le Recensement de 2010, 7704 Autochtones résident à Flagstaff.
L’an dernier, près d’une douzaine de villes des Etats-Unis, et tout l’état d’Alaska, ont rebaptisé Columbus Day « Journée des Peuples Autochtones ». Ci-dessous, une liste partielle des villes qui actuellement célèbrent la Journée des Peuples Autochtones chaque deuxième lundi d’octobre :
Voir : https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=3234
Texte intégral de la déclaration de Radmilla Cody :
« Merci à la Conseillère Eva Putzova, pour avoir déposé le projet de ‘Journée des Peuples Autochtones’ au Conseil Municipal de Flagstaff.
Christophe Colomb a ouvert la voie au viol de notre Mère, La Terre. Le viol de notre pays et de nos femmes, c’est la même chose. Christophe Colomb a été le premier mâle européen sur ce continent, avec le soutien de l’autorité étatique et religieuse à ne pas voir et même à encourager, le meurtres et les enlèvements de femmes Autochtones, un héritage qui s’est terriblement prolongé jusqu’à exister encore aujourd’hui, quand plus de 3000 disparitions et assassinats de femmes Autochtones demeurent non résolus.
Colomb a tracé la voie de l’hétéro-patriarcat soutenu et appliqué par la violence, cette maladie que nous avons malheureusement héritée.
Aujourd’hui, nous voyons la réalité que Colomb a contribué à créer. Nous la voyons ici, dans la ‘ville-frontière’* de Flagstaff et autres villes-frontière’* où la prolifération des SDF, le profilage racial, la discrimination, le racisme et la profanation de sites sacrés (entre autres) sont clairs et évidents à l’encontre des Autochtones, de leur vie, leur intelligence, et leurs territoires.
Je le vois dans mon travail d’activiste contre les agressions et la violence contre les femmes dans et autour de notre territoire. Les traumatismes générationnels et psychologiques continuent d’empoisonner les relations saines entre nous et avec l’univers.
Pour les Diné, nous avons un système d’espoir et de résilience appelé Siihasin. Siihasin est mis en pratique par la vérité, et cette vérité est tout ce que nous aimons et la compassion entre nous. Nous désirons tous une vie vécue selon nos conditions et dans la dignité. Nous devons tous retourner à cette vérité, parce qu’elle existe en chacun de nous.
Aux Conseillers du Conseil Municipal de Flagstaff, nous disons: nous croyons que vous serez du côté de vos amis Autochtones et vos voisins, en votant cette proposition de remplacer le ‘Columbus Day’, Jour de Christophe Colomb, par la Journée des Peuples Autochtones. En votant pour cette proposition, vous serez du bon côté de l’histoire et ce sera un pas en avant vers des discussions critiques pour résoudre une longue histoire de racisme, de violence, et de marginalisation des Autochtones. »
*il s’agit de villes proches de la limite des Réserves Indiennes, pas de frontières internationalement reconnues
LA MANIFESTAZIONE DI SABATO 27 FEBBRAIO 2016 IN DIFESA DI NOTRE DAME DES LANDES E’ STATO UN INDISCUTIBILE SUCCESSO
Emmanuelle Bramban, 1 marzo 2016
Traduzione in Italiano Benedetta Bassi
English
La manifestazione di sabato 27 febbraio 2016 per proteggere Notre Dame del Landes, area minacciata dal progetto distruttivo della costruzione di un nuovo aeroporto, è stata più che un successo.
Circa 60 000 persone da tutta la regione e anche da tutta la francia sono venute per sostenere i movimenti di resistenza locale, quelli dei contadini come quelli de la ZAD!
Nonostante i poteri al governo stiano cercando di minimizzare questa enorme mobilitazione, piaccia o no, è stato un raduno gigantesco, il più importante dell’intera storia di lotta per Notre Dame des Landes.
Due convogli dalle regione di Parigi sulla strada verso il punto di incontro, una da Saint-Denis- dove l’amministrazione comunale ha finanziato l’affitto di autobus in solidarietà, l’altro da Parigi e consisteva in 8 enormi autobus pieni.
Da Larzac, una regione storicamente nota per la resistenza contadina, da Languedoc nel sud, dalle regioni lungo il Rodano, da Alsace ad est, dal Nord etc, da tutte le regioni della Francia ma anche dall’Inghilterra, l’Irlanda, in piccole e grandi delegazioni, essere umani hanno pensato fosse importante difendere quel pezzo di Francia, la terra ancestrale, ricca e bella, contro il progetto insensato di costruire un aeroporto per mano della compagnia Vinci.
Un progetto che è stato voluto e ferventemente desiderato da Jean Marc Ayrault (ex primo ministro, ex sindaco di Nantes, adesso di nuovo ministro) e dal primo ministro Manuel Valls, questo è il motivo per cui sono pronti a sacrificare ed uccidere quella fiorente aera agricola con una straordinaria biodiversità che incluede specie protette ed una terra incredibilmente fertile.
E a quel punto a la ZAD (Zone A Défendre: Zona da Difendere) quelli che occupano la terra intendono difenderla con la resistenza, la creatività si è sviluppata e nuovi modi di vivere orientati all’autonomia, all’autosufficienza alimentare sono state reinventatio in tante declinazioni. Questo è ovviamente qualcosa di pericoloso per le lobbies corporative che vengono difese incondizionatamente dal governo e dal Presidente, che vuole distruggere la forte resistenza di questa regione, per esempio reprimendo qualsiasi forma di dissenso.
Sono andati così oltre per sgomberare da Notre Dame des Landes da esercitare pressioni sulle famiglie di contadini che ancora vivono nelle loro fattorie, quelle persone che vengono definite “la gente storica di NDDL”. Recentemente, la Corte amministrativa di Nantes ha deciso lo sgombero immediato dalle loro case e dalla terra della loro famglia da diverse generazioni. Quelle persone hanno chiesto di incontrare il Presidente, ma non hanno mai ottenuto risposta.
Quindi questo sabato, nell’intersezione di Vigneux a quella di Temple de Bretegne sull’autostrada 165, sono tutti arrivati chi camminando, chi in bici, chi sui trattori, spingendo carrozzine,
e tutti loro con uno spirito allegro e famigliare, ma molto determinato, esprimendo le loro istanze cantando “NO! NE’ AEROPORTO NE’ DISLOCAZIONE!” PARCHI NON CATRME… IL CIELO E’ DEGLI UCCELLI e l’hanno fatto in maniera artistica e creativa.
Questa terra e i suoi abitanti meritano di vivere e preservare il loro territorio ancestrale che è un beneficio per la regione e per l’intera Francia, è ora che il Presidente e il suo Governo riprendano la ragione e il senso della vita sulla terra e la smettano con la loro fame di denaro mortale.
Emmanuelle Bramban, 1 marzo 2016
Traduzione in Italiano Benedetta Bassi
GATHERING ON FEBRUARY 27, 2016, TO PROTECT NOTRE DAME DES LANDES WAS A CLEAR SUCCES
By Emmanuelle Bramban, Idle No More France,
March 1st 2016
Translation by Christine Prat
Italiano
The gathering on Saturday February 27, 2016, to protect Notre Dame des Landes, threatened by the destructive project to build a new airport, was more than successful.
Some 60 000 people from all over the region and even all over France came to support local resistance movements, those of farmers as well as that of the ZAD!
Whether the governing powers, who try to minimize this huge mobilization, like it or not, it has been a huge gathering, the most important in the whole history of the struggle for Notre Dame des Landes.
Two convoys from the Paris region took the direction of the meeting point, one from Saint-Denis – where the city council financed the hiring of busses in solidarity – the other from Paris, consisting of 8 big busses, all full.
From Larzac, a historical farmers’ resistance region, from Languedoc in the South, from regions along the Rhone, from Alsace in the East, from the North… etc., from all regions of France, but also from England, Ireland… in big or small delegations, human beings found it important to defend that small piece of France, that ancestral land, rich and beautiful, against that senseless project of having an airport built by the Vinci company.
A project which has been wanted and fervently desired by Jean-Marc Ayrault [ex-Prime Minister, ex-Mayor of Nantes, now Minister again] and Prime Minister Manuel Valls, this is the reason why they are ready to sacrifice and kill that rich agricultural area with an extraordinary biodiversity including protected species, and an incredibly fertile soil.
And then on the ZAD (Zone A Défendre: To be Defended Area), where those who occupy the land mean to defend it through resistance, creativity has been developing and new ways of life tending to autonomy and food self-sufficiency have been reinvented in numerous ways. This is necessarily dangerous for corporate lobbies which are unconditionally defended by government and Presidency, who want to break this strong regional resistance, as an example to crush any further dissent.
They have gone so far as to exert pressure to remove farmer families from Notre Dame des Landes who are still there in their farm – those who are called the ‘historical people of NDDL’. Recently, the administrative court in Nantes decided their immediate removal from their houses and their family lands which they have owned for several generations. Those people have been asking for years to meet the President who never answered.
Thus, that Saturday, from intersection Vigneux to that of Temple de Bretagne on highway 165, they all came walking, cycling, on tractors, pushing prams, and all of them, in a cheerful family-like mood, but very determined, expressed their will, chanting “NO! NEITHER AIRPORT NOR RELOCATION!”, “GARDENS, NO TAR”, “THE SKY FOR THE BIRDS!” as well as in artistic, creative ways.
This land and its inhabitants deserve to live and to keep their ancestral territory which is a benefit for the region and the whole of France; it is thus time that the President and his government come back to their senses and to the reason of the Life of the Earth and stop giving in to the calls of deadly cash.
Emmanuelle Bramban, March 1st 2016
Par VOIX O’odham Contre le MUR
Publié sur Censored News
Photo Brenda Norrell
Traduction Christine Prat
Cat Mountain Lodge, contact@catmountainlodge.com
Site: www.catmountainlodge.com
Ofelia Rivas, www.solidarity-project.org
Dan Todd, langgore.dt@gmail.com
Dates: du 27 février au 26 mars 2016
TUCSON, Arizona – VOIX O’odham Contre le MUR annonce un évènement de soutien, présentant des poètes nouveaux ou déjà célèbres, des écrivains et des universitaires, à Tucson, à Cat Mountain Lodge – un des dix meilleurs gites à Tucson, d’après Trip Advisor – du 27 février au 26 mars.
Simon J. Ortiz, Pueblo Acoma, et Laura Tohe, poète lauréate 2015-2017 de la Nation Navajo, sont les têtes d’affiche de la série de Conférenciers Prestigieux 2016. Il y aura également le poète Ruben Cu:uk Ba’ak et les universitaires Dr. Julian Kunnie de l’Université d’Arizona et John Zerzan.
Ofelia Rivas, fondatrice de VOIX O’odham Contre le MUR, s’exprimera lors de toutes les manifestations. VOIX O’odham Contre le MUR est solidaire de tous les O’odham du Sud-ouest de l’Arizona et du Nord du Sonora pour maintenir la culture traditionnelle et les terres ancestrales dans les régions où elles sont illégalement occupées par les Etats-Unis et le Mexique. Depuis 2003, l’organisation a lutté contre la militarisation de la frontière et pour les droits garantis par les lois inhérente, nationale et internationale, et a fait des rapports sur les infractions contre les peuples autochtones en terre O’odham.
Simon J. Ortiz, Pueblo Acoma, qui s’exprimera le 26 mars, est l’une des personnalités clé de la deuxième vague de ce qui a été appelé la Renaissance Amérindienne. Il est l’un des poètes Amérindiens les plus respectés et les plus lus. Auteur de 25 livres, Ortiz est actuellement Professeur d’Anglais et d’Etudes Amérindiennes à l’Université d’Etat d’Arizona.
Les œuvres de Laura Tohe, qui parlera le 19 mars, ont été publiées dans les magazines Ploughshares, New Letters, Red Ink, World Literature Today, et beaucoup d’autres. Elle est professeur d’Anglais à l’Université d’Etat d’Arizona et sa publication la plus récente est Code Talkers Stories (2012), une histoire orale des Navajo ‘parlant en code’ [pendant la 2e guerre mondiale].
Ruben Cu:uk Ba’ak, Tohono O’odham, qui s’exprimera le 12 mars, est poète et écrivain en prose et est récemment diplômé en économie du pays Tohono O’odham.
Le Dr. Julian Kunnie, invité le 5 mars, est professeur d’études Religieuse, Latines Américaines, Moyen-Orientales et Nord-Africaines à l’Université d’Arizona. Il est auteur de nombreux articles publiés dans divers magazines et livres reconnus internationalement. Son dernier livre est The Cost of Globalization: Dangers to the Earth and Its People [Le Coût de la Mondialisation: Dangers pour la Terre et ses Habitants] (2015).
John Zerzan, qui parlera le 27 février, a milité dans le mouvement antiautoritaire depuis les années 60 et a développé une théorie de la technologie et de la civilisation qui met en lumière leur aspect régressif. Son livre le plus récent est Why Hope ? The Stand Against Civilization [Pourquoi Espérer? Prendre Position Contre la Civilisation] (2015).
Liens:
Mines d’uranium
Fuites de déchets dans la rivière Animas
Combat du Bastion Apache contre la mine de cuivre de Rio Tinto
Communauté Indienne de Gila River
Dangers de l’utilisation d’eau recyclée
Contacts:
Reuben Cruz (+01 773) 747-2700 ou intoxicatedmc@hotmail.com
Owe Aku IJP +01 720 469-1178 ou oweakuinternational@me.com
www.oweakuinternational.org
REMPLACER LE ‘JOUR DE COLOMB’ PAR LE ‘JOUR DES AUTOCHTONES’ A FLAGSTAFF, ARIZONA
La ‘Journée de Christophe Colomb’ – ‘Colombus Day’ – a été célébrée par certaines villes des Etats-Unis depuis le 18ème siècle. C’est devenu un jour de congé pour tous les Etats-Unis en 1937. Pour les Autochtones, et tous ceux qui ont un sens de l’humanité, c’est une intolérable célébration du début du plus grand génocide de tous les temps. Les Autochtones et ceux qui les soutiennent militent depuis longtemps déjà pour que cette célébration soit remplacée par une ‘Journée des Peuples Autochtones’. C’est déjà le cas dans plusieurs villes des Etats-Unis. La question est actuellement discutée à Flagstaff, Arizona.
Christine Prat
COMMUNIQUE DE PRESSE
Mardi 16 février 2016
Par Klee Benally
indigenousaction@gmail.com
Traduction Christine Prat
Une ‘Journée des Peuples Autochtones’ doit être envisagée par le Conseil Municipal de Flagstaff le 23 février, un rassemblement est prévu
FLAGSTAFF, Arizona – Le Conseil Municipal de Flagstaff doit discuter et voter sur une proposition de Journée des Peuples Autochtones, le 23 février à 18h. Il y aura un rassemblement pour rappeler les injustices auxquelles sont confrontés les Autochtones à Flagstaff, et en soutien à la proposition, avant la réunion du Conseil Municipal, à 17h, devant la Mairie, à l’angle de la Route 66 et de la rue Humphrey.
La conseillère municipale Eva Putzova avait initialement proposé de déclarer une Journée des Peuples Autochtones en octobre 2015, mais a retiré sa proposition après que des Autochtones aient appelé à une action efficace pour remédier aux injustices envers les Amérindiens. La proposition comprend maintenant un processus en trois étapes avec des audiences publiques, des rapports, et un plan fondé sur les contributions des audiences publiques.
Dans une déclaration précédente, signée par des membres de la communauté et des professeurs de l’Université du Nord de l’Arizona (NAU, Flagstaff), des objections ont été exprimées sur le fait de célébrer les Peuples Autochtones sans remédier aux injustices toujours existantes. La déclaration appelait à « décréter une Journée des Peuples Autochtones comme jour où une politique précise serait mise en pratique pour mener à des changements significatifs du système, avec divers Autochtones au cœur des prises de décisions, et des objectifs mesurables, des délais clairement fixés et une responsabilité sérieuse. Une célébration sera possible quand ces mesures auront été adoptées. »
« Les Peuples Autochtones font depuis longtemps partie de la communauté de Flagstaff, cependant nos vies et nos cultures ont été sérieusement malmenées ici, tant historiquement que maintenant. » dit Belinda Ayse, habitante de Flagstaff et étudiante à la NAU. « Si nous nous penchons sur les statistiques officielles d’arrestations par la police, nous constatons qu’il existe un profilage racial hors de proportions. En plus, nos parents dans la rue risquent la mort chaque hiver. Notre montagne sacrée est profanée. Nos vies et nos cultures sont constamment menacées par les décisions politiques prises à Flagstaff. »
Le Rapport Annuel de la Police de Flagstaff pour 2014 montre que sur 7379 arrestations, 45% c’est-à-dire 3044 concernaient des Amérindiens. D’après le Recensement de 2010, 7704 Autochtones habitent Flagstaff.
En 2012, après que la Commission des Droits de l’Homme Navajo ait organisé des audiences sur la violence et la discrimination contre les Autochtones de Flagstaff auxquelles aucun membre du Conseil Municipal n’ait assisté, un Mémorandum a été signé avec la Ville pour améliorer les relations interraciales, mais les critiques affirment que ça n’a rien changé.
L’an dernier, près d’une douzaine de villes des Etats-Unis et tout l’état d’Alaska ont rebaptisé ‘Columbus Day’ [Journée de Christophe Colomb] ‘Journée des Peuples Autochtones’.
« La Journée de Christophe Colomb est un faux problème vu que Flagstaff ne la célèbre pas formellement de nos jours. » dit B. Ayze, « Nous voulons que Flagstaff rejoigne d’autres communautés dans tout le pays qui entreprennent d’améliorer les relations. La proposition de la Conseillère Municipale Putzova de célébrer une Journée des Peuples Autochtones pourrait aller dans cette direction. Nous ne pouvons imaginer que quiconque soit opposé à un processus qui promeut un dialogue sain devant mener à plus de justice et de réconciliation dans cette communauté. » dit B. Ayze.
Liste partielle des villes qui célèbrent actuellement une Journée des Peuples Autochtones le second lundi d’octobre :
Californie: Berkeley, Sebastopol, Santa Cruz & San Fernando
Minnesota: Minneapolis, St. Paul & Grand Rapids
New York: Newstead & Akron
Michigan: Traverse City
Oregon: Portland
Washington: Seattle
Nouveau Mexique: Albuquerque
Colorado: Durango
Caroline du Nord: Carrboro
Maine: Belfast