Des Poursuites en Justice Contre le Forage dans le Refuge Faunique de Ash Meadows

Le Forage Menace des Dizaines d’Espèces, Entre Autres le Cyprinodon Menacé

Biden, Président des Etats-Unis – Deb Haaland, à l’Intérieur – le Train d’Enfer du BLM [Bureau de Gestion du Territoire] – Détruisent le Nevada pour l’extraction de lithium par des Corporations étrangères. Maintenant, une mine de lithium vise une zone sauvage. C’est dans le sud du Comté de Nye, le Comté où le journaliste Myron Dewey a été tué par un camion. Myron combattait le champ de tir de Fallon et l’extraction de lithium. Ash Meadows est près de Las Vegas, Nevada.

Censored News.

Par le Centre pour la Diversité Biologique
Publié par Censored News
7 juillet 2023
Traduction Christine Prat, CSIA-Nitassinan

LAS VEGAS, Nevada – Des groupes de protection de la nature ont déposé une plainte contre le Bureau de Gestion du Territoire ce jour, contre l’approbation par cette administration de forages de prospection près du Refuge Faunique National de Ash Meadows.

Rover Metals, une compagnie de prospection canadienne, a proposé de forer 30 trous sur des terres publiques, juste au nord de Ash Meadows, afin de prospecter pour une possible mine de lithium. Certains sites de forages seraient à moins de 600 mètres de sources dans le Refuge, qui constituent un habitat essentiel pour le cyprinodon menacé et d’autres espèces menacées ou locales.

« Ash Meadows est un trésor irremplaçable et c’est absolument désolant que le Bureau d’Aménagement du Territoire laisse une compagnie minière canadienne le détruire en forant » dit Patrick Donnelly, directeur du Grand Bassin au Centre pour la Diversité Biologique. « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour sauver Ash Meadows et empêcher la mentalité du forer partout de l’administration de détruire ce refuge tant aimé pour la vie sauvage, les plantes et les animaux qui en dépendent pour survivre. »

La plainte d’aujourd’hui, déposée auprès de la Cour de District de Las Vegas, dit que le BLM a violé la loi fédérale en n’exigeant pas d’étude environnementale ou en ne consultant pas le Service des Poissons et de la Vie Sauvage des Etats-Unis sur des dégâts potentiels pour les espèces menacées. Il n’y a pas eu de commentaires publics ni de réunions publiques. La plainte demande qu’un juge impose une pause au forage et ordonne au BLM de protéger les espèces menacées et de conduire une étude environnementale.

Ash Meadows est une oasis luxuriante dans le Désert de Mojave, où des dizaines de sources forment une large zone humide. Le refuge héberge 25 espèces de poissons, de plantes, d’insectes et d’escargots qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur Terre. Douze de ces espèces sont protégées selon la Loi sur les Espèces Menacées. Les Nations Unies ont désigné le refuge comme zone humide RAMSAR d’Importance Internationale.

« Les membres de la communauté nous ont fait savoir clairement qu’ils ne voulaient pas de mine de lithium à Ash Meadows » dit Mason Voehl, directeur exécutif de la Conservation de l’Amargosa. « Notre organisation a été fondée pour défendre la Rivière Amargosa. Nous ne nous sommes jamais associés à une plainte jusqu’à maintenant, mais nous faisons ce pas exceptionnel aujourd’hui, compte tenu de la menace exceptionnelle à laquelle Ash Meadows fait face. »

La Conservation de l’Amargosa est une voix dominante pour la conservation du bassin hydrologique de l’Amargosa, depuis sa fondation il y a près de 20 ans. Ash Meadows est l’une des oasis le long de la Rivière Amargosa, un lieu qui héberge une des plus hautes biodiversités d’Amérique du Nord.

Le groupe et les communautés locales ont envoyé une lettre au BLM, cette semaine, le pressant d’exiger une étude environnementale du projet. Ils ont aussi présenté une pétition à la Secrétaire à l’Intérieur Deb Haaland et à la directrice du BLM Tracy Stone-Manning, avec plus de 1200 signatures s’opposant au projet.

La plainte dit que l’approbation du projet par le BLM résulterait en « une dégradation injustifiée et indue » de ressources de terres publiques, et en des menaces potentiellement catastrophiques pour les espèces en danger.

« Nous avons besoin de lithium pour la transition hors des carburants fossiles, mais ça ne peut pas être aux dépens de la biodiversité ni de nos zones protégées les plus précieuses » dit Donnelly. « Certains lieux doivent être exclus de l’extraction de ressources, et le Refuge Faunique National de Ash Meadows est en haut de la liste. Nous engageons cette action pour sauver Ash Meadows. »

Les plaignants sont représentés par Roger Flynn, du Projet d’Action pour les Mines dans l’Ouest et les avocats du Centre.


Le Centre pour la Diversité Biologique est une organisation nationale à but non-lucratif qui compte plus de 1,7 million de membres et d’activistes engagés dans la protection des espèces menacées et des lieux sauvages.

La Conservation de l’Amargosa est une organisation à but non-lucratif du Nevada et de la Californie, s’efforçant de préserver un futur durable pour le Bassin hydrologique de l’Amargosa par la science, les soins et la promotion.

Contact :

Patrick Donnelly, Center for Biological Diversity pdonnelly@biologicaldiversity.org
Mason Voehl, Amargosa Conservancy, mason@amargosaconservancy.org




La Mine d’Uranium se Prépare Près du Parc National du Grand Canyon

Le Sénat doit voter une interdiction permanente d’extraction près du Grand Canyon avant la fin du 117ème Congrès

Par le Grand Canyon Trust
Censored News
7 décembre 2022
Traduction Christine Prat, CSIA-Nitassinan

PARC NATIONAL DU GRAND CANYON, Arizona – La Mine Pinyon Plain (ex Mine du Canyon) parait se préparer pour des opérations d’extraction d’uranium à moins de 16 km de la rive sud du Grand Canyon. Des centaines de nouvelles mines d’uranium pourraient, à terme, ouvrir sur les terres publiques fédérales près du Parc National du Grand Canyon, si le Sénat ne vote pas la Loi Sénatoriale 387, Loi de Protection du Grand Canyon.

Les exploitants de la mine d’uranium controversée ont récemment publié des offres d’emplois sur Craigslist, afin de recruter de nouveaux mineurs, après que le propriétaire ait annoncé un accord qui pourrait intensifier les opérations à la mine dès 2023. On a observé une intensification de l’activité à l’intérieur de la clôture de la mine.

Le Sénat n’a plus que quelques semaines pour voter la Loi de Protection du Grand Canyon, qui devrait interdire définitivement de nouvelles mines d’uranium sur plus de 400 000 hectares de terres publiques près du Grand Canyon. Le projet de loi a déjà passé deux fois à la chambre des Représentants.

Résidents depuis longtemps dans le Grand Canyon, la Tribu Havasupai, ses dirigeants et ses anciens se battent contre l’extraction d’uranium depuis des décennies.

« Il est temps d’interdire l’extraction d’uranium de façon permanente – pas seulement pour préserver l’identité culturelle de la Tribu Havasupai et notre existence en tant que Peuple Havasupai, mais pour protéger le Grand Canyon pour les générations à venir » dit le Président Thomas Siyuja Sr. « Vu les récentes activités observées derrière la clôture, il est clair que la compagnie fait des plans pour commencer ses opérations. »

Selon le Président Siyuja Sr., « La Tribu Havasupai connait les dégâts irréparables que l’extraction d’uranium peut causer. Depuis des générations, nous avons été en première ligne, travaillant continuellement pour protéger nos anciens territoires des effets négatifs de l’extraction d’uranium, qui a touché et rendu malade de façon disproportionnée, les Autochtones du Nord de l’Arizona. Le Sénat doit voter la Loi de Protection du Grand Canyon et interdire pour toujours toute nouvelle mine d’uranium sur nos terres ancestrales. »

Il y a près de 600 concessions minières actives près du Parc National du Grand Canyon. Si le Sénat ne fait rien, ces concessions pourraient devenir des mines si l’interdiction temporaire est levée ou expire.

L’extraction d’uranium a une longue histoire de pollution du sol et de l’eau, et de maladies chez les gens de la région, en particulier dans la Nation Navajo toute proche, où des centaines de mines d’uranium abandonnées doivent toujours être décontaminées. À la seule Mine Pinyon Plain, plus de 185 millions de litres d’eau souterraine contaminée par de hauts niveaux d’uranium et d’arsenic, ont été pompés du puits de la mine.

« La Mine Pinyon Plain est un exemple honteux de pourquoi la région du Grand Canyon doit être protégée en permanence de toute nouvelle extraction » dit Amber Reimondo, directrice pour l’énergie du Grand Canyon Trust. « Depuis plus de 30 ans, la Tribu Havasupai a été claire sur le mal que cause cette mine. Pourtant, les régulateurs se préoccupent toujours de quand et comment l’autoriser, plutôt que de si cette mine d’uranium devrait être autorisée ou non.

« Le fait que la Mine de Pinyon Plain ne soit qu’à quelques kilomètres du Chemin de Randonnées Pittoresque National d’Arizona est alarmant » dit Matthew Nelson, directeur exécutif de l’Association des Chemins de Randonnée d’Arizona. « Dans l’intérêt de la sécurité publique, et de l’amour de l’air, de l’eau et du sol sains pour les gens et la vie sauvage, nous appelons les décideurs à reconsidérer l’autorisation de cette mine et à interdire de nouvelles mines ici, dans le futur. Le risque pèse infiniment plus lourd que les gains. »

« La Mine du Canyon, aujourd’hui rebaptisée Pinyon Plain, n’aurait jamais dû être autorisée par le Service des Forêts, le Département de la Qualité de l’Environnement d’Arizona, et d’autres services qui l’ont permise » dit Sandy Bahr, directrice du Chapitre du Grand Canyon pour le Sierra Club. « C’est une menace grave pour les eaux et les gens du Grand Canyon et ça démontre que nous devons avoir de meilleures protections pour ces terres publiques autour du Grand Canyon. Nous sommes solidaires avec les Havasupai contre cette mine et nous soutenons la Loi de Protection du Grand Canyon. »

« Des officiels fédéraux et de l’état ont exposé les nappes phréatiques et les sources à des menaces de dégâts permanents et irréparables en approuvant la mine d’uranium Pinyon Plain » dit Taylor McKinnon du Centre pour la Diversité Biologique. « Ces risques sont inacceptables et ces approbations devraient être retirées. Le Congrès doit agir maintenant pour protéger de façon permanente la région du Grand Canyon de la dévastation d’encore plus d’extraction d’uranium. »

« L’histoire et la science sont clairs. L’extraction d’uranium va dévaster le Grand Canyon et empoisonne négligemment l’eau et la terre des Havasupai » dit le Représentant Législatif de Earth Justice, Blaine Miller-McFeeley. « Au lieu de sauvegarder les profits d’une compagnie minière, il est urgent que nous votions la Loi de Protection du Grand Canyon pour protéger en permanence ce site emblématique, ses ressources naturelles, et les gens pour qui c’est chez eux, pour les générations à venir. La Chambre a déjà agi, et il est temps que le Sénat place les intérêts des gens au-dessus de ceux des industries polluantes et vote cette loi. »

« Il est grand temps pour le Congrès de se rejoindre pour protéger l’irremplaçable paysage du bassin du Grand Canyon et toute l’eau des Havasupai des menaces de l’extractivisme » dit Michè Lozano, directeur des programmes d’Arizona pour l’Association de Conservation des Parcs Nationaux. « Voter cette loi de bon sens est essentiel pour prévenir les menaces incroyables que l’extraction d’uranium font peser sur les sources d’eau limitées du canyon qui alimentent ses ruisseaux et ses voies navigables. »

« Peu importe comment vous appelez une mine d’uranium qui traverse les rigoles, les sources et les nappes phréatiques qui fournissent de l’eau aux gens, aux plantes et aux animaux du Grand Canyon ; pour les protéger, l’héritage tragique de l’extraction d’uranium ne soit pas être répété » dit David Spence, président du conseil d’administration du Chapitre d’Arizona des Médecins pour la Responsabilité Sociale. « Seul le Congrès peut les protéger contre le développement futur de l’extraction d’uranium dans cette région sensible. »

« Les opérations de la Mine Pinyon Plain (Canyon) démontrent déjà clairement que des dommages graves pour la fourniture et la qualité de l’eau souterraine, ne peuvent pas être évités si on extrait de l’uranium près du Grand Canyon » dit Kelly Burke, directeur exécutif de Wild Arizona. « C’est pourquoi les officiels de l’état et fédéraux, tout comme le Congrès, doivent écouter les Havasupai et entreprendre une action immédiate pour la vie, conduisant à la fermeture de la mine et au vote de la Loi de Protection du Grand Canyon. »

HISTORIQUE

La Mine Pinyon Plain, connue comme Canyon Mine, est située dans une pâture, dans la Forêt Nationale de Kaibab, près de Red Butte, une propriété culturelle traditionnelle reconnue au niveau fédéral, au sud du Parc National du Grand Canyon. La zone est le territoire d’origine de la Tribu Havasupai et la mine menace la seule source d’eau potable de la Tribu. La Tribu Havasupai a mené l’opposition à la mine, depuis qu’elle a été approuvée pour la première fois dans les années 1980. Tandis que le vote de la Loi de Protection du Grand Canyon arrêterait le développement de nouvelles mines, ça ne fermerait pas les mines existantes comme la Mine Pinyon Plain. La Tribu Havasupai et ses nombreux soutiens restent décidés à faire fermer et décontaminer la mine.