MISES EN ACCUSATION AU NIVEAU FEDERAL ET MANDATS D’ARRET CONTRE DES ACTIVISTES AU MOMENT OU LE SERVICE DES FORETS ANNONCE UNE NOUVELLE POLITIQUE POUR LES SITES SACRES
POUR PUBLICATION IMMEDIATE
Lundi 10 décembre 2012
Par Indigenous Action
CONTACT : Klee Benally indigenousaction@gmail.com
Publié aussi sur Censored News
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Traduction Christine Prat
Le Service des Forêts National annonce une nouvelle politique des Sites Sacrés au moment même où des défenseurs des Pics de Flagstaff sont mis en accusation au niveau fédéral et sous le coup de mandats d’arrêt
Les activistes décident de se défendre contre ces accusations et de se livrer d’eux-mêmes au Commissaire de la police fédérale
De quoi s’agit il : l’activiste défenseur des Pics Klee Benally et d’autres s’attendent à être arrêtés
Quand : Mardi 11 décembre à 8h15 du matin
Où : au Bureau du Commissaire de la police fédérale, 123 N. San Francisco St. Flagstaff, AZ
FLAGSTAFF, Arizona – Le jour même où le Ministre de l’Agriculture Tom Vilsack publie un rapport final sur les Sites Sacrés (final report on Sacred Sites ) et un mémorandum interministériel pour la protection des Sites Sacrés, le Service des Forêts de Coconino dépose une plainte devant les autorités fédérales contre quatre défenseurs des Sites Sacrés qui avaient participé à une action de protestation au bureau de Service des Forêts trois mois plus tôt.
Le 21 septembre 2012, plus d’une douzaine de membres de la communauté de Flagstaff ont remis pacifiquement des lettres adressées au Ministère de l’Agriculture US sur sa politique vis-à-vis des sites sacrés. Tandis que des membres de la communauté remettaient les lettres, une « quarantaine » a été théâtralement mise en scène dans le hall d’entrée du bureau du Service de la Forêt Nationale de Coconino pour protester contre le rôle de cette administration dans l’approbation de l’expansion de la station de ski Arizona Snowbowl et de la fabrication de neige artificielle à partir d’eaux usées recyclées sur les Pics Sacrés San Francisco. Plusieurs des participants à la mise en scène théâtrale portaient des costumes blancs et tenaient des rubans jaunes et des banderoles où on pouvait lire « Mettez Snowbowl en quarantaine », « Le Service des Forêts tue la Culture Autochtone, Arrêtez Snowbowl » et « Protégez le Sacré ».
Les quatre manifestants risquent d’être mis en examen pour de multiples infractions pour avoir prétendument dérangé un responsable des Forêts. Les statuts disent que « Menacer, résister, intimider ou déranger un responsable des forêts dans ou à cause de l’exercice de ses fonctions officielles de protection, amélioration ou administration du Système des Forêts National est interdit. »
« Non seulement ces accusations fédérales sont absurdes, mais elles constituent une attaque contre la liberté d’expression » dit Klee Benally, un activiste Diné (Navajo) qui a lutté pour la liberté religieuse des Autochtones et la protection des Pics sacrés depuis plus de 14 ans. « Le fait que le Service des Forêts des Etats-Unis émette ces accusations le jour même où ils publient leur rapport sur la protection des sites sacrés démontre qu’ils n’agissent pas de bonne foi. »
Klee Benally a remis deux lettres au Superviseur des Forêts en exercice Earl Stewart, demandant l’arrêt immédiat de l’expansion de la station de ski et de la fabrication de neige à partir d’eaux usées recyclées sur les San Francisco Peaks. Les lettres étaient adressées au gouvernement Obama et les destinataires étaient : le Ministre de l’Agriculture Tom Vilsack, la Conseillère Principale aux Affaires Tribales Janie Hipp, le Superviseur de la Forêt Nationale de Coconino Earl Stewart, et le Conseiller du Ministre Assistant aux Affaires Indiennes Dion Killsback. Les lettres appelaient à la révocation du Permis d’Utilisation Spéciale de Snowbowl et à la protection des lieus sacrés.
Les lettre attiraient aussi l’attention sur les problèmes de santé publique dus aux contaminants trouvés dans les eaux usées recyclées que Snowbowl a l’intention d’utiliser pour faire de la neige sur le lieu Sacré et demandaient un moratoire sur l’utilisation d’eaux usées traitées, appelées communément eau d’égout recyclée, pour éviter la méfiance, dans les lieus publics.
« Je suis entré dans le bâtiment avec un groupe de gens et j’ai demandé à parler au Superviseur des Forêts Earl Stewart, nous avons eu une conversation cordiale, il a accepté les lettres concernant la politique des sites sacrés, nous nous sommes serré la main à plusieurs reprises. Nous n’avons violé aucune loi. C’est le Service des Forêts qui viole la Loi du Créateur. » dit Benally. « Avec les autres, je me livrerai moi-même au Commissaire de la police fédérale demain matin à 8h15, afin que nous puissions agir pour mettre un terme à cet acte de répression et de vengeance politique contre nous par le Service des Forêts des Etats-Unis. »
Le bureau du Commissaire de police fédérale est situé au 123 N. San Francisco St. Benally et les autres seront probablement arrêtés et présenté à un juge pour être mis en examen à 10h du matin.
D’après la plainte du Service des Forêts les pompiers et l’équipe d’intervention spécialisée dans les substances dangereuses ont été appelés à cause d’un liquide clair répandu sur le sol du hall d’entrée après le départ des manifestants. Un individu non identifié aurait renversé un seau de 20 litres de ce que l’équipe d’intervention a déterminé comme étant de l’eau d’égout traitée.
« Ces accusations sont absurdes ! L’ironie veut que le Service des Forêts a autorisé Snowbowl à déverser plus de 5 500 000 litres par jour d’eau d’égout recyclée sur une faune sauvage alpine rare. Cependant, ils jugent bon d’appeler l’équipe d’intervention quand un seau d’eau d’égout est renversé sur leur carrelage ? Je tiens le Service des Forêts pour responsable de l’empoisonnement environnemental prêt à se produire sur les Pics maintenant » dit un résident de Flagstaff, Evan Hawbaker.
Le 6 décembre 2012, s’adressant à plus de 500 leaders Autochtones à la « Conférence des Nations Tribales à la Maison Blanche », le Ministre Vilsack a rendu public un rapport sur les sites sacrés (sacred sites report ) déclarant, « Ce rapport représente l’assurance du Service des Forêts US et des autres administrations d’être de meilleurs partenaires et d’améliorer la communication au sujet des Sites Sacrés, de mieux protéger ces sites, de fournir une formation à tout le gouvernement pour assurer une meilleure compréhension des relations entre ces sites et les décisions que nous prenons. » Vilsack a ajouté « Bien que nous ayons fait de grands pas pour améliorer les services aux Tribus, il y a encore beaucoup à faire. Le pas que nous faisons aujourd’hui est d’enregistrer officiellement notre rapport sur les Sites Sacrés. »
« Le Président insiste pour que ces Sites Sacrés soient protégés et préservés : traités avec dignité et respect. C’est aussi ce à quoi je m’engage en tant que Ministre de l’Agriculture. Je sais que mes collègues Ministres partagent cet engagement. Nous comprenons l’importance de ces sites et ferons de notre mieux pour assurer qu’ils soient protégés et respectés » dit Vilsack. (Voir, en anglais http://blogs.usda.gov/2012/12/06/secretary-vilsack-addresses-white-house-tribal-nations-conference-unveils-sacred-sites-report/#more-43547)
Texte des lettres remises le 21 septembre, en anglais : http://protectthepeaks.org/protect-the-peaks-letter-to-usda-protect-the-holy-san-francisco-peaks-terminate-snowbowls-special-use-permit-for-higher-public-purpose/
Traduction française d’une des lettres
Rapport sur les sites sacrés (en anglais): http://www.fs.fed.us/spf/tribalrelations/documents/sacredsites/SacredSitesFinalReportDec2012.pdf
POUR L’AGENCE MOHAWK NATION NEWS, LES ‘PALEST’INDIENS’ ONT REMPORTÉ UNE VICTOIRE POUR TOUS LES AUTOCHTONES
MNN : LES PALEST’INDIENS, UNE VICTOIRE AUTOCHTONE
Par Mohawk Nation News http://www.mohawknationnews.com
1er décembre 2012
Publié aussi sur Censored News
http://bsnorrell.blogspot.fr/2012/12/mohawk-nation-news-palestindians.html?spref=fb
le 3 décembre 2012
Traduction Christine Prat
Le 22 novembre 2012, 138 pays ont voté pour que la Palestine soit reconnue comme un état par les Nations Unies. Ils peuvent maintenant utiliser les Organismes Internationaux des Nations Unies, signer des traités et porter plainte contre des criminels de guerre. Ils ont mis fin à la guerre impériale des corporations bancaires contre les Peuples Autochtones. Les Colonisateurs du Canada, des Etats-Unis et d’Israël ont voté contre. Ils préviennent qu’il y aura des répercussions. Des boycotts, le retrait de l’aide, ils nous éviterons, ils traverserons la rue quand ils nous verrons arriver et peut-être continueront-ils à nous intimider.
Israël a été créé par la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917. Lord Balfour, alors Ministre de Affaires Etrangères et ancien Premier Ministre, envoya une lettre au Baron Rothschild, leader du mouvement Sioniste et de l’empire bancaire international Rothschild. Les Britanniques promirent d’aider les Sionistes à créer « un foyer national pour le peuple Juif » en Palestine. Les Etats-Unis entrèrent en guerre et deux semaines plus tard le premier bateau d’immigrants Sionistes armés débarquait sur le rivage de la Palestine pour détruire le peuple et tout voler.
En 1923 Levi General, le Deskaheh, a été envoyé à Genève, en Suisse, par les Haudenosaunee [la Fédération Iroquoise] pour devenir membres de la Ligue des Nations. Il a rappelé aux Européens leurs obligations selon le Guswentha, Two Row Wampum, le seul accord autorisant des étrangers à vivre ici en paix. Les nouveaux venus l’ont violé, rendant leur occupation illégale. L’Iran, l’Estonie, les Pays-Bas, Panama, l’Irlande et d’autres nous soutinrent. Des menaces américaines et britanniques contre ces pays et contre Deskaheh le forcèrent à rentrer chez lui. Puis la Ligue des Nation fit des Peuples Autochtones du monde entier des « questions intérieures ». Nous n’avions pas le droit d’essayer de faire cesser les violations des droits de l’homme et le pillage par d’autres que nos oppresseurs. Ils ont tenté de nous réduire à l’état de victimes et de nous annihiler de façon permanente.
Les efforts de Deskaheh ont provoqué la colère du Canada. En 1924 la RCMP [Police Montée Royale Canadienne] a supprimé par la force le gouvernement Haudenosaunee, et créa la Loi sur les Indiens, l’apartheid, et les camps de concentration appelés « réserves ». Le gouvernement canadien instaura des ‘conseils de bande’ pour nous gouverner. Ils désignèrent cela comme devant être « toute personne autre qu’un Indien ».
Deskaheh fut averti de ne jamais revenir au Canada, sinon il serait tué. Il fut assassiné à Tonawanda, dans l’état de New York en 1925.
Aujourd’hui les banquiers paniquent. Ils ont tout monétisé et créé l’argent pour contrôler le monde. Les actionnaires des firmes du Canada et des Etats-Unis profitent des guerres, du vol des terres et des ressources Autochtones et ils nous réduisent en esclavage. Ces grandes entreprises sont propriétaires des masses canadiennes et américaines. Certificats de naissance, permis de conduire, numéros de sécurité sociale, protection sociale, compte en banque, tenir un commerce, voyager ou toute prestation sociale requièrent la ‘marque de la Bête’, qui est le sceau des banquiers. Les banquiers envoient leurs agents dans un pays, le détruisent et pillent les ressources naturelles. Quiconque proteste est bombardé, affamé et soumis à des sanctions économiques, ce qui constitue un état de guerre. Cette fois-ci, l’armée israélienne high tech suréquipée n’a pas pu vaincre les Palest’Indiens pauvres et désarmés. Ils n’ont pas attendu qu’on vienne les libérer. Ils se sont libérés eux-mêmes.
Ils ont créé un précédent. Bientôt la bête ne sera plus là. Le Canada, les Etats-Unis et Israël doivent maintenant avoir affaire à nous directement, nous les propriétaires de la terre et des ressources.
Les Nations Unies ne sont qu’une corporation de banquiers de plus. Elles s’effondreront de l’intérieur. Les Autochtones ne seront plus jamais assujettis aux banquiers. Les entreprises impérialistes deviendront des mendiants au lieu des brutes menteuses qu’elles ont toujours été.
Après que les femmes partout dans le monde auront fait cesser les conflits dans leurs communautés, elles commenceront à mettre en œuvre la Grande Loi de la Paix. Alors les hommes appliqueront la loi. C’est fini pour les banquiers multinationaux. Ils doivent démissionner ou partir. Nous, les vrais humains naturels, allons nous affirmer.
Nous insistons pour avoir d’abord la justice, devenir membres de la Cour Internationale, déposer des plaintes contre les criminels de guerre des corporations financières, démanteler les implantations illégales et chasser les colons, poursuivre les colonisateurs, recouvrer nos possessions et le contrôle souverain sur notre air, notre espace, nos terres, nos eaux.
Le Premier Ministre du Canada Stephen Harper et son acolyte John Baird se sont précipités aux Nations Unies et nous ont montré pour qui ils travaillent, le même banquier qui les possèdent eux et Israël.
« Quand le pouvoir de l’amour vaincra l’amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix. » (Jimi Hendrix)
MNN Mohawk Nation News kahentinetha2@yahoo.com
Infos et dons: www.mohawknationnews.com
Archives: Box 991, Kahnawake [Quebec, Canada] J0L 1B0
Publié par brendanorrell@gmail.com
La station de ski Arizona Snowbowl a placé ses canons à neige artificielle le 13 novembre dernier. La Tribu Hopi a déposé une plainte contre le Service des Forêts des Etats-Unis, soulignant le fait que des espèces protégées risquaient de disparaître, en particulier la Packera Franciscana, qui ne pousse que sur les deux pics les plus élevés (voir Wikipedia). Le 21 septembre 2012, des volontaires de l’association “Protect the Peaks” avaient déjà remis une lettre adressée au Ministre de l’Agriculture Tom Vilsack, dont dépend le Service des Forêts, pour lui enjoindre de mettre un terme au ‘Permis d’Utilisation Spéciale’ qu’il accorde à Snowbowl pour opérer une station de ski à intérêts privés sur le territoire d’un Parc National. Vous pouvez voir une vidéo de cette action, avec une déclaration de Klee Benally, dans la vidéo ci-dessous.
La lettre du 21 septembre n’ayant pas été suivie d’effet, Protect the Peaks appelle à envoyer des emails à la Présidence, aux Ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur, et au Service des Forêts du sud-ouest.
Vous trouverez ci-dessous:
– La vidéo de l’action du 21 septembre
– La traduction française du nouvel appel urgent
– Les adresses email des autorités concernées
– Le texte en anglais de la lettre à adresser par mails aux autorités (au cas où leurs conseillers ne comprendraient pas le français…)
– La traduction française de la lettre en question
APPEL A UNE ACTION URGENTE POUR PROTEGER LES SAN FRANCISCO PEAKS
De Shawn Mulford
Traduction Christine Prat
Cher Protecteur des San Francisco Peaks,
Après plus d’une décennie à travailler à la protection du caractère sacré des Pics San Francisco il est temps que nos voix s’unissent et soient entendues. Nous devons parler fort pour convaincre le Président, le Ministre de l’Agriculture et le Ministre de l’Intérieur de se conformer à la Loi Fédérale. Vous trouverez plus bas les adresses auxquelles envoyer la lettre ci-dessous et un lien vers le site de la Maison Blanche pour y soumettre votre commentaire. Après avoir envoyé la lettre, faites suivre ce message, s.v.p. à vos amis, collègues, familles, etc. Il est nécessaire que toutes les organisations et tous les individus qui ont travaillé sans relâche durant la décennie passée fassent entendre leurs voix pour protéger la packera franciscana des Pics San Francisco [San Francisco Peaks Groundsel] et ce qui reste de notre environnement naturel contre des désastres écologiques évitables fabriqués par de grandes entreprises privées.
Merci pour vos efforts !
ADRESSES OU ENVOYER DES EMAILS :
Président Barack Obama
http://www.whitehouse.gov/contact/submit-questions-and-comments
Sélectionnez « Environment » comme sujet et copiez et collez la lettre ci-dessous dans la rubrique « comment »
Conseil pour la Politique Intérieure Affaires Amérindiennes
DPCNativeAmericanAffairs@who.eop.gov
Ministre de l’Intérieur, Ken Salazar
exsec@ios.doi.gov; feedback@ios.doi.gov
Ministre de l’Agriculture, Tom Vilsack
AgSec@osec.usda.gov; Malcolm.Eve@osec.usda.gov
CC :
Responsable des Forêts du sud-ouest:
Southwest Regional Forester, Corbin Newman
cnewman02@fs.fed.us
CI-DESSOUS, TEXTE DE LA LETTRE A ENVOYER,
TRADUCTION FRANÇAISE PLUS BAS
________________________________________________
December …, 2012
White House
President Barack Obama
1600 Pennsylvania Ave NW
Washington, DC 20500
Secretary Thomas J. Vilsack
U.S. Department of Agriculture
1400 Independence Ave. SW
Washington, DC 20250
Secretary Ken L. Salazar
U.S. Department of the Interior
1849 C. St. NW
Washington, DC 20240
Re: Ensure Endangered Species Protection for the San Francisco Peaks Groundsel (Packera Franciscana).
Dear President Obama, Secretary Vilsack and Secretary Salazar:
We support the environmental study conducted by SWCA Environmental Consultants and Sonoma Technology, Inc. which was authorized by the Hopi Tribe and submitted on August 24, 2012 to the U.S. Forest Service and U.S. Fish and Wildlife Service. This extensive study provides the only snow transport modeling and analysis report on record which establishes its data as the “best available science”. This study makes evident that a substantial amount of nitrogen-enriched treated sewage effluent overspray and drift was not accounted for in the proposed snowmaking plan at Arizona Snowbowl. The omission of snow dispersion by wind is a gross oversight that imminently threatens the critical habitat and long term existence of the federally threatened San Francisco Peaks Groundsel. The actions by the Federal Government in failing to perform adequate due diligence and protect this federally threatened species is a violation of Federal Law.
– The San Francisco Peaks Groundsel is protected by Section 7 of the Endangered Species Act. All government agencies have an obligation under Section 7 of the Endangered Species Act to conserve endangered and threatened species and not approve actions that would harm the continued existence of a listed species including adversely affecting its critical habitat. Based on this new finding, which is the best available science, we insist that President Barack Obama, the Department of Agriculture and the Department of Interior disallow the use of treated sewage effluent (reclaimed wastewater) for snowmaking on the San Francisco Peaks.
– The new forest planning rule clearly states the responsible official shall determine whether or not the plan components provide the ecological conditions necessary to contribute to the recover of federally listed threatened and endangered species and to maintain a viable population of each species of conservation concern within the plan area (section 219.9 Diversity of plant and animal communities). Allowing snowmaking with nitrogen-enriched treated sewage does not contribute to maintaining a viable population or promote recovery of the San Francisco Groundsel.
– We insist that all Indigenous Peoples and Nations be informed and consulted on the findings from this new study in accordance with both domestic and international law such as stated in Article 19 of the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples.
The forest planning rule was established to ensure the protection of species diversity, forest restoration and conservation rather than promoting the degradation of the ecosystem. Again, we strongly urge your Agency to comply with the Endangered Species Act by stopping the use of treated sewage effluent for snowmaking on the San Francisco Peaks. The higher public purpose and interest is better served by not allowing irreversible damage to the critical habitat of the federally protected San Francisco Peaks Groundsel (Packera franciscana).
Respectfully,
________________________________________________
TRADUCTION FRANÇAISE
Re: Assurez l’application de la Protection des Espèces Menacées à la Packera Franciscana des Pics San Francisco
Cher Président Obama, M. le Ministre Vilsack et M. le Ministre Salazar :
Nous soutenons l’étude écologique menée par SWCA Consultants Environnementaux et Sonoma Technology, Inc., qui a été agréée par la Tribu Hopi et soumise le 24 août 2012 au Service des Forêts des Etats-Unis et au Service des Poissons et de la Faune Sauvage. Cette vaste étude est la seule à fournir un modèle de transport d’éléments par la neige et un rapport analytique qui établit que ses informations constituent « la meilleure étude scientifique disponible ». Cette étude prouve que des quantités substantielles d’eau d’égout enrichie d’azote se répandant sous forme de pulvérisation ou dérivant n’ont pas été prises en considération dans le projet de fabrication de neige artificielle d’Arizona Snowbowl. L’omission de la dispersion de la neige par le vent est une négligence grossière qui menace immédiatement l’habitat délicat et l’existence à long terme de la Packera Franciscana [San Francisco Peaks Groundsel] classée comme espèce menacée au niveau fédéral. Les actes du Gouvernement Fédéral, en tant qu’ils n’ont pas exercé la vigilance nécessaire et protégé cette espèce reconnue comme menacée au niveau fédéral, constituent une violation de la Loi Fédérale.
– La Packera Franciscana des Pics San Francisco est protégée par la Section 7 de la Loi sur les Espèces Menacées. Toutes les administrations ont l’obligation selon la Section 7 de la Loi sur les Espèces Menacées de préserver les espèces en danger ou menacées et de ne pas approuver des actions qui pourraient nuire à l’existence des espèces sur la liste ou endommager leur habitat indispensable. Sur la base de cette nouvelle découverte, qui est la meilleure connaissance scientifique disponible sur la question, nous insistons pour que le Président Barack Obama, le Ministère de l’Agriculture et le Ministère de l’Intérieur retirent l’autorisation d’utiliser des eaux usées recyclées pour faire de la neige sur les Pics San Francisco.
– Le nouveau règlement du plan d’aménagement des forêts indique clairement que le responsable officiel devra déterminer si un plan proposé présente les conditions écologiques nécessaires pour contribuer à rétablir la présence des espèces en danger ou menacées apparaissant sur la liste fédérale et à maintenir une population viable de chaque espèce protégée dans la région concernée par le plan (section 219.9 Diversité des populations végétales et animales). Autoriser la fabrication de neige à partir d’eaux usées enrichies à l’azote ne contribue pas à maintenir ou à rétablir la Packera Franciscana des Pics San Francisco.
– Nous insistons pour que tous les Peuples et Nations Autochtones soient informés et consultés quant aux résultats de cette nouvelle étude, en conformité avec la loi des Etats-Unis et la loi internationale, comme il est indiqué dans l’Article 19 de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones.
Le règlement du plan d’aménagement des forêts a été établi afin d’assurer la protection de la diversité des espèces, la réhabilitation de la forêt et la promotion de l’écosystème, plutôt que sa dégradation. Encore une fois, nous exhortons votre Administration à se conformer à la Loi sur les Espèces Menacées en mettant fin à l’utilisation d’eaux usées recyclées pour faire de la neige sur les Pics San Francisco. Les buts et les intérêts supérieurs du public sont mieux servis en n’autorisant pas de dégâts irréversible à l’habitat essentiel de la Packera Franciscana des Pics San Francisco, protégée au niveau fédéral.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président et Messieurs les Ministres, mes respectueuses salutations,
Voir aussi:
Article sur la plainte des Hopi
Traduction française de la lettre adressée au Ministre Vilsack le 21 septembre
http://tarsandsblockade.org/13th-action/
Les personnes barricadées ont été arrêtées et la caution fixée à 65000 dollars par personne pour être libérés! Ce n’est même pas légal!
Des centaines de kilomètres de terres jusque là sauvages du Texas ressemblent maintenant à çà!
Notre-Dame-des-Landes, 17 novembre Photo Christine Prat
28 novembre 2012
By Christine Prat

Photo http://lazad.noblogs.org/photos/
During the weekend of 23-25 November, violent clashes have occurred, as the military police attacked activists on an area slated for an airport project in Notre-Dame-des-Landes – a village near Nantes, while the riot police violently dispersed a support demonstration in the center of Nantes. Unfortunately people were wounded, some seriously. However, the events have forced the national and corporate media and their politicians to publicly admit that there is an issue: all day long they broadcast – distorted – news and – prejudiced – debates and interviews.
Some forty years ago, the French State and the local authorities devised the project of building a huge, international airport some 20 miles north of Nantes. The incredible sum of money necessary for the project was not available at the time so that the works never started. However, in 1974, the French Government reserved the area, declaring it ‘Differed Development Zone’ which meant that no building permit could be delivered on it. It protected the area from the then quickly developing agro-industrial business and urbanization craze, so that Nature took over the not privately owned areas – birds came back – while small farmers could go on with traditional agriculture on their private plots.
The area is a wetland. The importance of wetlands for the global climate has been discovered in between, so that French Law now demands that corporations and institutions destroying wetlands for their projects create others of the same size in the region or elsewhere in the country.
In the mid 2000 years, the project was dug out of forgiveness, mainly supported by the long time mayor of Nantes, Jean-Marc Ayrault, who became Prime Minister of France a few months ago, in the wake of the national elections. The main contractor of the public-private partnership is the building corporation Vinci, which has also been contracted to build the East End Crossing (Le Figaro, 21-11-2012), a bridge over the Ohio River, from Louisville, Kentucky, to South Indiana, and the Atlantic Bridge in Panama (Le Figaro, 15-11-2012). The ‘Préfet’ – local representative of the Ministry of Interior – who was in charge until 2009 and supported the airport project, immediately got a position at Vinci as soon as his official mandate expired, so that opponents suspect that he was already working for the corporation in his quality of civil servant. Vinci does not provide for the creation of a new wetland area in its project, which makes it illegal. Proponents try to minimize the problem by saying that it is the “only” issue which is not solved, but, as a matter of fact, it is a MAJOR issue that makes the whole project unlawful.
When the project was devised, kerosene was still cheap, and, on the basis of the development of air traffic at the time, they calculated that the existing Nantes airport would be saturated by 1983-84. However, in 2012 Nantes airport is still working at only 75% of its capacity.
Resistance
The project sunk into forgiveness, so that the initial resistance of local farmers and inhabitants dwindled away. But when it was dug out of the administration files in 2005, the directly impacted people formed the ACIPA, Inter Communal Association of Impacted Populations, which organized a ‘Week of Resistance’, showing documentaries, organizing debates and music shows. Then opponents decided to occupy the area, to settle in abandoned houses and to build cabins in the woods. As stated in CQFD, a Marseille based monthly, “Local opponents called for an occupation of the zone. Then we started to open the place, to occupy deserted houses, to settle in the woods, to build cabins. And then the acronym ZAD (for “Differed Development Zone”) became ‘Zone A Défendre’ (Zone to be defended)” says Kevin who has been living there for three years “[…] Some people have collective gardens to produce vegetables and onions, for instance. Others are more individualistic. A vegetable farm produces big quantities. A baker makes bread for free price twice a week. A farmer makes goat cheese. Some spent years building housing. Abandoned houses have been rehabilitated. Workshops are devoted to repairing cars and bicycles. A theater was built. There are libraries and a newspaper spreading news about the activities of the 35 sites on the area. We had shows. We use our cars to pick up wasted materials and food from supermarkets. That food is given out and left in a place called La Planchette so that everybody can help themselves.” (CQFD nr 105 – novembre 2012).
The diverse resisting groups were never united. The farmers and inhabitants were suspicious and reluctant to ally with environmentalist activists or anarchist squatters. Even the activist groups were quite different from each other: Caroline, quoted in CQFD, said: “[…] We are all anti-productivist, anti-capitalist, anti-authoritarian, and our common wish is to live differently, but our ways of doing it are different, according to each of us. Some live in cabins in the trees. Others are in houses with a relative comfort where anyone can help himself. […]” (CQFD nr 105 – novembre 2012).
Then, on October 16th, military police attacked the site, destroyed cabins and removed settlers. The diverse groups of resisters began to come closer to each other. In the following days, police harassment went on. Local farmers and inhabitants dropped their suspicion toward activists and declared their solidarity.
On November 17th, a huge demonstration (some 38000 people, from all over France and other countries) took place on the area. Political stars from the so-called ‘green’ and ‘leftist’ parties rushed to the spot to recuperate the struggle. But they were not allowed to make speeches. The demonstration was seen as a victory by the resisters.
Then, on Friday November 23rd, the military police violently attacked the area, fighting through the next day. On Saturday 24th, a demonstration in the center of Nantes was also violently attacked, in front of the Prefecture.
It was quite a shock. Some elected politicians locked themselves to the gates of the Prefecture to protest against the police action. Members of the Green parties in the government got a six months postponement of the project to allow an environmental impact study. The resisters are not convinced and demand that police be kept away from the area before they accept to discuss with the authorities.
See:
http://zad.nadir.org/spip.php?article656
http://actualutte.com/livenddl/
http://www.cqfd-journal.org/
Daily infos in English on the activists’ site:
https://zad.nadir.org/?lang=en
March 2009, Blackfire, on tour in Germany, expressed their support to German protesters struggling against the extension of Frankfurt airport. Many musicians also support the struggle in Notre-Dame-des-Landes, among others our friends of Haymarket and Trouz An Noz.
Photo Christine Prat
Voir photos détaillées des lieus numérotés
La Tribu Hopi mentionne la question des espèces menacées dans une nouvelle plainte destinée à mettre un terme à la profanation des Pics Sacrés
See original article in English
Par Brenda Norrell
Censored News
Traduction Christine Prat
Vendredi 16 novembre 2012
La Tribu Hopi a dépose une nouvelle plainte dans le but de stopper l’utilisation d’eau d’égout recyclée pour faire de la neige sur les Pics sacrés San Francisco, mentionnant la présence d’une plante menacée qu’on ne trouve que sur les Pics San Francisco.
La Tribu Hopi a déposé une demande d’injonction formelle le mercredi 14 novembre 2012. Une radio de Flagstaff avait annoncé que la station Arizona Snowbowl avait commencé a utiliser le matériel pour faire de la neige le mardi 13.
La plante menacée, packera franciscana (groundsel en anglais), compte seulement 550 pieds dans la forêt des San Francisco Peaks [D’après Wikipedia, on ne la trouve que sur les pentes du Pic Humphrey et du Pic Agassiz. Arizona Snowbowl occupe toute une face du Pic Agassiz]. Il y a près de 4 km2 d’habitat menacé sur les Pics, d’après la plainte enregistrée par une cour fédérale du District de Columbia (Washington D.C.).
La chouette tachetée mexicaine, également menacée, réside aussi sur les Pics, d’après la plainte. La plainte a été déposée contre le Ministère de l’Agriculture des Etats-Unis et le Ministre Thomas Vilsack, le Chef du Service des Forêts Thomas Tidwell, et le Superviseur du Service des Forêts de Coconino Earl Stewart.
Ci-contre: Le Superviseur du Service des Forêts de Coconino, Flagstaff, Earl Stewart reçoit une lettre adressée au Ministre Vilsack exigeant le retrait du ‘Permis d’Utilisation Spéciale’ accordé à Arizona Snowbowl
Voir texte de la lettre remise le 21 septembre 2012
Texte de la plainte Hopi (en anglais) :
Lawsuit Hopi v Usfs 20121114 Complaint
D’après Wikipedia, la plante menacée ne pousse que dans la zone boisée la plus élevée sur les pentes des Pics Humphrey et Agassiz, on peut voir sur les cartes et la photo que Snowbowl en occupe une bonne partie. A cette altitude, l’exposition est probablement importante, et il n’est pas sûr qu’on puisse trouver les mêmes plantes sur l’autre face du Pic Agassiz.
La packera franciscana, Wikipedia
PROMOTEUR ET DIRECTION POLITIQUE NAVAJO VEULENT UNE TELECABINE SUR LE GRAND CANYON
Original article in English:
http://www.adventure-journal.com/2012/08/developer-navajo-want-grand-canyon-gondola/
Par Brendan Leonard
29 août 2012
Traduction Christine Prat
Si les promoteurs et le président de la Nation Navajo obtiennent ce qu’ils veulent, les descentes en radeau sur le Grand Canyon pourraient passer par une nouvelle étape près de la confluence entre le Colorado et le Petit Colorado : un restaurant au bord de l’eau et un amphithéâtre, avec une télécabine pour trimbaler les visiteurs d’une hauteur de 1000 mètres à partir du bord du canyon.
Le Président de la Nation Navajo Ben Shelly et un promoteur de Phoenix (Arizona) se sont mis d’accord pour entamer une étude de faisabilité pour un projet à 120 millions de dollars de construction d’un village touristique sur un site isolé et encore sauvage sur le bord est du Grand Canyon. Le projet s’est heurté à l’opposition de divers groupes, pour des raisons écologiques, historiques, spirituelles et esthétiques.
Nikki Cooley, président de l’Association des Guides du Fleuve du Grand Canyon, et citoyen de la Nation Navajo, dit que le projet est une idée grotesque qui altérerait définitivement l’une des Sept Merveilles du Monde naturelles et que de plus, ce n’a pas été discuté adéquatement avec les membres de la tribu Navajo.
« Cela pose des questions sérieuses sur l’impact de trois millions de touristes par an sur un site isolé et écologiquement sensible, sacré pour de nombreuses tribus » dit Cooley. « Parmi ces problèmes il y a un changement irrévocable du paysage, des questions d’eau, des questions sanitaires, l’impact potentiel pour des espèces menacées et l’écosystème fragile de la région, la pollution par les détritus, la lumière et le bruit, et cette liste n’est pas exhaustive ».
Le projet prévoit un tramway partant du bord est du Grand Canyon, sur le site encore sauvage à environs 55 km de Tuba City, Arizona. Le promoteur, Confluence Partners, dit que les trois millions de passagers escomptés pour le tramway amèneraient des emplois et un boum économique à la région en difficulté de Bodaway Gap, dans la Nation Navajo – il parle de jusqu’à 2000 emplois et de 50 à 95 millions de dollars par an.
En 2009, le Président Obama a signé l’abrogation du Gel de Bennett, une interdiction imposée en 1966 qui empêchait les Navajo de développer une région de plus de 6000 km2 pendant 40 ans, un blocage qui a laissé la région dans un état d’arriération par rapport au reste de la réserve. L’initiative d’Obama permet aux promoteurs de s’engouffrer et de proposer des projets tels que l’Escalade.
L’administration de Bodaway/Gap dans la Nation Navajo, qui a juridiction sur les terres au bord du canyon, s’oppose au développement et a passé plusieurs résolutions pour protester officiellement contre le projet. La Tribu Hopi dit que le tramway dérangerait la Hopi Salt Trail (‘piste du sel’), une voie traditionnelle marquée par des pétroglyphes et des lieus de sacrifice qui se termine à la confluence. Il y a aussi un conflit à propos de la propriété du terrain à la confluence des deux rivières, là où devrait être le terminus du tramway ; le Service des Parcs Nationaux et le Bureau of Land Management disent que c’est un terrain fédéral relevant de leur compétence, alors que les dirigeants de la Nation Navajo et les promoteurs disent en avoir la propriété. Les problèmes environnementaux concernent les effets du traitement de l’eau, de l’évacuation des eaux usées et de l’impact sur le gila cypha (ou humpback chub, poisson rare du fleuve Colorado), une espèce menacée, dans le Petit Colorado, où les embarcations n’ont pas accès.
Confluence Partners fait l’éloge du tramway comme moyen « de fournir au touriste ordinaire une possibilité unique et inégalable de visiter le fond du canyon et le Fleuve Colorado », ce qui serait une première dans une zone sauvage depuis toujours uniquement accessible à pied, à dos de mule ou en barque. (Les hélicoptères qui promènent les touristes au-dessus du Grand Canyon n’ont pas le droit de se poser dans les limites du Parc National).
L’Association des Guides du Grand Canyon n’est pas d’accord. « Le projet implique des installations au fond du Grand Canyon, ce qui signifierait qu’elles se trouveraient sur ou juste à côté d’une zone sauvage dont la protection est proposée au niveau fédéral » dit Cooley. « Et regardons les choses en face : la magnifique vue naturelle sur la Confluence du Petit Colorado serait gâchée pour toujours, par les projets de quelques hommes qui veulent remplir leurs portefeuilles ».
Les constructions au fond du canyon consisteraient en une promenade de 300 mètres le long de la rivière, un restaurant et un amphithéâtre. Et sur le bord est :
– Une station de tram
– Des boutiques
– Un chalet/restaurant de 250 à 300 chambres
– Un parking de 1200 places
– Un Musée/Office du Tourisme/Centre Culturel
– Des galeries
– Des motels et des restaurants
– Un parc pour camping cars
– Des infrastructure (bureaux, station d’épuration des eaux usées, station d’essence, etc.)
Les appels téléphoniques et les emails adressés au bureau du Président Navajo Ben Shelly sont restés sans réponse.
Pour plus d’information (en anglais) :
Grand Canyon Escalade: http://grandcanyonescalade.com/
Save the Confluence: http://savetheconfluence.com/
Office of Navajo Nation President: http://www.president.navajo-nsn.gov/
Résistance Montante : Solidarité avec les Unist’ot’en
Appel à des actions pour le mardi 27 novembre
Article du site unistotencamp (In English)
Traduction Christine Prat
En suscitant la résistance la semaine passée, les Unist’ot’en et des mouvements de base Wet’suwet’en ont de nouveau chassé les pipelines de leurs territoires !
Le 20 novembre, le Chef Héréditaire des Wet’suwet’en Toghestiy a intercepté des géomètres de Can-Am Geomatics travaillant pour la firme américaine Apache au projet de gazoduc Pacific Trails Pipeline (PTP) et leur a remis une plume d’aigle. D’après la loi Wet’suwet’en, une plume d’aigle est utilisée comme premier et unique avis d’effraction. Les géomètres ont reçu l’ordre de quitter le territoire et la route menant dans le territoire a été fermée à toutes activités industrielles jusqu’à nouvel ordre. Les matériaux laissés sur place serons retenus jusqu’à ce que la firme Apache et PTP acceptent de communiquer de façon appropriée avec les Unist’ot’en et les mouvements Wet’suwet’en selon le protocole et la législation sur le Consentement Préalable Libre et suffisamment Informé de leurs territoires jamais cédés. Les Unist’ot’en sont contre tous les pipelines devant traverser leurs territoires, entre autres les projets de Enbridge Northern Gateway, Kinder Morgan, Pembina et Spectra.
Les Unist’ot’en appellent maintenant à des actions de solidarité et de soutien pour réaffirmer leur position et faire passer le message à l’industrie et au Gouvernement, c’est-à-dire qu’aucun des pipelines projetés ne passera par leurs territoires. Le présent appel concerne des actions immédiates le mardi 27 novembre pour s’assurer que les grandes compagnies, les investisseurs et les gouvernements reçoivent un message clair leur signifiant qu’il n’ont ni le droit ni la juridiction pour approuver tout développement sur les terres Unist’ot’en.
[…]
L’appel à l’action de la « Résistance Montante » a été émis par les Unist’ot’en et les mouvements de base Wet’suwet’en et est soutenu par les Algonquins de Barriere Lake, Anishinabek Oshkimaadiziig Unity Camp, les Défenseurs de la Terre Asubpeeschoseewagong (Grassy Narrows), le Réseau de la Forêt Boréale, Action/Recherche pour la Justice Climatique (Science pour la Paix), le Conseil des Canadiens, Deep Green Resistance, le Réseau Environnemental Autochtone, le Réseau Autochtone pour l’Economie et le Commerce, les Voix Juives Indépendante de Toronto, le Mouvement d’Action Autochtone, le Mouvement de Solidarité des Peuples Autochtones d’Ottawa, le Mouvement de Solidarité des Peuples Autochtones de Winnipeg, Réoccupation Autochtone des Terres Ancestrales du Territoire Souverain Ahousaht, le Réseau de Souveraineté et Solidarité Autochtone de Toronto, la Ligue Internationale des Luttes des Peuples pour le Canada, Prenons la Direction Maintenant (Lead Now), l’Alliance pour la Justice Minière, le Mouvement de la Jeunesse Autochtone, Personne n’est Illégal (No One Is Illegal) de Toronto, Personne n’est Illégal des Territoires Salish de la Côte de Vancouver, Marée Montante (Rising Tide) des Territoires Salish de la Côte de Vancouver, Marée Montante de Toronto, ShitHarperDid, Sierra Club de Prairie Chapter, Courants de Justice (Streams of Justice), Submedia.tv, Tadamon, Solidarité Toronto-Bolivie, Truth Fool, la librairie Turning the Tide, le Réseau d’Action de la Communauté pour la Forêt de l’Ile de Vancouver. S.V.P. envoyez-nous des email si vous voulez ajouter votre nom à la liste des supporters.
LIENS :
Site web de la communauté Unist’ot’en, avec les dernières nouvelles et des vidéos des évènements :
http://unistotencamp.wordpress.com
Une vidéo expliquant la lutte de la communauté (en anglais) :
http://stoptheflows.tumblr.com/
Envoyez des dons d’équipements pour l’hiver au camp d’action Unist’ot’en :
http://forestaction.wikidot.com/caravan
HISTORIQUE
Qu’est ce que le pipeline Pacific Trails ?
Parmi les nombreux projets de pipelines qui devraient traverser le territoire Unist’ot’en, le Pacific Trails (PTP) est le premier dont le démarrage de la construction a été fixé et donc une menace immédiate. PTP est un partenariat d’1 milliard de dollars entre l’entreprise Apache Canada, Encana Corporation et EOG Resources (Enron Pétrole et Gas). Le gazoduc de 463 kilomètres doit relier un terminal de gaz naturel à Kitimat et Summit Lake, près de Prince George dans le nord-est de la Colombie Britannique, dans le but de transporter jusqu’à 29000 mètres cube par jour de gaz naturel, extrait par fracturation hydraulique de gaz de schiste, vers les marchés internationaux, par des supertankers. Le gouvernement de Colombie Britannique a approuvé l’expansion de la capacité du gazodu en avril 2012.
Quel problème pose la fracturation ?
Bien que l’industrie vende la fracturation comme « énergie de transition verte », le spécialiste en écologie Robert Howarth, de la Cornell University, dit clairement : « Le gaz de schiste est pire que le gaz conventionnel, et en fait, pire que le charbon et pire que le pétrole. » Certains médecins, entre autres le médecin chef du Centre National pour la Santé Environnementale des Etats-Unis et les Spécialistes du Collège du New Brunswick, ont appelé à un moratorium sur la fracturation. Un nombre d’autorités, entre autres la France, le Québec et New York, ont actuellement des moratoriums sur la fracturation. L’an dernier trois femmes Kainai de la tribu Blood, dans le sud de l’Alberta, ont été arrêtées pour avoir empêché des camions de quitter le puits de Murphy Oil et avoir juré de ne pas bouger tant que les projets de fracturation ne seraient pas arrêtés.
Que disent les Unist’ot’en ?
Le clan Unist’ot’en de la Nation Wet’suwet’en ont fortement exprimé leur opposition au PTP. Des membres du clan ont construit une cabane et un camp de protection sur le trajet. Plus récemment, le 20 novembre 2012, le Chef Wet’suwet’en Toghestiy a intercepté des géomètres et leur a remis une plume d’aigle. Dans la loi Wet’suwet’en, une plume d’aigle est utilisée comme premier et seul avis d’entrée par effraction. Les géomètres et toutes les autres personnes liées au PTP ont reçu l’ordre de quitter le territoire et il leur a été signifié qu’il leur était définitivement interdit de retourner en territoire Unist’ot’en. La route a été fermée à toutes les activités industrielles jusqu’à nouvel ordre. Le 23 août 2012, Toghestiy et Hagwilakw, du clan des Likhts’amisyu, ont remis aux représentants d’Enbridge des avertissements concernant l’entrée par effraction sur le territoire, au cours d’une réunion du Conseil Municipa de Smithers auquel Enbridge assistait pour essayer de minimiser leur récente fuite de pétrole dans la rivière Kalamazoo. En novembre 2011, les Unist’ot’en et les Likhts’amisyu de la Nation Wet’suwet’en ont érigé une barricade avec des pancartes « Route Fermée aux Foreurs de Pacific Trails Pipeline », et escorté les foreurs du PTP et leur équipement vers la sortie.
Freda Huson, porte-parole du Clan Unist’ot’en, déclare : « Pacific Trails Pipeline n’a pas l’autorisation d’être sur notre territoire. C’est un territoire qui n’a jamais été cédé. Nous disons ‘NON !’ dans leurs réunions. Nous leur avons écrit des lettres ; j’ai envoyé des emails disant ‘absolument NON !’ à leurs projets. Le trajet planifié pour le Pacific Trails Pipeline passe par deux frayères de saumons qui nous fournissent une part importante de nos réserves de nourriture. Nous l’avons fait savoir clairement à Enbridge et à Pacific Trails comme à toute l’industrie : Nous n’autoriserons aucun pipeline sur notre territoire ».
Le chef héréditaire Likhts’amisyu Toghestiy s’est exprimé de façon similaire : « Les Unist’ot’en et les mouvements de base Wet’suwet’en ont toujours affimé qu’ils n’autoriseraient pas qu’un tel gazoduc traverse leur territoire ».
Les Wet’suwet’en se divisent en cinq Clans, avec des territoires qu’ils doivent gérer pour leurs générations futures. Ni les Unist’ot’en, ni les autres membres de la base Wet’suwet’en ne sont associés au Bureau des Wet’suwet’en. Le clan des Unist’ot’en est contre tous les pipelines prévus devant traverser leurs territoires, entre autres Enbridge Northern Gateway, Kinder Morgan, Pacific Trails, Pembina, Spectra et autres. Le pipeline d’Enbridge devrait être construit à côté – et avec les mêmes droits – que Pacific Trails, on peut donc craindre que le PTP « ouvre une voie » au projet d’Enbridge.
Qu’est-ce que le Corridor du Charbon ?
Pacific Trails Pipeline, ainsi qu’Enbridge Pipeline et l’expansion du Trans Mountain pipeline de Kinder Morgan, font partie d’une stratégie énergétique beaucoup plus large. Tout comme celui d’Alberta, le gouvernement de la Colombie Britannique a pour but de devenir un ‘foyer de l’énergie’ en exploitant des gisements de gaz de schistes parmi les plus importants d’Amérique du Nord et en utilisant des gazoducs pour le gaz de schistes obtenu par fracturation hydraulique pour se positionner sur les marchés internationaux les plus lucratifs. D’après le Centre Canadien pour les Politiques Alternatives, une bonne partie du gaz de schistes de Colombie Britannique est destiné à l’Alberta où il est utilisé comme carburant pour les sables bitumineux. Tout ceci arrive alors que l’oléoduc Keystone XL [transportant les sables bitumineux] jusqu’à la Côte américaine du Golfe du Mexique est en train d’être construit et qu’Enbridge projette l’inversement du pipeline 9 pour ouvrir l’Ontario et que les marchés du Québec et des Etats-Unis placent les intérêts à court terme du capitalisme poussé par les multinationales et l’exploitation coloniale des ressources minières avant l’autodétermination des Autochtones et leurs devoir de préserver la Terre, détruisant la terre et les écosystèmes, ignorant la sécurité et la santé des communautés tout comme de ceux qui doivent travailler à des postes qui les exposent aux poisons dans ces industries.
19 novembre 2012
Article du groupe Tar Sands Blockade, http://tarsandsblockade.org
« Tar Sands Blockade est une coalition de propriétaires ruraux du Texas et de l’Oklahoma et de militants pour la justice climatique utilisant la désobéissance civile pacifique et soutenue pour bloquer la construction de l’oléoduc pour sables bitumineux de TransCanada, le Keystone XL. »
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Traduction Christine Prat
Au cours d’une journée d’action, des dizaines de personnes marchent sur le site des travaux : la communauté de Nacogdoches se joint aux propriétaires ruraux affectés près du Lac Nacogdoches pour protéger l’approvisionnement en eau des sables bitumineux toxiques
NACOGDOCHES, Texas, lundi 19 novembre 2012 – Ce jour, quatre personnes se sont enchaînées aux machines utilisées sur le tracé de l’oléoduc Keystone XL qui doit transporter le pétrole de sables bitumineux. Elles ont été rejointes par plusieurs autres pour former une chaîne humaine bloquant le mouvement des machines sur le site, tandis que 30 autres personnes marchaient sur le site pour interrompre le travail tôt ce matin. Pendant ce temps, trois autres lançaient une nouvelle action, au confluent de la rivière Angelina, se suspendant à des pins avec des câbles reliés aux machines, bloquant entièrement la route du Keystone XL. La Journée d’Action d’aujourd’hui a été organisée en solidarité avec des propriétaires ruraux locaux qui luttent pour protéger leur eau et leur terre des sables bitumineux toxiques de TransCanada.
Le Keystone XL doit traverser 16 cours d’eau majeurs au Texas, entre autres sur le site occupé aujourd’hui, sur la pittoresque rivière Angelina. Logés dans des pins de 15 m de haut, les trois activistes se sont installés pour une résistance prolongée pour protéger l’eau potable et l’eau utilisée dans l’agriculture. Les eaux se jettent en aval dans le très populaire Sam Rayburn Reservoir, le plus grand lac se trouvant en totalité sur le territoire du Texas et qui est réputé pour la pêche à la ligne, amateurs et compétitions.
« Tar Sands Blockade soutient toutes les communautés affectées par les sables bitumineux canadiens. Des Nations Autochtones d’Alberta, au Canada, aux quartiers assiégés des raffineries sur la Côte américaine du Golfe du Mexique où les sables bitumineux doivent être raffinés, il y a une vague de résistance demandant l’interruption de l’exploitation des sables bitumineux toxiques. Les évènements d’aujourd’hui marquent simplement la dernière en date des manifestations de notre campagne de désobéissance civile fondée sur les communautés et bien d’autres communautés sont appelées à se lever pour défendre leur pays d’un danger apporté par la tromperie, la brutalité et l’insouciance par TransCanada à leurs vies et leur eau potable » insiste Ron Seifert, un porte-parole de Tar Sands Blockade.
[…]
Pendant que ces actions multiples interrompaient la construction du Keystone XL ce matin, des membres de la communauté locale se réunissaient au Lac Nacogdoches pour détailler les menaces posées aux sources d’eau de la communauté et à la santé publique par le Keystone XL. Ces évènements aux environs de Nacogdoches coïncident avec une semaine de manifestations [week’s worth of events] en solidarité avec Tar Sands Blockade. Ces actions qui doivent avoir lieu dans plus de 40 communautés dans le monde, ont pour but d’attirer l’attention sur le besoin urgent de faire face à la crise climatique.
Certaines actions ont visé des décideurs et des institutions bancaires qui financent des projets d’énergie sale, tandis que d’autres avaient pour but d’organiser la population et de mettre en évidence le lien entre les phénomènes météorologiques extrêmes et l’exploitation minière débridée, face aux dégâts causés par l’ouragan Sandy.
Hier à Washington, DC, plus de 3000 personnes se sont rassemblées [Voir l’article more than 3,000 gathered at the White House] pour appeler le Président Obama à annuler le permis de construire du tronçon nord de l’oléoduc de TransCanada Keystone XL. D’autres actions sont prévues pour aujourd’hui et le reste de la semaine.
Tar Sands Blockade est une coalition de propriétaires ruraux du Texas et de l’Oklahoma et de militants pour la justice climatique utilisant la désobéissance civile pacifique et soutenue pour bloquer la construction de l’oléoduc pour sables bitumineux de TransCanada, le Keystone XL.
« Des rues de New York à ces bois de pins ici dans l’est du Texas, des communautés résistent aux compagnies dangereuses comme TransCanada. Ces actions de solidarité font partie d’un mouvement en expansion de gens ordinaires qui se réunissent dans leurs quartiers, les écoles et les centres communautaires pour mettre en évidence les liens entre l’extraction sans limite de ressources comme les sables bitumineux et les phénomènes météorologiques extrêmes comme la sécheresse catastrophique qui frappe les fermiers et les éleveurs dans tout le Texas et le Middle West. Aujourd’hui nous nous rassemblons pour construire un future où les gens et la planète pourront prospérer et être en bonne santé » dit Kim Huynh, un porte-parole de Tar Sands Blockade
Un message des Unis’tot’en (Canada) publié par Tar Sands Blockade sur Facebook le 23 novembre 2012
Hier, le clan Unis’tot’en du peuple Wet’suwet’en a expulsé les géomètres venus marquer le trajet de l’oléoduc Pacific Trails au Canada.
« Le clan des Unis’tot’en sont absolument contre tous les pipelines qui doivent traverser leurs territoires, y compris PTP, Enbridge’s Northern Gateway et beaucoup d’autres. »
Le camp d’action Unis’tot’en a été organisé depuis des années pour bloquer les pipelines sur le territoire souverain de cette Première Nation en Colombie Britannique. Voir http://unistotencamp.wordpress.com/
Lundi nous [Tar Sands Blockade] avons reçu cette photo et ce message du camp Unis’tot’en en solidarité avec le barrage contre le Keystone XL au Texas. Voir message intégral : http://unistotencamp.wordpress.com/2012/11/20/unistoten-statement-of-solidarity-with-tar-sands-blockades-targeting-keystone-xl-in-texas/
« A des milliers de kilomètres au nord-ouest de Tar Sands Blockade, il y a le Camp Unis’tot’en où des membres de la base Wet’suwet’en et leurs alliés ont établi une communauté de résistance située directement sur le tracé des pipelines Northern Gateway et Pacific Trails.
Le Camp Unis’tot’en est solidaire de Tar Sands Blockade. Nous louons le courage et le dévouement des intrépides éco-guerriers du Texas. Puissent nos actions se faire en conjonction avec les vôtres. »
Trajet projeté pour le Keystone XL
YAQUI ET NAVAJO : LE VOL DES DROITS SUR L’EAU DES INDIENS EST UN CRIME CONTRE L’HUMANITE
Par Brenda Norrell
Censored News
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Traduction Christine Prat
Jeudi 22 novembre 2012
VICAM PUEBLO, état de Sonora, Mexique – Des chefs traditionnels Yoeme (Yaqui) ont mis au point le document final du Forum International pour la Défense de l’eau mercredi. Le rassemblement qui a duré deux jours, les 20 et 21 novembre, à l’invitation de l’Autorité Traditionnelle de Vicam Pueblo, a rassemblé des Peuples Autochtones solidaires des Zapatistes pour protéger les droits sur l’eau des Indiens.
Les Yoeme font face au vol de leur eau par le gouvernement mexicain. Les Yoeme combattent l’Aqueduc Indépendance qui doit transporter de l’eau du Rio Yaqui à Hermosillo.
Les villes, états et gouvernements des Etats-Unis et du Mexique ont conçu des plans destinés à voler les droits sur l’eau des Indiens. Actuellement, les Yoeme de l’état de Sonora, au sud de la frontière avec l’Arizona, et les Navajos en Arizona, résistent à aux projets de vol des gouvernements du Mexique et des Etats-Unis.
Dans les villages Yoeme tout comme sur Black Mesa en Arizona, la plupart des Indiens vivent sans eau courante alors que les entreprises et les industries gaspillent et polluent l’eau. Et alors que les Peuples Autochtones vivent sans eau courante, ils vivent avec la pollution et la destruction, entre autres les centrales au charbon en territoire Navajo et les poisons chimiques et agricoles sur les terres Yaqui.
Les Navajos combattent le projet de vol des droits Diné [Navajo] sur les eaux du Petit Colorado. Le complot est conçu pour profiter à la très polluante centrale au charbon dite Centrale Navajo [Navajo Generating Station] qui fournit l’électricité aux villes grandes consommatrices d’Arizona. Récemment la fuite d’un email a révélé le plan du ministre de l’Intérieur Ken Salazar et du Sénateur d’Arizona Jon Kyl, de faire passer subrepticement le projet par le Congrès paralysé par la cohabitation. Les Navajos ont déjà dit « non » au soi-disant règlement des droits sur l’eau.
Les Yoeme et les Navajos combattent contre des plans de vol des droits sur l’eau. Les Yoeme et les Navajos s’en tiennent à la norme selon laquelle le droit à l’eau est un droit de l’homme et le vol de l’eau est un crime contre l’humanité.
Les Autochtones rassemblés ici ont parlé de la défense de l’eau et de son caractère sacré, dont dépend leur futur. Ofelia Rivas, O’odham, a chanté un chant sacré pour l’eau. La communauté cérémonielle O’odham de Quitovac, dans le nord du Sonora, est menacée par l’exploitation de mines d’or qui risque d’empoisonner leur eau.
Durant la session de clôture du rassemblement pour l’eau à Vicam Pueblo mercredi après-midi, les participants ont été honorés par les chefs traditionnels Yaqui et remerciés pour avait fait de longs voyages jusqu’ici. Dans une invitation écrite pour le rassemblement, les Yaqui avaient écrit : « Avant la mise à sac de son territoire et son extermination latente, la Tribu Yaqui écoutera encore les voix venues du cœur de leurs territoires pour poursuivre la défense de l’eau, qui n’est pas une lutte indépendante, mais une lutte pour tous les Peuples Autochtones qui cherchent à défendre et maintenir leur territoire, leur autonomie, la paix, la justice et la dignité. C’est aussi la lutte de la société mexicaine pour la démocratie et la liberté ».
Voir aussi la vidéo [en Espagnol]de la conclusion et du résumé du forum
http://bsnorrell.blogspot.com/2012/11/video-yaqui-foro-internacional-del-agua.html
Des photos du forum par Brenda Norrell
http://bsnorrell.blogspot.com/2012/11/yaqui-vicam-pueblo-international.html
Brenda Norrell
brendanorrell@gmail.com
Voir autres articles sur le problème de l’eau
et sur le projet des sén. Kyl et McCain