Par Indigenous Action
Publié le 30 avril 2020
Traduction Christine Prat
LE CAPITALISME EST UN CULTE DE LA MORT
S’il y a jamais eu une journée internationale des travailleurs, le 1er mai, durant laquelle les inégalités du capitalisme aient été totalement exposées, il semble bien que ce soit celle-ci.
Tandis que l’ordre social capitaliste se vide de son sang et que les Blancs suprématistes, autoritaires, nationalistes (fascistes) se rassemblent pour le ressusciter et sacrifier les corps des Noirs, basanés, migrants, trans et queer, nous voulons viser les causes de notre souffrance à la racine.
Ce système nous a trahi longtemps avant cette crise.
Nous ne pouvons pas voter pour nous sortir de la domination coloniale et de l’exploitation. Les clubs à-but-non-lucratif et les célébrités ne « nous sauverons » pas. Les politiciens et les capitalistes n’abandonneront pas de plein gré leur destruction écologique en gros qui réchauffe Notre Mère la Terre. Les campagnes pour obtenir la « reconnaissance », « être comptés » et avoir « une place à la table » ne font que renforcer la loi coloniale.
Nous rejetons aussi les ouvertures qui nous sont faites d’être un prolétariat dans une révolution néocoloniale socialiste même si son avant-garde lave plus rouge.
Nous n’avons pas de futur dans quelque système que ce soit fondé sur la destruction de Notre Mère la Terre.
Une redistribution radicale des ressources doit aller de pair avec une redistribution radicale du pouvoir. Si ça ne se produit pas selon les termes des Peuples Autochtones sur les terres desquels vous vivez, ça ne fait que renforcer le colonialisme.
Nous n’avons aucun intérêt à réarranger les relations coloniales par des actes charitables d’ « alliance » menant à ce que le capitalisme se remette de ce virus. Si nous avons un futur en tant que Peuples Autochtones, nous devons être une force de la Nature qui détruit ce qui nous détruit.