Orlando Begay et Lyla June Johnston, des Navajos qui se sont rendus en Palestine

 

LES MASSACRES ET LES DEPORTATIONS DE PALESTINIENS PAR ISRAEL REPETENT LE GENOCIDE DES AMERINDIENS AUX ETATS-UNIS

 

Par Lyla June Johnston, Diné
Envoyé de Palestine
Publié sur Censored News
12 mars 2018
Traduction Christine Prat

 

Lyla devant une maison détruite par Israël. Elle a décrit le but poursuivi par les Israéliens, de “territoire maximum” et “population minimum” de Palestiniens, qui sont chassés de force, frappés et souvent hospitalisés pendant qu’Israël détruit des maisons Palestiniennes et forcent les habitants à aller dans des camps de réfugiés.

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“Une ville palestinienne étranglée par la construction du mur de l’apartheid. Plus de 2500 personnes ont été forcées de déménager dans des camps des réfugiés/de concentration. A cause de la construction du mur, des enfants doivent se lever à 4h du matin pour aller à l’école en contournant le mur. Si quelqu’un est victime d’un infarctus, ça prend plus d’une heure pour aller à l’hôpital. Ils ont été isolés hors de l’existence et maintenant il reste une énorme ville-fantôme dans la Palestine ancestrale.” Lyla June Johnston

 

Les fenêtres d’une école de filles Palestinienne, brisées par des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes par l’armée Israéliennne

“C’est en face de la rue des implantations Juives, où les gens ne paient pas d’impôts et ont en plus des subventions pour vivre ici. Ici, à Shu’fat, les gens paient des impôts, et des ressources minières sont exploitées. Il n’y a pas de services publiques, et donc il n’y a pas moyen de se débarrasser des ordures qui s’accumulent le long des rues ou sont brûlées.” Lyla June Johnston

 

“Aujourd’hui, je visite l’ancienne ville de Lifta. Elle a été dépeuplée en 1947 par des milices Sionistes. Et par là, je veux dire que les gens ont été chassés de force. A cette époque, 120 hommes, femmes et enfants ont été massacrés. Toute la zone a des restes qui montrent les soins apportés par la population Autochtone: des amandiers, des figuiers, de la verdure partout, une source sacrée. Nous allons maintenant au camp de réfugiés, à 20 minutes, où les personnes déplacées vivent encore maintenant. Ça vous est familier? Ça l’est sans aucun doute pour les Amérindiens… Il est temps pour nous, en tant qu’Américains, de faire entendre nos voix et de faire pression sur le gouvernement Américain pour qu’il cesse d’imposer son véto aux Nations Unies. Le pouvoir de véto utilisé par les Etats-Unis empêche la loi internationale et les traités de protéger les Palestiniens.

Peu importe ce quelle est votre religion ou ce que disent vos textes sacrés, moi-même et beaucoup de Juifs progressistes comprennent que rien ne justifie de tuer les autres ou de se conduire en dominateur ou de déplacer violemment une personne qui a vécu là il y a des centaines – si ce n’est des milliers – d’années.” A Lifta, Jérusalem, Israël, Lyla June Johnston

 

“Chaque fois que vous voyez ces cactus, vous savez que ça a été un village Palestinien ‘dépeuplé’. Bien que ce ne soit pas une espèce autochtone en Palestine, ils étaient une des plantes favorites des communautés Palestiniennes, étant donné qu’ils avaient de nombreuses applications. Donc, le cactus est devenu un symbol de #AlNakba,la Nakba, “La Catastrophe”, de 1947, quand les milices Sionistes ont chassé 700 000 Palestiniens par la force, en massacrant des centaines en route. Une deuxième déportation a eu lieu en 1967 pendant la Guerre des Six Jours, et ils ont été forcé de tout abandonner une fois de plus.

Aujourd’hui, c’est la routine que des gens soient emprisonnés ou tués, et chacun de leurs mouvements est contrôlé et surveillé par des caméras, et par des points de contrôle cachés le plus possible de la communauté Israélienne juste à côté. Les grand-mères ont vu trois générations d’enfants déchirés par la guerre et se demandent quand ça finira. La réponse à cette question appartient à chacun d’entre nous.” Lyla June Johnston #BoycottSanctionDivest

 

“Imaginez que chaque fois que vous voulez simplement rentrer du travail, vous deviez passer par un point de contrôle plein de gardes armés qui vous harceler ou pas. C’est ce que subissent les Palestiniens. Que diriez-vous si dès l’âge de 18 ans vous étiez obligés de rejoindre l’Armée Israélienne et contrôler des gens que vous ne connaissez même pas et qui veulent juste rentrer chez eux le soir? C’est ce que subissent les jeunes Juifs Israéliens. Dans un contexte d’oppression, personne ne gagne et tous sont tenus dans les liens de la contrevérité.” Lyla June Johnston

 

©Photos et ©article: copyright Lyla June Johston
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