standingrockredwarrior23-10-2016d

 

Red Warrior Camp

POUR PUBLICATION IMMEDIATE
23 octobre 2016
141 Protecteurs de l’eau Arrêtés tandis que la Réaction Militarisée de la Police Escalade
Traduction Christine Prat

 

Contacts:
LaDonna Allard (CSS), ladonnabrave1@aol.com
Tara Houska (HTE), tara@honorearth.org
Red Warrior Camp (RWC), redwarriorcamp@riseup.net

 

Samedi 22 octobre, des centaines de protecteurs de l’eau de différentes nations se sont heurtés à la violence de la police militarisée en tenue d’émeute, et approximativement 141 personnes ont été arrêtées. Quatre protecteurs se sont enchaînés sur un site de construction en activité, interrompant les travaux pendant environs 7 heures. Puis une procession pacifique de centaines de personnes a marché jusqu’aux sites sacrés détruits intentionnellement par Dakota Access LLC le 3 septembre.

La sauge fumante et les chants de centaines d’Autochtones, hommes, femmes, enfants et Anciens, étaient pacifiques et empreints de prière en dépit des allégations de violence et d’actes illégaux du Sheriff du Comté de Morton, Kirchmeier. Après avoir reçu un ordre de dispersion, un groupe important de protecteurs, dans lequel se trouvaient des Anciens et des enfants, a essayé de se retirer, mais a été encerclé par la police. Les forces de l’ordre ont commencé à pulvériser du gaz poivré et à jeter les gens à terre sans la moindre provocation. Une jeune femme du Conseil International de la Jeunesse Autochtone a été blessée par un policier qui a frappé son poignet avec une matraque. Deux représentants de la presse ont été la cible d’arrestations et leur équipement a été confisqué.

Vu le manque de place pour les 141 personnes arrêtées, le Comté de Morton a envoyé des protecteurs dans différentes prisons, dans les comtés de Mercer, Cass, Stutsman, Lake Region, Stark et McLean. Des personnes arrêtées continuent à se plaindre d’être déshabillées pour être fouillées, pour des accusations de délits.

L’un de ces protecteurs, depuis longtemps défenseur du sol et luttant pour la justice, Michael Bowersox a déclaré: « J’entreprends cette action pour empêcher le Pipeline Dakota Access de labourer les sites sacrés qui se trouvent ici, près du Fleuve Missouri. J’entreprends également cette action pour protéger l’eau et pour les générations futures, en tant qu’allié et complice des peuples premiers de cette nation. » Bowersox a aussi demandé plus de protecteurs: « J’espère que d’autres viendront pour empêcher ce pipeline d’être construit; nous ne pouvons pas dépendre des combustibles fossiles si nous voulons que les enfants des sept générations à compter de maintenant, aient un environnement, une terre sains, et de l’eau propre à boire. »

Un autre protecteur, Chepa Cubias, dit « Je me suis engagé dans cette action comme étant de ma responsabilité vis-à-vis de ma mère. Si vous voyez votre mère violemment attaquée, vous courez vous mettre entre elle et le violent attaquant. [Dakota Access était] précisément sur des terres funéraires sacrées pour mes parents Lakota. En tant qu’Autochtones, nous comprenons plus que le droit à de l’eau potable, nous avons aussi la responsabilité de garder l’eau potable. C’est pourquoi nous devons écouter ceux qui prennent soin du sol et qui sont ici pour le protéger. C’est notre responsabilité! »

LaDonna Allard, membre de la Tribu Sioux de Standing Rock, qui a fondé le Camp de Sacred Stone, a parlé des sites sacrés que les gens essaient de protéger: « Ce sont des sites sacrés, des sites culturels, des propriétés culturelles traditionnelles, et des sites funéraires, connus de la Société Historique d’Etat, ils auraient dû se conformer à la loi et protéger ces sites. Mais ils mettent les sites sous le tapis et personne n’en parle. Il y a un décret qui protège ces lieus sacrés, E.O. 130007, et la NAGPRA, l’ARPA, et la NHPA qui sont supposées protéger ces sites. L’AIRFA est supposée donner aux Autochtones le droit de visiter ces lieus. Et à la SHPO du Dakota du Nord: ce n’est pas parce que vous avez accepté de l’argent de la compagnie pétrolière que vous avez le droit de violer nos droits. Personne n’a le droit d’effacer notre empreinte de la terre. »

 

 

 

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