standingrocksamib

 

Il y a  des semaines déjà, les Sami de Norvège ont exprimé leur soutien à Standing Rock et ont envoyé une délégation. L’Association Sámi de Norvège travaille sur place avec les Avocats du Camp de Standing Rock, le Collectif Légal Red Owl, pour obtenir que la DNB et la Norvège retirent leurs investissements du DAPL. Les Avocats du Camp ont fourni des informations sur toutes les violations des droits de l’homme et des droits des Autochtones à la DNB et au comité d’éthique du fond national d’investissements Norvégien.

J’ai traduit cet article afin de souligner la solidarité et l’unité uniques dans l’histoire d’un si grand nombre de peuples Autochtones, non seulement d’Amérique, mais aussi d’autres continents. Cependant, je n’approuve absolument pas Greenpeace, ni ses déclarations insinuant que les banques et autres institutions financières pourraient être ‘vertes’ ou du bon côté de l’histoire. La finance ne peut être que nuisible et doit disparaître pour assurer l’avenir de l’humanité et de sa planète.

I translated this article in order to report about the solidarity and unity, unique in history, of so many Indigenous Peoples, not only from America, but also from other continents. However, I don’t approve of Greenpeace, neither of its remarks insinuating that banks and other financial institutions could be ‘sustainable’ or ‘on the right side of history’. Finance can only cause damages and must be wiped out to insure a future for humanity and its planet.

Christine Prat

 

standingrocksamia

 

Les Sami présents à Standing Rock ont travaillé avec l’équipe légale du camp pour dénoncer les violations des droits de l’homme par la police militarisée, et les menaces sur l’eau. Photos: copyright Jeff Chad.

 

Par Brenda Norrell
Censored News
Jeudi 17 novembre 2016

 

WASHINGTON, D.C. – La plus grande banque de Norvège, DNB, a vendu ses parts du Dakota Access Pipeline. Des Sami, Autochtones de Norvège, ont travaillé avec le Collectif Légal des Protecteurs de l’Eau dans le Camp de Standing Rock, pour faire un rapport sur les violations des droits de l’homme par la police et sur la menace que constitue le pipeline souterrain de pétrole brut pour les eaux du Fleuve Missouri. [Article du 10 novembre sur Censored News]

Jeudi 17 novembre, Greenpeace a déclaré que cette décision était le résultat obtenu, grâce à 120 000 signatures de Greenpeace Norvège et d’autres, d’une pétition exigeant de la banque et d’autres institutions financières de retirer leurs financements du projet.

Greenpeace dit:
La plus grande banque de Norvège, la DNB, a annoncé avoir vendu ses parts dans le Dakota Access Pipeline. La nouvelle suit l’obtention de 120 000 signatures de Greenpeace Norvège et d’autres, exigeant que la banque et d’autres institutions financières retirent leurs financements du projet. La DNB a indiqué qu’elle reconsidérait le prêt accordé, qui constitue 10% du financement total. [Source: Democracy NOW!]

En réaction à la nouvelle, Martin Norman, qui fait campagne pour la Finance Durable [ ?? – NdT] pour Greenpeace Norvège, a déclaré: « C’est magnifique que la DNB ait vendu ses parts du pipeline controversé, et c’est un signal clair qu’il est important que les gens s’expriment quand une injustice est commise. Nous attendons maintenant que la DNB annule immédiatement ses prêts au projet. »
« Il devrait y avoir une close dans l’accord de prêt relative aux violations des droits de l’homme, et la DNB devrait s’en servir pour récupérer ses fonds et cesser toute participation au Dakota Access Pipeline. S’ils n’ont pas mis une telle clause, ils doivent admettre qu’ils ont signé un mauvais contrat et accepter leur perte. »

La porte-parole de Greenpeace USA, Lilian Molina, dit:
« C’est parfaitement clair pour le Dakota Access Pipeline. Le pouvoir du peuple est en train de gagner. La nouvelle que la DNB a vendu ses parts et envisage d’annuler ses prêts, est une victoire pour les protecteurs de l’eau qui combattent pour empêcher ce projet désastreux. Toutes les institutions financières qui ont un intérêt dans le pipeline doivent vite se rendre compte que ce projet est toxique. Il serait bien avisé de leur part de prendre la tête du mouvement grandissant de clients souhaitant désinvestir de banques qui financent la destruction de notre planète et ignorent les droits et la souveraineté des Autochtones. Citigroup, TD Securities, Wells Fargo, Sun Trust et les autres banques soutenant financièrement ce projet devraient voir ceci comme un signe les invitant à aller du bon côté de l’histoire. »

 

LES BANQUES FRANÇAISES QUI ONT INVESTI DANS LE DAPL:

BNP Paribas, Crédit agricole, Natixis, Société générale

Action d’Idle No More France auprès des banques impliquées
Modèle de lettre 1, si vous êtes client
Modèle de lettre 2, si vous n’êtes client d’aucune de ces banques, mais citoyen conscient des droits de l’homme et de l’avenir de la planète

 

Comments are closed.