DES PROTECTEURS DE L’EAU ARRETES LE 27 OCTOBRE 2016, ONT ETE MIS EN CAGE DANS DES CHENILS. ON LEUR A AUSSI ATTRIBUE DES NUMEROS AU LIEU DE NOMS, COMME DANS LES CAMPS DE CONCENTRATION.
Par Brenda Norrell
Censored News
29 octobre 2016
Traduction Christine Prat
MANDAN, Dakota du Nord – Le Sheriff du Comté de Morton Kyle Kirchmeier a mis en cage de protecteurs de l’eau de Standing Rock dans des ‘chenils’ et ont inscrit des numéros sur leurs bras, comme dans des camps de concentration.
Après avoir été mise en cage dans un ‘chenil’ et s’être vue attribuer un numéro, comme dans les camps Nazi, une protectrice de l’eau a décrit les dégâts émotionnels créés par l’attaque violente de la police et les arrestations d’Anciens Amérindiens dans une vidéo publiée sur Facebook.
« Ce sont les gens bien et forts de notre communauté » dit-elle des Anciens arrêtés brutalement par la police et la Garde National, alors que la firme Dakota Access Pipeline viole les droits de l’homme et du citoyen et accélère la construction du dernier tronçon du pipeline.
Elle décrit la tristesse des sacs de cérémonie laissés sur le sol alors que les Anciens étaient arrêtés avec leurs plumes d’aigle dans les cheveux.
« Personne n’avait d’arme à feu ou autre » dit-elle en décrivant le gaz lacrymogène, les canons et les grenades assourdissants, le gaz au poivre et les fusils d’assaut chargés pointés sur eux.
Elle raconte comment les gens ont résisté au gaz lacrymogène et autres actes de violence qui leur ont été infligés ce jour-là, alors qu’ils défendaient des sites sacrés, des sites funéraires et l’eau sacrée du Fleuve Missouri.
Puis les protecteurs de l’eau, jeunes et vieux, ont été emmenés par bus à la prison.
« Nous avons été mis en cage dans des chenils »
« Nous étions assis directement sur le sol »
« Nous avons été marqués avec des numéros »
« Nous avons été détenus dans le garage »
Ils ont mis les femmes dans deux chenils couverts de bâches dans le garage. Elles ne pouvaient rien voir. Elle dit qu’elle ne pouvait chasser cela de son esprit.
Les protecteurs de l’eau ont eu des numéros marqués sur leurs bras, comme le faisaient les Nazis dans les camps de concentration.
Le Sheriff du Comté de Morton, la police et la Garde Nationale ont commis des actes de torture en plaçant un sac sur un protecteur de l’eau, lorsque plusieurs d’entre eux s’étaient enchainés pour protéger l’eau et les sites funéraires. La police, particulièrement violente, a commis d’autres actes de torture en versant de l’eau sur des protecteurs menottés dans le froid.