STANDING ROCK: LES PROTECTEURS DE L’EAU SONT LE FUTUR

Par Brenda Norrell
Publié sur Censored News
Le 13 juillet 2017
Photo Rob Wilson
Zie Nederlandse vertaling door Alice Holemans
Traduction française Christine Prat

 

STANDING ROCK – Les protecteurs de l’eau et leurs camps – sont le futur.

Pourquoi? Parce que ce mouvement, conduit par des Autochtones, a résisté, sans compromis, au point où l’armée et la police militarisée ont été appelées pour les écraser.

Mais même ces forces n’ont pas été capables de casser leur esprit.

Si le monde n’avait pas été témoin, il ne fait aucun doute que la police aurait été encore plus violente envers les femmes, les enfants et les Anciens.

Une révélation devrait clarifier la question pour le monde entier. C’est arrivé par une fuite sur le site The Intercept.

Les rapports de sécurité ridicules des mercenaires de TigerSwan à Standing Rock ont servi de base à l’escalade coordonnée et massive de la police, avec tanks et armes de guerre.

Ce service de renseignements fabriqué est tout le symbole de ces actes guidés par le profit, qui aboutissent aux guerres fallacieusement initiées et justifiées par les Etats-Unis.

Ne soyez pas induits en erreur par la pause actuelle.

Standing Rock a été une graine dans un sol fertile.

La terre donne naissance à la résistance.

 

JURISPRUDENCE: DIX NOUVEAUX NON-LIEUX

 

 

Par le Water Protector Legal Collective [Collectif Légal de Protecteurs de l’Eau]
Publié le 10 juin 2017
Par Censored News
Traduction Christine Prat

 

Une grande victoire pour les Protecteurs de l’Eau, la semaine dernière: 10 poursuites concernant les arrestations du 22 octobre 2016, qui devaient passer en justice le jeudi 6 et le vendredi 7 juillet 2017, se sont terminées par des non-lieux. Les dix accusés étaient menacés d’accusation d’Infraction Criminelle et de Participation à une Emeute, et sept parmi eux étaient défendus par le Collectif Légal de Protecteurs de l’Eau (WPLC).

Toutes les poursuites résultaient des arrestations de masse qui ont eu lieu à Standing Rock le 22 octobre 2016 et sont en tout point comparables à celles qui ont été traitées le 29 juin 2017, lorsque le verdict de la Cour de District du Comté de Morton a été: non coupable.

La motion présentée par l’Assistant du Procureur du Comté de Morton Brian Grosinger dit: “Sur la base des décisions de l’audience du 29 juin 2017, et les respectant, l’état anticipe en substance que la preuve dans ces affaires est la même.” Ayant appris que le non-lieu avait été prononcé, l’avocat du WPLC Brian Fitzpatrick, dont le client était un des dix accusés, déclara: “Le Procureur de l’état, à mon avis, a agi selon son devoir éthique de prononcer un non-lieu dans tout cas où il ne peut pas donner de preuve au-delà du doute raisonnable. Toutes ces affaires sont dans cette catégorie. Je l’applaudie pour avoir fait ce qui était juste.”

Ces protecteurs de l’eau étaient parmi les nombreuses personnes qui prenaient part à une prière ou appartenaient aux groupes de soutien, le 22 octobre, quand les forces de l’ordre leur ont dit de se disperser, dans un champ à l’ouest de la nationale 1806, près des sites sacrés et du site du DAPL. Il n’y a eu aucune enquête ou constatation déterminant si ces ordres de dispersion étaient légaux. Cependant, avant que les protecteurs de l’eau puissent se retirer, ils ont été encerclés et bloqués par les forces de l’ordre, dans un champ, et arrêtés. L’avocat du WPLC, Andrea Carter, dit à propos des non-lieux, “ce qui a été déterminant pour nous, dans ces affaires, n’a pas été seulement le travail légal infatigable, mais plus fondamentalement, la force et le courage de la culture et des valeurs des peuples Autochtones, et le soutien de milliers de supporters, locaux et de tout le pays, créant de nouvelles façons de s’exprimer, en dépit de toutes les difficultés, et dans des conditions d’injustice et de traitement différent extrêmes.”

Les six premiers protecteurs de l’eau devant comparaitre, avaient été arrêtés le 27 octobre 2016, et devaient passer au tribunal le 14 juillet 2017. Le 27 octobre 2017, environs 147 des plus ou moins 400 protecteurs de l’eau, avaient été arrêtés après avoir quitté le camp, alors qu’ils étaient en train de marcher, prier et inviter à prendre conscience. La plupart des personnes arrêtées ont renoncé à une comparution devant un jury, de peur, hélas, de ne pas pouvoir avoir un procès équitable dans cette région. Il pourrait y avoir une autre comparution, et deux autres audiences finales, respectivement les 11 et 14 juillet, pour des individus qui ont aussi été arrêtés alors qu’ils priaient, le 27 octobre ou le 18 décembre.

Les protecteurs de l’eau qui ont besoin d’un avocat bénévole ou qui ont vu ou subi des préjugés ou de la discrimination de la part des officiels, à cause du fait qu’ils sont Autochtones ou des organisations politiques auxquelles ils appartiennent, sont encouragés à prendre contact avec le Collectif Légal de Protecteurs de l’Eau, pour des conseils ou pour être représentés, au 701-566-9108.

 

Contacts:
Andrea Carter, Avocat du WPLC : (701) 425-5406, andreacarter@protonmail.com
Jessica Beheler, Porte-parole, contact medias: (701) 595-1509 pr@wplegal.org