Bande Annonce sous-titrée en français:
‘POWER LINES’ A OBTENU DEUX PRIX AU FESTIVAL DU FILM AMERINDIEN DE SAN FRANCISCO! ET UN AUTRE AU FESTIVAL DE DURANGO!
DURANGO, MARS 2017
SAN FRANCISCO, NOVEMBRE 2016
Le film a été montré durant le festival, le 8 novembre 2016.
Il a obtenu le prix du meilleur film, et KAYLA DAILEY a obtenu le prix du meilleur second rôle féminin.
La Première avait eu lieu à Flagstaff, Arizona, le 21 mai 2016. (Voir plus bas).
La deuxième projection a eu lieu le 31 juillet, à la Comedia, à Montreuil, en Première française, européenne et internationale.
Le film est également passé le 20 août à Santa Fe (Nouveau-Mexique), le 13 octobre à Kayenta (Nation Navajo, Arizona), et le 15 novembre à Tsaïle (Nation Navajo).
Power Lines: La Premiere!
Samedi 21 mai 2016
7:30pm – $11
Orpheum Theatre
15 W Aspen Ave, Flagstaff, Arizona 86001
Avec discussion, Poésie et Musique!
PREMIERE DE POWER LINES SAMEDI 21 MAI A FLAGSTAFF, ARIZONA
Le film de Klee Benally ‘Power Lines’ est passé en Première à l’Orpheum Theater, à Flagstaff, Arizona, samedi 21 mai 2016.
Klee a écrit, le 22 mai :
Débordant de gratitude pour tous ceux qui sont venus pour soutenir la première du film Power Lines, #powerlinesmovie , hier soir! Et plus spécialement pour la merveilleuse équipe technique et les acteurs qui ont rendu ce film possible. Remerciements aux gens d’Outta Your Backpack Media pour avoir maintenu la pression, à mon extraordinaire compagne @pinonblossom, et à l’indomptable @rolannnddd. Je pense que la moitié de la salle était remplie par des Benally 😉 ahe’hee la !
Mise à jour du 16 mai 2016 (article publié sur Indigenous Action Media)
[… Annonce de la Première …] Une partie de la recette des projections ira directement aux familles de Black Mesa touchées par les récentes confiscations de bétail.
Halee (Nezbahe Ragdoll) est une réfugiée Diné déplacée [de Big Mountain] de 16 ans qui se sert de la poésie pour s’évader de son passé et de son présent douloureux. Quand le père violent (Tony Skrelunas) de Halee dépasse les bornes, sa meilleure amie Selma (Kayla Dailey) l’aide à fuguer. Leur voyage au pays d’origine de Halee connaît un coup de théâtre lorsqu’elle découvre que son père lui a caché un secret qui a le pouvoir de changer sa vie pour toujours.
Power Lines a été écrit, mis en scène, dirigé et monté par Klee Benally et filmé grâce aux talents des mentors d’Outta Your Backpack Media (OYBM), Shelby Ray, Steven Toya esq., Hillary Abe, et Keemara Bahe. OYBM est une association à but non-lucratif de Flagstaff qui propose des ateliers de tournage de films gratuits pour la jeunesse Autochtone. Le film a été fait avec des acteurs locaux, de Flagstaff, Nezbahe Ragdoll, Kayla Daily, Tony Skrelunas, Belinda Ayze, Sam Minkler, et avec de la poésie de Rowie Shebala et Layla June Johnston.
Power Lines a été filmé en partie à Las Vegas et dans tout le nord de l’Arizona, avec un budget limité, qui a été atteint grâce aux dons par Internet.
« Les effets sociaux de la déportation forcée de Black Mesa sur la Nation Diné n’ont jamais été traités dans un film de fiction jusqu’à maintenant. » dit le réalisateur Klee Benally, « Je voulais partager une fiction centrée sur les impacts sociaux et culturels qui sont souvent laissés de côté. »
- Benally a produit des documentaires, entre autres le film couronné par un prix, « The Snowbowl Effect », qui traite de la profanation des San Francisco Peaks, sacrés pour plus de 13 Nations Autochtones, par une station de ski. Power Lines est son premier film de fiction.
« Travailler sur une fiction est libérateur, mais aussi un incroyable défi. » dit K. Benally, « Notre équipe de production a travaillé dur pour arriver à mélanger la justice dans les médias au punk rock et à une forte éthique d’indépendance et de ‘tout faire soi-même’. Cette histoire et la réalisation du film est à la fois collective et un trajet politique, et j’espère qu’elle sera perçue comme distrayante, provocante et poussant à l’action. »
Pour plus d’infos sur le film, voir plus bas. En anglais voir www.powerlinesmovie.com
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Production: Indigenous Action Media, Outta Your Backpack Media
Distribution: Nezbahe Ragdoll, Kayla Daily, Tony Skrelunas, Belinda Ayze, Sam Minkler
Réalisateur-scénarist, montage, musique: Klee Benally
Production : Princess Benally, Crystal Zevon
Cameramen/women: Shelby Ray, Hillary Abe, Steven Toya esq., Klee Benally, Taylor Hall
Preneur de son: Steven Toya, esq.
Assistant de production, conception des décors, ravitaillement : Roland Begay
Durée : 75 minutes (A l’attention des parents: il y a des mots crus)
LE FILM ‘POWER LINES’: PREMIERE LE 21 MAI, A FLAGSTAFF!
Ya’at’eeh,
Il y a beaucoup trop longtemps que je n’ai pas mis de mises à jour sur mon site, donc je vous en donne quelques unes rapidement. (Si vous voulez vraiment savoir tout ce que je fais à temps, voir [en anglais] www.indigenousaction.org ou www.chrisp.lautre.net/wpblog, en français et ma page Facebook).
Mon film Power Lines est quasiment prêt à sortir! Nous pensons que la Première aura lieu en mai (oui, c’est le mois qui vient)! Je sais, ça fait un an de retard, pour le dire brièvement, j’avais au départ réservé du temps pour travailler au film l’an dernier et je pensais que j’allais être très occupé avec d’autres projets et campagnes. Mais en plus, je n’avais pas vraiment compté que ça prendrait tant de temps pour écrire et enregistrer la bande son, pour le montage et la correction de la couleur… donc, voilà, ça a été un peu désordonné. Mais la bande son nous a procuré beaucoup de plaisir, et je sais que ça vous plaira. J’ai même épousseté mes guitares électriques pour quelques morceaux qui arrachent pas mal.
Nous annoncerons la Première bientôt [le 21 mai, donc – NdT] et ferons une tournée avec le film!
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Mes autres activités pendant ce temps:
Une œuvre intitulée « Tirer sur Christophe Colomb ». Bientôt disponible en grand format, à commander! 🙂
L’un des projets dans lesquels j’ai été impliqué était le projet de Collaboration pour la Confluence au Musée Heard (voir en anglais, en français). J’ai été amené à travailler avec une mentor formidable, Shaandiin Yazzie, et nous avons fait une courte vidéo, et, à grande échelle, des collages, t-shirts, logos, stickers, et une poupée, dans le cadre d’une campagne pour mettre fin à l’exploitation de la culture des Peuples Autochtones. J’ai aussi eu l’occasion de montrer quelques unes de mes productions artistiques. Je remercie infiniment Jaclyn Roessel (www.grownupnavajo.com ) pour avoir organisé cette collaboration!
J’ai aussi beaucoup travaillé avec l’organisation Clean Up The Mines! qui fait campagne pour la décontamination de plus de 15000 mines d’uranium abandonnées dans tous les soi-disant Etats-Unis. L’an dernier, nous avons participé à plusieurs actions visant à éveiller la conscience du problème, et cette année, j’ai organisé une délégation d’Autochtones qui s’est rendue à Washington D.C. Beaucoup de café, le manque de sommeil et des amis formidables ont rendu l’entreprise extrêmement efficace (malgré une petite tempête de neige qui a posé des problèmes). Pour en savoir plus, voir https://chrisp.lautre.net/wpblog/?p=3197 . Et j’ai fait aussi une présentation à Los Angeles pendant tout ce cirque…
Un autre projet auquel j’ai travaillé avec un groupe de gens, a été de restructurer Táala Hooghan Infoshop, de réorganiser, nettoyer, et de nous occuper de nos proches à la rue. Nous avons reçu une quantité incroyable de dons et avons distribué des produits de base absolument nécessaires à nos proches qui avaient été littéralement laissés dehors dans le froid. Nous avons vraiment besoin de dons pour continuer cette action et maintenir l’existence d’Outta Your Backpack Media! Vous pouvez envoyer vos dons à: www.indigenousaction.org/donate/
Pour des dons déductibles des impôts ou des dons importants (nous avons aussi acheté un bâtiment!) ou pour les donateurs/subventions: www.oybm.org/donate/
Un groupe de gens de Flagstaff ont aussi beaucoup travaillé pour dénoncer la célébration colonialiste du génocide connu sous le nom de Jour de Christophe KKKolomb. Avec le soutien de la conseillère municipale Eva Putzova, nous avons obtenu que le Conseil Municipal approuve le processus qui consiste aussi à chercher des contributions directes et des solutions à une série de problèmes qui affectent la Communauté Autochtone locale.
En plus, je travaille avec un groupe de mauvais sujets qui ont formé un collectif artistique autour d’une œuvre intitulée « Tirer sur Christophe Colomb » http://indigenouscycles.tumblr.com/shootingcolumbus . C’est une production multimédia qui ira en première l’année prochaine en territoire Tohono O’odham occupé (Chuckson/Tucson).
J’ai aussi participé au soutien médiatique et au design pour une série de campagnes, comme www.protectmedicinelake.org, www.doodafracking.org/, www.protectthepeaks.org, et quelques autres.
Tout cela (et bien plus) m’a tenu terriblement occupé, au point que j’ai perdu le fil des commandes (beaucoup ont été dirigées vers le dossier spam, en plus!). Je m’occuperai sans aucun doute de vos commandes, si vous avez un avis de commande en attente, veuillez s’il vous plait patienter, vu que tous les t-shirts sont sérigraphiés à la main par notre équipe de Táala Hooghan. Les commandes de t-shirts de ce site (http://kleebenally.com/ ) et de http://design.indigenousaction.org/ sont destinées à soutenir toutes ces actions!
[…]
Il y aura encore d’autres actions (entre autres une tournée européenne cet été), consultez ma page Facebook ou Instagram @kleebenally https://www.instagram.com/kleebenally/ pour cela et le reste. J’organiserai bientôt la Première de Power Lines, donc restez branchés!
Ahe’hee’,
Klee
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LE FILM
Power Lines est une histoire à connotation politique du passage à l’adolescence d’une jeune poétesse Diné (Navajo) qui fugue et trouve son véritable foyer.
Flagstaff, Arizona, United States Film
Produit par Indigenous Action Media en association avec Outta Your Backpack Media .
Halee est une réfugiée Diné de 16 ans, victime de la déportation des Navajo de Black Mesa, qui se sert d’une poésie féroce pour échapper à son passé et son présent douloureux.
Lorsque le père violent et incestueux de Halee dépasse les bornes, sa meilleure amie l’aide à s’enfuir. Leur voyage vers le pays d’origine de Halee connaît un rebondissement lorsqu’elle découvre que son père a gardé un secret qui a le pouvoir de changer la vie de Halee pour toujours.
L’équipe du film, et les acteurs
MERCI A TOUS CEUX D’ENTRE VOUS QUI ONT CONTRIBUE A RENDRE CE FILM POSSIBLE!
A PROPOS DE KLEE BENALLY
Quelques mots à mon sujet et sur les circonstances entourant l’histoire :
Je suis né au cœur d’un conflit territorial et politique créé par les intérêts des grandes compagnies pour accéder au charbon sous la terre natale de ma famille à Black Mesa, Arizona.
En 1974, le Congrès des Etats-Unis a adopté le projet de loi PL93-531, également connu comme « Loi de Déplacement », obligeant plus de 20000 Diné (Navajo) à quitter leur terre ancestrale.
Pendant 20 ans, j’ai fait des tournées internationale avec le groupe Blackfire, un groupe punk-rock politisé qui a obtenu plusieurs prix, et que j’avais fondé avec mon frère et ma sœur.
Nous avions fondé Blackfire comme un moyen créatif de transformer notre propre colère suscitée par le fait d’avoir été témoins de ce que notre famille avait été disloquée par la déportation forcée. Nous utilisions la musique comme outil de changement social. Je considère ce film comme un prolongement de ce travail.
En tant que bénévole pour Indigenous Action Media depuis 2001, j’ai réalisé des documentaires politiques, entre autres le film couronné par des prix, « The Snowbowl Effect ». J’ai aussi produit des court-métrages, des vidéos de musique et fais partie de l’encadrement d’Outta Your Backpack Media (OYBM), un projet pour la jeunesse Autochtone que j’avais aidé à fonder en 2004 et où je continue à travailler comme bénévole. Au total, j’ai aidé à produire plus de 60 court-métrages par l’intermédiaire d’OYBM.
Les effets de la déportation forcée et de l’extraction de charbon sur Black Mesa, entre autres le traumatisme historique et le colonialisme, n’ont jamais été traités sous forme de fiction jusqu’à maintenant. Mon intention est que ce projet ait un effet profond et durable sur les jeunes Autochtones affectés par cette crise, et aussi sur un public beaucoup plus large.